• Piemonte, corsa alle nuove miniere : da #Usseglio al Pinerolese si cercano nichel, cobalto, grafite e litio

    Scatta la corsa alle terre rare: la Regione deve vagliare le richieste delle multinazionali su una decina di siti

    Nei prossimi anni il Piemonte potrebbe trasformarsi in una grande miniera per soddisfare le esigenze legate alla costruzione degli apparecchi digitali e all’automotive elettrico. È un futuro fatto di cobalto, titanio, litio, nichel, platino e associati. E non mancano nemmeno oro e argento. Un grande business, infatti oggi si parla di «forti interessi» di aziende estrattive nazionali e straniere. Anche perché la Commissione Europea ha stabilito che «almeno il 10% del consumo di materie prime strategiche fondamentali per la transizione green e per le nuove tecnologie dovrebbe essere estratto nell’Ue, il 15% del consumo annuo di ciascuna materia prima critica dovrebbe provenire dal riciclaggio e almeno il 40% dovrebbe essere raffinato in Europa». In questo contesto il Piemonte è considerato un territorio strategico. Anche perché l’anno scorso il mondo ha estratto 280mila tonnellate di terre rare, circa 32 volte di più rispetto alla metà degli anni 50. E la domanda non farà che aumentare: entro il 2040, stimano gli esperti, avremo bisogno di sette volte più terre rare rispetto a oggi. Quindi potrebbero essere necessarie più di 300 nuove miniere nel prossimo decennio per soddisfare la domanda di veicoli elettrici e batterie di accumulo di energia, secondo lo studio condotto da Benchmark Mineral Intelligence.

    «Al momento abbiamo nove permessi di ricerca in corso, ma si tratta di campionature in superficie o all’interno di galleria già esistenti, come è avvenuto a Punta Corna, sulle montagne di Usseglio – analizza Edoardo Guerrini, il responsabile del settore polizia mineraria, cave e miniere della Regione -. C’è poi in istruttoria di via al ministero dell’Ambiente un permesso per la ricerca di grafite nella zona della Val Chisone». Si tratta di un’area immensa di quasi 6500 ettari si estende sui comuni di Perrero, Pomaretto, San Germano Chisone, Perosa Argentina, Pinasca, Villar Perosa, Pramollo, Roure e Inverso Pinasca che interessa all’australiana Energia Minerals (ramo della multinazionale Altamin). E un’altra società creata da Altamin, la Strategic Minerals Italia, nella primavera prossima, sulle montagne di Usseglio, se non ci saranno intoppi, potrà partire con le operazioni per 32 carotaggi nel Vallone del Servin con una profondità variabile da 150 a 250 metri. Altri 25 sondaggi verranno invece effettuati nel sito di Santa Barbara, ma saranno meno profondi. E, ovviamente, ambientalisti e amanti della montagna, hanno già espresso tutti i loro timori perché temono uno stravolgimento del territorio. «Nelle settimane scorse ho anche ricevuto i rappresentati di una società svedese interessati ad avviare degli studi di valutazione in tutto il Piemonte con l’obiettivo di estrarre minerali – continua Guerrini – anche perché l’Unione Europea spinge per la ricerca di materie prime indispensabili per la conversione ecologica e quindi l’autosufficienza energetica».

    È la storia che ritorna anche perché il Piemonte è stata sempre una terra di estrazione. Basti pensare che, solo nel Torinese, la cavi attive «normali» sono 66. E ora, a parte Usseglio e il Pinerolese, ci sono richieste per cercare nichel in Valle Anzasca, rame, platino e affini nel Verbano Cusio Ossola, dove esiste ancora una concessione non utilizzata per cercare oro a Ceppo Morelli nella Val d’Ossola (anche se il giacimento più sfruttato per l’oro è sempre stato quello del massiccio del Rosa) e la richiesta di poter coltivare il boro nella zona di Ormea. E pensare che, dal 2013 al 2022, le aziende che si occupano di estrazione di minerali da cave e miniere in Piemonte sono scese da 265 a 195. «Il settore estrattivo continua a essere fonte di occupazione – riflette l’assessore regionale Andrea Tronzano -. Con il piano regionale in via di definizione vogliamo dare certezze agli imprenditori e migliorare l’attuale regolamentazione in modo che ci siano certezze ambientali e più facilità nel lavorare. Le miniere su materie prime critiche sono oggetto di grande attenzione e noi vorremmo riattivare le nostre potenzialità come ci chiede la Ue. Ci stiamo lavorando con rispetto per tutti, anche perché qui non siamo nè in Cina nè in Congo. Vedremo le aziende che hanno chiesto di fare i carotaggi che cosa decideranno. Noi le ascolteremo».

    https://www.lastampa.it/torino/2023/08/06/news/piemonte_nuove_miniere_usseglio_nichel_cobalto-12984408

    #extractivisme #Italie #mines #nickel #cobalt #graphite #lithium #Alpes #montagnes #Piémont #Pinerolo #terres_rares #multinationales #transition_énergétique #Punta_Corna #Val_Chisone #Energia_Minerals #Altamin #Strategic_Minerals_Italia #Vallone_del_Servin #Santa_Barbara #Valle_Anzasca #Verbano_Cusio_Ossola #cuivre #platine #Ceppo_Morelli #Val_d'Ossola #or #Ormea

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    ajouté à la métaliste sur l’#extraction de #terres_rares dans les #Alpes :
    https://seenthis.net/messages/1013289

  • A #Briançon, l’accueil des migrants de plus en plus compliqué : « Ce n’est plus gérable »

    « Beaucoup marché dans le désert… C’est pas facile… Police tunisienne courir derrière moi… Marcher cinq jours, pas d’eau, pas d’ombre… » Il ne s’arrête plus. Sans qu’on ne lui ait posé la moindre question, Issouf (les personnes citées par leur prénom n’ont pas souhaité donner leur nom), s’est mis à parler du parcours migratoire qu’il a engagé il y a presque six mois depuis le Burkina Faso, aux côtés de son père Abdoul.

    Le garçon de 10 ans montre ses jambes, couvertes de cicatrices. Des cailloux sur lesquels il serait tombé, souvent. « J’ai vu des cadavres, des gens mourir. Le Sahara a tué les gens, demande à papa ! Je dis la vérité » , poursuit-il, agitant ses bras.

