• Dieudonné : « Avec lui, je vivais comme emmurée », témoigne son ex-compagne Noémie Montagne

    https://www.sudouest.fr/culture/people/dieudonne-avec-lui-je-vivais-comme-emmuree-temoigne-son-ex-compagne-noemie-

    Après quinze ans d’une vie commune que vous décrivez sous emprise, c’est près de Bordeaux, là où vous avez passé votre jeunesse, que vous vous êtes retirée...

    Là aussi où, par hasard, j’ai rencontré Dieudonné sur les quais de la gare Saint-Jean, en 2006, pour être aussitôt prise dans son engrenage. J’aurai quatre enfants de lui, en quatre ans. À partir de 2017, au fil des soucis personnels et judiciaires que je rencontrais avec lui, je me suis installée dans la maison que nous avions achetée près de Langon. Sans arriver à le quitter pour de bon, d’autant qu’il venait tous les quinze jours me maintenir sous pression à l’approche de son procès. Il me répétait que si je parlais, j’irais en prison. Alors je n’ai jamais rien dit malgré une cinquantaine de convocations. Une torture. Il aura fallu que notre fille aînée souffre de graves troubles du comportement pour que je claque enfin la porte il y a trois ans.

  • Le saviez-vous ? Au lendemain de la Première Guerre mondiale, l’Espagne faillit nous voler la Garonne…
    https://www.sudouest.fr/culture/histoire/le-saviez-vous-au-lendemain-de-la-premiere-guerre-mondiale-l-espagne-failli

    Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, un projet survenu voilà près d’un siècle faillit modifier littéralement le paysage de notre région

    Nos lointains ancêtres vénéraient les sources, sans lesquelles ils n’auraient pu survivre. Puis, lorsqu’ils abandonnèrent la chasse et la cueillette pour se lancer dans l’agriculture, ils n’ont pas tardé à comprendre que l’irrigation leur était indispensable et l’eau leur parut d’autant plus précieuse. Le monde moderne, lui, s’est montré de plus en plus gourmand de cet indispensable liquide, alors que celui-ci, paradoxalement, se faisait de plus en plus chiche. Nous en savons quelque chose aujourd’hui, où le problème de l’eau devient une préoccupation majeure. En Afrique surtout, mais aussi, plus près de nous, en Espagne, beaucoup moins bien lotie que la France en matière d’hydrographie.

    C’est la raison pour laquelle, au lendemain de la Première Guerre mondiale, l’idée germa, dans la péninsule ibérique, de détourner la Garonne à sa source pour la faire couler de l’autre côté de la chaîne pyrénéenne. Rien de moins !
    L’exemple de l’Adour

    L’idée peut paraître farfelue, mais n n‘oublions pas qu’au XVIe siècle, grâce à l’ingénieur Louis de Foix, par ailleurs concepteur du phare de Cordouan, Bayonne réussit l’exploit de détourner l’Adour, ruinant son ancien cours, et rendant obsolète son ancienne embouchure, le « vieux boucau ».

    Un coup d’œil sur la carte de l’Espagne aura tôt fait de nous montrer que ses grands fleuves (le Tage, le Guadalquivir…) sont cruellement absents de la partie nord. Or ses agriculteurs réclamaient de l’eau, et ils n’étaient pas les seuls : la féerique électricité, dont chaque pays désirait se doter, s’obtenait essentiellement à partir des barrages. Encore fallait-il avoir de l’eau à « barrer » ! Alors, pourquoi pas celle de la Garonne, en détournant son cours ?
    Source ou résurgence ?

    L’origine du fleuve est longtemps restée sujette à polémique. Espagnols et Français en revendiquant la source au sein du massif pyrénéen : Trou du Toro (France) ou Val d’Aran (Espagne) ? Le débat aurait pu rester une querelle de scientifiques si, dès les années 1920, un groupe industriel ibérique n’avait décidé d’en capter le débit pour alimenter une usine hydro-électrique.

