• China’s Expanding Surveillance State : Takeaways From a NYT Investigation - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2022/06/21/world/asia/china-surveillance-investigation.html

    Un article doublé d’une extraordinaire vidéo montrant l’étendue de la surveillance en Chine.
    Basé sur les données de China Files, l’agence de presse fondée par Simone Pieranni, c’est un excellent complément à son livre Red Mirror (https://cfeditions.com/red-mirror)

    By Isabelle Qian, Muyi Xiao, Paul Mozur and Alexander Cardia
    Published June 21, 2022Updated July 26, 2022
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    China’s ambition to collect a staggering amount of personal data from everyday citizens is more expansive than previously known, a Times investigation has found. Phone-tracking devices are now everywhere. The police are creating some of the largest DNA databases in the world. And the authorities are building upon facial recognition technology to collect voice prints from the general public.

    The Times’s Visual Investigations team and reporters in Asia spent over a year analyzing more than a hundred thousand government bidding documents. They call for companies to bid on the contracts to provide surveillance technology, and include product requirements and budget size, and sometimes describe at length the strategic thinking behind the purchases. Chinese laws stipulate that agencies must keep records of bids and make them public, but in reality the documents are scattered across hard-to-search web pages that are often taken down quickly without notice. ChinaFile, a digital magazine published by the Asia Society, collected the bids and shared them exclusively with The Times.

    This unprecedented access allowed The Times to study China’s surveillance capabilities. The Chinese government’s goal is clear: designing a system to maximize what the state can find out about a person’s identity, activities and social connections, which could ultimately help the government maintain its authoritarian rule.

    Here are the investigation’s major revelations.

    #Red_Mirror #Chine #Surveillance #Simone_Pieranni #Vidéo

  • [C&F] Géopolitique de l’internet
    http://0w0pm.mjt.lu/nl2/0w0pm/1grw.html?m=AMUAAMU2LxsAAABEWDQAAAkTGo0AAAAAtBIAAK4dABjAHgBiZ_3kG-XwO1D7R_

    [C&F] Géopolitique de l’internet

    Bonjour,

    Avec les événements récents, nous voyons bien que le monde est resté avant tout un univers géopolitique, avec des blocs de pays qui s’affrontent pour le leadership, soit par les moyens du commerce et de la finance, soit par les moyens du soft power et de l’influence, soit directement par leurs forces armées. L’idée d’une « mondialisation heureuse » n’est plus d’actualité, et le mythe d’un réseau numérique qui ferait se rencontrer, se comprendre et « devenir amis » les peuples du monde s’est noyée dans le même tourbillon.

    Le monde est redevenu un terrain d’affrontement. Il devient donc d’autant plus urgent de s’intéresser à la géopolitique mondiale et de voir quelle est la place qu’occupe le réseau internet dans ce cadre.

    Avec son livre Red Mirror, Simone Pieranni nous offre un premier outil, à la fois simple d’accès, appuyé sur une longue connaissance de la Chine et couvrant de nombreux domaines de la quête de domination de ce pays. L’auteur place la Chine sur la carte des acteurs majeurs de l’internet et de l’intelligence artificielle. En particulier comme modèle de ce que nous voulons éviter à tout prix : la censure, la surveillance permanente et la logique de quantifier tous les instants de nos vies.

    Red Mirror. L’avenir s’écrit en Chine
    Simone Pieranni (Rédacteur en chef du quotidien Il Manifesto)
    Traduit de l’italien par Fausto Giudice
    Cahier photos par Gilles Sabrié
    15 x 21 cm. - 184 p. - Collection Société numérique
    Version imprimée - 25 € - ISBN 978-2-37662-021-1
    Commander Red Mirror en ligne : https://cfeditions.com/red-mirror

    Ils en parlent

    « Si l’avenir qui s’écrit en Chine, comme l’annonce l’auteur, poursuit effectivement une tradition millénaire chinoise, il est important que les occidentaux qui n’en sont pas conscients découvrent, avant qu’ils leur soient imposés, l’esprit et le sens caché de cet avenir qui risque de les décevoir ! Lu avec attention et de l’esprit critique, ce petit livre devrait les dessiller ! »
    Ouest-France , 23 avril 2021.

