Montpellier : qui est Antoine Crozat, l’homme qui fait son entrée au musée Fabre ?

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    Antoine Crozat, d’origine roturière, a bâti une fortune colossale en étant le plus important négrier français sous le règne de Louis XIV. Saint-Simon lui fit même sa réputation « d’homme le plus riche de Paris ». Voltaire le surnommant quant à lui « Crésus Crozat »…

    Né à Toulouse, il commença son activité commerçante fort modestement à Albi, avant de devenir capitoul de Toulouse, ce qui le fit entrer dans l’élite aristocratique du Midi. Collecteur de l’impôt, il spécule alors avec les fonds de l’Etat, avec beaucoup de succès.

    Ses affaires (pas toujours légales) lui assurent alors richesse et pouvoir. En 1698, Louis XIV lui propose d’intégrer la Compagnie Royale de la mer du Sud. En 1712, le Roi soleil lui propose même de devenir propriétaire de la Louisiane, qu’il perdra finalement, au moment de la Régence, assurée par le duc d’Orléans.

    Même s’il fut oubli[é] de l’histoire, il entre dans la postérité en construisant un palais place Vendôme, qui deviendra plus tard l’hôtel Ritz, et un palais sur la route du Grand Cours (actuels Champs Elysées) qui deviendra le palais de l’Elysée.

    • Palais de l’Élysée — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Palais_de_l%27%C3%89lys%C3%A9e

      Le Toulousain Antoine Crozat est considéré comme l’homme le plus riche de France au début du XVIIIe siècle. Une fortune qui s’est construite via la Compagnie de Guinée, qui a « pour mission d’acheminer du port de Nantes, le plus grand nombre possible d’esclaves noirs vers Saint-Domingue et de remplacer sur l’île, le tabac par le sucre »8. C’est grâce à cette fortune bâtie sur la traite négrière qu’Antoine Crozat « s’ouvre les portes de l’aristocratie, en mariant sa fille à Louis-Henri de la Tour d’Auvergne, le comte d’Evreux ». Certains[Qui ?] considèrent aujourd’hui que « sans la fortune d’Antoine Crozat, sans la traite négrière, le palais de l’Élysée n’aurait sans doute pas vu le jour »9.