• The prostitution of sexuality (1995) – un compte rendu de #Monique_Perrot-Lanaud
    https://tradfem.wordpress.com/2021/03/24/the-prostitution-of-sexuality-1995-un-compte-rendu-de-monique-per

    [En 1995, Kathleen Barry publiait The prostitution of sexuality [La prostitution de la sexualité]. L’ouvrage n’a jamais été traduit en français. Cependant une journaliste – Monique Perrot-Lanaud – en avait quand même publié un compte rendu. C’est celui-ci que nous publions plus bas avec son aimable autorisation.]


    Exploitation mondiale des femmes

    Contre les multinationales du sexe

    Aujourd’hui la sexualité est devenue une industrie à l’échelle mondiale, explique l’Américaine Kathleen Barry. Au prix de souffrances psychologiques et physiques pour des millions de femmes séduites, vendues, exportées et maltraitées.

    En 1979, Kathleen Barry, professeur de sociologie et féministe, affirmait dans L’Esclavage sexuel des femmes « il n’y a pas de prostituées “libres” ». Aujourd’hui, avec La Prostitution de la sexualité, publié aux Etats-Unis, elle passe en revue toutes les formes actuelles de l’exploitation des femmes et la relie à la banalisation de la violence sexuelle en général et de la pornographie. Devenu une économie souterraine mondiale, le marché du sexe rapporte des milliards de dollars aux proxénètes et autres trafiquants.

  • Le groupe #Asian_Women_for_Equality, basé à Vancouver, commente la tuerie commise dans des bordels de Georgie par un misogyne raciste. (Par #Alice_Lee, #Suzanne_Jay et #Melissa_Farley)
    https://tradfem.wordpress.com/2021/03/22/le-groupe-asian-women-for-equality-base-a-vancouver-commente-la-t

    Les racistes s’en prennent à l’humanité des personnes qu’ils attaquent .

    Dans les décès survenus dans le spa d’Atlanta, deux femmes chinoises et quatre femmes coréennes ont été la cible d’un meurtre de masse commis par un homme blanc raciste.

    Nous nous demandons, qui sont les femmes qui ont été assassinées ? Quelles forces les ont canalisées vers les maisons closes de massage d’Atlanta ? Est-ce que leurs familles et leurs ami-e-s les pleurent ? Où sont leurs enfants ?

    Nous savons que 89 % des femmes qui travaillent dans l’industrie du sexe, y compris dans la prostitution de massage, veulent absolument s’en échapper. Quels étaient leurs projets pour la semaine ou l’année à venir ? Comment avons-nous pu les laisser en position aussi vulnérable ? Et maintenant, comment pouvons-nous rendre justice à leur vie et à leur mort ?

    Deux d’entre nous sont asiatiques, nous avons immédiatement compris la menace implicite de ces meurtres : toute femme asiatique est vulnérable. C’est la réalité de chaque femme asiatique, car nous ne pouvons pas choisir si nous sommes considérées comme des Asiatiques ou comme des femmes.

    Alimenté par la suprématie de la race blanche, le racisme anti-asiatique a augmenté pendant la pandémie de coronavirus, les fanatiques accusant les Asiatiques d’être responsables de la COVID-19. Même au Canada, alors que les dirigeants nationaux nous exhortent à la gentillesse et à la patience, nous avons connu une augmentation spectaculaire de la violence contre les Asiatiques dans les espaces publics, les femmes, et surtout les femmes âgées, étant prises pour cibles.

    La liberté de chaque femme est restreinte, car on nous conseille d’éviter les parcs, les transports en commun et les autres lieux publics où se produisent des attaques. Malgré la pandémie, les bordels de massage asiatiques font des affaires florissantes, les acheteurs de sexe payant pour les femmes qui s’y trouvent.

    Communiqué de presse traduit par #TRADFEM
    Version originale : https://www.awcep.org/post/asian-women-fight-back-after-mass-murder-by-racist-misogynist

  • #John_Stoltenberg : Le pourquoi de l’oppression
    https://tradfem.wordpress.com/2021/03/21/le-pourquoi-de-loppression

    Voici un récit à propos du pire récit jamais raconté.

