#Gaza : le récit glaçant de la mort de Hind par les opérateurs du Croissant-Rouge - Reportage international
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#Gaza : le récit glaçant de la mort de Hind par les opérateurs du Croissant-Rouge - Reportage international
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Alors que Rana continue de rassurer Hind, ses collègues s’activent auprès des autorités israéliennes, afin d’obtenir l’autorisation de se rendre auprès de la petite, dans la ville de Gaza où sont déployées les troupes israéliennes : « On a eu le feu vert [de l’armée] pour envoyer une ambulance dans la zone où se trouvait Hind. On était toujours en ligne avec elle, et en même temps en lien avec nos secouristes. Et tout d’un coup, on a entendu des tirs. Jamais on n’aurait pensé que c’était l’ambulance qui était ciblée. Elle était presque au niveau de Hind. Et là, la communication avec les ambulanciers et avec Hind a été interrompue. On est restés sans nouvelles durant douze jours ».
Samedi 10 février 2024. L’armée israélienne se retire de la zone. L’ambulance est retrouvée pulvérisée. Les deux secouristes, Hind Rajab, sa cousine et les autres membres de leur famille, sont tous morts.
Hospitalisés en Égypte, les bébés prématurés de Gaza face à un avenir incertain
Publié le : 19/12/2023 - RFI
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C’était il y a un mois, le 20 novembre 2023. Vingt-huit bébés nés prématurés à Gaza étaient transférés vers l’Égypte. Depuis, seules quelques mères ont pu traverser la frontière pour retrouver leurs enfants. Des familles, brisées par la guerre, que RFI a pu rencontrer dans l’hôpital de la nouvelle capitale administrative égyptienne. (...)
Audio – L’avocat franco-palestinien Salah Hamouri en grève de la faim contre sa détention administrative
Par Alice Froussard - Publié le : 06/10/2022 - Reportage international
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Depuis le 7 mars, Salah Hamouri, avocat franco-palestinien de 37 ans, défenseur des droits et père de deux enfants est en détention administrative. Sa prochaine audience a lieu le 4 décembre. Mais depuis déjà 12 jours, pour protester contre ce mode de détention, il a débuté une grève de la faim avec 29 autres détenus. Salah Hamouri a déjà passé 7 ans en prison, accusé par Israël d’avoir participé à un complot visant à assassiner un dirigeant religieux et politique israélien, et d’être membre du Front populaire de libération de la Palestine. Ce qu’il nie. En plus de sa détention, il risque à tout moment l’expulsion de Jérusalem, sa ville natale, depuis la révocation de sa carte de résident permanent. (...)
À Gaza, la mauvaise situation économique étouffe les habitants
Par :Alice Froussard - RFI - Reportage international - Publié le : 22/08/2022
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C’est le discours qui revient dans toutes les conversations : le manque de travail, le manque d’argent, la hausse des prix, l’impossibilité de s’en sortir, financièrement. Le blocus israélien et égyptien de l’enclave – depuis que le Hamas a pris le pouvoir en 2007 – a dévasté une économie déjà fragile. Dans cette minuscule bande de terre, minée par la pauvreté, près de 80 % des 2,3 millions d’habitants dépendent de l’aide humanitaire, beaucoup vivent sous le seuil de pauvreté, et les perspectives pour s’en sortir sont quasiment inexistantes. Le chômage avoisine les 50 % et dépasse les 62 % quand il s’agit des jeunes. (...)
La situation des femmes afghanes en quelques chiffres
▻https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20210827-la-situation-des-femmes-afghanes-en-quelques-chiffres
Très fortes inquiétudes pour le sort des femmes en #Afghanistan après la prise de #Kaboul par les talibans, le 15 août 2021. L’Émirat islamique d’Afghanistan, qui avait déjà contrôlé le pays et imposé une interprétation très rigoriste et violente de la charia entre 1996 et 2001, est de retour. Une situation particulièrement préoccupante pour les femmes, qui alarme toutes les institutions et organisations internationales. Retour sur la situation des femmes en Afghanistan en quelques chiffres.
