• Les jolies activités culturelles et sportives pour mineurs sous les bons auspices du GUD | Mediapart | 06.08.23

    https://www.mediapart.fr/journal/france/060823/agressions-et-ratonnades-en-toute-impunite-comment-la-jeunesse-d-extreme-d

    Présumés innocents, trois mineurs sont poursuivis suite à l’agression raciste du 20 avril devant le lycée Victor-Hugo. Ils devront répondre de « violences précédées, accompagnées ou suivies de propos racistes » devant le tribunal pour enfants de Paris le 12 septembre 2023. Pierre C. (18 ans) et Louis N. (20 ans) seront, eux, jugés le 7 mai 2024 au tribunal de grande instance de Paris pour le même chef d’inculpation, assorti de celui de « participation armée à un attroupement ».

    Pierre C. avait déjà été interpellé le soir de la finale France-Maroc, à Paris, le 14 décembre 2022, au côté d’une quarantaine de militants d’extrême droite, dont sept seront jugés en septembre. Ils sont soupçonnés d’avoir projeté une « ratonnade » à l’encontre des supporters marocains sur les Champs-Élysées. À cette date, Pierre C. était encore mineur.

    Les ados en goguette s’appellent « Division Martel ». L’excité en chef, un peu plus vieux, est bien connu des services de police et se nomme Marc de Cacqueray-Valménier.

    • Mediapart a obtenu une série d’éléments, de communications et d’échanges inédits qui révèlent les coulisses de ces agressions minutieusement préparées et les consignes dispensées par les leaders, entre janvier et mai 2023. Fenêtre sur l’environnement de ces adolescents qui entretiennent une fascination pour les armes, le Troisième Reich et des tortionnaires des guerres coloniales, l’empilement de messages montre comment des militants néonazis aguerris forment les plus jeunes, non seulement à attaquer mais, surtout, à s’organiser pour le faire et le refaire. Sans se faire prendre.


      La « Division Martel », fin avril 2023.

      Parmi les agresseurs [peu après la manifestation néonazi du samedi 6mai, où étaient présents deux anciens trésoriers de Marine Le Pen] des membres de l’une des formations militantes ayant apporté son concours au service d’ordre du C9M

      [...]

      La première règle consiste à préserver les militants, mais surtout la structure politique – ici le C9M – de toute compromission dans des actions violentes, afin de pouvoir continuer à investir l’espace public. Se référant à l’argumentaire de Laurent Nuñez, le leader explique que « si c’est “juste” un gauchiste qui filme, on peut pas prendre le risque d’avoir des mecs en garde à vue, et de se faire interdire la manif ». Cogner oui, mais sans se faire attraper ni éclabousser la vitrine.

      https://justpaste.it/akqta

      #racisme #extrême_droite #identitaires

  • Quel est le coût social de l’alcool, du tabac, des drogues « licites » et « illicites » ?
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/02/alcool-tabac-drogues-licites-et-illicites-quels-couts-pour-la-societe_618415

    Par an, le coût du tabac s’élève à 156 milliards d’euros, celui de l’alcool, à 102 milliards, quand celui des drogues illicites atteint 7,7 milliards, selon une étude menée pour l’Observatoire français des drogues. Par Mattea Battaglia

    Les calculs sont complexes mais ils donnent à voir, en quelques tableaux, une estimation de ce que coûtent à la société, chaque année, les drogues « licites » (alcool, tabac) et « illicites », selon la terminologie retenue par Pierre Kopp, professeur à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne et avocat au barreau de Paris, auteur d’une note sur le sujet commandée par l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), rendue publique lundi 31 juillet. Une porte d’entrée statistique, pour appréhender, autrement que par le prisme des faits divers, saisies et interpellations, les conséquences de la consommation, de la vente et du trafic de ces substances au sens large.
    Coût des vies perdues, coût des pertes de production (pour les entreprises), coût de la perte de qualité de vie (pour l’individu consommateur), mais aussi coût des soins, de la prévention, de la répression pour les finances publiques, rapportées aux économies faites sur les retraites non versées (aux personnes décédées) et sur les taxes prélevées (alcool et tabac)… L’équation telle que l’a posée l’auteur, prolongeant une précédente étude publiée en 2015, lui a permis d’obtenir trois chiffres-clés : par an, le « coût social » du tabac s’élève à 156 milliards d’euros, celui de l’alcool, à 102 milliards d’euros, quand celui des drogues illicites atteint 7,7 milliards d’euros.


    #tabac #alcool #drogues #économie #santé

  • L’eau potable en France contaminée à vaste échelle par les métabolites du chlorothalonil , un pesticide interdit depuis 2019
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/04/05/l-eau-potable-en-france-contaminee-a-vaste-echelle-par-les-metabolites-du-ch

    Environ un tiers de l’eau distribuée en France serait non conforme à la réglementation , selon un rapport qui doit être rendu public jeudi par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.

    • « Contamination de l’eau. La catastrophe est prouvée. J’ai alerté sur les métabolites il y a 16 mois. »

      Vous reprendrez bien un peu de métabolites ?