    C’est celui que l’on vous raconte s’il a été décidé à votre naissance que vous deviez grandir pour devenir un vrai garçon et, un jour, un vrai homme. Cette décision a été prise à la va vite, après une simple inspection visuelle de votre entre-jambes de nouveau-né. Et personne ne vous a demandé votre avis puisque vous veniez tout juste de naître. Pourtant, cette décision allait déterminer une grande partie de votre vie, peut-être même sa plus grande partie.

    Vous connaissez tous ce récit : d’abord être un vrai garçon pour ensuite devenir un vrai homme.

    Si vous faites partie de ceux à qui on a raconté ce récit, non seulement on vous l’a raconté, mais on vous a appris à le raconter aux autres pour que vous puissiez vous le raconter à vous-même. Si vous avez bien appris le récit, vous devrez le raconter aux autres et à vous-même, incessamment, pour le reste de votre vie. Et ce récit n’est pas seulement le vôtre. Il est raconté presque partout, presque tout le temps, tout autour de vous.

    J’appelle ce récit le Code Alpha.

    Le Code Alpha ressemble au système d’exploitation d’un ordinateur personnel, comme un code de programmation qui traite l’information et prend des décisions selon une certaine logique. L’ordinateur est un objet bien réel, mais c’est le système d’exploitation qui lui dit comment penser. Il en est de même pour vous : vous existez dans un corps humain bien réel, mais une partie de votre fonctionnement obéit à la logique du Code Alpha :

    D’abord être un vrai garçon, et ensuite un vrai homme.

    John Stoltenberg, militant de longue date contre la violence sexuelle et philosophe féministe radical du genre, est l’auteur de Refuser d’Être un Homme : Essais sur le Sexe et la Justice , un examen radical de l’identité sexuelle masculine, et Peut-on être homme sans faire le mâle ? , un guide pratique de la vie d’un homme de conscience. John est également l’auteur de nombreux articles et essais parus dans des anthologies, dont « How Power Makes Men : The Grammar of Gender Identity », dans Men and Power, « Having Sex Outside the Box » dans Male Lust, « Healing From Manhood : A Radical Meditation on the Movement from Gender Identity to Moral Identity » dans Feminism and Men, et « Top Ten Ways the Campus Movement Against Sexual Violence Is Misunderstood » dans Just Sex : Students Rewrite the Rules on Sex, Violence, Equality & Activism. Il a conçu et dirigé la campagne médiatique acclamée de prévention du viol « My Strength Is Not for Hurting ». Parmi ses nombreux essais en ligne, citons « Why Talking About ‘Healthy Masculinity’ Is Like Talking About ‘Healthy Cancer’ », « Sexual Harassment and #MenToo : The Five Stages of Belief », et « 50 Years of Gender Bending and Sex Changing ». Avec la féministe trans Cristan Williams, il contribue à The Conversations Project sur des sujets de féminisme radical inclusif. Il est également romancier (GONERZ), dramaturge, consultant en communication et critique de théâtre. Il vit à Washington, DC, et tweete sous l’étiquette @JohnStoltenberg.

    Version originale : https://johnstoltenberg.medium.com/why-human-oppression-happens-5c642733415e
    Traduit par Ana Minski pour TRADFEM. Tous droits réservés à John Stoltenberg.

  • #Josephine_Bartosch : HER PENIS : Le “pénis féminin” et autres faits que nous devrions tous et toutes connaître
    https://tradfem.wordpress.com/2021/03/20/her-penis-le-penis-feminin-et-autres-faits-que-nous-devrions-tous

    Et ce n’est pas seulement le Royaume-Uni qui se prend la tête avec cette nouvelle priorité au genre : en juin dernier, la directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka, a annoncé que l’agence des Nations Unies pour les femmes ne se concentrerait plus sur les droits des femmes mais plutôt sur « l’égalité de tous les genres. » Toute résistance est futile ; le genre est omniprésent et tout puissant.

    Le culte du genre exige une obéissance totale de ses adeptes, obligeant les fidèles à nier ce qu’ils peuvent voir de leurs propres yeux et à s’élever au-dessus de la réalité matérielle de la chair. On pourrait espérer que la fonction d’un État juste et démocratique serait de contrôler un tel fanatisme, et non pas d’attiser les flammes.