    L’affaire fut prise très au sérieux. La jurisprudence, si l’on peut employer ce mot à ce sujet, veut qu’un cours d’eau appartienne à celui qui en possède la source. Or, si la source de la Garonne se trouvait en Espagne, pouvait-on empêcher légalement ce pays de s’en approprier le cours ?

    Peut-on imaginer non seulement Bordeaux et Toulouse, mais aussi Agen, Tonneins, Marmande et la physionomie tout entière de notre département sans la majesté (et l’utilité) de ce fleuve ?

    C’est alors qu’intervint celui qui permit à la France de garder son fleuve : Norbert Casteret (1897-1984). Né à Saint-Martory (Haute-Garonne), cet explorateur de nombreuses grottes (notamment la Cigalière et le gouffre Martel, en Ariège), a fait aussi d’importantes découvertes paléontologiques : fresques gravées à la grotte de Labastide (Hautes-Pyrénées), statuettes d’argile à la grotte de Montespan (Haute-Garonne). Connu dans le monde entier, ce génial spéléologue était persuadé que les eaux du Val d’Aran n’étaient qu’une résurgence.

    Face à l’urgence représentée par le projet espagnol, il entreprit d’apporter la preuve de sa thèse. Le 19 juillet 1931, en présence de la presse, des autorités des deux pays et de nombreux témoins, il versa soixante kilos de fluorescéine, un colorant ultra-puissant, dans le Trou du Toro. Suspense ! Quelques heures plus : la coloration verte apparut au Val d’Aran en territoire espagnol, démontrant ainsi de façon définitive l’origine française de la Garonne. L’Espagne fut ainsi déboutée de sa diabolique intention.
    Hommage et soulagement

    La France respira. Plus encore le Midi et l’Aquitaine. Peut-on imaginer non seulement Bordeaux et Toulouse, mais aussi Agen, Tonneins, Marmande et la physionomie tout entière de notre département sans la majesté (et l’utilité) de ce fleuve ? Certes, ses affluents l’auraient empêché de totalement disparaître, mais privé de son abondante source, il ne serait plus aujourd’hui qu’une sorte d’oued rachitique.

    La spectaculaire démonstration fit entrer Norbert Casterets dans l’histoire, et même dans la légende. Il a raconté ses souvenirs à travers de nombreux ouvrages dont la plupart furent des best-sellers. Au cours des décennies 1950-1970, ses livres - en particulier « Au fond des gouffres » - obtinrent un succès considérable auprès d’une jeunesse qui se passionnait alors de la même façon pour Alain Lombard, Haroun Tazieff, ou Frison-Roche, toute une pléiade d’auteurs dont l’existence aventureuse, souvent même héroïque, constituait le sujet de leurs récits. Qu’on se souvienne aujourd’hui de Norbert Casteret sans qui nous n’aurions peut-être plus « notre » chère Garonne !

  • « Bac Nord » sera diffusé demain lors d’un « grand oral » sur « la réalité des policiers » organisé par Alliance - où sont attendus Zemmour, Le Pen, Darmanin et Pécresse.

    Son réalisateur ne « cautionne » pas cette « malheureuse récupération politique » selon lui.

    « Bac Nord » continue d’être un objet politique au grand dam de Cédric Jimenez
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/bac-nord-continue-detre-un-objet-politique-au-grand-dam-de-cedric-jim

    Précédemment cité par Marine Le Pen, Eric Zemmour ou Valérie Pécresse, le film sera diffusé en amont du "grand oral" des candidats à la présidentielle à l’initiative du syndicat de police Alliance.

    CINÉMA - “Les faits, personnages, propos et opinions sont fictifs”, précise un message en lettres blanches en ouverture du film. Pourtant depuis sa sortie à l’été 2021, Bac Nord s’invite dans des débats politiques bien réels, cités par des candidats de droite et d’extrême droite pour justifier leurs thèses sécuritaires. Une “malheureuse récupération politique” pour #Cédric-Jimenez, qui s’intensifie à l’approche de la présidentielle.