    Après avoir traversé le Mali, l’Algérie et la Tunisie, Issouf et son père ont franchi la Méditerranée jusqu’à l’île italienne de Lampedusa. « Ma maman ne voulait pas qu’on traverse, elle avait peur, elle disait : “Retournez-vous”. On a risqué la vie. Tout le monde rit maintenant. Ils sont contents. »

    Fin juillet, Issouf et Abdoul ont passé à pied le col alpin de Montgenèvre, près de la frontière entre l’Italie et la France. Une route privilégiée depuis la fin de l’année 2016 et la recrudescence des contrôles policiers dans les Alpes-Maritimes. Issouf et Abdoul ont été refoulés une première fois par la police française, avant de réussir leur passage et de gagner Briançon (Hautes-Alpes), à une quinzaine de kilomètres.

    On les rencontre aux Terrasses solidaires, un ancien sanatorium de la ville, racheté 1 million d’euros en 2021 par une poignée de fondations et d’associations telles que Refuges solidaires, Médecins du monde ou Tous migrants et au sein duquel sont désormais accueillis les migrants en transit.

    « J’étais dos au mur »

    « Inchallah, on va trouver les documentset on va faire venir maman en France » , nous dit Issouf, volubile. Son père, Abdoul, est dans le dur. Il a laissé sa femme et deux de ses enfants dans un Burkina Faso « invivable », en proie à l’ « insécurité » et à la « crise » économique. Il vivait à Koudougou, la troisième ville du pays, sous la férule de groupes djihadistes. « Tout saute, raconte-t-il, en pleurs. J’aurais pu devenir djihadiste, j’étais dos au mur. Si tu n’es pas fort d’esprit, tu peux faire n’importe quoi pour t’en sortir. »

    De sa route vers la France, il raconte chaque étape, les nuits passées cachés dans des champs d’oliviers à attendre les passeurs, sans bruit, les francs CFA acquittés à chaque étape, les pick-up et les marches harassantes, les nombreux refoulements de la Tunisie vers l’Algérie, les petits boulots comme aide-maçon payés 30 dinars (8,80 euros) la journée, les gens « de bonne foi » qui lui offraient à boire et à manger, ou ceux, effrayants, qui raflaient « les Noirs »et les envoyaient vers le désert.

    Depuis le mois de mai, à Briançon, on constate un afflux de personnes aux Terrasses solidaires, en lien avec l’augmentation des départs depuis la Tunisie, un pays en proie à une crise économique et à une montée des violences envers les migrants subsahariens. La nuit, ils peuvent être soixante-dix à arriver au refuge. Ces derniers jours, le nombre de personnes hébergées sur place est monté à plus de 200, des hommes presque exclusivement, alors que les normes de sécurité limitent la capacité d’accueil du lieu à une soixantaine de personnes.

    Des tentes ont été montées à l’extérieur du bâtiment ; le réfectoire est devenu un vaste dortoir où une quarantaine de lits de camp ont été alignés. Les personnes s’y reposent, un œil sur leur téléphone quand elles ne dorment pas, le visage enfoui sous une couverture.

    « Nos stocks de nourriture s’épuisent »

    Les bénévoles ont toujours connu les variations saisonnières des arrivées. A l’hiver 2021, tout juste après avoir été inauguré, le lieu avait fermé ses portes plusieurs semaines alors que quelque 230 personnes s’y trouvaient.

    « On est saturé, alerte aujourd’hui encore Luc Marchello, membre du conseil d’administration des Terrasses solidaires. Ce n’est plus gérable, ni par rapport à la dignité de l’accueil ni par rapport aux tensions que cela génère. » « On demande à la préfecture d’ouvrir un centre d’hébergement mais elle nous laisse sans réponse » , se désole Alfred Spira, professeur de médecine à la retraite et également membre du conseil d’administration du refuge.

    Sollicités sur le sujet, les services de l’Etat dans le département assurent dans un mail au Monde que les demandes d’hébergement faites auprès du 115 – le Samusocial – « restent conformes au nombre constaté les années précédentes à la même époque ».

    « Nos stocks de nourriture s’épuisent, les dons arrivent de façon ponctuelle. On a trois veilleurs de nuit salariés, on en voudrait bien quatre » , explique pour sa part Jean Gaboriau, administrateur de l’association Refuges solidaires. Les seuls deniers publics seraient ceux de l’agence régionale de santé, qui consacrerait environ 40 000 euros par an à la prise en charge de la blanchisserie.

    Du reste, une quinzaine de bénévoles s’activent chaque jour sur place. « On est complètement accaparés par la gestion de l’accueil, témoigne Luc Marchello . En général, les personnes restent entre trois et cinq jours mais une partie ne sait pas où aller ou attend un [transfert d’argent] Western Union pour pouvoir acheter un billet de train. »

    Abdoul et Issouf sont de ceux que personne n’attend. « Il nous faut des indices pour nous orienter. On ne connaît personne en France, confie le père, qui souhaite déposer une demande d’asile. On se mettra dans les mains des gens qui sont gentils. » Quelques jours plus tard, il partira vers Strasbourg.

    Mounir, lui, veut aller à Paris pour travailler dans la pâtisserie. Au Maroc, dont il est originaire, le salaire qu’il pouvait espérer n’atteint pas les 300 euros. « Et puis tu n’es pas déclaré et tu te fais dégager du jour au lendemain » , dit-il. Le jeune homme de 25 ans s’inquiète de la possibilité de travailler en France alors qu’il n’a pas de titre de séjour et se renseigne sur les démarches à faire pour être régularisé. Avec ses quelques compagnons de route, originaires des villes de Marrakech, Ouarzazate, Midelt ou Tiznit, il a d’abord pris un avion vers la Turquie avant de remonter la route dite des Balkans. La plupart ont l’Espagne en ligne de mire. Pour y faire de la soudure, de l’électricité, de la coiffure ou de l’agriculture, qu’importe. Là-bas, ont-ils compris, obtenir les papiers ne prendrait « que » deux ans et demi.

    https://www.lemonde.fr/article-offert/effyfhbwvptb-6184494/a-briancon-l-accueil-des-migrants-de-plus-en-plus-complique-ce-n-est-plus-ge

    #asile #migrations #réfugiés #accueil #Briançonnais #Hautes-Alpes #frontière_sud-alpine #Alpes #hébergement #mise_à_l'abri #terrasses_solidaires #refuge_solidaire #refuges_solidaires #frontières #Italie #France #Montgenèvre #115

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    Juin 2023 :
    Nouveau cri d’alarme du #Refuge_solidaire
    https://seenthis.net/messages/1004387

    • Migranti, emergenza in Val di Susa: centri di accoglienza al limite per i profughi diretti in Francia

      I controlli alla frontiera sempre più stringenti, in pochi giorni arrivate a #Oulx più di 150 persone.

