• Covid-19 dans le monde : Israël va vacciner les Palestiniens qui ont un permis de travail
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/28/covid-19-dans-le-monde-israel-va-vacciner-les-palestiniens-qui-ont-un-permis

    Des vaccins israéliens pour les travailleurs palestiniens. Les autorités israéliennes ont annoncé dimanche 28 février qu’Israël allait vacciner contre le Covid-19 les 100 000 Palestiniens qui travaillent sur le sol israélien ou dans les territoires occupés en Cisjordanie.Le Cogat, l’organe du ministère de la défense qui supervise les activités civiles dans les territoires occupés, a précisé que cette campagne de vaccination, menée avec le ministère israélien de la santé, débuterait dans les « prochains jours » à des points d’entrée de la Cisjordanie occupée à Israël et dans des « zones industrielles » des colonies israéliennes.
    Plus de 4,65 millions d’Israéliens (50 % de la population) ont reçu au moins une première dose depuis le lancement, le 19 décembre, d’une campagne à la faveur d’un accord avec le laboratoire Pfizer. Les Palestiniens, en revanche, n’ont reçu qu’un peu plus de 30 000 doses de vaccins, dont 2 000 d’Israël, qui s’est engagé à leur en fournir 5 000.Une polémique a enflé la semaine dernière en Israël, car le premier ministre, qui avait assuré que les stocks de vaccins étaient suffisants pour sa population, a souhaité distribuer les excédents pour « acheter la bonne volonté » de pays amis. Une initiative bloquée jeudi par le ministère de la justice.

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  • Covid-19 : la frontière entre l’Allemagne et la Moselle ne sera pas fermée pour les travailleurs français
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/28/coronavirus-berlin-va-classer-la-moselle-en-zone-a-risque-a-partir-de-lundi-

    L’Allemagne a décidé de classer, « à partir du [mardi] 2 mars, minuit », le département français de la Moselle en zone à risque maximal en raison de la circulation de variants du SARS-CoV-2, a rapporté la radio France Bleu Lorraine, samedi 27 février.Avec 60 % des contaminations dues au variant dit sud-africain, plus contagieux et potentiellement plus résistant aux vaccins, l’inquiétude monte à Paris comme à Berlin. En conséquence, à partir de mardi, les personnes entrant sur le territoire allemand « devront présenter un test PCR ou antigène » négatif, a annoncé le ministère de la santé.

    Paris et Berlin doivent encore déterminer l’ancienneté exacte que devront avoir ces tests : les travailleurs frontaliers devront-ils par exemple montrer chaque jour un nouveau test négatif ou des certificats datant de quarante-huit ou soixante-douze heures suffiront-ils ? Une chose est acquise : l’Allemagne n’a pas l’intention d’introduire à sa frontière avec la Moselle des contrôles de douane systématiques, contrairement à ce qu’elle avait fait au printemps 2020 au début de la pandémie à la frontière française, ce qui avait créé des tensions avec Paris et entre les populations locales. Contrairement aussi à ce que Berlin a déjà mis en place en février avec la République tchèque et le Tyrol autrichien.
    « La frontière ne sera pas fermée », a déclaré dimanche un porte-parole du ministère de l’intérieur allemand, notamment car les régions limitrophes de la Moselle, la Sarre et la Rhénanie-Palatinat, ne l’ont pas demandé, mais aussi parce que les autorités régionales de part et d’autre de la frontière « coopèrent étroitement » sur cette question. Les contrôles policiers doivent être aléatoires et à l’intérieur du territoire allemand dans la zone frontalière, a-t-il précisé.La France va donc bénéficier d’une forme de traitement de faveur. Car le passage d’une région en catégorie « zone de variants » « est un classement qui implique normalement – c’est ce qu’a fait l’Allemagne à l’égard de l’Autriche ou de la République tchèque – des mesures extrêmement strictes de quasi-fermeture des frontières », a déclaré le secrétaire d’Etat aux affaires européennes Clément Beaune, invité de « Questions politiques ».« Cela, on n’en veut pas » pour les 16 000 travailleurs frontaliers de Moselle, a-t-il dit, en précisant être en discussions avec Berlin pour « essayer d’atténuer ces mesures le plus possible ». Le secrétaire d’Etat a ainsi suggéré des tests « qui ne soient pas obligatoires chaque jour mais tous les deux ou trois jours ».Les contrôles mis en place par l’Allemagne avec la République tchèque et la région autrichienne du Tyrol l’ont été pour les mêmes raisons que la Moselle : la crainte d’une nouvelle vague de contaminations liée aux variants du virus SARS-CoV-2, ce qui a suscité des critiques en Autriche notamment mais aussi de la part de l’Union européenne. La Commission européenne s’est émue de voir la libre circulation à l’intérieur de l’UE ainsi remise en cause. A la frontière avec la Moselle, « il faut donner l’exemple et revenir à un dispositif plus allégé », a plaidé Clément Beaune, en arguant d’un « esprit franco-allemand coopératif » pour « éviter de revenir à ce qu’on a vécu douloureusement » au début de la pandémie.Ce traitement privilégié a déjà suscité des commentaires négatifs du chancelier autrichien, Sebastian Kurz. « Il y a en Allemagne, en fonction des directions géographiques, des différences de rigueur en matière de règles à la frontière », a-t-il ainsi regretté ce week-end dans une interview au quotidien allemand Merkur. « Il est tout à fait approprié en période de pandémie de tendre un filet de sécurité avec des tests, des masques, etc. Mais ce n’est à mon avis pas le cas pour des mesures qui mettent en danger le marché intérieur, qui impliquent que les gens ne puissent se rendre sur leur lieu de travail ou que des familles soient séparées », a-t-il dit.

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  • Covid-19 : « Le couvre-feu fonctionne très bien », assure le directeur général de la santé
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/28/covid-19-en-france-nice-et-dunkerque-confinees-des-deputes-demandent-la-reou

    Jérôme Salomon n’écarte toutefois pas l’hypothèse de restrictions supplémentaires dans les prochains jours en cas d’aggravation de l’épidémie.

    Le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, se satisfait des mesures actuelles, sans exclure pour autant « des mesures plus strictes » au niveau national en cas d’aggravation de l’épidémie de Covid, dans un entretien au Journal du dimanche publié dimanche 28 février.

    « La situation est évidemment très tendue » mais « le gouvernement a pris des mesures de freinage fortes, en particulier avec le couvre-feu. Ce dernier fonctionne très bien », a jugé le responsable. Quant au confinement local le week-end, inauguré samedi dans la région de Nice et autour de Dunkerque, « nous allons étudier ce que donne [cette mesure] mais nous savons, au vu de l’exemple en Guyane, que cela fonctionne », a poursuivi le DGS, estimant que « ce sont des mesures difficiles mais [qui] ont un vrai impact ».

    Interrogé sur l’éventualité de mesures plus larges, Jérôme Salomon a estimé qu’outre des mesures possibles au niveau des départements, « des régions pourront aussi être concernées par des mesures plus strictes. Et si la situation s’aggrave vraiment, l’ensemble du territoire pourra être concerné ».