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  • Le gouvernement français résolu à garder les écoles ouvertes alors que le virus se propage - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/01/28/fran-j28.html
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    Les informations indiquent que les variantes britanniques et sud-africaines peuvent présenter des risques encore plus grands pour les enfants et les jeunes que les souches précédemment dominantes. Le mois dernier, la virologue de l’Imperial College de Londres Wendy Barclay a suggéré que cela pourrait « mettre les enfants sur un pied d’égalité ». En Israël, 40 pour cent des cas positifs de la variante britannique concernent des enfants d’âge scolaire. La semaine dernière, l’hôpital Hadassah de Jérusalem a ouvert une unité de soins intensifs pédiatriques COVID-19 pour traiter les enfants « très malades ». Dans une interview lundi, un agent de santé sud-africain a déclaré à LCI : « Elle [la variante sud-africaine] est grave. Beaucoup de gens meurent. Même les enfants meurent maintenant. »

    Les deux variantes sont présentes en France et s’y répandent. Un rapport du National Health and Medical Research Institute la semaine dernière a déclaré que la variante britannique pourrait devenir « dominante » en France entre « la fin février et la mi-mars ». Des variantes identifiées pour la première fois en Californie et au Brésil, dont les effets sont actuellement inconnus, ont également été détectées en France. Lundi, le président du Conseil scientifique du gouvernement, Jean-François Delfraissy, a averti que « ces variantes sont l’équivalent d’une deuxième pandémie. Et je pèse mes mots. »

    La fermeture immédiate des écoles et de tous les lieux de travail non essentiels est une question de vie ou de mort pour des dizaines de milliers de personnes. Le gouvernement Macron poursuit une politique qui a entraîné un nombre de décès massif et dont il sait qu’elle continuera de le faire. Un article de RTL du 22 janvier citait les déclarations du Premier ministre Jean Castex et du ministre de la Santé Olivier Véran affirmant qu’« Il n’y a aucune raison qu’on échappe au variant anglais et à sa fulgurante contagion ». Pourtant, le gouvernement a refusé toute mesure sérieuse pour arrêter sa propagation.