      Al #Rifugio_Fraternità_Massi di Oulx la parola emergenza è ormai scomparsa dal lessico quotidiano. Il flusso costante di uomini, donne e bambini che ogni giorno cercano di attraversare il confine ha perso da tempo i caratteri dell’eccezionalità, evolvendosi in un fenomeno sempre più sistemico, ma non per questo meno tragico.

      A dimostrarlo sono i numeri registrati dalle associazioni impegnate nel progetto #MigrAlp; un bilancio impietoso che vede il rifugio di don Luigi Chiampo ospitare ogni notte un centinaio di persone, malgrado i posti disponibili all’interno della struttura siano soltanto una settantina.

      Ad inizio agosto in un paio di occasioni si è arrivati addirittura a raggiungere le 150 presenze e da allora la necessità ha finito per trasformare in abitudini consolidate quelle che un tempo erano soluzioni emergenziali. Non fanno più notizia le brandine allestite in sala mensa, né i viaggi intrapresi ogni sera dalla Croce Rossa per trasportare al polo logistico di Bussoleno quanti non trovano posto ad Oulx.

      La situazione, intanto, resta grave anche al confine francese, come testimoniano i quasi 300 migranti accolti lo scorso 13 agosto al centro delle Terrasses Solidaires di Briançon. «La militarizzazione della frontiera non fa che incentivare la clandestinità e mettere a rischio la vita dei più deboli - spiega Piero Gorza, antropologo e referente Medu per il Piemonte – dal 2018 ad oggi sulle nostre montagne sono morte 10 persone, l’ultima soltanto una manciata di giorni fa. L’aumento dei flussi e il mutamento della loro composizione ha visto moltiplicarsi le vulnerabilità di quanti affrontano il cammino». Gli iraniani, afghani e curdi che fino allo scorso ottobre rappresentavano il 70% delle persone in transito ad Oulx sono ora soltanto una minoranza.

      «Quanti provengono dalla rotta balcanica scelgono di passare da Como o dalla Svizzera, dove ottengono un foglio di via che consente loro di arrivare più facilmente in Germania», spiega Paolo Narcisi, presidente dell’associazione Rainbow for Africa. Ad affrontare le montagne dell’alta Val Susa sono ormai perlopiù i migranti dell’Africa subsahariana.

      Sono molte le donne, spesso incinte o con al seguito i bambini talvolta frutto delle violenze subite nei campi di transizione libici. Tanti, troppi, i minori non accompagnati. «Da gennaio ne abbiamo accolti un centinaio al polo logistico di Bussoleno – sottolinea Michele Belmondo, responsabile delle emergenze della Croce Rossa di Susa – un dato allarmante se paragonato ai 90 di cui ci siamo occupati nel corso dell’intero 2022».

      Recano sul corpo i segni delle torture e di un cammino di cui spesso ignorano le insidie, basti pensare ai due ragazzi recuperati l’altro giorno dal Soccorso Alpino sopra Bardonecchia, a 2mila metri di altitudine, con ai piedi un paio di ciabatte.

      Ad accrescere la preoccupazione in vista dell’autunno contribuisce inoltre la carenza di risorse economiche. «Se la situazione rimarrà invariata, entro fine settembre avremo terminato i fondi stanziati per il 2023 dalla Prefettura per la gestione del progetto MigrAlp - precisa Belmondo - 550 mila euro a fronte dei 750 mila richiesti da associazioni e istituzioni. Arriveranno a consuntivo soltanto a fine anno».

      https://www.lastampa.it/torino/2023/08/23/news/migranti_emergenza_alta_val_di_susa-13007663
      #Val_Suse #Suisse #Côme #Chiasso #Tessin

    • "Combien de temps on va tenir ?" : les Terrasses de Briançon dépassées par l’afflux inédit de migrants venant d’Italie

      Pour la première fois depuis son ouverture en 2021, les Terrasses solidaires, lieu associatif de Briançon à la frontière franco-italienne, a accueilli plus de 300 migrants pendant deux jours. « On navigue à vue », raconte un administrateur du lieu, d’une capacité d’accueil maximum de 81 places.

      La situation aux Terrasses solidaires de Briançon empire. Les 13 et 14 août, le lieu associatif a accueilli plus de 300 personnes. « Une première », indique Jean Gaboriau, l’un des administrateurs du lieu, à InfoMigrants. Et depuis, l’accueil ne faiblit que légèrement. Ce mercredi, 220 personnes étaient admises, là où il n’y a qu’environ 80 places.

      D’ordinaire, les associatifs et citoyens solidaires voient plutôt arriver « entre 5 et 30 personnes par jour » à Briançon, décrit Luc Marchello, responsable de la sécurité des Terrasses Solidaires. Mais le week-end dernier par exemple, une centaine d’exilés, pour la quasi-totalité originaire d’Afrique subsaharienne, sont arrivés en une nuit.

      Des matelas sont posés à même le sol où c’est possible, des tentes sont installées sur les terrasses extérieures… « On n’a pas le choix, on pousse les murs », raconte Jean Gaboriau. Et d’ajouter : « Le réfectoire est devenu un dortoir. Les gens dorment par terre ». À l’étage, normalement condamné, un petit espace a été aménagé afin d’accueillir le plus calmement possible les populations vulnérables comme les femmes enceintes ou les enfants.
      Appel à l’aide de l’État

      Ici, le va-et-vient est quotidien. Chaque jour, de nouveaux exilés viennent remplacer ceux qui partent. « Depuis le mois de mai, la situation est très compliquée. On tourne à minimum 150 personnes (soit plus de deux fois la capacité d’accueil, ndlr) », raconte l’administrateur.