    « La Chine et sa surveillance de masse, son système de notation des individus, l’omniprésence de la reconnaissance faciale... Le pays de Xi Jinping alimente de nombreux fantasmes et commentaires. Mais peu de témoignages rapportent avec précision la nature de ces technologies et leur impact sur les comportements des citoyens. Celui de Simone Pieranni, journaliste italien du quotidien Il manifesto, qui a vécu plusieurs années en Chine et continue de s’y rendre, est particulièrement instructif et précieux. »
    L’ADN , février 2021.
    https://www.ladn.eu/tech-a-suivre/red-mirror-le-livre-pour-comprendre-le-quotidien-hypertechnologique-des-chinois

    « Si l’on souhaite comprendre ce qui se passe en Chine, l’une des meilleures sources sont les articles de Simone Pieranni, journaliste pour le quotidien Il Manifesto, fondateur de l’agence de presse China Files. L’approche de Pieranni est ouverte, libre, attentive à la politique mais aussi aux secousses culturelles que traverse le géant asiatique. Son dernier ouvrage, Red Mirror, dont le titre s’inspire de Black Mirror, la série télévisée qui explore les possibles scénarios dystopiques d’un avenir pas vraiment très éloigné, nous raconte la Chine sous l’angle de l’importance extraordinaire qu’y prend l’innovation avec l’utilisation massive des hypertechnologies, laquelle, d’une certaine manière, a une longueur d’avance sur ce qui se passe en Europe. »
    Introduction de l’interview de Simone Pieranni par Marc Saint-Upéry dans Médiapart
    https://blogs.mediapart.fr/saintupery/blog/170820/red-mirror-chine-hypertechnologies-et-capitalisme-de-surveillance

    #Red_Mirror #Chine #Géopolitique #Simone_Pieranni

  • [C&F] La Chine, le numérique et la géopolitique
    http://0w0pm.mjt.lu/nl2/0w0pm/s1hx.html?m=AU4AAEPoelsAAABBSdYAAAkTGo0AAAAAtBIAAK4dABjAHgBhdruxg5ZpnTyrQK

    [C&F] La Chine, le numérique et la géopolitique

    Bonjour,

    Impossible d’ouvrir un journal, d’écouter une émission d’information sans entendre parler de la Chine. Entre les pénuries d’électricité, la faillite en cours du secteur du bâtiment, le prochain congrès du PCI, et les tensions géopolitiques entre la Chine et les États-Unis, l’actualité de Pékin est devenue mondiale.

    Devant ce flot d’informations, il est important de comprendre ce qui se joue là-bas. De s’émanciper de l’info au jour le jour pour mieux plonger à la fois dans le passé (quelles sont les résidus confucéens qui agissent encore dans cette société) et dans le présent survolté de l’économie... et des gens. Car c’est aussi en partant des pratiques quotidiennes que l’on peut mieux comprendre l’engouement des chinois pour le numérique autant que son usage par l’État pour encadrer la société civile et réprimer les dissidences.

    Le 11/11 sera en Chine le « jour des célibataires » (tous ces 1 dans la date)... qui est en fait la grande journée du commerce en ligne : ce sont des millions d’achats qui seront réalisés à l’occasion, faisant passer le Black Friday d’Amazon pour un amusement « à l’occidentale ». Les géants chinois du numérique, partis du commerce pour s’étendre au paiement, à la banque, aux relations sociales... en passant toujours par la case « surveillance » pour empocher l’autorisation d’État, cherchent à s’étendre partout dans le monde. En Afrique, malheureusement délaissée par les pays européens, mais aussi dans les grandes villes d’Europe et des États-Unis. Le travail « à la chinoise » , dit 996 (de 9h à 21h, 6 jours par semaine) se retrouve dorénavant dans les succursales des entreprises chinoises, y compris en Europe (voir en anglais : How Huawei controls its employees in Europe - https://netzpolitik.org/2021/wolf-culture-how-huawei-controls-its-employees-in-europe). Le modèle de surveillance des « villes intelligentes » également.

