Les sénateurs, payés 7200 € par mois, refusent d’étendre le RSA aux 18-25 ans
►https://www.nouvelobs.com/politique/20210121.OBS39148/le-senat-refuse-d-etendre-le-rsa-aux-18-25-ans-la-gauche-denonce-une-gifl
Les sénateurs, payés 7200 € par mois, refusent d’étendre le RSA aux 18-25 ans
►https://www.nouvelobs.com/politique/20210121.OBS39148/le-senat-refuse-d-etendre-le-rsa-aux-18-25-ans-la-gauche-denonce-une-gifl
Seule la gauche a voté en faveur du texte, rappelant que les jeunes sont « en première ligne de cette crise ».
Il aura fallu à ces gavés affameurs 33 ans et l’assurance que ce soit rejeté pour y venir. Ils ont toujours dit :
« Plus qu’un filet, il nous faut un tremplin », a affirmé, à droite, Agnès Canayer (LR).
#précarité #PS #larmes_de_crocodiles #revenu #droits_sociaux #marketing_politique
Plus qu’un filet, il nous faut un tremplin
Il faut l’encadrer celle là.. un tremplin pour envoyer tous ces chacals vers pluton ouè ! (et encore, ça n’est peut-être pas assez loin)
Pour refuser de lever l’interdiction du RMI aux moins de 25 ans, Aubry, lorsqu’elle était ministre, disait pour sa part " nous ne voulons pas que les jeunes commencent dans la vie par l’indignité de l’assistance " .
Peu après, début 1998 le premier ministre Jospin disait "préférer une société de travail à l’assistance" .
En 2007, Sarkozy en campagne disait "le travail c’est la liberté".
Aujourd’hui, les mesures pour les jeunes, c’est financer grassement les entreprises qui font travailler des apprentis, l’annonce que durant la crise sanitaire les étudiants pourront peut-être obtenir deux repas par jour à 1 euros, le service civique (au tarif du RSA interdit), une « garantie jeunes » (100 à 200 000 personnes visées) et l’usine à gaz des « aides » sélectives à hauteur de 1 491,03€ pour 6 mois elles-aussi récemment annoncées (budget et quantité inconnus)
▻https://seenthis.net/messages/897569
L’idée que la société est là pour aider les jeunes à s’insérer dans l’emploi vient en droite ligne des « stages Barre » crées en 1976. Comme dit Barbara Stiegler, il est finit le temps ou les prolos n’avaient pas peur du marché. Et ça a demandé un taff de longue haleine, qui doit sans cesse être recommencé.