    Pendant que les auteurs et autricess comme moi sont encore libres de s’exprimer, je pense qu’il est important d’expliquer les conséquences dans le monde réel de ce qui peut sembler être un dilemme purement universitaire.

    Texte original : ‘Her Penis’ and other facts | Josephine Bartosch | The Critic
    Traduction : Collective TRADFEM, avec l’autorisation de l’autrice et de l’éditeur original, la revue The Critic.

  • #Julie_BINDEL : Dans le monde tordu du mouvement des « incels »
    https://tradfem.wordpress.com/2021/03/14/dans-le-monde-tordu-du-mouvement-des-incels

    Rodger s’est tiré une balle dans la tête et est mort. On a ensuite découvert chez lui une vidéo intitulée « Elliot Rodger’s Retribution », dans laquelle il exposait les motifs de son attaque bien planifiée. Il avait voulu punir les femmes pour l’avoir rejeté, et les hommes sexuellement actifs parce qu’il les enviait. Rodger détestait les femmes, et il détestait les hommes qui pouvaient facilement y avoir accès au plan sexuel.

    Puis il y a eu Alek Minassian qui a tué 10 personnes à Toronto en 2018, en lançant une fourgonnette-bélier sur le trottoir d’une rue bondée. Minassian était motivé par la misogynie et s’est dit radicalisé par le mouvement des Incels. Comme Rodger, il avait minutieusement planifié son massacre.

    N’étant plus cachés dans les bas-fonds du dark web, les Incels ont infiltré les sites de médias sociaux tels que Facebook, Twitter et Instagram, et disposent maintenant de leurs propres forums spécialisés dans lesquels ils crachent leur haine des femmes et des minorités.

    Ces hommes pensent qu’ils ont droit à l’intérêt sexuel et romantique des femmes, et expriment une haine amère envers les femmes dont ils considèrent qu’elles les rejettent. Les hommes peuvent être dangereux lorsqu’ils sont rejetés par les femmes. Ils perdent le contrôle, leur sentiment inhérent d’être dans leur bon droit est brisé et la communauté des Incels se soude autour d’un désir désespéré de justifier leur haine.

    Des sites misogynes spécialisés
    J’ai traîné sur le site INCELS.CO pendant une matinée et, bien que je fasse campagne contre la violence masculine et la misogynie depuis 40 ans, je me suis sentie malade et bouleversée par ce que j’y ai vu.

    Tout d’abord, il y avait un fil de discussion sur le thème « Les vagins sont dégoûtants ». Les commentaires et les photos affichaient une haine pure envers le corps des femmes, les hommes se rassurant les uns les autres en disant que même s’ils étaient prêts à faire l’amour avec « un » de ces organes, ils considéraient dans l’ensemble comme totalement dégoûtants.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.spectator.co.uk/article/men-are-being-radicalised-by-the-incel-movement

  • #Vortex : la crise du patriarcat #Susan_Hawthorne, #Éditions_Spinifex
    https://tradfem.wordpress.com/2021/03/15/vortex-la-crise-du-patriarcat-susan-hawthorne-editions-spinifex

    Préface
    L’année de la pandémie
    Le manuscrit de Vortex était presque terminé au moment du choc de la pandémie du coronavirus. Un tel événement mondial doit être pris en compte puisqu’un très grand nombre de questions abordées dans ce livre sont reliées à la rapide dissémination à l’échelle mondiale de la Covid-19. Vortex : la crise du patriarcat est issu de mes travaux précédents, soit Wild Politics : Feminism, Globalisation and Bio/diversity (2002) et Bibliodiversity : A Manifesto for Independent Publishing (2014). Tout aussi pertinente est mon implication dans le Mouvement de libération des femmes et dans d’autres mouvements sociaux, incluant ceux qui cherchent à en finir avec le racisme et la discrimination infligée aux personnes handicapées et à celles qui souffrent de la pauvreté.

    La rapidité de la pandémie lui donne l’apparence d’un tourbillon qui descend en spirale de plus en plus vite.