      Et les nouveaux arrivants, la plupart du temps, arrivent fortement impactés par la traversée des Alpes entre l’Italie et la France, qui se fait aujourd’hui en grande partie par le Col de Montgenèvre. « Cela varie, mais beaucoup arrivent blessés aux chevilles, genoux… Ou sont en état de déshydratation, complète Jean Gaboriau. Il y a aussi beaucoup de femmes enceintes, dont certaines sont très, très proches du terme. »

      Ce passage peut aussi engendré la mort. Le corps d’un exilé y a été retrouvé le 7 août dernier. Selon des informations d’Infomigrants, il s’agit d’un Guinéen âgé de 19 ans. Une enquête est toujours en cours et l’autopsie n’a pas permis de découvrir les causes de la mort mais elles sont « non suspectes et certainement pas d’origine traumatiques », selon le procureur de la République de Gap, Florent Crouhy.

      Ainsi, les bénévoles du lieu en appellent à l’État et regrettent, dans un communiqué publié mardi, qu’"aucune réponse n’a jamais été apportée par l’État aux situations de crise rencontrées dans ce lieu d’hébergement". Après plusieurs courriers envoyés à la préfecture des Hautes-Alpes, des signalements effectués aux pompiers, ils demandent aux autorités « l’ouverture d’un dialogue » ainsi que « la création d’un centre d’hébergement d’urgence mobile ». « La seule réponse que l’on a obtenue de la préfecture, c’était le 31 juillet, et c’était une lettre qui rappelait la loi et l’interdiction d’aider des personnes en situation irrégulière à rentrer en France », se désole Jean Gaboriau.

      Contactée par Infomigrants, la préfecture indique que « les difficultés de l’association gestionnaires des Terrasses Solidaires ont bien été entendues par la Préfecture, qui leur a répondu ». Mais « cette situation n’a pas vocation à durer ». Et d’ajouter : « La seule solution efficace aux difficultés rencontrées par les associations et, plus largement, les territoires impactées par ce triste phénomène, est le renforcement progressif du dispositif de lutte contre l’immigration illégale. »
      "On navigue à vue"

      Et la situation ne va pas aller en s’arrangeant, s’inquiètent les bénévoles, « au vu de l’importance du nombre de personnes qui arrivent en Italie depuis le début de l’année ». L’Italie enregistre en effet un record d’arrivées par la mer avec 101 386 migrants débarqués depuis le début de l’année, selon les données du ministère de l’Intérieur, contre 48 940 pour la même période de 2022. Et les exilés sont nombreux à prendre la route de la France pour y demander l’asile ou se rendre vers d’autres pays d’Europe.

      La hausse des prix des transports en commun « aggrave aussi la situation », estime Jean Gaboriau car les prix des TGV vers les grandes métropoles françaises descendent rarement sous la barre des 100 euros, surtout en cette période de vacances scolaires. « Donc forcément, les gens restent plus longtemps et attendent que les prix baissent », ajoute-t-il.

      Jusqu’à présent, les Terrasses solidaires s’adaptent en augmentant les stocks de nourriture et grâce aux dons qui se multiplient. « Combien de temps va-t-on tenir ? » s’interroge l’administrateur. « On navigue à vue », admet-il. Et les bénévoles, eux aussi, sont exténués. « Moi, je me suis mis au vert quelques jours pour revenir efficace mais pour ceux qui viennent de loin et qui restent plusieurs semaines, il faut aussi les préserver », raconte-t-il, précisant qu’une « responsable des bénévoles » veille à la situation.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/51145/combien-de-temps-on-va-tenir--les-terrasses-de-briancon-depassees-par-

      signalé aussi ici par @cy_altern :
      https://seenthis.net/messages/1013811

  • Attention : selon les dernières nouvelles reçues oralement par mes contacts à la frontière, personne ne serait décédé. Le corps n’a jamais été trouvé, malgré les recherches. Probablement le migrant qui a signalé le cadavre n’a vu que des habits.

    TRAGEDIA, MIGRANTE MUORE SULLE MONTAGNE TRA LA VALSUSA E LA FRANCIA, ALTRI 9 RECUPERATI DAI SOCCORRITORI

    Tragedia sulle montagne tra la Valsusa e il confine francese. Mercoledì 31 maggio un migrante è morto mentre stava per raggiungere Briançon, appena dopo aver attraversato il confine con la Valsusa: i soccorritori stanno cercando di recuperare la salma, sul posto stanno operando i carabinieri, vigili del fuoco, soccorso alpino della guardia di finanza, croce rossa di Susa, con il supporto dell’elicottero della Gendarmerie francese. Il corpo potrebbe essere proprio al confine o già in territorio francese, le operazioni di recupero sono in corso dal primo pomeriggio. Ma è stata una giornata davvero difficile per quanto riguarda le attività di soccorso. Dalla mattinata sono stati rintracciati e soccorsi 9 migranti che tentavano di attraversare il confine a Cesana e Claviere: 6 persone sono state recuperate dai vigili del fuoco di Oulx e Susa, mentre altre 3 dalla croce rossa di Susa. Ora sono tutti al rifugio Massi di Oulx. Altri 6 migranti invece sono stati respinti dalle forze dell’ordine francesi, mentre stavano arrivando a Monginevro. Infine, un migrante è stato recuperato a Sagnalonga e ricoverato per ipotermia all’ospedale di Susa.

    https://www.valsusaoggi.it/tragedia-migrante-muore-sulle-montagne-tra-la-valsusa-e-la-francia-altri

    #décès #mort #mourir_aux_frontières #frontière_sud-alpine #asile #migrations #réfugiés #Italie #France #Val_de_Suse #Hautes-Alpes

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    ajouté au fil de discussion sur les morts à la frontière des Hautes-Alpes :
    https://seenthis.net/messages/800822

    lui-même ajouté à la métaliste sur les morts aux frontières alpines :
    https://seenthis.net/messages/758646

    • Alta Valsusa: morto un migrante, soccorsi altri nove. Sul posto Carabinieri, Vigili del Fuoco e Croce Rossa

      Oggi, mercoledì 31 maggio, un migrante è morto mentre stava per raggiungere Briançon dall’Italia. Il gruppo di soccorritori sta recuperando la salma con il supporto dell’elicottero della Gendarmerie francese. Secondo le prime informazioni il corpo sarebbe in territorio francese. La vittima faceva parte di un gruppo numeroso di persone in transito sulle montagne dell’alta Valsusa verso la vicina valle francese. Si sono registrati, solo oggi, sei persone recuperate dai Vigili del Fuoco di Oulx e Susa e altre tre dalla Croce Rossa di Susa. Un altro gruppo è invece stato respinto dalle forze dell’ordine francesi al confine. Tutti i feriti sono ora alloggiati, e curati, nel rifugio per migranti ad Oulx.

