• Macron dicte une « Charte des principes » au Conseil français du culte musulman - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/01/30/cfcm-j30.html
    https://www.wsws.org/asset/7fc447e1-fc92-408e-9d1d-b0ac69dc57f4?rendition=image1280

    Ainsi les forces de l’ordre cibleront désormais des personnes qui ne se seront rendues coupables d’aucun acte criminel. Elles pourront s’attaquer à des pensées sans faire plus que déclarer que celles-ci pourraient à l’avenir encourager le « séparatisme ». Ce prétendu « terreau » terroriste est défini de manière si vague qu’il englobe les lieux de culte, les associations cultuelles et culturelles musulmanes, et leurs défenseurs. Être « séparatiste » ne signifie en fin de compte que d’avoir des pensées ou des habitudes que la police réprouve.

    En créant ainsi un délit d’opinion et une présomption de culpabilité visant en premier chef les musulmans, l’État menace la démocratie et les droits non seulement des musulmans, mais de tous. Dans une telle situation, la défense des musulmans contre le gouvernement Macron est une tâche essentielle de la classe ouvrière. Ce n’est qu’en s’opposant aux tentatives de diviser les travailleurs sur des lignes confessionnelles et ethniques qu’il sera possible pour la classe ouvrière de s’unifier en lutte.

    • Et Darmator réquisitionne les inspecteurs du travail pour justifier, sur ordre, des fermetures administratives de kebab, librairie, école coranique, commerces.

      via Mediapart :

      Dans le cadre des opérations de lutte contre le « séparatisme », certaines préfectures sollicitent les inspecteurs du travail. Cibler la communauté tchétchène, des kebabs halal ou des barbiers musulmans… En interne, on dénonce des demandes « xénophobes » et des atteintes au principe d’indépendance.
      [...]
      [pressions de la hiérarchie]
      [...]
      Contactés par Mediapart, ni le ministère du travail ni celui de l’intérieur n’ont souhaité nous répondre. Pour l’heure, seule la Direccte d’Île-de-France semble faire une petite marche arrière. « Le rôle dévolu aux CLIR par la circulaire du ministère de l’intérieur du 27 novembre 2019 ne s’inscrit pas dans les missions d’inspection du travail qui sont définies par la convention n° 81 de l’OIT (...) Il n’est donc pas souhaitable que nos services participent à des opérations de contrôle ayant pour objet exclusif la lutte contre l’islamisme et le repli communautaire. Les services d’inspection du travail ne peuvent souscrire à une telle demande », a envoyé la cheffe du pôle travail de la Direccte le 22 janvier dernier.

      Elle permet toutefois ces opérations « dans le cadre d’un CODAF », outil mobilisable contre les fraudes en matière de lutte contre le travail illégal et supervisé par le procureur. Ce qui ne satisfait toujours pas les syndicats qui y voient encore « une grave entrave à leur mission ».

      https://www.mediapart.fr/journal/france/010221/separatisme-les-autorites-tentent-d-embrigader-l-inspection-du-travail

  • Le Parti démocrate et l’«ennemi intérieur» fasciste - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/01/30/pers-j30.html
    https://www.wsws.org/asset/e5c4c116-5dac-4b39-855a-77483be35323?rendition=image1280

    Quand un journaliste a demandé : « Que vouliez-vous dire quand vous avez dit que l’ennemi est à l’intérieur ? » Pelosi a répondu : « Cela signifie que nous avons des membres du Congrès qui veulent apporter des armes à feu à l’intérieur de la Chambre et qui ont menacé de violence d’autres membres du Congrès ». Ou, comme Alexandria Ocasio-Cortez l’a souligné dans une interview mercredi soir sur MSNBC, maintenant une faction ouvertement suprémaciste blanche existe parmi les républicains de la Chambre, qui ont menacé à plusieurs reprises de recourir à la violence contre les démocrates.

    Ces fascistes comprennent plusieurs représentants républicains, parmi lesquels Andy Harris du Maryland et Lauren Boebert du Colorado. Ces derniers sont connus pour porter des armes à l’intérieur du Capitole. En outre, ils auraient violé l’interdiction d’apporter ces armes à l’intérieur de la Chambre des représentants. Boebert pourrait bien avoir été en contact avec les agresseurs lors des événements du 6 janvier. Elle a tweeté ce matin-là que « nous sommes en 1776 » et a publié sur les médias sociaux des détails sur les mouvements de Pelosi, au moment où les attaquants se déchaînaient dans le bâtiment, menaçant Pelosi, le vice-président Pence et d’autres personnes.

    Pelosi a longuement parlé de la représentante de la Géorgie, Marjorie Taylor Greene. Cette dernière a publié l’année dernière des publicités de campagne dans lesquelles elle braquait un fusil d’assaut sur des photos d’Alexandria Ocasio-Cortez, d’Ilhan Omar et de Rashida Tlaib, membres de la « brigade » des députés démocrates de « gauche ».

    Avant de lancer sa campagne au Congrès en 2019, Greene, une femme d’affaires multimillionnaire, a fait des commentaires dans les médias sociaux pour appuyer l’assassinat de Pelosi et l’exécution de Barack Obama et d’Hillary Clinton. Elle les accuse d’une prétendue « trahison » contre le président Trump. Greene, une partisane ouverte de la théorie de conspiration fasciste QAnon, a remporté une élection primaire contestée pour un siège dans un comté fortement républicain. Son adversaire démocrate a répondu à des menaces de mort en abandonnant la course électorale et en quittant l’État.

  • Des néo-fascistes néerlandais incitent à des émeutes contre le couvre-feu anti-pandémique - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/01/30/pbas-j30.html
    https://www.wsws.org/asset/c61e5243-4fc5-4020-92f9-d870ec1b3ec7?rendition=image1280

    Le 18 janvier, avant le vote du couvre-feu, des groupes d’extrême droite ont organisé une manifestation contre les mesures de distanciation sociale à Amsterdam. Cette manifestation impliquait également des membres du mouvement d’extrême droite Pegida (« Européens patriotiques contre l’islamisation de l’Occident ») venus de l’ Allemagne voisine ou de son groupe sympathisant local néerlandais.

    Avec l’entrée en vigueur du couvre-feu, les néo-fascistes ont commencé à organiser des émeutes contre les mesures de distanciation sociale. Alors que les émeutes se poursuivaient, ils ont dénoncé la participation marocaine présumée aux émeutes et ont rejoint le gouvernement Rutte pour appeler à un déploiement policier ou militaire majeur, censé rétablir l’ordre. Ils ont également lancé des appels répétés à voter pour les partis d’extrême droite lors des prochaines élections du 17 mars.