    Bien qu’il reste des questions à élucider au sujet des causes de la Covid-19, plusieurs facteurs sont déjà avérés :
    • Où qu’il ait commencé, la mondialisation, le libre-échange et les flux rapides de marchandises et de personnes allaient veiller à ce que le virus se propage très rapidement.
    • Les systèmes mondiaux d’exploitation agricole, forestière et de pêche industrielle rendent inévitable que les espèces sauvages dégénèrent en simples produits de consommation locale et mondiale.
    • L’industrialisation de la pêche, de l’élevage et de la foresterie diminue la biodiversité et affaiblit les systèmes de survie du monde végétal et animal, ce qui a un impact sur toute l’humanité.
    • La puissance des grandes sociétés pharmaceutiques a mené à des travaux de recherche qui font fi des mesures de biosécurité.
    • La déforestation détruit les habitats de la faune, lui imposant une plus grande proximité avec les humains.
    • Dans une planète jetable, des produits sanitaires essentiels sont produits dans les marchés les moins onéreux, amenant certains pays à perdre la capacité de produire ces biens pour elles-mêmes, ce qui crée des pénuries et entraîne des prix excessifs pour du matériel médical essentiel.
    • Les manifestations #BlackLivesMatter qui ont eu lieu malgré les tentatives de les entraver se sont révélées inspirantes et innovatrices dans la mesure ou les gens ont formulé leurs revendications de manière (généralement) pacifique, réfléchie et avec des appels pondérés au changement qu’aucun gouvernement digne de ce nom ne devrait ignorer. Le fait que les femmes ont été insuffisamment représentées dans le mouvement #BlackLivesMatter est une question qui devra être sondée ailleurs. J’examine dans le présent ouvrage les nombreuses façons dont la crise du patriarcat à entraîné la pandémie actuelle, ainsi qu’une multitude d’autres séquelles nuisibles au commun des mortels. Cette crise du patriarcat se solde par une guerre contre la planète, contre ses résidents incluant les humains, la faune et la flore, et contre leurs environnements, que l’on parle des forêts ou des plaines, des fonds de mer ou des fosses océaniques, des sommets montagneux ou des déserts, des champs de neige ou des terres agricoles. La pandémie met aussi en lumière plusieurs autres événements d’envergure mondiale :
    • La dépendance aux énergies fossiles mène à la création d’énormes profits pour la grande entreprise, mais laisse les peuples indigènes sans terre ou sur des territoires saccagés ; elle a des effets délétères à long terme sur les terres agricoles, les rivières et les nappes phréatiques, et contribue à une catastrophe climatique.
    • En Inde, le confinement soudain a forcé une main-d’oeuvre migrante à devoir rentrer à pied dans leurs villages, après avoir migré dans les villes pour trouver du travail et survivre, et que ce travail ait disparu lorsque la Covid-19 a frappé. Auparavant, ces travailleuses et travailleurs seraient restés dans leurs communautés pour y travailler.
    • La fourniture des soins de santé a été retirée aux communautés humaines pour la mettre entre les mains des grandes compagnies pharmaceutiques et du système médical industriel ; les personnes œuvrant en-dehors de ce système sont souvent criminalisées.

    Notons également les facteurs suivants :
    • la dépendance du patriarcat commercial sur l’esclavage : la traite des esclaves de l’Afrique vers les Amériques ; les conditions d’esclavage des peuples autochtones partout ; les conditions d’esclavage de femmes partout dans le monde – un élément du processus de colonisation et de la montée du néolibéralisme, et en fait, les conditions d’esclavage des peuples colonisés du monde entier qui se perpétuent dans le capitalisme patriarcal et entrepreneurial (Patterson 1982 ; Galeano 1973/1987 ; Guillaumin 1995 ; Enloe 1983 ; Pateman 1988).

    Traduction : Collective TRADFEM
    Tous droits réservés à SUSAN HAWTHORNE et SPINIFEX Inc.

    VORTEX peut être commandé à Spinifex Press ici : https://www.spinifexpress.com.au/shop/p/9781925950168
    Ou, si vous êtes au Canada aux États-Unis, au Royaume-Uni ou en Europe, ici : https://www.spinifexpress.com.au/order

  • TRADFEM a été autorisée par la philosophe et poétesse australienne Susan Hawthorne à traduire les premières pages de son plus récent ouvrage, VORTEX.

