PURE FACTORY – PURE FACTORY

/?ref=wKdV5kaBcotCh

  • A propos du vaccin qui ne protège pas, et plus précisément, de la déception pour le vaccin qui ne protège pas contre la contamination, et du vaccin qui ne protège pas sur la durée.

    On insiste sur la déception, et sur le fait que bon, un vaccin, ça devrait ceci et cela et que voilà, la preuve ultime qu’il ne fallait en fait ne rien faire. Ne pas se vacciner, ne pas se confiner, ne pas porter de masque.

    Il y aurait pourtant une façon constructive de traiter cette « déception ». Si le vaccin a tant de mal à être efficace dans la durée, n’est-ce pas plutôt du fait que ce virus est autrement plus redoutable que ce que les plus grands médecins de la galaxie l’analysaient en mars 2020 (ceux qui aiment les analogies à base de trottinettes en particulier) ?

    Alors, oui, ce vaccin n’est pas aussi efficace qu’on le souhaiterait. Mais l’immunité naturelle l’est encore moins ! C’est un point qui n’est pas encore assez asséné. Et avec les variants, c’est encore pire ! La réinfection est possible, et il n’est pas assuré qu’elle soit moins grave que la fois précédente.

    Cette accumulation de mauvaises nouvelles concernant Delta - et surtout Omikron - va-t-il provoquer le tête à queue nécessaire dans les politiques de santé suivies dans (presque) tout l’occident ? Rien n’est moins sûr, tellement le déni est fort à tous les niveaux.

    Anecdote pour illustrer ce déni : je file des FFP2 à mes proches. Je constate qu’ils ne sont pas utilisés. Alors que je ne cesse de dire qu’ils sont plus confortables et autrement plus efficaces.

    Le déni est fort, et le massacre à venir ne sera visiblement jamais assez cataclysmique pour inciter à une politique Zéro-Covid. C’est d’une certaine façon le désespoir.

  • Je sais pas comment c’est dans votre coin, mais ici dans l’Hérault, record de France du taux d’incidence (en tout cas on est bien placés sur le podium), c’est devenu invivable.

    Ça fait une semaine que je n’arrive plus à faire les courses au supermarché local. Aujourd’hui je me (re)lance : le FFP2 sur le pif, j’entre dans le Carrefour de Saint-Clément-de-Rivière, je me répète ce que me dit Diala : tu t’en fous des cons, t’es vacciné, tu te mêles pas, achète le lait et reviens. Bon ben non : partout (partout, je plaisante pas) où je tourne la tête, il y a dans mon champ de vision un homme avec un masque sous le pif. Au bout de cinq minutes, je ne gère plus – je sais pas, une sorte de panique, de montée de colère et de dégoût –, je vais signaler à l’accueil que le magasin est dangereux dans ces conditions, la dame me dit qu’ils n’y peuvent rien. Je tourne la tête et je tends la bras : « tiens, là, le vieux : le masque sous le pif » et je lui fais remarquer qu’elle-même me parle avec le nez qui ressort du masque. Je me casse dépité et tremblant.

    Au retour je m’arrête à la paillote des gitans du carrefour, faire le plein de fruits. Personne ne porte de masque, mais comme c’est hyper-ventilé là-dedans, bon ben je gère.

    Ensuite je rentre garer la voiture et à pied direction la toute petite supérette locale de chez Carrefour City (on n’a que ça, dans le coin). La jeune femme à la caisse, très sympathique par ailleurs, a le masque sous le pif. Le jeune homme qui réassortit les rayons aussi.

    Sur le chemin du retour je m’arrête pour prendre du pain à la boulangerie. Le type discute avec un client, et là carrément aucun masque (à la rigueur, je trouve ça plus cohérent).

  • Covid et aérosolisation - Le Monolecte
    https://blog.monolecte.fr/2020/09/30/covid-et-aerosolisation

    Si vous ne devez savoir qu’une seule chose utile sur le #covid, n’en retenir qu’une seule pour guider votre comportement, faire vos choix et en tirer les conséquences, c’est qu’il se diffuse essentiellement par #aérosolisation.

    Bien sûr, dit comme cela, je ne vous aide en rien  : qu’est-ce que cela veut dire, quelles en sont les conséquences pratiques  ?

    • OK donc là j’ai demandé plusieurs fois à des gens qui appellent à occuper les théâtres / opéra s’iels avaient pigé l’aérosolisation et ... plusieurs m’ont dit qu’iels ne connaissent pas ce truc ... je suis atterrée :/

    • Non, ils pètent les cojones avec le lavage de mains alors que cela fait des mois qu’on sait.
      Pourquoi  ?
      Parce qu’admettre que cette merde ne se transmet pratiquement que par aérosolisation, ça revient à remettre en cause pratiquement tous les choix de société des dernières décennies qui sont basés sur l’idée de densifier tout pour faire des économies d’échelle  : les logements, les entreprises, les transports, les hostos, les écoles.

      Alors, tu penses, pour le reste, on n’est pas rendu  : à savoir la masse de gens à séquelles invalidantes (de 10 à 30% des contaminés — on parle bien des contaminés, pas des malades) et le fait que cette merde est un virus dont la cible est le système circulatoire et non pas spécifiquement le système respiratoire qui est juste la porte d’entrée (mais qui peut être directement touché parce que très irrigué de capillaires).