      https://www.lagendanews.com/alta-valsusa-morto-un-migrante-soccorsi-altri-nove-sul-posto-carabinier

    • Soccorsi 10 migranti dispersi in alta Val Susa: e uno del gruppo sarebbe stato trovato morto in territorio francese

      Nell’arco di tre settimane è la terza volta che volontari e vigili del fuoco sono mobilitati per operazioni del genere

      Intorno alle 16 dalle squadre di soccorso è rimbalzata la notizia che già in territorio francese, in un canalone che giunge poi al lago dei Sette Colori, sarebbe stato individuato il corpo senza vita di un migrante che probabilmente faceva parte della stessa comitiva dei dieci tratti in salvo oggi sul versante italiano. In queste ore, mentre in Italia era impegnato l’elicottero dei vigili del fuoco, in territorio francese era all’opera un secondo elicottero della gendarmerie, che sta ora cercando di verificare la segnalazione fatta da uno degli uomini tratti in salvo, che ha riferito di aver visto un cadavere nel canalone prima di ripiegare a valle e tornare in Italia dato che in quella direzione era impossibile proseguire per via delle avverse condizioni climatiche. Nel frattempo sul lato italiano del confine le ricerche di altre persone in difficoltà si sono ormai concluse dopo che la Croce rossa ha accompagnato altri sei profughi, trovati alle porte dell’abitato di Claviere, al rifugio Massi di Oulx.
      Le ricerche
      Da stamattina, e ancora per tutto il pomeriggio, squadre di vigili del fuoco effettivi di Susa e volontari di Oulx, Salbertrand e Sauze d’Oulx in collaborazione con le forze dell’ordine e la Croce rossa di Susa sono state impegnate nelle zone di montagna tra Cesana, Claviere e il confine con la Francia per trarre in salvo un gruppo di migranti che nonostante il maltempo ha cercato di valicare le Alpi. Nell’arco di tre settimane è la terza volta che i soccorritori sono mobilitati in seguito ad allarmi lanciati dai migranti in difficoltà, per il maltempo e l’ancora abbondante presenza di neve sui pendii, nel tentare la rotta che dall’Alta Val Susa conduce nel Briançonnais.
      Gli uomini salvati
      Dopo aver trovato in stato di leggera ipotermia un primo disperso in mattinata, recuperato nella neve nella zona di Sagnalonga e portato per accertamenti all’ospedale di Susa dai volontari della Croce rossa, le ricerche sono proseguite a piedi e con l’elicottero per ore. Nel primo pomeriggio altri tre componenti della comitiva sono stati rintracciati, in buone condizioni di salute, mentre scendevano lungo la strada da Claviere a Cesana dopo essere stati respinti dai gendarmi alle porte di Montgenèvre. Altri sei profughi sono stati recuperati poco dopo alle porte dell’abitato di Claviere: avevano probabilmente incontrato le stesse difficoltà del gruppo precedente, e scelto di ripiegare per tentare di riattraversare il confine in un altro momento.
      Numero incerto
      Le ricerche andranno avanti fino al tramonto perché è difficile stabilire il numero esatto di persone che facevano parte del gruppo partito in direzione del confine tra la notte e l’alba di oggi. La scorsa notte al rifugio Massi di Oulx, spesso tappa per uno o due giorni dei migranti che affrontano questi viaggi attraverso l’Italia in direzione del cuore dell’Europa, erano stati accolti 47 tra uomini e donne; ma si sa che altre persone che affrontano questo viaggio dormono in luoghi di fortuna. E’ così impossibile stabilire quanti si siano messi realmente in viaggio da Cesana a Claviere nelle scorse ore. O quanti abbiano preferito fermarsi ancora sul fondovalle in attesa che le condizioni meteo, al momento particolarmente avverse, migliorino.

      https://www.lastampa.it/torino/2023/05/31/news/claviere_soccorso_migranti_confine_francia-12834420

    • Migranti bloccati nella neve al confine, un morto e un uomo assiderato

      La vittima deceduta in un canalone in Francia. Continuano i respingimenti della Gendarmeria transalpina

      Nel pomeriggio di ieri si era diffusa la notizia del ritrovamento del cadavere di un migrante in territorio francese, in un canalone che conduce al #lago_dei_Sette_Colori. Notizia che in serata non era ancora stata confermata dalla Gendarmeria transalpina. La polizia di Frontiera italiana ritiene che la presunta vittima possa far parte del gruppo di dieci migranti che sono stati salvati sul versante italiano.

      Ancora nella serata di ieri le squadre di soccorso stavano verificando la segnalazione di uno dei sopravvissuti, il quale aveva riferito di aver visto con i suoi occhi il cadavere nel canalone prima di tornare in Italia a causa delle avverse condizioni climatiche. Nel frattempo, sul lato italiano del confine, le ricerche di altre persone in difficoltà si sono concluse dopo che sei profughi sono stati accompagnati dalla Croce Rossa al rifugio Massi di Oulx, erano stati individuati alle porte dell’abitato di Claviere. Le operazioni di ricerca sono state condotte da squadre di vigili del fuoco di Susa e volontari di Oulx, Salbertrand e Sauze d’Oulx, in collaborazione con le forze dell’ordine e la Croce Rossa di Susa. Nonostante il cattivo tempo e la presenza di neve sui pendii, i migranti hanno cercato di attraversare le Alpi, e i soccorritori sono stati mobilitati per la terza volta in tre settimane a seguito degli allarmi lanciati dai migranti in difficoltà lungo la rotta che va dall’Alta Val Susa al Briançon. Durante le operazioni di ricerca, un disperso è stato trovato in stato di ipotermia leggera nella zona di Sagnalonga e portato all’ospedale di Susa per accertamenti.

      Successivamente, altre tre persone del gruppo sono state trovate in buone condizioni di salute lungo la strada da Claviere a Cesana, dopo essere state respinte dai gendarmi alle porte di Montgenèvre. Poco dopo, altri sei profughi sono stati recuperati nei pressi di Claviere, probabilmente dopo aver incontrato le stesse difficoltà del gruppo precedente e aver scelto di ritirarsi per tentare di attraversare il confine in un altro momento. È difficile determinare il numero esatto di persone che facevano parte del gruppo che ha cercato di raggiungere il confine tra la notte e l’alba di ieri, quindi le ricerche continueranno anche nella giornata di oggi.

