• Allons bon, en fait, on boycotte pas les méchants artistes ? | AFP / Libé | 15.09.23

    https://www.liberation.fr/culture/arts/niger-mali-burkina-on-ne-boycotte-jamais-dartistes-de-nulle-part-tente-de

    « Il n’est pas question d’arrêter d’échanger avec des artistes, des lieux culturels, des musées, des festivals… On ne boycotte jamais d’artistes de nulle part », a assuré la ministre de la Culture sur RTL.

    La ministre française Rima Abdul-Malak a tenté vendredi 15 septembre de clarifier la décision de suspendre toute collaboration avec les artistes du Niger, du Mali et du Burkina Faso, théâtres de coups d’Etat et de manifestations anti-françaises récemment.

    « On ne boycotte jamais d’artistes », a-t-elle déclaré sur RTL face à la mobilisation du monde culturel contre cette mesure. Mais, « là, on a une situation sécuritaire très spécifique, des bâtiments français ont été pris pour cible. Dans ces conditions et dans cette violence qui monte, la France a décidé de réduire ses équipes et de fermer les services de visas. Matériellement, il n’est pas possible aujourd’hui de délivrer des visas ».

    on nous aurait menti ?

    • Version « c’est pas moi, c’est la faute à eux d’abord, nah 🤣 » de notre prepotant :

      [Macron] a toutefois concédé [vendredi 15.09] que pour les artistes nigériens n’ayant pas encore leur visa, la situation s’annonçait compliquée car l’accès aux services consulaires français n’est plus possible.

      « C’est pas qu’on l’interdit, c’est qu’on ne peut pas la donner [la possibilité d’accéder à l’ambassade, ndlr] à cause des putschistes et pour des raisons de sécurité », a affirmé le président.

  • L’affaire Claude Lévêque remue la biennale d’« Art Press » – Libération
    https://www.liberation.fr/culture/arts/laffaire-claude-leveque-remue-la-biennale-dart-press-20211210_UAWZP4HPRZG
    https://www.liberation.fr/resizer/iiMMDhlaxy-bADsMmGuUi9J6HXE=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70):focal(1842x1128:1852x1138)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/LDVFIYFB7BHI3KZD4TTYGWD7UY.jpg

    Plusieurs écoles d’arts refusent de participer à la deuxième édition de la manifestation organisée par le magazine, prévue en 2022 à Montpellier. En cause, son soutien au plasticien accusé de pédocriminalité.

    ah flûte #paywall... Au delà du claude, le marché de la chair fraîche, lancé par ArtPress ou peu importe, c’est déjà bien de la merde.

  • Sur le Web, des musées nationaux en mal de résolution
    https://www.liberation.fr/culture/arts/sur-le-web-des-musees-nationaux-en-mal-de-resolution-20210429_RKMGCCXJKJB

    C’est la base, si vous rêvez de faire carrière dans le milieu de l’histoire de l’art en France : savoir qu’un sujet de recherche se choisit autant en fonction de son intérêt que de son budget. Ecoutez donc les conseils de cette doctorante : « Picasso ou Matisse, par exemple, c’est l’enfer, évitez. Certains artistes contemporains, j’en parle pas. » Dans une profession où le graal reste d’être publié, dans un ouvrage illustré tant qu’à faire, vos recherches pourraient vous coûter le prix d’un cœur artificiel en droits de reproduction à verser aux ayants droit, et l’équivalent d’un CDI temps plein pour trouver les financements. De toute façon, sans même parler de publication, vous aurez besoin au quotidien de zoomer à l’extrême sur une touche de pinceau, de stocker des images, les découper, les coller, les manipuler, les regrouper pour mettre en valeur les traits saillants d’un style… Il vous faudra donc des reproductions en haute définition (HD) et là, accrochez-vous pour les obtenir…

    (repéré par @diala)

  • Affaire Claude Lévêque : les résidences de l’artiste sous un nouveau jour – Libération
    https://www.liberation.fr/culture/arts/art-contemporain/affaire-claude-leveque-les-residences-de-lartiste-sous-un-nouveau-jour-20

    Grande proximité, comportement « obsessionnel »… Depuis la plainte pour « viols sur mineurs » déposée contre le plasticien, ses interventions auprès d’enfants dans une école et un service de psychiatrie interrogent. « Libération » révèle qu’il avait tenté d’obtenir les coordonnées d’un adolescent auprès de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot.