    Le livre « Red Mirror : l’avenir s’écrit en Chine » de Simone Pieranni permet de faire ce tour d’horizon des enjeux du numérique pour la Chine... et donc pour le futur du monde, pour notre futur.

    _Red Mirror. L’avenir s’écrit en Chine
    Simone Pieranni
    avec un cahier photo de Gilles Sabrié
    25 € - ISBN 978-2-37662-021-1
    https://cfeditions.com/red-mirror_

    Ce livre est écrit avec un véritable talent pour raconter à partir de descriptions, de faits, d’éléments de la vie quotidienne, une histoire bien plus large : les « nouvelles routes de la soie », l’informatique quantique, le mythe de la mise en chiffre de toute la population (le « crédit social »).

    Véritable succès en Italie, son pays d’origine, et en Argentine (qui a connu la première traduction en espagnol), ce livre est indispensable pour comprendre les évolutions de la Chine, mais aussi les évolution du monde numérique sous l’impact des marchés mondiaux et du rôle qu’y joue la Chine. Il est très largement accessible. On peut le proposer aux lycéens comme aux lecteurs avides des journaux et des magazines.

    Pour rendre plus vivante encore la description de la Chine numérique, nous avons demandé à Gilles Sabrié, qui est le correspondant photo en Chine de nombreux journaux (Le Monde, The New York Times, National Geographic,...) un cahier photos qui rend plus sensible encore les descriptions du livre.

    Un livre qui a toute sa place en bibliothèque (publique comme personnelle).

    Un livre qui décrit avant de juger, ce qui est assez rare aujourd’hui. Et le rend d’autant plus indispensable pour se forger une opinion éclairée.

    Bonne lecture,

    Hervé Le Crosnier

    Quelques liens pour aller plus loin

    Gilles Sabrié a réalisé un reportage tout du long de la Muraille de Chine qui a été publié par National Geographic. On peut retrouver son travail sur son site :
    https://www.gsabrie.com/#/the-great-wall-challenged

    Quelques références d’articles consacrés à la version française du livre de Simone Pieranni :

    Red Mirror : Chine, hypertechnologies et capitalisme de surveillance
    Le blog de saintupery, 17 août 2020
    https://blogs.mediapart.fr/saintupery/blog/170820/red-mirror-chine-hypertechnologies-et-capitalisme-de-surveillance

    Red Mirror : le livre pour comprendre le quotidien hypertechnologique des Chinois
    L’ADN - Marine Protais, 25 février 2021.
    https://www.ladn.eu/tech-a-suivre/red-mirror-le-livre-pour-comprendre-le-quotidien-hypertechnologique-des-chinois

    La société big data
    En attendant Nadeau - Séverine Bardon, 18 juin 2021.
    https://www.en-attendant-nadeau.fr/2021/06/18/societe-big-data-pieranni

    Et en espagnol suite à la traduction du livre en Argentine :

    China tecno. El nuevo Silicon Valley habla mandarín
    La Nacion, 20 mars 2021.
    https://www.lanacion.com.ar/ideas/china-tecno-el-nuevo-silicon-valley-habla-mandarin-nid20032021

  • L’Internet, entre technique, politique et géopolitique

    Bonjour,

    À C&F éditions, nous nous efforçons de développer la « culture numérique », car nous pensons qu’il s’agit d’une compétence citoyenne indispensable pour préserver la démocratie au XXIe siècle.

    Plus de 4 milliards d’humains vivent avec un appareil numérique qui leur permet la communication, l’accès à l’information, et les multiples transactions de la vie quotidienne. Dans le même temps, le numérique favorise la concentration des pouvoirs, la surveillance, l’influence sur les individus et les pays. Autant dire que l’avenir de nos sociétés ne saurait faire l’économie d’une compréhension de ce qui se joue dans ces outils, dans ces échanges... et dans les méga-structures et rapports de force qui se mettent en place autour du numérique.

    C’est en ce sens que, tout comme Stéphane Bortzmeyer qui en a fait le sous-titre de son livre, nous estimons "qu’Internet est un espace politique". Et tout comme Simone Pieranni, qui regarde la place de la Chine au miroir de son investissement dans le domaine numérique, nous avons conscience que ce réseau est devenu un lieu majeur de la géopolitique.