      Al rifugio Massi di Oulx, che spesso ospita migranti in viaggio verso l’Europa centrale, la scorsa notte erano presenti 47 persone, ma si presume che altre, che intraprendono questo viaggio della disperazione o della speranza, dormano in luoghi improvvisati. Pertanto, non è possibile stabilire quanti si siano effettivamente messi in viaggio da Cesana a Claviere nelle ultime ore o quanti abbiano scelto di rimanere in attesa di condizioni meteorologiche migliori nella valle.

      https://torinocronaca.it/news/cronaca/302035/migranti-bloccati-nella-neve-al-confine-un-morto-e-un-uomo-assiderato.

  • Migranti dall’Afghanistan tentano di arrivare in Francia ma cadono nel #lago_di_Rochemolles, uno è grave al Cto

    Stavano cercando di superare il confine ma a causa della scarsa visiblità sono finiti in acqua, un pastore li ha aiutati

    In fuga dall’Afghanistan hanno tentato di raggiungere la Francia ma sono precipitati in un torrente che si immette nel lago di Rochemolles e uno è in gravi condizioni al Cto di Torino. È successo la notte scorsa, in alta Val di Susa. I due uomini, entrambi sulla trentina di nazionalità afghana, dopo il lungo tragitto dall’Afghanistan al Piemonte, hanno visto dalle cartine, forse online, che indicavano il confine con la Francia molto vicino così hanno provato a oltrepassarlo approfittando della notte. A causa della scarsa visibilità però sono caduti nel torrente #Sommeiller, che finisce nel lago di Rochemolles. Uno dei due è riuscito a riemergere e ha chiesto aiuto raggiungendo un rifugio vicino. Lì c’era un pastore che è riuscito a recuperare l’altro ragazzo. Era cosciente, è stato subito portato all’ospedale di Susa ma al mattino le sue condizioni sono peggiorate ed è stato trasportato al Cto di Torino. Ha riportato un grave trauma cranico, è in sala operatoria e la prognosi è riservata. Si è anche fratturato il polso e una costola. L’altro ragazzo, 37 anni, invece, è stato dimesso e preso in carico dal centro polifunzionale della Croce Rossa a Bussoleno.

    «Da un mese e mezzo i numeri degli arrivi di persone che provano a oltrepassare il confine sono tornati a essere importanti - spiega Michele Belmondo, delegato alle attività di emergenza della Croce Rossa - Molti di loro arrivano dall’Afghanistan e sono soprattutto famiglie. Impiegano mesi ad arrivare qui». Ieri notte, ad esempio, il Polo di Bussoleno ha accolto diverse persone, altre 40 erano nel rifugio di Oulx, e in serata trenta persone sono state respinte al confine. «Ogni sera parliamo di almeno 70 o 80 persone che hanno bisogno di accoglienza perché circolano in zona nel tentativo di andare oltre in confine italiano».

    https://torino.repubblica.it/cronaca/2021/09/17/news/due_migranti_dall_afghanistan_tentano_di_arrivare_in_francia_ma_ca

    #Rochemolles #réfugiés #asile #migrations #réfugiés_afghans #Italie #frontière_sud-alpine #France #frontières #lac

    –—

    J’ajoute à la métaliste des personnes décédées dans les Alpes... même si dans ce cas un des deux migrants est encore en vie et espérons il pourra être sauvé, mais c’est pour aussi répertorié les accidents graves suite à quoi la vie des personnes est en péril.

    Donc : ajouté au fil de discussion sur les morts à la frontière des Hautes-Alpes :
    https://seenthis.net/messages/800822

    lui-même ajouté à la métaliste sur les morts aux frontières alpines :
    https://seenthis.net/messages/758646

    • Due afghani precipitano nel lago di Rochemolles, erano in fuga verso la Francia

      Sono scivolati nel bacino artificiale nella notte. Uno è in prognosi riservata al Cto di Torino

      Intorno alle 2 di stanotte, due uomini di nazionalità afghana sono precipitati nel lago artificiale di Rochemolles, a Bardonecchia, mentre tentavano di attraversare il confine con la Francia.

      Dopo essere riusciti ad uscire autonomamente dalla diga, verso le 5,30 i due hanno raggiunto a piedi un rifugio alpino, dove uno di loro, di 36 anni, ha iniziato a sentirsi male. I due afghani sono quindi stati portati all’ospedale di Susa e sottoposti ad accertamenti.

      Al 36enne è stata diagnosticata una frattura al polso e un’emorragia cerebrale dovuta a trauma cranico. L’uomo è quindi stato intubato e trasportato in elisoccorso al Cto di Torino dove è stato operato al cervello.

      Il secondo afghano è invece tuttora ricoverato all’ospedale di Susa, ma le sue condizioni risultano buone. L’uomo sarebbe rimasto pressoché illeso dopo la caduta nella diga.

      https://www.lastampa.it/torino/2021/09/16/news/due-afghani-precipitano-nel-lago-di-rochemolles-erano-in-fuga-verso-la-fran

  • Arrestato #Emilio_Scalzo, a Bussoleno, #Val_Susa

    Un mandato di cattura internazionale a cui la polizia italiana dà seguito con una celerità che raramente si vede per reati amministrativi che coinvolgono multinazionali o evasioni fiscali di milioni di euro. Emilio è stato dunque arrestato oggi, a #Bussoleno in modalità sceriffo nei western, con tanto di manette, per strada. L’accusa ? Aver manifestato al confine contro una legge, che impedisce a chi lo desidera di recarsi in un paese diverso dal proprio per cercare un lavoro o per sfuggire ad un regime violento come quello in Afghanistan, una legge che fa si che la ricca Europa non conceda visti a chi arriva da paesi poveri mentre permette la libera cirocolazioni di denaro, spesso illegale, merci e cittadini ricchi. Lo accusano di aver picchiato un gendarme francese..Molto più probabilmente avrà risposto a qualche provocazione della polizia francese che voleva impedire la manifestazione e li avrà mandati a quel paese. Ma lui è più facile da accusare, è grande e grosso, genoroso, è un uomo che non si tira indietro e spesso difende gli altri. E’ uno che parla e che probabilmente si vuole colpire perchè è uno in vista.. Giusto la settimana scorsa in appello altri attivisti di Briancon sono stati considerati innocenti da un’accusa di favoreggiamento all’immigrazione clandestina. Colpire chi difende il diritto a migrare e aiuta chi rischia di morire di freddo in montagna ( dove lo Stato è assente e quando è presente lo fa per chiudere fuori dalla fortezza Europa i più poveri ) non è giustizia, è abuso di potere. Vergognatevi...