    #paywall

    • C’est la première fois qu’un artiste était invité en résidence dans une école élémentaire. Et quel artiste ! Claude Lévêque, qui avait représenté la France à la Biennale de Venise en 2009, et dont l’aura débordait désormais les cercles d’initiés de l’art contemporain. Pas dans n’importe quelle école non plus : un établissement situé dans le quartier très populaire de la Goutte-d’Or, à Paris, l’école Pierre-Budin. Comme le détaillait la proposition d’allouer en 2012 une subvention de 3 000 euros à l’association participante, Reg’art de Paris, soumise par la direction des affaires culturelles de la mairie de Paris au Conseil de Paris, « la résidence de l’artiste Claude Lévêque vise à provoquer un élan positif chez les élèves, pour la plupart enfants de migrants, vivant pour beaucoup dans la précarité ». « Soyons clairs, on est en pleine Goutte-d’Or, avec familles de niveau socioprofessionnels très divers, une certaine misère culturelle, et là, on nous regarde, on s’occupe de nous, un artiste vient : c’était vu comme quelque chose de positif et valorisant pour l’école », se souvient un membre de l’équipe pédagogique.

      Depuis la révélation, début janvier, d’une plainte pour « viols sur mineurs » déposée à l’encontre de Claude Lévêque par un autre artiste, Laurent Faulon, au tribunal de Bobigny - révélation qui a agi comme un séisme dans le milieu de l’art contemporain, en plein examen de conscience sur une éventuelle omerta de longue durée dont aurait pu bénéficier l’artiste -, la belle histoire se retrouve un peu entachée. Claude Lévêque bénéficie de la présomption d’innocence et son avocat, maître Emmanuel Pierrat, a envoyé un droit de réponse qualifiant « d’allégations mensongères » les informations publiées par le Monde le 10 janvier et reprises par Libération les 11 et 12 janvier. Il n’a pas souhaité s’exprimer pour cet article. Mais comme le résume Téa Romanello, de l’association Reg’art de Paris, qui en 2012 organisait déjà depuis quelques années des interventions d’artistes à l’école : « Si ce qu’on dit est vrai, alors ça salit toute la beauté du travail qu’on peut faire avec des enfants. »

      L’artiste, lorsqu’il fut contacté pour le projet, s’était montré « facile, accessible, réactif », se souvient-elle. En bref, fidèle à sa réputation « engagée » vantée partout. Tea Romanello n’a pas fait partie de l’équipe d’encadrement au quotidien, mais avait été à l’initiative de l’aventure. D’autres traces, dont le catalogue de l’exposition aux éditions Manuella, mettent en avant le rôle du directeur de l’école, Pierre Perrin, dans le choix de l’artiste (il n’a pas souhaité s’exprimer pour cet article - « ça sera la police, pas les journalistes »). L’année précédente, l’école avait accueilli en résidence informelle le sculpteur Jean-François Fourtou, représenté par le compagnon de Pierre Perrin, qui travaille dans l’art, lequel avait installé un bestiaire de sculptures dans l’appartement de fonction inoccupé de l’école. Les années suivantes, les artistes Chourouk Hriech et Malachi Farrell y seront aussi invités. Mais aucune résidence n’a joui des mêmes retombées que celle de Claude Lévêque, que ce soit en milieu scolaire (comptes rendus louangeurs dans des publications spécialisées type Liaisons laïques ou Après-demain, la revue de la Fondation Seligmann), artistique (l’exposition qui en résulta fut chroniquée par le Quotidien de l’art) ou grand public (le Parisien). Et le vernissage de « Seasons in the Abyss », mécénée par LVMH et Agnès b., fut un petit événement, aux dires de personnes y ayant assisté, avec vigiles et Tout-Paris de l’art.

