Symptômes dépressifs : hospitalisations des moins de 15 ans en hausse de 80 % - France - Le Télégramme
▻https://www.letelegramme.fr/france/symptomes-depressifs-hospitalisations-des-moins-de-15-ans-en-hausse-de-
Photo d’illustration Le Télégramme
Angèle Consoli, pédopsychiatre à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et membre du Conseil scientifique, a noté une « augmentation des symptômes dépressifs chez les moins de 15 ans, avec une augmentation des passages aux urgences et du nombre d’hospitalisations après passage de 80 % », ce lundi matin sur France Inter.
Invitée ce lundi matin sur France Inter, Angèle Consoli est revenue sur la santé des jeunes. Et la pédopsychiatre n’a pas caché son inquiétude : « Il y a des retours de terrain, de l’ensemble des collègues sur tout le territoire national qui montrent qu’il y a beaucoup de demandes de soins, de consultations, d’indications d’hospitalisations, d’idées et de crises suicidaires, avec des jeunes qui relèvent de soins psychiatriques. Il y a aussi des données épidémiologiques fiables qui montrent une augmentation des symptômes dépressifs chez les moins de 15 ans, avec une augmentation des passages aux urgences et du nombre d’hospitalisations après passage de 80 %. De même pour la tranche 12/17 ans, avec des symptômes anxieux, dépressifs et des crises suicidaires ».
« Un impact sur la santé mentale »
Angèle Consoli a aussi expliqué déceler les symptômes chez les jeunes : « Certains signes doivent alerter les parents : un changement de comportement, ce qu’on appelle une rupture avec l’état antérieur. Si l’enfant est plus irritable, plus colérique, plus explosif, ou plus en retrait, qu’il s’isole… Ce sont des signes qui doivent alerter, aussi à l’école ou via le réseau de sien. Il faut qu’on soit vigilants : il y a un impact sur la santé mentale. Si cela arrive, il faut parler avec son enfant, quel que soit son âge, avec les mots adaptés. Lui demander ce qui l’inquiète, ce qui l’angoisse ».