Dans une publication de France TV Info du 18/02, Un certain Didier Pittet, président de la mission indépendante nationale sur l’évaluation de la gestion de la crise Covid-19 en France prétendait qu’on devrait « vivre avec le virus » jusqu’à l’été 2022 et qu’à partir de là, « tout serait plus facile » ...
▻https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/vaccin/video-covid-19-probablement-qu-a-l-ete-2022-tout-sera-beaucoup-plus-fac
Mais aussi la transcription par Le Temps d’un « clavardage » entre l’infectiologue et le public.
▻https://www.letemps.ch/evenements/didier-pittet-revenir-une-vie-normale-ne-sera-probablement-cas-lete-2022
Dans une réponse donnée, on peut lire que :
Une fois que les personnes vulnérables seront vaccinées, il est certain que le risque que ces personnes décèdent sera nettement diminué, voire supprimé. On pourra alors se permettre d’alléger considérablement les mesures, tout en laissant circuler le virus (car il ne disparaîtra de toute façon jamais). Certaines personnes vulnérables le resteront. Ceci dit, progressivement, avec l’immunité de population qui augmentera, la circulation deviendra faible, et donc avec un risque minimal pour la population.
Problèmes soulevés par ce propos :
- Si on vaccine prioritairement les personnes « vulnérables », càd âge élevé et/ou avec comorbidités aggravantes en cas d’infection au SARS CoV-2, on fera certes baisser les décès dans cette catégorie de population. Par contre en laissant tous les autres sans vaccin, on les laisse exposé·es à une probable contamination surtout dans leurs lieux de travail, dans les transports en commun, ou dans les établissements scolaires. En fait dans des lieux fermés où l’air est confiné et qui accueillent un grand nombre de personnes. Donc, le virus pourra continuer à se propager, entraînant son lot de nuisance chez les non-vacciné·es.
- Croire en une immunité de groupe ? Il est fort probable que cette dernière soit sera de courte durée, soit ne concernera qu’un nombre limité de personnes immunisées dans un instant T puisque l’infection par ce virus (comme celui de la grippe d’ailleurs) ne confère pas une immunité durable.
- Croire que la vaccination renforcerait l’immunité de groupe ? Comme tous les virus, il a une fâcheuse tendance compulsive à muter (comme les virus de la grippe). Donc nécessité de prévoir une production de vaccins adaptés au fil des saisons. Et quand on voit les difficultés qu’ont certains pays à se fournir en doses vaccinales, ça ne va aller tout seul.
– Apparemment, on fait l’hypothèse que la réactivation de l’épidémie pourrait prendre un caractère saisonnier (comme pour la grippe). Bien que la vaccination antigrippale se soit développée, cela n’a pas empêché certain·es de tomber gravement malade. Sauf que l’infection par SARS CoV 2 a des effets potentiellement plus destructeurs qu’un banale grippette.
Conclusion (en ce qui me concerne) : je ne suis pas prêt à me laisser démasquer principalement dans des lieux où il y a foule.
Après, dans mes relations avec ma famille ou mes amis, ben... j’avoue que je me conforme aux exigences de chacun·e et que, lorsqu’on m’envoie un signal de tolérance, j’ai tendance, malgré le risque, à tomber le masque. Pas simple, non ?
Et ces questions concernent surtout celles et ceux qui comme moi ne sont pas encore concerné·es par la vaccination.