• La vallsisation de la gauche : République où es-tu ? par Marion Beauvalet
    https://www.lemondemoderne.media/la-vallsisation-de-la-gauche-republique-ou-es-tu/amp/?__twitter_impression=true

    « Les socialistes qui sont prolixes quand il s’agit de parler de République ne sont que les tenants d’une République appauvrie, la République sans le #socialisme, c’est-à-dire une République vide »

    Le terme de vallsisation n’est pas un néologisme : il est parfois utilisé sur les réseaux sociaux, notamment Twitter par des militants, des cadres politiques. Cependant, il possède actuellement une acuité particulière : la lutte contre les #séparatismes et la défense de la #République sont des sujets omniprésents dans les médias, dans la bouche des dirigeants politiques – d’Emmanuel Macron aux chefs de partis – et dans les esprits. Cela est particulièrement intense à l’heure où la lutte contre les séparatismes semble être devenue une priorité de la majorité présidentielle et la convocation de l’idée de République se profile comme une figure rhétorique incontournable de l’élection présidentielle à venir. Au risque pour la gauche de s’y perdre…

    Un article de fond et une analyse impeccable.

  • Biden et les nouveaux visages de l’Amérique

    Par Amandine Charley, diplômée en Sciences Politiques et en Études Européennes. Spécialisée dans les relations internationales, notamment dans la rivalité stratégique et géopolitique entre la Chine et les États-Unis.

    https://www.lemondemoderne.media/biden-et-les-nouveaux-visages-de-lamerique


    Ces polarisations vont considérablement compliquer la tâche du centriste Joe Biden. Celui-ci est particulièrement attendu sur certains dossiers clés par cette frange, notamment sur le montant alloué à chaque Américain du plan de relance dû au Covid, les allocations chômage, le salaire minimum ou le Green New Deal. AOC a déjà prévenu : « Nous ne pouvons pas ralentir la marche, minimiser ou ravaler nos ambitions à cause des républicains, car le pays a élu des démocrates, et il les a élus pour avoir une assurance santé, pour avoir une aide lors de la crise, pour garantir les loyers ». C’est la méthode Biden du consensus elle-même qui est ainsi menacée. Or, avec une majorité démocrate très serrée au Congrès, les voix des progressistes lui seront cruciales pour faire passer ses réformes. Le nouveau président, adepte du compromis et du travail bipartisan, devra déjà faire la synthèse de son parti avant même d’espérer réconcilier l’ensemble des Américains. Le risque étant, si Biden penche trop à gauche, de s’aliéner définitivement les Républicains et de voir un Trump puissance 10 se présenter en 2024, échouant de facto à rassembler comme il s’engage à le faire. C’est donc plutôt l’art du grand écart que Biden devra maîtriser pour répondre aux attentes de son parti sans braquer les Républicains et espérer reconquérir (si toutefois cela est envisageable) toute une partie de l’Amérique ne jurant que par Trump, qui exècre de toute façon tout ce qui touche de près ou de loin à l’establishment et méprise les élites washingtoniennes, même républicaines. C’est peu dire que la promesse de Biden demeure un vœu pieu...

    Les États-Unis après 4 ans de Trumpisme : un pays devenu ingouvernable ?

  • En pleine crise sanitaire, Macron dépense des millions d’argent public pour … sa réélection !
    Par Zakaria Arab et Guillaume Quintin
    https://www.lemondemoderne.media/macron-millions


    Multiplication de postes de conseillers, explosion du budget des sondages, présidence du conseil de l’UE et opacité du budget alloué au Haut Commissaire au Plan : le pognon de dingue que prépare Emmanuel Macron pour assurer sa potentielle future campagne inquiète les rapporteurs.

    Dans son ouvrage « Le Grand Manipulateur », Marc Endelweld (Avr. 2019, Ed. Stock) décrivait les moyens qu’a eu Emmanuel Macron à sa disposition pour atteindre le Palais de l’Elysée. On y apprend qu’il se servit des fonds du Ministère de l’économie où il oeuvrait pour financer sa campagne, organisant réunions et rencontres à son profit avec les moyens de Bercy. Cela allait jusqu’à financer directement des enquêtes d’opinions sur le seul nom d’Emmanuel Macron, permettant de prendre la température afin de savoir s’il était judicieux de se lancer ou non.

    Mais un rapport d’enquête enregistré le 8 novembre à la Présidence de l’Assemblée nationale sorti dans la discrétion la plus totale nous autorise à penser que cette stratégie gagnante en 2017 sera reconduite en 2022, avec des moyens cette fois-ci à l’échelle du gouvernement...