      Une énième étude tire la sonnette d’alarme sur le glyphosate. On en trouve la trace dans 99,8% des urines des Français. Cette étude a été publiée le 13 janvier 2022. C’était le jour de la niche parlementaire du groupe insoumis. Nous l’avons donc utilisée comme preuve accablante supplémentaire pour exiger l’interdiction du glyphosate. Mais les macronistes n’ont rien voulu savoir. D’après le ministre Denormandie, tout est complexe et nous sommes trop « simplistes » !

      Une chose est très simple à comprendre : le désastre est total. Faute d’interdiction, les ventes de ce pesticide ont augmenté de 42% entre 2019 et 2020. Désormais, 90% des cours d’eau français sont pollués aux pesticides. Une autre étude de Santé Publique France, publiée le 16 décembre dernier, est passée inaperçue. Elle était pourtant tout aussi effrayante. Ainsi, des résidus de glyphosate sont détectés dans les urines de 93 %… des enfants ! Pourtant, les responsables de l’enquête ont conclu à une diminution des pesticides. Facile : ils ont analysé des insecticides interdits depuis plus de 10 ans et fait l’impasse sur les néonicotinoïdes tueurs d’abeilles !

      Mais la dissimulation ne s’arrête pas là. Je veux parler ici d’une pollution plus invisible encore que celle des pesticides. Connaissez-vous les métabolites ? Ce sont les descendants chimiques des pesticides. Des centaines de pesticides se transforment en dizaines de milliers de métabolites. Ceux-là ne sont pas moins toxiques. Certains d’entre eux ont même une durée de vie plus longue.

      Quand on prend la peine de les analyser, on découvre à quel point la pollution est sous-estimée. L’eau en est saturée à tel point qu’on en retrouve aujourd’hui dans celle que nous buvons. Par exemple, depuis 2018, dans 8 villages des Pays-de-Loire, l’eau « potable » est diluée avec une autre moins polluée pour rester dans les normes. Depuis, la situation s’est aggravée. Pour ne pas couper l’eau aux habitants, le préfet a fini par autoriser le dépassement du taux autorisé de pesticides dans l’eau. Bienvenue en absurdie !

      Pourtant, ces métabolites ne sont pas tous recherchés lors des contrôles de qualité des eaux. Mais pourquoi donc ? L’explication se trouve du côté des fabricants. Une longue et minutieuse enquête du média Bastamag nous offre des explications précieuses. Evidemment, faute d’y être obligés, les fabricants rechignent à communiquer les « signatures chimiques » des pesticides qu’ils produisent. Sans code, pas d’analyse ni de détection possible. Autrement dit : pas vu, pas pris. Heureusement, les associations anti-pesticides se cotisent pour financer des analyses de pointe.

      D’autant que certains élus et responsables peu scrupuleux se rendent complices de l’agro-industrie. Ils font pression pour que ces métabolites soient classés « non pertinents ». Non-pertinents signifie moins toxiques. C’est le moyen que le lobby des fabricants de pesticides a trouvé pour que le seuil de conformité, c’est-à-dire le taux autorisé de métabolites dans l’eau, soit revu à la hausse. Plus ce taux est important, moins l’eau analysée est jugée polluée. Cela amoindri l’exigence de qualité. Ce petit tour de passe-passe ne dupe personne.

      Dans cette affaire, la macronie s’illustre une fois de plus par son soutien actif aux marchands de pesticides. En effet, en France, c’est l’Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (Anses) qui définit quels sont les métabolites pertinents. Sous le contrôle du ministère de la Santé bien sûr. En 2019, sur huit métabolites étudiés, l’agence a décidé que seuls trois d’entre eux étaient pertinents. Elle a aussi placé la France dans la fourchette très haute de taux de métabolites « acceptés » par les pouvoirs publics. Merci qui ?

      On réalise à quel point le rôle des lanceurs d’alerte est précieux. Ils sont surtout courageux. J’adresse ici une pensée à Valérie Murat. Cette militante anti-pesticides a été sommée de payer une amende de 125 000 euros pour avoir dénoncé la présence de pesticides dans certains vins de Bordeaux. En représailles, les fabricants l’ont attaquée pour « dénigrement ». La justice a décidé qu’elle ne pourra pas faire appel de cette condamnation tant qu’elle n’aura pas réglé la totalité de l’amende.

      Personne n’est dupe. Cet acharnement vise bien sûr à la faire taire. Mais tous ceux que l’on cherchera à bâillonner pour avoir défendu l’intérêt général bénéficieront du soutien sans faille des Insoumis. Surtout, le moment venu, je serais implacable. Les pesticides les plus signalés seront interdits. Un plan national de dépollution générale sera engagé, dans les Outre-mer comme dans l’Hexagone. Le passage à une agriculture écologique s’appuiera sur des normes exigeantes. Enfin, les victimes seront indemnisées et les responsables seront châtiés. Si vous préférez l’inverse, votez Macron.

      https://melenchon.fr/2022/01/24/vous-reprendrez-bien-un-peu-de-metabolites

    • Dans la barre de recherche de SeenThis, en tapant « metolachlore », le dernier en date de la grande famille des « cides », j’ai fait remonter pas mal de trucs (de septembre 2012 à aujourd’hui avec une hausse de fréquence d’apparition sur les quatre dernières années).