C’est dans les années 1960-1970 que les #femmes_afghanes ont connu une première période d’émancipation par rapport à un système traditionnel très archaïque qui les maintenait complètement sous la domination masculine. Mais les guerres et les conflits successifs vont compliquer cette émancipation. Ce sera d’abord l’intervention soviétique de 1978 à 1992, puis la guerre civile entre les différentes factions de 1992 à 1996 et ensuite la prise de pouvoir cette année-là par les #talibans. Ces derniers imposeront un régime très dur, surtout vis-à-vis des femmes qui perdent alors toute forme de liberté et de droits et se retrouvent totalement soumises à une vision archaïque et au pouvoir des hommes.
L’intervention de l’Otan, en 2001, met un terme à l’occupation talibane, mais entraîne une guerre pour reprendre le territoire en engageant parallèlement diverses initiatives de développement qui permettent aux femmes de se libérer, d’accéder à l’éducation, à la santé, à la vie sociale et politique. Comme la population afghane est jeune en majorité, beaucoup de jeunes femmes ne connaissent que cette période et aspirent à plus d’autonomie et à une meilleure qualité de vie, surtout pour celles qui vivent dans les campagnes et qui sont encore en très grande difficulté, dépendant des hommes et des mariages forcés.
Mais à partir de 2015, l’Otan, qui ne voit pas d’issue militaire au conflit, commence à se retirer progressivement. Des pourparlers sont engagés entre les Américains et les talibans et un plan de retrait total des forces étrangères est fixé à la fin août 2021. Le 15 août, les talibans rentrent dans Kaboul après avoir reconquis une grande partie du territoire face à une partie de la population totalement désespérée qui tente de s’enfuir. Les femmes afghanes sont totalement catastrophées et les institutions internationales s’alarment pour leur liberté dorénavant gravement menacée. L’Afghanistan étant plus que jamais le pays le plus dangereux au monde pour les femmes.
Femmes d’Afghanistan: Crystal Bayat, 24 ans, a défié les talibans
▻https://www.rfi.fr/fr/podcasts/reportage-international/20210827-femmes-d-afghanistan-crystal-bayat-24-ans-a-d%C3%A9fi%C3%A9-les-taliban
Crystal Bayat, jeune Afghane de 24 ans, a défié les talibans dans les jours qui ont suivi leur entrée dans Kaboul. Avec d’autres jeunes femmes, rejointes par des hommes, elle a marché dans les rues de Kaboul pour crier son amour pour la République afghane et pour exiger que les droits des femmes soient respectés. Crystal Bayat a fui l’Afghanistan il y a quelques jours. Rencontre.
Crystal Bayat dans les rues de Kaboul entourée de combattants talibans. La vidéo a été virale sur les réseaux sociaux en Afghanistan.
La jeune femme a défié les talibans en pleine rue, tendant au-dessus de sa tête le drapeau afghan vert noir et rouge… « Notre drapeau, notre identité », crie Crystal Bayat. À 24 ans elle est devenue une icône féministe dans son pays désormais aux mains des talibans.
« Ils m’ont dit : tu dois rester chez toi. Parce qu’une femme bien reste à la maison et sort pas. J’ai répondu : ma mère sortait de la maison pour aller chaque jour travailler... Un homme a pris ma défense. Ils ont pointé une arme sur son épaule et l’ont repoussé. Ils ont pris son téléphone et l’ont cassé. C’était terrible pour moi... J’ai perdu tout espoir. Et j’ai eu comme un choc. J’ai réalisé que les talibans n’avaient pas changé. Qu’ils étaient les mêmes que ceux de 1996 ».
Crystal Bayat était rentrée en Afghanistan l’année dernière après des études à l’étranger, pleine d’espoir pour l’avenir.
« Je venais d’ouvrir ma boîte de logistique et j’espérais que l’on ne baisserait jamais les bras et que l’on ne permettrait jamais aux talibans de revenir sauf s’ils changeaient. En un jour, tous les rêves des femmes, des hommes et des femmes, sont morts.
La vie des femmes maintenant est comme celle d’un oiseau que l’on a mis en cage. Elles sont en prison maintenant. C’est la pire des choses pour les afghanes. Elles n’ont jamais pensé que cela pouvait arriver ».
La jeune femme raconte, désespérée, le changement radical qui s’est déjà opéré pour les femmes en Afghanistan. Qui ne peuvent plus par exemple aller travailler.