    Simone Pieranni - Red Mirror : l’avenir s’écrit en Chine
    https://cfeditions.com/red-mirror

    Stéphane Bortzmeyer - Cyberstructure : L’Internet, un espace politique
    https://cfeditions.com/cyberstructure

    Pour aller plus loin, cette semaine vous allez pouvoir retrouver ces deux auteurs en visioconférence :

    - Jeudi 18 mars, entre 11h et 12H
    Simone Pieranni sera l’invité du séminaire (en ligne) du Centre Internet et Société du CNRS.
    C’est ouvert, mais il faut s’inscrire (séminaire en anglais)
    https://cis.cnrs.fr/hypertextes-4-simone-pieranni

    - Vendredi 19 mars, à partir de 20h
    Stéphane Bortzmeyer sera l’invité de la Bibliothèque de Quetigny (Côtes d’or) et de l’association Coagul. Diffusion ouverte en direct via peerTube :
    https://peertube.stream/videos/watch/0203bf19-7e2c-4dad-bb6d-2ebf5f7c711c

    J’aimerais ajouter une remarque qui concerne ces deux ouvrages : l’Internet ne se résume pas au web et aux médias sociaux. Souvent, on associe le terme de "politique" avec les usages "politiciens" que l’on a vu se développer sur les médias sociaux. Or ces deux ouvrages traitent bien du numérique et de la politique... mais en considérant dans toute leur complexité les deux termes de "numérique" et de "politique".

    Stéphane Bortzmeyer montre que c’est dans le code, dans les protocoles et dans la matérialité du réseau que se jouent également des questions sur les droits humains. Son livre est très pédagogique, car il explique le fonctionnement du cœur du réseau tout en montrant les enjeux politiques qui s’y cachent.

    Simone Pieranni va au-delà de la surveillance "à la chinoise" (même si c’est évidemment très prégnant dans son livre) pour aborder l’ensemble des usages et donc des traces qui forment le nouvel extractivisme du "capitalisme de surveillance". Avec l’usage des données, c’est la question de l’apprentissage des "intelligences artificielles", et donc des marchés de demain, qui se joue. Simone met en perspective l’investissement chinois dans le numérique, à tous les niveaux, depuis l’éducation et la recherche jusqu’à la construction des "villes intelligentes", et la stratégie géopolitique des "Nouvelles routes de la soie" portée par Xi Jinping.

    Ajoutons que ces deux ouvrages sont très accessibles à des néophytes, sont écrits dans un langage clair et pédagogique. À ce titre, ils méritent d’être dans toutes les bibliothèques, qu’elles soient personnelles ou collectives, notamment pour les centre de documentation de lycée et les bibliothèques municipales.

    Bonne lecture,

    Hervé Le Crosnier

  • Une poupée Barbie coincée entre deux livres de C&F éditions
    https://cfeditions.com/red-mirror

    On apprend aujourd’hui dans Actulitté que Mattel, le fabricant des poupées Barbie vient de publier (avec succès) une poupée à l’effigie de la militante africaine-américaine et autrice Maya Angelou, au sein d’une collection Barbie de "femmes inspirantes" (qui comporte par exemple déjà Rosa Parks). https://actualitte.com/article/98429/insolite/mattel-commercialise-une-poupee-barbie-a-l-effigie-de-maya-angelou

    Cette annonce m’a évidemment fait bondir par son cynisme... mais il surtout significatif qu’elle entre en écho avec les deux derniers livres publiés par C&F éditions.

    Dans "L’usage de l’art", Fred Turner parle longuement des posters de militantes syndicalistes affichés sur les murs à l’intérieur des bureaux de Facebook.
    https://cfeditions.com/usage-art

