le commanditaire présumé mis en examen après ses aveux

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  • Un article relatant un fait divers sur fond d’espionnage qui pourrait paraître rocambolesque. Sauf que en l’occurrence, nous avons affaire à une nouvelle dérive mafieuse de l’état français sous l’emprise de ses factieux services policiers et paramilitaires. Toute similitude avec un grand pays d’Amérique Centrale serait évidemment fortuite.

    INFO FRANCEINFO. Tentative de meurtre par des militaires de la DGSE : le commanditaire présumé arrêté
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/tentative-de-meurtre-par-des-militaires-de-la-dgse-le-commanditaire-pre

    Deux « cambrioleurs » qui appartiennent à la DGSE

    Placés en garde à vue, les deux « cambrioleurs » revendiquent aussitôt leur appartenance à la DGSE. Vérification faite, ils disent vrai : ces caporaux, Pierre B. et Carl E., sont bel et bien affectés à la surveillance de la base de Cercottes, dans le Loiret, le centre parachutiste d’entraînement spécialisé du service Action. Ils répondent aux pseudos d’Adelard et Dagomar. La suite est à peine croyable.

    Si Adelard et Dagomar étaient en planque à Créteil ce matin-là, c’était de leur propre aveu pour… assassiner une femme, coach en entreprise, en raison des liens qu’elle entretient − selon eux − avec le Mossad, les services secrets israéliens. Une mission « homo » dans le jargon de l’espionnage, une opération en théorie prohibée sur le sol français. Ils ont songé à l’empoisonner, à la jeter d’un pont, à poser une bombe sous sa voiture ou encore à simuler un accident de la circulation. Pour organiser le guet-apens du 24 juillet, à proximité de son domicile, ils avaient pris soin de placer une balise sous la voiture de leur cible.

    #DGSE #barbouzeries

    • Tentative de meurtre par des militaires de la DGSE : le commanditaire présumé mis en examen après ses aveux
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      Pendant six mois d’enquête, le cercle des opérationnels demeure étanche. Jusqu’au témoignage capital de la compagne de l’un des #barbouzes présumés. Le 21 janvier, cette dernière évoque le rôle central d’un homme qui fait le lien entre les tueurs et le commanditaire. A la lumière de ses déclarations, se dessine un deuxième cercle, encore plus confidentiel que le premier : un petit groupe qui fréquente le milieu de la franc-maçonnerie à Puteaux (Hauts-de-Seine). Comme cet ancien policier de la DCRI (l’ancêtre de la DGSI), qui a créé sa société et bourlingue de temps à autre en Afrique. Celui-ci reconnaît avoir mis en œuvre deux contrats pour intimider Marie-Hélène Dini. Le premier consistait en une violente agression, en octobre 2019, déguisée en vol de sac. Et le second visait à la supprimer purement et simplement. En l’empoisonnant, en la pulvérisant dans une attaque à la bombe, en l’écrasant en voiture ou en la jetant d’un pont. C’est finalement la bonne vieille méthode de l’assassinat par balle qui, de sous-traitant en sous-traitant, aurait été retenue par les deux tueurs recrutés pour l’occasion au sein de la DGSE.

      Le commanditaire présumé, personnage très en vue dans le petit milieu des formateurs en entreprise, est arrêté à son tour vendredi 29 janvier. Selon nos informations, il reconnaît dans un premier temps avoir demandé une « simple » mission de surveillance. Le mobile ? En créant, en 2019, un syndicat professionnel dont dépendront les labellisations, cette dernière risquait de le priver de revenus financiers. Mais ce n’est pas tout.

      La piste d’un homicide ?

      L’enquête ouvre bien d’autres perspectives : lors de ses auditions, l’un des protagonistes affirme avoir organisé la #liquidation d’un homme qui tardait à payer ses dettes. Le corps de la victime, abattue dans son garage, serait enterré quelque part dans une forêt francilienne. Une piste prise au sérieux par les enquêteurs, selon nos informations.