« Dans ces conditions il n’y a pas d’espoir pour l’avenir de l’Afghanistan. Mais je vais me battre, je vais faire de mon mieux jusqu’à mon dernier souffle pour les femmes en Afghanistan. Nous ne sommes pas les femmes des années 90. Ils doivent changer leur mentalité. Nous ne baisserons pas les bras ».
Ce combat Crystal Bayat le mènera depuis l’étranger. Elle a quitté l’Afghanistan, après avoir reçu de nombreuses menaces.
En Afghanistan, la gouverneure Salima Mazari veut arrêter l’avancée des talibans
▻https://information.tv5monde.com/terriennes/en-afghanistan-la-gouverneure-salima-mazari-veut-arreter-l-ava
Salima Mazari est l’une des rares femmes gouverneures de district en Afghanistan. Alors que les troupes étrangères se retirent et que les talibans ont entamé une avancée qui semble inexorable, elle recrute des miliciens pour contrer leur offensive. Elle sait qu’une fois revenus au pouvoir, ils « interdiront aux femmes toute opportunité ».
Afghanistan. Entre la peste des talibans et le choléra de la guerre civile
▻https://orientxxi.info/magazine/afghanistan-entre-la-peste-des-talibans-et-le-cholera-de-la-guerre-civil
Depuis l’accélération du retrait de l’armée américaine, les talibans semblent en passe de vaincre militairement en Afghanistan. Face à cette offensive, l’impuissance de l’armée afghane a poussé les seigneurs de la guerre, qui s’étaient fortement réarmés ces derniers mois, à entrer dans la bataille.
Aides à l’effort de guerre, militaires, résistantes ou victimes, les femmes sont souvent oubliées sur le champ de bataille, alors qu’elles sont pourtant en première ligne : abus, viols, violences, tortures, migrations, insécurité sanitaire... De 75 % à 90 % des populations migratoires en période de conflits armés sont constituées de femmes et d’enfants. Afin de mettre en lumière les violences auxquelles les femmes sont confrontées pendant les guerres, l’ONU a d’ailleurs proclamé le 19 juin « Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit ».
▻https://information.tv5monde.com/terriennes/hub/femmes-guerres
Les colons israéliens, protégés par l’armée, font régner la terreur auprès des Palestiniens
RFI - Publié le : 21/07/2021 - Par Sami Boukhelifa, notre envoyé spécial à Atwani, - Reportage international
▻https://www.rfi.fr/fr/podcasts/reportage-international/20210721-les-colons-isra%C3%A9liens-prot%C3%A9g%C3%A9s-par-l-arm%C3%A9e-font-r%C
L’ONG israélienne Breaking The Silence publie ce 21 juillet des témoignages accablants sur la violence des colons juifs dans les territoires palestiniens occupés. Depuis sa création en 2004, cette organisation recueille la parole d’anciens soldats israéliens, qui brisent la loi du silence pour dénoncer l’occupation. Dans les collines au sud de la ville d’Hébron, où les colonies ne cessent de s’étendre, les colons protégés par l’armée volent en toute impunité les terres des Palestiniens et font régner la terreur.
De notre envoyé spécial à Atwani,
Mener son troupeau vers son propre pâturage est un véritable défi pour Sami, un jeune palestinien de 23 ans. « En tant que berger, on est attaqués presque tous jours par les colons. Bien sûr, ces agressions se passent sous les yeux des soldats israéliens, mais eux, ils ne sont là que pour protéger les colons. Quand les colons brûlent nos maisons, coupent nos arbres, l’armée n’intervient pas. L’objectif de l’occupation est de nous chasser d’ici, et d’annexer nos terres », explique Sami. (...)
Cisjordanie : les effets psychologiques des invasions des maisons par les soldats israéliens
RFI | De notre correspondante à Jénine, Alice Froussard | Publié le : 31/01/2021
▻https://www.rfi.fr/fr/podcasts/reportage-international/20210130-cisjordanie-les-effets-psychologiques-des-invasions-des-maisons-par-les
En Cisjordanie occupée, les Palestiniens sont sujets à l’invasion arbitraire de leur maison par l’armée israélienne. Enracinées dans la violence de l’occupation, ces invasions font partie intégrante de la routine des soldats. Alors, plusieurs organisations israéliennes – Breaking the Silence, Yesh Din et Physicians for Human Right Israël – ont publié un rapport sur le lien entre ces pratiques et le préjudice psychologique sur les Palestiniens.