      « J’avais trouvé ça saugrenu »« J’avais trouvé ça saugrenu »« J’avais trouvé ça saugrenu »Dans une vidéo qui rend compte de l’expérience, les enfants s’amusent et sourient, l’on observe les vitres noircies de l’appartement de fonction où s’était installé Claude Lévêque pour travailler, et où il recevait, en dehors des heures de cours, les enfants par groupe de cinq ou six, « pour que ça soit hors système de classes », explique-t-il. « J’adore les enfants, en général j’ai vraiment un bon feeling avec eux, mais l’idée c’était de les traiter comme des interlocuteurs à part entière, comme des professionnels, parce que moi je ne voulais absolument pas faire de la garderie ou de l’animation », précise-t-il. Et, de fait, une parent d’élève se souvient d’une résidence « hyper chouette », d’une visite aux archives, d’un travail « pertinent », d’enfants qui « l’adoraient ».

      Claude Lévêque à Paris le 6 octobre 2015. (Audoin Desforges/Libération)

      Désormais, cette même parent d’élève partage des doutes, qu’elle avait eus à l’époque ou qui se sont cristallisés depuis. Elle avait tiqué tout de suite, comme beaucoup d’autres parents, sur le néon « J’ai peur » réalisé par l’artiste avec l’écriture d’un des enfants, qui avait été accroché au-dessus de la porte d’entrée de l’école et qu’elle trouvait incongru à cet endroit. Ce type de néon est caractéristique de l’oeuvre tardive de Lévêque. A sa mutation, le directeur de l’école, Pierre Perrin, est parti avec, sans que les parents d’élèves ne comprennent pourquoi. « Même si à la lumière de ce qu’on sait maintenant, on est plutôt contents », ajoute-t-elle.

      Elle se rappelle aussi s’être demandé pourquoi l’artiste avait prié les enfants de partager des objets intimes, et pourquoi il avait choisi de visiter les appartements de certaines familles, dont elle a désormais l’impression qu’elles étaient ciblées car elles étaient les plus démunies et issues de l’immigration. Pourquoi les cartons d’invitation furent envoyés en priorité au ministère de la Culture, quand les familles ont dû « se battre » pour en avoir. Pourquoi l’artiste manifestait si ostensiblement qu’il avait des chouchous, « toujours des garçons ». « Il n’y avait rien de choquant, simplement, quand on a lu l’article du Monde, où il était écrit que "tout le milieu de l’art savait", on s’est interrogés. Le compagnon du directeur [qui n’a pas répondu à nos demandes de commentaire, ndlr] était dans l’art, et Claude Lévêque, par la suite, a été leur témoin de mariage ».

      Travailler avec les enfants en dehors des horaires de coursTravailler avec les enfants en dehors des horaires de coursTravailler avec les enfants en dehors des horaires de coursUne autre mère, enthousiaste sur la résidence et très étonnée par les révélations, raconte que son fils - mis en avant dans les photos de Lévêque - et un de ses amis - lui aussi très sollicité par l’artiste - avaient été invités par le directeur de l’école à un vernissage de l’artiste en province. Pierre Perrin avait finalement retiré son invitation peu après, « car le vernissage allait se finir tard, et les enfants seraient seuls à l’hôtel ». Claude Lévêque était passé chez eux lorsque son fils souffrait d’une angine, et lui avait apporté un livre, ce qu’elle avait trouvé très gentil. « Il avait les numéros de téléphone de tout le monde », détaille-t-elle, assurant que son fils n’a jamais eu à souffrir de son contact avec l’artiste.

