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  • Un pouvoir trop libéral et trop autoritaire / La colère des déçus du macronisme
    Mediapart / Ellen Salvi

    https://www.mediapart.fr/journal/france/290321/la-colere-des-decus-du-macronisme

    Depuis 2017, une trentaine de députés ont quitté les rangs de LREM, bien souvent écœurés par les choix politiques de l’exécutif. À un an de la présidentielle, ils expliquent pourquoi ils s’étaient engagés derrière Emmanuel Macron il y a quatre ans. Et surtout : pourquoi ils ne sont pas près de le refaire l’année prochaine.

    oui mais en attendant, TG ; on en reparle en 2022 :-p

    En 2017, ils étaient là. Derrière Emmanuel Macron et à ses côtés sur les affiches de campagne bleu ciel des élections législatives. La plupart d’entre eux entraient à l’Assemblée nationale pour la première fois. Certains avaient déjà eu des responsabilités ou des mandats au Parti socialiste (PS), d’autres se lançaient tout juste en politique. Tous avaient choisi de rejoindre La République en marche (LREM), convaincus par le projet et les promesses de son candidat devenu chef de l’État. Tous ont déchanté.

    Parfois très vite, parfois plus tard, ils ont quitté les rangs de la majorité et du parti présidentiel, pour rejoindre d’autres groupes parlementaires, siéger parmi les non inscrits, ou monter leur propre mouvement. Depuis 2017, ils sont une trentaine à avoir fait ce choix. Tant et si bien que LREM a perdu sa majorité absolue au Palais-Bourbon. À un an de la présidentielle de 2022, aucun d’entre eux n’a encore arrêté son choix, mais la plupart s’accordent à dire qu’il ne portera plus jamais sur Emmanuel Macron.

    Pour comprendre les raisons qui ont poussé ces soutiens de la première heure à passer dans l’opposition, Mediapart leur a posé deux questions :

    Pourquoi avez-vous voté Emmanuel Macron en 2017 ?
    Pourquoi ne revoterez-vous pas Emmanuel Macron en 2022 ?

    De désillusions en écœurements, leurs réponses en disent long sur la façon dont Emmanuel Macron a exercé son pouvoir au cours des quatre dernières années, entre verticalité, mensonges et renoncements. Elles témoignent à elles seules de l’érosion d’un édifice politique brinquebalant, dont beaucoup ont fini par comprendre qu’il n’était rien d’autre qu’une succursale de la droite la plus conservatrice.