/587.populations.societes.mars.2021.dece

  • France 2020 : 68 000 décès supplémentaires imputables à l’épidémie de Covid-19 – Population & Sociétés n° 587, mars 2021
    https://www.ined.fr/fichier/s_rubrique/31218/587.populations.societes.mars.2021.deces.supplementaires.covid.19.1.fr.pdf

    L’épidémie de Covid-19 affecte de façon importante la démographie de la France. Le nombre de décès a nettement augmenté, et celui des naissances a baissé avec un décalage de 9 mois. Commentant le bilan démographique de 2020, Gilles Pison et France Meslé nous expliquent plus particulièrement pourquoi le nombre de décès attribués à la Covid-19 en 2020 dépasse de beaucoup la hausse des décès toutes causes confondues survenue entre 2019 et 2020.
    […]
    C’est un résultat important : la répartition par âge des décès dus à la Covid-19 est assez proche de celle de la mortalité générale. On a beaucoup dit que les personnes âgées étaient, de loin, les premières victimes de l’épidémie de Covid-19. C’est vrai, mais à peine plus que pour les autres causes de mortalité (figure 2a). De nos jours, fort heureusement, on meurt la plupart du temps à des âges élevés, rarement dans la jeunesse ou à l’âge adulte. La mortalité par Covid-19 ne s’éloigne guère de ce schéma général. En revanche, ce profil par âge du risque de décès s’éloigne sensiblement du profil observé ces dernières années pour la grippe saisonnière, qui épargne davantage les jeunes et les adultes d’âge moyen.
    […]
    Rappelons cependant que la proximité des risques de décès par âge entre la Covid-19 et la mortalité générale ne doit pas conduire à minimiser l’épidémie. Le bilan de l’année 2020 reste accablant : l’épidémie de Covid-19 a interrompu 68 000 vies dans notre pays durant cette seule année, et cela en dépit des mesures prises pour freiner la propagation du virus.

  • Terrible nouvelle pour Macron : le chiffre des 68 000 morts de Covid-19 en France a été gonflé, d’après une étude (Lecourrier-du-soir.com)
    https://www.crashdebug.fr/terrible-nouvelle-pour-macron-le-chiffre-des-68-000-morts-de-covid-19-en-

    Bonjour, on le savait, mais c’est ici confirmé,...

    Une nouvelle étude qui risque de mettre l’Exécutif dans l’embarras. En France, au moment où l’Exécutif se bat pour faire face à la hausse exponentielle des cas sur toute l’étendue du territoire national, notamment en région parisienne, une étude rendue publique ce 17 mars et consultée par Lecourrier-du-soir.com risque de semer une vive polémique.

    En effet, d’après l’étude menée par deux chercheurs, Gilles Pison et France Meslé, de l’institut national d’études démographiques (INED), les chiffres de décès attribués au Covid-19 englobent des cas de personnes décédées d’autres pathologies. L’étude conclut ainsi que sur les 68 000 morts, seuls 42 000 seraient réellement imputables au Coronavirus.

    Relayant cette information, le média Sud Ouest dira : “quelque 68 000 (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

    • Question bête : tu sais lire ? je veux dire au delà de la phrase qui semble valider tes a priori.

      Le début du texte :

      La France métropolitaine a enregistré 654 000 décès en 2020. Soit 55 000 décès de plus que les 599 000 de 2019. C’est une hausse de 9,2 %. Mais une partie de cette hausse – de l’ordre de 13 000 décès – est due au vieillissement de la population qui s’observe chaque année en l’absence de gain d’espérance de vie. Restent donc 42 000 décès supplémentaires en 2020, liés à la pandémie de Covid-19. C’est 23 000 décès de moins que les 65 000 imputés à la Covid-19 en 2020 par Santé publique France. L’écart est un peu plus important encore, car l’agence décompte les décès à l’hôpital et en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), mais pas à domicile. Ces derniers, a priori peu nombreux, ne sont pas connus. On peut les estimer à environ 5 % des décès, si l’on s’aligne sur les taux observés à l’étranger : 4 % en Suède, 5 % en Angleterre-Galles, 6 % aux États-Unis. Compte tenu de ces corrections, le total des décès liés à la Covid-19 en 2020 serait donc d’un peu plus de 68 000, soit un habitant sur mille.

      et la conclusion :

      Rappelons cependant que la proximité des risques de décès par âge entre la Covid-19 et la mortalité générale ne doit pas conduire à minimiser l’épidémie. Le bilan de l’année 2020 reste accablant : l’épidémie de Covid-19 a interrompu 68 000 vies dans notre pays durant cette seule année, et cela en dépit des mesures prises pour freiner la propagation du virus.

      à comparer avec ce que tu en déduis :

      L’étude conclut ainsi que sur les 68 000 morts, seuls 42 000 seraient réellement imputables au Coronavirus.

      le pdf de P&S 527 : https://www.ined.fr/fichier/s_rubrique/31218/587.populations.societes.mars.2021.deces.supplementaires.covid.19.1.fr.pdf
      repris ici : https://seenthis.net/messages/907364

    • C’est dans l’article ce qui est souligné ce n’est pas de moi, de toutes façon il est de notoriété publique que tout les morts qui avaient le Coronavirus et des commorbidités, mais qui sont morts de ces commorbidités on été labélisés ’mort du COVID’, alors qu’ils ne sont pas mort de facto du COVID, c’est pareil dans les autres pays (je rappel que tout les hôpitaux français qui labélise un mort par COVID touchent une prime).

    • alors, lis l’original de l’INED (c’est un 4 pages accessible gratuitement avec plein d’images dedans) avant de reprendre les exégèses bidons qui peuvent en être faites

      et interroge-toi sur la fiabilité de sources qui résument de cette façon une conclusion pourtant limpide

      je crains que le reste des affirmations de ta réponse ne proviennent de sources issues du même tonneau