    Préface
    « L’année de la pandémie
    Le manuscrit de Vortex était presque terminé au moment du choc de la pandémie du coronavirus. Un tel événement mondial doit être pris en compte puisqu’un très grand nombre de questions abordées dans ce livre sont reliées à la rapide dissémination à l’échelle mondiale de la Covid-19.
    Vortex : la crise du patriarcat est issu de mes travaux précédents, soit Wild Politics : Feminism, Globalisation and Bio/diversity (2002) et Bibliodiversity : A Manifesto for Independent Publishing (2014).
    Tout aussi pertinente est mon implication dans le Mouvement de libération des femmes et dans d’autres mouvements sociaux, incluant ceux qui cherchent à en finir avec le racisme et la discrimination infligée aux personnes handicapées et à celles qui souffrent de la pauvreté. (...) »

    https://tradfem.wordpress.com/2021/03/15/vortex-la-crise-du-patriarcat-susan-hawthorne-editions-spinifex

  • Texte complet de ma déclaration à la Chambre des Lords britannique – #Graham_Linehan
    https://tradfem.wordpress.com/2021/03/09/texte-complet-de-ma-declaration-a-la-chambre-des-lords-britanniqu

    (...) Je parle de sujets tels que… les scandales entourant la Clinique du genre Tavistock, les directives confuses et trompeuses que l’organisation Stonewall a fournies à des établissements et institutions de tout le Royaume-Uni concernant la nature de la Loi sur l’égalité, l’enjeu de l’irruption d’hommes dans les sports féminins, dans les prisons pour femmes, dans leurs centres d’aide aux victimes de viol ; je déplore aussi la destruction des principes de sauvegarde fondamentaux qui a conduit à tout cela, ainsi que la réduction au silence et les agressions infligées à des féministes, des médecinˑeˑs, des enseignantˑeˑs, des universitaires et des écrivainˑeˑs – quiconque, en fait – qui remet en question l’orthodoxie américaine à la mode de l’idéologie de l’identité de genre.

    Pour m’être engagé dans ce débat, j’ai fait l’objet d’une série de campagnes de harcèlement, y compris des actions en justice vexatoires, des visites de police, des articles de magazines déformant mes positions, des lettres de menace remises en main propre à mon domicile, l’adresse professionnelle de ma femme divulguée en ligne… tout a été tenté pour me faire taire et pour empêcher les gens d’entendre les craintes légitimes que beaucoup de femmes ont au sujet de l’impact de cette idéologie sur leurs droits liés au sexe. J’ai également perdu mon emploi. En raison de ma soudaine insécurité financière, mon mariage a été soumis à de telles pressions que ma femme et moi avons finalement accepté de nous séparer.

    Croyez-moi, je préfère écrire une farce que d’en vivre une. (...)

    Version originale : https://grahamlinehan.substack.com/p/full-text-of-my-house-of-lords-statement?token=eyJ1c2VyX2lkI
    Traduction : TRADFEM

  • #Julie_Bindel : Ce nouveau livre pourrait mettre fin aux homicides conjugaux
    https://tradfem.wordpress.com/2021/03/08/ce-nouveau-livre-pourrait-mettre-fin-aux-homicides-conjugaux


    Pendant la période de confinement, les appels aux lignes d’assistance téléphonique pour violences conjugales ont augmenté de 66%.

    Le truc avec les homicides domestiques, c’est qu’on les voit toujours venir. Il existe un modèle de comportement coercitif et contrôlant adopté systématiquement par les hommes violents envers leurs partenaires féminines, qui commence toujours par un bombardement d’amour et qui, s’il n’est pas contrôlé, se termine par un meurtre.
    Au Royaume-Uni, une femme est tuée par son partenaire ou son ex-partenaire tous les quatre jours. Et un mythe persiste selon lequel ces meurtres sont spontanés – juste le résultat de deux personnes se disputant et l’une d’entre elles finissant par mourir.
    Mais, comme l’explique clairement la criminologue de renom Jane Monckton-Smith dans son nouveau livre, In Control : Dangerous Relationships and How They End in Murder : « Ce sont les homicides les plus prévisibles, c’est pourquoi nous pouvons et devons les prévenir. »
    Pour démontrer son point de vue, Monckton-Smith a développé une méthode pour détecter de tellkes relations et y intervenir. Selon son calendrier en huit étapes, l’escalade du risque peut être suivie et arrêtée avant qu’elle n’atteigne une conclusion mortelle.