    Fraîchement nommé à sept reprises pour la prochaine cérémonie des César (meilleur acteur pour Gilles Lellouche, meilleur second rôle pour François Civil et Karim Leklou ou encore meilleur film), ce n’est pourtant pas pour ses qualités cinématographiques que le long-métrage sur trois flics intervenant dans les quartiers Nord de Marseille va être au centre de l’attention ce mercredi 2 février. Le polar est diffusé au Club de l’Étoile à Paris en préambule d’un “grand oral” sur “la réalité des policiers” organisé par Alliance et réunissant une centaine de responsables du syndicat de policiers venus de toute la France.

    Dans la foulée, Valérie Pécresse (LR), le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui représentera le candidat putatif LREM Emmanuel Macron, Éric Zemmour (Reconquête !), et Marine Le Pen (RN) viendront l’un après l’autre exposer leur programme présidentiel pour la sécurité. La candidate PS Anne Hidalgo et celui du PCF Fabien Roussel ont décliné l’invitation ainsi que Yannick Jadot (EELV). Quant à Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise), Alliance ne l’a pas invité pour des raisons que le secrétaire général d’Alliance Fabien Vanhemelryck n’a pour le moment pas détaillées.

    Cette projection de Bac Nord, en amont de prises de paroles de candidats de droite et d’extrême droite uniquement, est de la “seule initiative” d’Alliance, assure au HuffPost Cédric Jimenez qui n’a été ni contacté ni prévenu de cet événement. Impuissant devant la transformation de son film en objet politique, le réalisateur préfère “ne pas réagir afin de ne pas alimenter” cette “malheureuse récupération politique”. “Ça ne veut pas dire que je la cautionne. Bien au contraire”, nous précise-t-il.

    Après sa sortie le 18 août, le polar rythmé a attiré plus de 2,2 millions de spectateurs en salles et est devenu le 5e film le plus vu de l’année en France. Et parmi eux, de nombreux hommes et femmes politiques. Valérie Pécresse figure certainement parmi les exemples les plus récents de cette “récupération politique”. Sur le plateau de l’émission “La France dans les yeux” sur BFMTV le 18 janvier, elle lance : “On parle de reconquête républicaine de quartiers minés par l’ultraviolence, je vous conseille d’aller voir Bac Nord vous comprendrez ce que je veux dire” pour justifier son idée de “créer des brigades coup de poing” pour ”éradiquer” la violence.

    Avant elle, Éric Zemmour et Marine Le Pen se sont à plusieurs reprises servis du film pour appuyer leurs déclarations. “Je ne sais pas si vous avez vu le film Bac Nord. Vous voyez la réalité de la police aujourd’hui dans les cités. Vous voyez qu’ils ne peuvent pas rentrer. Ils sont moins armés que les caïds de la drogue qui les méprisent. (...) Dans ces places fortes étrangères, on ne veut pas de la France”, assurait le candidat d’extrême droite lors d’un débat face à Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV encore.

    “Bac Nord : alors que le Président va faire un show médiatique à Marseille, la réalité c’est ce film ! Allez le voir ! Prenez conscience de cette terrible réalité et de l’urgence à reprendre la main”, tweetait aussi Marine Le Pen à la fin de l’été alors qu’Emmanuel Macron était dans la cité phocéenne pour annoncer le renfort de 300 policiers d’ici la fin 2022 et le financement de 500 caméras vidéos -un outil qui fait débat dans la ville- pour “ne rien lâcher” dans la lutte contre le trafic de drogues.

    Du point de vue policier

    “Un film reste un film, c’est une fiction qui raconte un fait divers bien particulier, ça ne raconte pas l’ensemble des quartiers Nord”, avait réagi Cédric Jimenez à l’automne sur France Inter, ulcéré par ces “mauvaises interprétations” de son long-métrage par des candidats d’extrême droite. “Quand on est candidat à la présidence de la République, on ne prend pas un film comme exemple. Ce n’est pas sérieux, on présente un programme. Surtout en mettant sur le film des valeurs qu’il ne représente pas.”

