Lire le récit de Joseph Ponthus avec les lunettes du Maitron
▻https://maitron.fr/spip.php?article214613
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La France-des-Cavernes, les chroniques de Joseph Ponthus dans Article 11
▻http://www.article11.info/?-La-France-des-Cavernes-
Pour qui l’aurait loupé, le premier #livre auquel a participé Joseph Ponthus, Nous... la cité , est disponible en #lyber chez Zones éditions
▻https://www.editions-zones.fr/lyber?nous-la-cite
« L’usine te bouffe le temps, le corps et l’esprit » En guise d’hommage à Joseph Ponthus, nous [CQFD] mettons en ligne cet entretien, en date de septembre, autour de "À la ligne", sa pépite noire décrivant l’enfer quotidien des abattoirs.
►https://cqfd-journal.org/Joseph-Ponthus-L-usine-te-bouffe
#cités #usine #culture_populaire #travail #intérim #Joseph_Ponthus
Lecture à voix haute – « À la ligne Feuillets d’usine » de Joseph Ponthus – Les chapitres
https://carnetdemarseille.com/lecture-a-voix-haute-a-la-ligne-feuillets-dusine-joseph-ponthus-l
Qu’est-ce que j’aurais aimé rencontrer Joseph Ponthus ! En vrai. Autrement que par livre interposé. Son roman À la ligne, Feuillets d’usine (publié aux Éditions de la Table Ronde et chez Folio) m’a bouleversé. Pas seulement parce que ce livre est dédié à son amoureuse d’épouse et aux prolétaires de tous les pays. Il m’a remué profondément parce qu’il raconte la condition ouvrière dans ce qu’elle a de plus infime, intime, anonyme. Avec pudeur et sans pathos. Forcément, ce texte m’a renvoyé à ma grand-mère provençale, Zoé, ouvrière en usine de bouchons à l’âge de 14 ans, pour nourrir sa famille après la mort du père. Il m’a évoqué aussi mon grand-père suisse, Paul, exploité toute sa vie et qui vendit sa force de travail comme conducteur de rouleaux compresseurs, livreur de charbon et ouvrier agricole. Joseph Ponthus, je ne le rencontrerai jamais puisqu’il vient de disparaître, le 24 février dernier, âgé à peine de 42 ans. Qu’est-ce que j’aurais apprécié échanger avec lui à propos de la condition ouvrière, de Marx, d’Apollinaire, de Freud et de ses dix années de travail social comme éducateur spécialisé à Nanterre, moi qui le fut aussi pendant des années, à Marseille. J’aurais tant aimé lui dire en face toute mon affection, lui témoigner mon admiration pour son parcours et pour ce grand livre. Je me suis donc résolu à tenter de conjurer le silence qui nous tient à jamais éloignés. En donnant voix à la puissance et la poésie de son texte. Jour après jour, je lirai à voix haute, enregistrerai et publierai ici chacun des 66 chapitres de son roman. Puisse Joseph Ponthus y entendre un humble hommage à son humanité, son courage et son talent.
Joseph Ponthus et la littérature ouvrière, Jean Lebrun
▻https://www.franceinter.fr/emissions/le-vif-de-l-histoire/le-vif-de-l-histoire-17-mars-2021
Il s’était posé ensuite chez moi, avec sa pipe et un exemplaire, très culotté, de Simone Weil. Les livres qu’il pratiquait devaient être tous ainsi. Pliés, cornés. C’étaient des compagnons. J’ose le mot : camarades.