    Et de s’étonner : « Les portraits de figures telles que Dolores Huerta, célèbre syndicaliste s’étant battue pour les droits des ouvriers agricoles aux États-Unis, ou de Shirley Chisholm, première Africaine-Américaine élue au Congrès sont affichés dans les bureaux de Facebook du monde entier. [...] Lorsque l’Analog Research Lab affiche une photo de Dolores Huerta sur les murs d’une entreprise dont les ingénieurs ne sont pas syndiqués, il montre son pouvoir de transformer les mouvements politiques les plus incarnés et institutionnalisés en actes d’expression décontextualisés. Sur une affiche, l’image de Dolores Huerta devient un signe, vidé de son histoire, et dès lors redéfini. Une image qui a autrefois pu inspirer des ouvriers agricoles précaires à descendre dans la rue pour manifester offre dorénavant aux ingénieurs des classes moyennes et supérieures une opportunité de célébrer la diversité d’identité au sein de leur entreprise. »

    En écho, Mattel proclame que la collection "Inspiring Women" réunit « des héroïnes incroyables de leur temps, des femmes courageuses qui ont pris des risques, changé les règles et ouvert la voie à des générations de femmes, les invitant à rêver au-delà des limites imposées ».

    Un même discours qui sacralise l’individu, mais noie son action collective derrière un gloubi-boulga marketing sur la liberté... Une liberté que Facebook comme Mattel sont loin d’offrir à leurs salarié·es.

    Dans un rapport publié en novembre 2020, plusieurs ONG dénoncent les humiliations, l’absence de droits et le harcèlement sexuel... dans les usines chinoises qui fabriquent les poupées Barbie "inspirantes". (https://admin.actionaid.fr/uploads/downloadFile/413/Mattel-factory-report-2020.pdf )

    « Salaires indignes, charge de travail infernale, logements insalubres, et parfois même travail forcé... Des détails choquants sur les conditions de travail en Chine ont été exposés les uns après les autres depuis les années 1980. [...] Cette année, nous publions les résultats d’une nouvelle enquête de plusieurs semaines dans une autre usine chinoise de Mattel, dont les résultats sont une fois de plus inquiétants. [...] Mattel a refusé de communiquer sur sa politique de lutte contre le harcèlement sexuel et n’a annoncé aucune mesure visant à éradiquer le harcèlement sexuel. »

    Ceci nous amène à parler du prochain livre publié par C&F éditions, qui va paraître le 1 février : « Red Mirror : L’avenir s’écrit en Chine ».
    https://cfeditions.com/red-mirror

    Cet ouvrage de Simone Pieranni, que nous avons traduit de l’italien, s’intéresse à la manière dont la Chine est devenu le pôle principal de l’avenir du numérique et de l’intelligence artificielle. Il montre les ressorts de ce capitalisme numérique débridé... et notamment les conditions de travail dans les usines de fabrication du matériel informatique, comme dans les bureaux des ingénieures ou le travail à la tâche des "Turcs mécaniques" qui nourrissent l’ogre de l’intelligence artificielle. Un chapitre entier est consacré aux conditions de travail... et nous averti : ce qui se passe là-bas s’étend maintenant dans toutes les usines possédées par les multinationales chinoises. Une analyse confirmée par un article du 13 janvier 2021 sur les employé·es de Huawei en Europe (https://netzpolitik.org/2021/wolf-culture-how-huawei-controls-its-employees-in-europe - en anglais ).

    Parce que le numérique est dorénavant un moteur majeur de nos sociétés, il est devenu essentiel de comprendre les discours de ses entreprises de pointe. De mesurer combien ils servent avant tout à masquer l’émergence d’une forme nouvelle d’exploitation et de dépossession des outils collectifs au profits d’une sacralisation de l’individu... qui le laisse isolé face aux pressions sociales, politiques et culturelles du capitalisme numérique.

    Deux ouvrages en plein dans l’actualité.

    Bonne lecture,

    Hervé Le Crosnier

    Fred Turner
    L’usage de l’art. De Burning man à Facebook, art, technologie et management dans la Silicon Valley
    avec un cahier photo de Scott London et de l’intérieur de Facebook
    ISBN 978-2-37662-017-4 - 25 €
    https://cfeditions.com/usage-art

    Simone Pieranni
    Red Mirror : L’avenir s’écrit en Chine
    avec un cahier photo de Gilles Sabrié
    ISBN 978-2-37662-021-1 - 25 €
    https://cfeditions.com/red-mirror
    (pré-commande. Disponible le 1 février)

    #Chine #travail #Red_Mirror #Usage_art #Simone_Pieranni #Fred_Turner