      « J’avais trouvé ça saugrenu, cette invitation à deux enfants, se souvient un membre de l’équipe pédagogique de l’époque. Inviter une classe en sortie scolaire à la limite, mais pourquoi juste deux enfants ? » Cette même personne s’est étonnée, deux ans plus tard, de voir ces mêmes enfants au vernissage de l’éclair rouge réalisé par Claude Lévêque pour le musée du Louvre. « Quand j’ai dit ça autour de moi à mes collègues, on m’a dit que je voyais le mal partout, se souvient cette personne. Mais cela me dérangeait, cette promiscuité chez cet homme. Elle n’est pas nécessaire. Par la suite, on a vu d’autres artistes à l’école qui n’avaient pas cette familiarité. On nous demande à nous d’avoir une certaine distance, de ne pas toucher les enfants, et lui les prenait sur les genoux, leur touchait les épaules, les cheveux, se faisait appeler "Tonton" dans la cour. Je lui ai dit, il m’a répondu qu’il n’était pas l’enseignant. »

      Depuis les révélations du Monde et de Mediapart, cette personne dit avoir fait un signalement au juge d’instruction : « J’espère que mes doutes ne prouveront rien, je l’espère grandement. Mais il n’est pas normal qu’on ait pu lui donner la possibilité de travailler seul avec des enfants de l’école dans un lieu clos. » Etait-il habituel qu’un artiste ait les coordonnées des familles de l’école, puisse les appeler et passer les voir, et puisse aussi travailler avec les enfants en dehors des horaires de cours ?? Le rectorat n’a pas donné suite à nos sollicitations.

      L’éclair rouge installé par Claude Lévêque au musée du Louvre, à Paris. (François Guillot/AFP. ADAGP)

      Les circonstances d’une autre résidence, antérieure, effectuée par l’artiste, cette fois-ci dans les services de psychiatrie infanto-juvénile d’un hôpital en région parisienne en 2005 et 2006, laissent penser que le contact « hors cadre » avec les enfants recherché par l’artiste à la Goutte-d’Or était une habitude. Lors de ces deux années, l’artiste a travaillé avec deux groupes de huit à dix jeunes qui ont participé à l’élaboration d’une de ses expositions, sont allés avec lui à la rencontre de ses oeuvres au centre Pompidou ou au Palais de Tokyo, et, clou de l’expérience, assisté grâce à lui dans les tribunes parisiennes au feu d’artifice du 14 Juillet. Les soignants furent si contents de l’implication de l’artiste et des effets ressentis que la résidence fut reconduite pour un an.

      Et du côté de l’artiste, deux installations semblent en avoir été nourries - le Grand Sommeil au MAC /Val en 2006, avec ces lits d’hôpital lumineux au plafond, où le chargé communication et culture de l’hôpital à l’époque de la résidence de l’artiste croit reconnaître ceux de son établissement. Et le Crépuscule du jaguar, en 2007, qui a fait partie d’un dispositif in situ au Moulins Albigeois dans le Tarn, et dont la vidéo sera acquise par la Maison européenne de la photographie, à Paris. L’établissement la décrit ainsi : « L’oeuvre a été réalisée par l’artiste pendant une période de deux ans, dans un hôpital pour enfants souffrant de troubles psychiques. Les yeux ne clignent pas, ne se ferment jamais. L’oeil est vu à travers un oeilleton et, comme dans un miroir. » Aux dires d’une des personnes associées au projet, « le résultat avait été génial ». Génial, et depuis aucune remontée, aucun témoignage, selon l’hôpital, n’est venu contredire cette conclusion.

