Violences économiques : le hors-sujet des parlementaires | Alternatives Economiques
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Ces violences s’intensifient au moment de la séparation. « Monsieur peut vider le compte joint ou celui où repose l’épargne des enfants. Il peut prendre des crédits au nom de madame. Parfois, elle se rend compte qu’il n’a pas réglé le loyer depuis des mois et qu’elle est solidaire de ses dettes », poursuit Carole Keruzore.
La justice peut valider ces comportements. « Je ne supporte plus que les juges aux affaires familiales, au moment des séparations, ne fixent pas de pension alimentaire à monsieur. Je n’en peux plus de ces hommes qui organisent leur insolvabilité, alors que madame se retrouve avec deux, trois gamins à élever toute seule », s’insurge-t-elle.
Les choses ne s’améliorent pas ensuite. Selon une étude de la Drees, le service statistique du ministère des Solidarités, la pension alimentaire n’est pas versée, ou pas totalement, dans 25 % des cas.
« Les violences économiques sont un des six types de violences conjugales, avec la violence verbale, physique, psychologique, sexuelle et administrative. L’une provoque souvent les autres », Françoise Brié, présidente de la FNSF