      Depuis aout, on ne porte plus que des FFP2.

      Il y a 2 semaines, j’ai pu rentrer des masques avec une meilleure étanchéité périphérique. Parce que comme on a noté que personne ne comprend pour l’aérosolisation, les quelques espaces clos communautaires que nous sommes parfois obligés de fréquenter ne sont pas assez aérés (voire pas du tout) et que l’air possiblement contaminé a tendance à s’y accumuler. Donc, un KN95 ou un FFP2 taille unique pour homme a tendance à laisser passer trop d’air non filtré par les côtés.
      Grâce au Israéliens, on sait que même avec des FFP2, en espace clos non aéré et même si tout le monde est masqué, en 15 min, un variant a une charge virale suffisante pour commencer à se reproduire. Même si le gus contaminé est parti depuis 20 min quand tu arrives. Ce qui explique les clusters nosocomiaux.

      Bref, avec l’incidence qu’on se tape, à peu près rien n’est safe et à fortiori ni les transports, ni les hostos, ni les lieux de travail et certainement pas les écoles. On fait les courses le moins possible, au pas de charge et préférentiellement le lundi matin à l’ouverture.

    • Un « bon plan » pour les FFP2, « les gens » ? Perso, on en a trouvé dans une boutique de matériel médical : 19 € les 20 masques, un peu juste sur les bords (manque d’étanchéité) et bien sûr, manufacturé en RPC. Quasiment 1 € le masque. C’est abusé pour du matos qui vient de Chine, non ?

    • Alors, oui, mais, selon l’usage, vous pouvez les recycler (si vous suez ou éternuez dedans, c’est mort)  : donc, nous utilisons des poches zip de congélation pour se déplacer avec nos masques quand ils ne sont pas sur notre visage.

      En rentrant, nous les passons dans notre boite UVC, puis, on les pend à l’air libre avant réusage. Ne pas les laisser dans des trucs fermés où ça macère.

      Pour les usages + intensifs, on suggère d’en avoir une petite noria que l’on change, désinfecte et aère à tour de rôle.

      Il est possible de faire une noria sans désinfection UVC, mais faut laisser passer plusieurs jours entre chaque usage et il reste le problème de toutes les bactéries et champignons qui peuvent proliférer.

      La boite UVC est un investissement de cet été, quand on a compris qu’on était gouvernés par des cons.

      Au prix des FFP2, elle est très largement amortie.

      Cela dit, nous venons d’opter pour des masques durables et + étanches. On cherche à en avoir des comme ça depuis le début, mais beaucoup de boites ne sont pas arrivées au bout des protos. Nous testons ceux-là depuis 2 semaines et nous sommes satisfaits de l’étanchéité.

      https://pure-factory.eu/?ref=wKdV5kaBcotCh

    • Autre méthode de réemploi des jetables : une fois à la maison, les ranger dans des enveloppes en papier, fermer celles-ci en notant le nombre d’utilisation et la date du jour, faire sécher (sur un radiateur par exemple) attendre 7 jours. Selon des sources qui m’avaient parues fiables, le chirurgical peut aller à 10 réemplois, le FFP2 à 15, sauf accident, doute, odeur. Dehors en général le chirurgical suffit (quelques fois, juste pour éviter la police), dedans, selon les cas, préfèrer le FFP2 (plus c’est clôt, peuplé au mètre cube, durable, pas aéré). Donc sortir, c’est souvent trimballer plusieurs masques (j’en suis venu hier à acheter mon premier parapluie...)
      Il est arrivé que les FFP2 descendent à leur prix « normal », 50 centimes pièce en commandant par lot. Pas sûr que ça se reproduise de sitôt.
      Du coup des filtres amovibles à 79 centimes, ça peut valoir la peine, spécialement, si on y élimine le virus par le même procédé afin de les réutiliser.

      #masques

    • #Merci. Je faisais déjà le recyclage des masques chirurgicaux avec les UV naturels au printemps dernier et en été (3 jours sur le fil à linge) mais attention à l’averse intempestive qui te remouille le lot et que tu dois laisser sécher à nouveau. Sinon, maintenant, je dispose d’une véranda. Ça marche aussi ?
      Faudra juste que je convainque Madame de ne plus jeter les masques mis au « séchage + UV » : elle trouve que c’est pas « safe » ...

    • @sombre attention peut-être à deux choses : plus un « jetable » a été fortement mouillé, plus sa filtration risque de baisser ; pour inactiver le sars cov 2, j’ai retenu de je ne sais quelles lectures qu’une durée de non utilisation de 5 voire 7 jours était nécessaire.
      L’enveloppe papier permet un séchage qui ne laisse pas passer le virus.

    • Les UVC sont des serial killers, ce qui fait que je leur fais vachement plus confiance.

      Certes. Mais quand je parlais d’enfants, je voulais dire des enfants en bas âge en dessous de 2 ans. Leur curiosité pourrait tourner à la catastrophe si par mégarde, ils venaient à ouvrir le local, genre placard sous évier. Alors sécuriser au maximum le local où l’on opère ou bien planquer la boîte en lieu sûr.