      « Hors de question de donner les coordonnées »Mais il y avait eu cette demande incongrue de Claude Lévêque, inhabituelle dans ce type de résidence, qui est venue titiller la mémoire de cette personne, depuis la révélation de la plainte pour « viols sur mineurs » déposée contre l’artiste. A la fin de la résidence, « il est devenu complètement obsessionnel sur un des gamins, se souvient cette personne, et voulait absolument continuer à "l’aider », disait-il". Claude Lévêque cherchait à obtenir le nom et les coordonnées d’un patient adolescent, ce qui lui a été refusé - les intervenants extérieurs n’ont jamais accès aux noms de famille et aux pathologies des patients, explique aujourd’hui l’hôpital. Bille en tête, l’artiste écrit alors à la ministre de la Santé de l’époque, Roselyne Bachelot-Narquin, pour que lui soit faite cette exception, dans un courrier d’août 2007, jugé « hystérique » par un des destinataires en copie.

      Intitulée « Avis de recherche », la lettre de l’artiste, à laquelle Libération a eu accès, commence par détailler les modalités de la résidence, la liste des projets artistiques de Claude Lévêque abordés par les patients lors de rencontres (au centre Pompidou, au MAC ?/Val, au centre d’art de Château-Thierry...) et tous les bienfaits pour ces enfants, « particulièrement réceptifs à mon univers. [...] Leurs arguments éclairés résumaient sans ambages mes contenus, alors que certains spécialistes manient des codes pour y parvenir ». Des échanges qui selon Claude Lévêque l’ont « enrichi à tel point que ma réflexion s’est étoffée de cette expérience ».

      Décrivant ensuite une « affinité » qui se serait établie entre « un adolescent du groupe » et lui-même, Claude Lévêque raconte que l’hôpital a organisé, « pour lui seul, sa venue lors du vernissage » de son exposition « Looping » au centre d’art de Pougues-les-Eaux, « moments de lien social particulièrement précieux » pour cet adolescent, selon l’artiste. Le patient, sans parents, et dépendant « sans doute » de l’aide sociale à l’enfance, explique Claude Lévêque, avait depuis été transféré dans deux établissements consécutifs, et l’artiste était sans nouvelles de lui, malgré des demandes répétées de mise en contact auprès de l’hôpital. « Si je me permets de vous parler de cette rencontre c’est que je suis très inquiet sur sa santé et sur son devenir. Auriez-vous la possibilité d’intervenir pour me faciliter la mise en relation avec les responsables [du jeune garçon], afin de savoir comment il va et ce qu’il devient. »

      Au ministère, la démarche est jugée « bien curieuse », lit-on dans la note rédigée alors. L’hôpital est contacté, le centre d’art également, l’artiste est confronté, et il explique, selon une personne qui a eu connaissance de l’échange, qu’il était « d’extraction populaire » et savait « qu’une rencontre peut changer l’avenir de quelqu’un ». A l’hôpital, aujourd’hui, les accompagnants aux ateliers de l’époque n’ont aucun souvenir de ce courrier, mais l’on juge peu probable qu’un voyage ait été organisé pour un seul patient ? ; en tout état de cause, il aurait été accompagné par un ou plusieurs soignants. La directrice des soins de l’époque, contactée par les services du ministère de la Santé, avait alors été très ferme ? : on lit dans la note qu’il était « hors de question de donner les coordonnées du jeune garçon à M. Lévêque qui n’a aucun lien avec lui et aucun droit ».

      Reviennent en mémoire les propos de Laurent Faulon et d’un autre homme qui explique aussi avoir été victime de l’artiste, rapportés par Mediapart dans son enquête. Notamment ceci ? : « Pendant longtemps, j’ai pensé que c’était une chance d’avoir rencontré ce type, d’avoir pu changer de classe sociale. Il s’était attaqué à une famille prolétaire, il arrivait avec une promesse de culture, d’évasion », expliquait Laurent Faulon lors de son audition. « Avec Claude Lévêque, on avait l’impression d’entrer dans un monde privilégié, merveilleux, relate le second. Il y avait la culture, la musique, les vêtements, il tirait des feux d’artifice la nuit en forêt. J’ai pensé qu’il fallait payer de ma personne. »

      #Claude_Lévêque