    Inspiré de l’affaire judiciaire réelle - et non achevée - dite “des ripoux” de la BAC Nord, pour laquelle 18 anciens policiers ont été jugés pour acquisition, détention et transport de stupéfiants, mais aussi divers vols, d’argent, de stupéfiants ou de cartouches de cigarettes, le film n’est ”pas un documentaire” sur les quartiers Nord insistait le cinéaste, mais bien “une fiction” sur le travail de la police. “La banlieue, c’est le contexte.”

    Interrogé sur RTL par Pascal Praud ce jeudi 27 janvier, le secrétaire général du syndicat Unité SGP Police-Force Ouvrière Grégory Joron estimait pour sa part que la représentation du quotidien des policiers dans le film “n’est pas complètement hors sol par rapport à ce que vivent mes collègues”. Déplorant la perte de sens du métier de policier, la souffrance au travail et la brutalité hiérarchique auxquels certains sont confrontés, “il y a forcément des choses assez réelles”, indiquait-il.

    Mais de nombreuses critiques, qui ont émergé dès la présentation du film au Festival de Cannes, ont aussi reproché au film un manque de subtilité et un parti pris pour la police à travers un traitement partial du fait divers dont s’inspire l’œuvre. “D’un côté, puiser dans le réel permet au film d’exploiter à souhait tous les fantasmes liés aux quartiers Nord et à sa brigade anti-criminalité, première de France par son effectif. De l’autre, la mise à distance du réel, et donc de la vérité judiciaire, tronque les enjeux de cette affaire hors norme. Pour offrir sur un plateau tous les arguments de la défense policière”, décrivait ainsi dans Marsactu la journaliste Clara Martot sur “le paradoxe” du film.

    “J’ai choisi de faire un film du point de vue de ces trois flics de la Bac. Ce que j’ai voulu raconter, c’est la façon dont des individus se sont retrouvés broyés par la machine. C’est d’ailleurs le thème de tous mes films”, expliquait Cédric Jimenez au Parisien. Interrogé sur ceux qui qualifiaient Bac Nord de “film de droite”, le cinéaste disait “accepter les critiques” des journalistes. Après tout, c’est le sort réservé à toute œuvre cinématographique. Mais devenir un objet de récupération politique en est un autre.

  • Ami journaliste de la radio, si tu manques de témoins, alors ça tombe bien parce que moi je l’ai connu Bébél. Je l’ai jamais raconté à personne, vu que je suis quelqu’un de discret, mais maintenant je pense que je peux confier ça…

    Alors c’était à la Fnac des Ternes, où j’étais allé acheter un CD. Je ne me souviens plus de l’année, mais en gros c’était une de ces années où l’on achetait des CD à la Fnac.

    Et alors que je faisais la queue à la caisse, il y avait un papi devant moi, qui tenait un truc marqué Fnac dessus dans la main gauche, et un tout petit chien dans la main droite. Hé ben c’était Jean-Paul Belmondo dis-donc ! (Le petit vieux, pas le chien.) Moi j’ai pris l’air blasé du type qui passe son temps à fréquenter des vedettes, faisant mine de rien, je l’ai quasiment snobé… il a payé son truc et il est parti, et ensuite je suis passé à la même caisse, on a échangé un regard entendu avec le vendeur à la caisse, et j’ai payé mon truc à moi, et ça nous a fait quelque chose en commun avec Jean-Paul, qui restera ainsi dans ma mémoire tant que j’en garderai le souvenir.

    Bon ben voilà, si tu veux m’appeler pour que je témoigne à l’antenne, tu n’hésite pas, c’est un peu émouvant, et je pense que ça éclaire assez bien une facette méconnue du #grand_homme.