    Traduction : Collective TRADFEM
    Version originale : https://unherd.com/2021/03/the-book-that-could-stop-domestic-homicide/?=frbottom

    • Mais, comme l’explique clairement la criminologue de renom Jane Monckton-Smith dans son nouveau livre, In Control : Dangerous Relationships and How They End in Murder : « Ce sont les homicides les plus prévisibles, c’est pourquoi nous pouvons et devons les prévenir. »

      Pour démontrer son point de vue, Monckton-Smith a développé une méthode pour détecter de tellkes relations et y intervenir. Selon son calendrier en huit étapes, l’escalade du risque peut être suivie et arrêtée avant qu’elle n’atteigne une conclusion mortelle.

      Elle a formulé ce modèle au cours d’un projet de recherche basé sur 400 homicides commis par des partenaires intimes. En examinant chacun de ces cas, elle s’est rendue compte qu’ils se déroulaient tous de la même manière, même les quatre cas de femmes qui ont tué des hommes. Une fois publiée, sa recherche a naturellement été accueillie avec une frénésie d’enthousiasme et d’attention ; elle a donc décidé de la développer en un livre.

    • C’est l’un des livres les plus importants qui soient au sujet de la maltraitance, détaillant chacune des huit étapes, de la première impression au meurtre. Il commence par les meilleurs conseils que vous pouvez donner à une femme au début d’une relation : « Ne négligez pas ce que son ex dit de lui juste parce qu’il prétend qu’elle ment. » […] Ainsi, toute allégation de violence dans des relations antérieures ou tout casier judiciaire devrait déclencher la sonnette d’alarme. C’est la première des huit étapes.

      La deuxième étape, dit-elle, est celle où l’agresseur pousse sa victime à s’engager, par exemple à avoir un bébé ou à emménager ensemble. […] Quand ils disent « Tu es à moi », cela peut sembler romantique. Mais ce qu’il dit est en fait : « Tu m’appartiens et tu ne pourras jamais me quitter ».

      À la troisième étape, l’agresseur commence pour de bon à créer une situation où il serait presque impossible pour la femme de partir. À ce stade, un contrôle coercitif s’installe à différents niveaux dans pratiquement tous les cas. Au quatrième stade, il sent que son contrôle lui échappe. Cela se produit presque toujours lorsque la victime quitte ou tente de quitter la relation. Il passe alors à la cinquième étape, au cours de laquelle il va intensifier la violence afin de reprendre le contrôle.

      « Si elle l’a quitté, c’est là que le harcèlement se déclenche », dit Monckton-Smith. « Il peut y avoir plus de menaces de suicide, plus d’actes de contrôle coercitif. » Ou bien l’auteur du crime peut décider de retourner à la première étape et de la bombarder d’amour à nouveau pour tenter de lui rappeler comment les choses étaient ; il peut aussi retourner à la troisième étape et réaffirmer son contrôle.

      « Les étapes trois, quatre et cinq peuvent être revisitées encore et encore pendant des années », dit-elle. « Sinon, il passe à la sixième étape, où commence le véritable danger de meurtre. »

      La sixième étape est celle où l’auteur de l’acte décide de la manière dont il va régler la situation, ayant décidé qu’il ne peut pas reprendre le contrôle à moins de la tuer. Si c’est sa décision, la septième étape est la phase de planification. « Certains le font pendant des mois, voire des années, d’autres en quelques heures seulement, mais la leçon importante à en tirer est qu’ils planifient leur geste, » dit Monckton-Smith.

      L’homicide est la huitième et dernière étape : « Il est rare qu’ils échouent. Oubliez ce que vous entendez sur la façon dont l’homme a simplement « craqué », c’est de l’esbroufe. »

  • Chassé du réseau Twitter et combattu bec et ongles par le lobby transactiviste, l’auteur et comédien Graham Linehan a été entendu hier è la Chambre des lords britanniques pour expliquer sa lutte pour la défense des droits des femmes et des enfants et pour le maintien de la liberté d’expression. Une traduction de la collective TRADFEM
    https://tradfem.wordpress.com/2021/03/09/texte-complet-de-ma-declaration-a-la-chambre-des-lords-britanniqu