    https://www.facebook.com/davide.rostan/posts/10159916292221654

    #criminalisation_de_la_solidarité #asile #migrations #Italie #Val_de_Suse #frontières #solidarité #Emilio

    • Nouvelle datant de 2020 :
      Mandato d’arresto europeo per Emilio Scalzo, storico attivista no Tav

      Avrebbe aggredito un gendarme in Francia, durante un corteo contro le frontiere

      Emilio Scalzo, 66 anni, storico attivista No Tav, è stato arrestato oggi dai carabinieri a Bussoleno (Torino). I militari hanno eseguito un mandato d’arresto europeo per dei fatti avvenuti in Francia, durante un corteo contro le frontiere, in cui Scalzo avrebbe aggredito un gendarme.

      Il movimento No Tav ha organizzato un presidio di protesta alle 18.30 questa sera a San Didero.

      L’episodio risale al maggio scorso, durante un corteo promosso dal movimento anarchico iniziato a Claviere, in Valle di Susa, e arrivato in territorio francese, dove ci furono violenti scontri tra antagonisti e forze dell’ordine.

      https://www.lastampa.it/torino/2021/09/15/news/mandato-d-arresto-europeo-per-emilio-scalzo-storico-attivista-no-tav-1.4070

      –-> si je comprends bien, il a donc été effectivement arrêté ces jours-ci, en septembre 2021

    • Sull’estradizione di Emilio: ultimi aggiornamenti

      Ieri 3 dicembre si è scritta una delle pagine più infami della storia di Emilio.

      Sveglia presto nel carcere di Torino, trasferimento, estradizione. Parole confuse che arrivano per competenza agli avvocati che informano i familiari.

      E’ dunque arrivato il richiamo del coloniale impero francese che voleva dentro le sue gabbie Emilio. Tragitto veloce verso Briancon e lì subito identificazione e “presa in possesso” del detenuto.

      Come nei più macabri noir si corre verso Gap dove in poche ora incontra l’avvocato, si presenta al giudice istruttore e a seguire di fronte ad un collegio giudicante. Sarà a fine serata decisa la detenzione in carcere.

      Sono passate neanche 12 ore dalla partenza e la Francia ha “bruciato” quello che in Italia avviene normalmente in 21 giorni.

      Arresto, colloquio con avvocato, interrogatorio di garanzia, eventuale conferma dell’arresto e a seguire ricorso al tribunale delle libertà di fronte ad un collegio giudicante.

      Stessa schifezza sia in Italia che in Francia se pensiamo alla figura di Emilio, a ciò di cui è accusato e al suo prodigarsi nel soccorso a questa umanità in fuga e in transito sulle nostre montagne.

      Stridono però i tempi oltre il confine. In 12 ore si è impacchettato il tutto.

      Una “farsa” recitata anche male di una decisione già presa da tempo, dal giorno in cui venne attivato con tanto livore e cattiveria il mandato di cattura europeo.

      Ora Emilio è stato trasferito a Aix Luynes vicino Marsiglia, a 300 km da casa nel 3° carcere per importanza di Francia. La scelta della prigione aggiunge certezza a quanto detto prima.

      Questa è la giustizia, che niente ha a che vedere con i Giusti e che oggi più che mai, con loro si scontra.

      Emilio Libero! No all’estradizione!

      Libertà per i/le No Tav!

      https://www.notav.info/post/sullestradizione-di-emilio-ultimi-aggiornamenti

    • Répression sans frontières contre un activiste solidaire

      Figure de la lutte « No Tav » et de l’accueil des exilé·es sur le versant italien des Alpes, Emilio Scalzo a été extradé en France. À 66 ans, cet habitant du val de Suse est accusé d’avoir blessé un gendarme français lors d’une manifestation anti-frontières aux confins des Hautes-Alpes. Lui dit n’avoir fait que se défendre face à une agression gratuite. Il vient de passer deux mois en prison à Aix-en-Provence et n’a toujours pas le droit de quitter les Bouches-du-Rhône.

      Le 15 mai 2021, c’est jour de manifestation entre Clavière (Italie) et Montgenèvre (Hautes-Alpes). Manière, pour les militant·es de l’accueil des exilé·es et de l’ouverture des frontières, de répondre à la récente fermeture de la Casa Cantoniera, un refuge autogéré pour les personnes migrantes en transit à Oulx, petit bourg du val de Suse situé à une vingtaine de kilomètres de la France. Il s’agit surtout de protester plus largement contre la mortifère militarisation de cette frontière montagneuse, que Paris s’échine à fermer aux exilé·es en ne cessant d’y envoyer des renforts policiers et autres drones afin d’en rendre la traversée plus compliquée. Et dangereuse.

      Parmi les manifestant·es, un certain Emilio Scalzo, 66 ans, poissonnier à la retraite. Depuis que son village, Bussoleno, est devenu voie de passage pour les migrant·es cherchant à passer en France, il s’est grandement investi dans l’organisation de l’accueil, quitte à entrer en conflit avec les autorités. La confrontation politique, il en a l’habitude : depuis des années, il est une figure du mouvement « No Tav1 », qui s’oppose à la construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse entre Lyon et Turin. À la fin de la biographie qu’elle lui a consacrée, A testa alta (Intra Moenia, 2020), sa camarade de lutte Chiara Sasso liste 27 procédures judiciaires le concernant, notamment pour des actions de blocage des routes d’accès au chantier.

