#JusticepourJulie : quand la justice protège 20 pompiers accusés de viols sur mineure

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  • Inceste : « Des victimes sont en colère parce que ça va moins vite quand on ne s’appelle pas Camille Kouchner »
    https://www.franceinter.fr/justice/inceste-des-victimes-sont-en-colere-parce-que-ca-va-moins-vite-quand-on-

    Car au cabinet de Marie Grimaud, la majorité des dossiers d’inceste concernent des enfants jeunes, souvent âgés de 3 à 7 ans, qui ont dénoncé des faits, presque immédiatement, sans se murer dans le silence. « Entre trois et sept ans, c’est un âge où les enfants parlent facilement » explique Me Grimaud. « La majorité des dossiers que nous avons, ce sont des enfants qui, à cet âge-là, ont été capables de dire : ’papa me fait ça, grand-père me fait ça, tonton me fait ça’ ». Et dans beaucoup de ces dossiers concernant des bambins encore aux prises avec leur agresseur présumé, les enquêtes stagnent, selon Me Grimaud. Elle regrette que toutes les auditions qu’elle estime urgentes n’aient pas toujours eu lieu dans les brigades des mineurs, souvent submergées. Les enquêtes ne sont pas toutes jugées prioritaires. Et il y a tant de dossiers qu’il est parfois difficile de savoir lequel prioriser, reconnaissent en aparté plusieurs enquêteurs spécialistes. Alors, dans son cabinet, Marie Grimaud sent souffler en ce moment ce vent de colère. « On est submergés par la colère de nos clients qui disent, mais enfin, moi je m’appelle pas Camille Kouchner ou Coline Berry et parce que je n’ai pas ce nom-là, on ne réagit pas quand je dépose une plainte, on me dit que les services sont débordés et en même temps, ces femmes-là vont avoir dans les trois jours une audition ! »

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    Marie Grimaud alerte sur le risque de créer « une rupture entre victimes » au coeur de cette déferlante #MeTooInceste et post-Familia Grande, pourtant porteuse de tant d’espoirs.

    • Je me demandais comment des enfants de 3 à 7 ans pouvaient être en colère de ne pas voir leurs dires aussi rapidement suivis d’actes de procédures que dans le cas de personnes fameuses. il semble, à lire l’article, que ce soit plutôt le cas de mère séparées, dont les enfants (petites filles inclues) ont subis des violences incestueuses.

      La célérité du binôme police/justice est directement liée à une notion subjective le « trouble à l’ordre public » (plus important lorsqu’une fille d’acteur célèbre s’exprime en presse, par exemple) ; à ce compte là, il faudrait que cette avocate ait pour clientes des mères ex-conjointes de célébrités ou autre types très honorablement connus pour que le traitement subi par un, une enfant (des violences incestueuses récentes) fasse l’objet d’attention ?

      J’aimerais imaginer que dans de tels cas (mères séparées avec enfants agressés), il y ait au moins des mesures de protection (pas de droit de garde, pas de rencontre sans travailleur social ou je sais pas qui).

    • Il y en a des mesures de protéctions, mais elles sont faites pour les pères et contre les mères. J’ai été horrifié de voire que Paul Bensussan est toujours expert auprès des tribunaux et qu’il propage toujours sont #SAP qui est toujours enseigné dans les facs de droit.

      extrait d’un article sur le procès de Julie, violée entre ses 13 à 15 ans par 20 pompiers

      L’expert psychiatrique, Paul Bensussan, déclare lui : « Le concept d’état de stress post-traumatique est né de la psychiatrie de guerre et des victimes de catastrophes : il semble donc assez mal adapté à la notion exacte d’acte sexuel imposé par un individu jusqu’ici familier, alors qu’on pourrait l’observer dans le cas d’un viol par un inconnu ». Il nie les conséquences psychotraumatiques d’un viol si celui-ci est perpétré par un homme qu’on connaît. Les victimes d’inceste et de viols pédocriminels, commis dans une immense majorité par des hommes de l’entourage, apprécieront ! C’est totalement faux selon la définition de l’état de stress post-traumatique du DSM 5 [le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux – ndlr].

      L’expert psychiatrique Paul Bensussan fait par contre référence à l’ « hystérie » à la « Charcot », évoque même des états « de transe et de possession ». L’hystérie a été retirée du DSM 4 en 1952. Cette expertise est une honte !

      https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/010221/justicepourjulie-quand-la-justice-protege-20-pompiers-accuses-de-vio