    #merci_arno

  • 215 corps d’enfants #autochtones découverts au #Canada : le pape exprime sa « douleur » mais ne s’excuse pas
    https://www.sudouest.fr/culture/religion/215-corps-d-enfants-autochtones-decouverts-au-canada-le-pape-exprime-sa-dou

    Après la découverte des restes de 215 enfants sur le site d’un ex-pensionnat autochtone, le Premier ministre canadien Justin #Trudeau avait déploré le refus du #pape et de l’Eglise catholique de reconnaître leur « responsabilité »

    Le pape François a exprimé dimanche sa « douleur » concernant la découverte, au Canada, des restes de 215 enfants autochtones sur le site d’un ex-pensionnat géré par l’Eglise catholique, sans aller jusqu’à s’excuser malgré de multiples appels en ce sens.

    « Je suis avec douleur les nouvelles arrivant du Canada à propos de la découverte choquante des restes de 215 enfants » en Colombie britannique (Ouest), a déclaré le pape, dimanche, place Saint-Pierre.

    Le Premier ministre canadien Justin Trudeau avait déploré vendredi le refus du pape et de l’Eglise catholique de reconnaître leur « responsabilité » et leur « part de culpabilité » dans la gestion des pensionnats autochtones au Canada.
    « Des moments difficiles »

    Dimanche, le pape a simplement déclaré : « Je m’unis aux évêques canadiens et à toute l’Eglise catholique au Canada pour exprimer ma solidarité au peuple canadien traumatisé par cette nouvelle choquante ».

    « La triste découverte augmente ultérieurement la conscience des douleurs et des souffrances du passé. Que les autorités politiques et religieuses du Canada continuent à collaborer avec détermination pour faire la lumière sur cette triste affaire et s’engagent humblement sur un chemin de réconciliation et de guérison », a-t-il poursuivi.

    « Ces moments difficiles représentent un fort rappel pour nous tous à nous éloigner du modèle colonisateur et aussi des colonisations idéologiques d’aujourd’hui », a-t-il dit.

    Les appels de groupes autochtones à des excuses du pape se sont multipliés ces derniers jours après la localisation des dépouilles d’écoliers la semaine dernière dans l’ancien pensionnat de Kamloops, dirigé par l’Eglise catholique de 1890 à 1969.

    Quelque 150 000 enfants amérindiens, métis, et inuits ont été enrôlés de force dans 139 pensionnats semblables à travers le pays, où ils ont été coupés de leurs familles, de leur langue et de leur culture. En 2015, une commission nationale d’enquête avait qualifié ce système de « #génocide culturel ».

  • La chanteuse et poète Hélène Martin, proche d’Aragon et Giono, est décédée
    https://www.sudouest.fr/culture/musique/la-chanteuse-et-poete-helene-martin-proche-d-aragon-et-giono-est-decedee-13

    La chanteuse, auteure-compositrice et poète Hélène Martin, qui a mis en musique les textes de célèbres poètes et amis dont Louis Aragon et Jean Giono, est décédée dimanche à l’âge de 92 ans à Cordemais (Loire-Atlantique), a annoncé son entourage.

    Née en décembre 1928 à Paris, elle s’était lancée dans la chanson dans les cabarets parisiens. Au début des années soixante, elle a l’idée de mettre en musique des poètes en adaptant des œuvres de Jean Genet, qui l’encourage dans cette voie.

    Char, Neruda, Aragon...

    Elle poursuit ce chemin en chantant les textes de nombreux autres poètes dont René Char, Pablo Neruda, Louis Aragon, Jean Giono etc., mais aussi en créant des émissions autour de la poésie pour la télévision et la radio.

    C’est elle qui avait créé « Sur mon cou », l’adaptation d’un texte de Jean Genet (extrait du « Condamné à mort ») qui avait été reprise ensuite par [Marc Ogeret puis] Etienne Daho.

    À la tête de sa propre maison de production, elle a également interprété ses propres poèmes. Parmi ses multiples albums, elle avait notamment signé Liberté Femme, inspiré par ses engagements féministes.

    https://www.youtube.com/watch?v=7t4zeBU_f18&feature=youtu.be

    https://www.youtube.com/watch?v=1CumaK6iQng