      Mais ce jour-là, l’activiste est fatigué. Il a mal aux genoux et renonce à suivre les plus déterminé·es des manifestant·es, qui continuent d’avancer malgré les gaz lacrymogènes lancés par les forces de l’ordre françaises. Pour se reposer, le sexagénaire s’assoit en retrait, seul. Mais voilà que des gendarmes mobiles arrivent. « Ils m’ont dit en français : “Reculez, reculez !” Je ne comprenais pas ce que ça voulait dire », raconte Emilio en italien. Selon son récit, les militaires jettent alors une grenade lacrymogène dans sa direction. « Ensuite, un des gendarmes est arrivé avec sa matraque, reprend Emilio. Pour me défendre, j’ai ramassé un bout de bois par terre. Quand il a essayé de me frapper au visage, j’ai voulu faire tomber sa matraque, mais je l’ai touché au bras… Maintenant il dit que c’est moi l’agresseur et je me suis retrouvé en prison ! Mais je jure que tout ce que j’ai fait, c’est me défendre. »
      L’artillerie (judiciaire) lourde

      Cette journée du 15 mai, le gendarme rebrousse chemin et Emilio peut rentrer chez lui. Mais une procédure est lancée. Quelques temps plus tard, il est identifié. Le procureur de Gap émet un mandat d’arrêt européen contre lui. En septembre, Emilio est arrêté dans les rues de son village. Emprisonné quelques jours à Turin, il est ensuite assigné à résidence. Début décembre, il est remis aux autorités françaises. Mis en examen pour « violences aggravées » par un juge d’instruction gapençais, il est placé en détention provisoire dans la foulée au centre pénitentiaire de Luynes, à Aix-en-Provence.

      L’acceptation sans anicroche de cette extradition par la justice transalpine pose une question : pour les autorités italiennes, qui espèrent obtenir de la France l’extradition d’anciens activistes des Brigades rouges, ne s’agirait-il pas d’un cadeau préalable appelant à un renvoi d’ascenseur ?

      Me Matteo Bonaglia, l’avocat français d’Emilio, s’indigne en tout cas de la « disproportion » manifeste entre les faits et les procédés coercitifs réservés à son client, qui aurait pu être tout simplement convoqué en audition libre.

      Fin janvier, le juge d’instruction gapençais refuse une première demande de remise en liberté. Me Bonaglia en appelle à la chambre de l’instruction de Grenoble. Début février, celle-ci inflige un double camouflet aux magistrats de Gap. D’abord, le mandat d’arrêt européen émis par le procureur est annulé, « preuve rétroactive qu’il n’était pas nécessaire », dixit Me Bonaglia, pour qui ce genre de procédé n’est censé être utilisé qu’en ultime recours, ou dans des « affaires particulièrement graves ». Ensuite, Emilio est remis en liberté. Gros bémol, cependant : la procédure dans son ensemble se poursuit et le militant reste sous contrôle judiciaire, avec interdiction de quitter le département des Bouches-du-Rhône. Il a aussi l’obligation de pointer une fois par semaine à la gendarmerie de Lançon-de-Provence, commune située à quatre heures de route de son village italien. Son procès ne se tiendra pas avant des mois.

      http://cqfd-journal.org/Repression-sans-frontieres-contre

  • Oulx, sgomberata la #Casa_cantoniera occupata dagli anarchici italiani e francesi

    Lo scorso gennaio un migrante era stato ferito con un’arma da taglio dopo una lite con un altro poi fuggito

    OULX. È in corso dalle prime ore di questa mattina lo sgombero della Casa cantoniera alle porte di Oulx, in #Valle_di_Susa, sulla statale 24, occupata da anarchici francesi e italiani nel dicembre 2018. Digos, carabinieri e vigili del fuoco stanno cercando di abbattere una delle barriere.

    L’occupazione dell’edificio, dopo lo sgombero del seminterrato della parrocchia di Claviere, si inseriva nella contestazione della galassia anarchica contro le frontiere e le politiche immigratorie. La prima tappa era stata un’assemblea a San Didero nel dicembre 2018, dove anarchici e antagonisti della rete «#Briser_les_frontières» avevano annunciato forme di sostegno ai migranti che affrontano il Colle della Scala per raggiungere la Francia. All’inizio c’erano state iniziative di raccolte di indumenti e di contributi alimentari ed economici. Poi era arrivata la propaganda politica e di protesta contro il sistema di accoglienza organizzato dalle amministrazioni locali: una saletta nella stazione ferroviaria di Oulx, i presidi umanitari della Croce Rossa di Susa e delle associazioni di volontariato.

    https://www.lastampa.it/torino/2021/03/23/news/oulx-sgomberata-la-casa-cantoniera-occupata-dagli-anarchici-italiani-e-fran

    #Oulx #chez_Jésoulx #asile #migrations #réfugiés #Italie #Briançonnais #Val_Susa #frontières #destruction #démantèlement #frontière_sud-alpine

    ping @isskein @karine4

    • Migranti, sgombero al presidio in #Val_di_Susa. “Persone fragili finiranno in strada”

      Le forze dell’ordine hanno mandato via gli occupanti dell’ex casa cantoniera diventata un rifugio per i transitanti sulla rotta alpina. Franchi (Rainbow for Africa): “Nostri operatori al lavoro per organizzare assistenza, non ci sono alternative”

      https://www.redattoresociale.it/article/notiziario/migranti_sgombero_al_presidio_di_oulx_rischio_persone_fragili_finis

    • Sgomberato Chez JesOulx

      Brutto risveglio questa mattina alla ex casa cantoniera di Oulx, divenuta, dopo l’occupazione del dicembre 2018, un rifugio autogestito per la gente in viaggio.
      All’alba polizia in antosommossa, digos, vigili del fuoco e Croce Rossa hanno circondato il rifugio.
      Le barricate antisgombero hanno retto per un’ora e mezza. Poi, grazie all’intervento dei vigili del fuoco, le forze dell’ordine sono riuscite ad entrare nella casa, dove dormivano una quarantina di uomini, donne e bambini.
      I solidali sono stati circondati ed isolati all’esterno della casa, la gente in viaggio è stata accompagnata alla tenda della Croce Rossa per un controllo sanitario. Successivamente i migranti sono stati spostati nella struttura dei salesiani di Oulx e in un istituto di suore a Susa.
      Le persone senza documenti sono state portate al commissariato di Bardonecchia.
      I solidali accorsi nel frattempo sono stati tenuti lontani.

      In questo stesso giorno comincia il processo per l’occupazione del primo rifugio autogestito, il sottochiesa occupato di Claviere.

      Questo sgombero è un ulteriore tassello nel processo di criminalizzazione della solidarietà attiva ai migranti. Sappiamo bene che la gente in viaggio continuerà a cercare di bucare la frontiera. Da oggi, senza sostegno, informazioni, scarpe adatte, la lista, già pesante delle vite inghiottite dalla frontiera si allungherà ancora.

      Ne abbiamo parlato con due solidali, Nina e Monica

      https://radioblackout.org/2021/03/sgomberato-chez-jesoulx