  • Le féminicide politique : tuer les femmes et leur combat | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/080323/le-feminicide-politique-tuer-les-femmes-et-leur-combat

    Élues, avocates, journalistes, défenseuses des droits humains, elles ont été victimes d’un « féminicide politique ». Assassinées pour les causes qu’elles portaient et parce qu’elles étaient des femmes. Une enquête inédite, intitulée « Femmes à abattre », s’est penchée sur près de 300 meurtres partout dans le monde.

    Sophie Boutboul, Rouguyata Sall, Leïla Miñano, Hélène Molinari et Ilioné Schultz (Youpress)

    https://justpaste.it/cnmn4

  • Au Portugal, l’addition de mouvements sociaux fragilise le gouvernement socialiste
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/02/25/au-portugal-l-addition-de-mouvements-sociaux-fragilise-le-gouvernement-socia

    Enseignants, cheminots, soignants protestent contre les bas salaires et le coût de la vie, en particulier l’augmentation du prix des logements. Le premier ministre, Antonio Costa, pourtant doté d’une majorité absolue de députés élus il y a moins d’un an, est en difficulté dans l’opinion.

    Il y a à peine plus d’un an, la large victoire du Parti socialiste (PS) aux élections législatives portugaises le dotait d’une confortable majorité absolue au Parlement. Mais la lune de miel avec les électeurs semble avoir fait long feu. Depuis plusieurs mois, le gouvernement d’Antonio Costa est confronté à de multiples mouvements sociaux et à une rapide détérioration de sa popularité. Samedi 25 février, des milliers de Portugais devraient à nouveau descendre dans la rue sous une bannière commune, celle d’une nouvelle plate-forme intitulée Vie juste, appelant les Portugais à manifester contre l’inflation dans ce pays aux #salaires bas et aux #logements devenus hors de prix.

    https://justpaste.it/ack34

    #gauche

    • Les vols dans les supermarchés ont bondi, au point que certains magasins ont mis les boîtes de thon sous antivol.


      Des boîtes de thon sont équipées d’antivols pour faire face à la recrudescence des vols, dans une grande surface portugaise. DOCUMENT EXPRESSO

      Les vols de nourriture dans les supermarchés en hausse au Portugal : « Des retraités, des étudiants ou des parents en sont réduits à cela »

      Les ménages les moins aisés, mais aussi la classe moyenne, sont particulièrement affectés par l’inflation, alors que la pauvreté a nettement augmenté depuis la pandémie de Covid-19.

      https://justpaste.it/ack34

    • Chez nous, quand les gens manifestent, les journaux t’expliquent longuement qu’en fait, ils n’étaient pas bien nombreux, qu’ils ne savaient pas vraiment pourquoi ils étaient dehors, et qu’en fait, il n’y a pas de mouvement social, d’ailleurs, le mouvement social, il a été élu ? Alors hein, on va pas s’poser la question de la popularité du gvt tout juste élu.

      La popularité d’un gvt, c’est une question pertinente uniquement pour un gvt de gauche.

  • Une mine d’art dans une mine d’uranium, par Jens Malling (Le Monde diplomatique, février 2023)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2023/02/MALLING/65538


    Werner Petzold. – « Schachtprofil » (Profil de la gaine), 1980
    © ADAGP, Paris, 2023 - Photo : Andreas Kämper/Wismut GmbH/DIK

    Aux yeux des Occidentaux, l’art peut servir l’argent mais pas la politique : toute création issue d’une république socialiste est nécessairement suspecte. Suivant ce principe, des trésors artistiques destinés aux ouvriers ont été abandonnés aux souris dans les friches industrielles d’Allemagne de l’Est après la chute du Mur. Comme cette collection de toiles découverte à Chemnitz, ancienne Karl-Marx-Stadt…

    article du numéro en kiosque, donc à péage…


    • Fritz Eisel. – « Stiefelwäsche » (Lavage des bottes), 1982
      Photo : Andreas Kämper/Wismut GmbH/DIK

      (l’autre reproduction accessible)

      Un grand meuble en verre rempli de médailles du Mérite, puis une armoire à drapeaux rouges lourds comme des tentures et utilisés pour les parades du 1er-Mai. Plus loin, des classeurs d’archives bourrés de cartes et de dessins techniques, où un œil attentif décèle de petits mots en russe griffonnés dans les marges. Comme dans un musée d’antiquités, M. Nico Loße s’engouffre dans les entrailles du dépôt de l’ancienne compagnie minière SDAG Wismut, un conglomérat qui, en son âge d’or, et dans un secret absolu, employait jusqu’à cent mille personnes pour extraire de l’uranium destiné aux bombes nucléaires soviétiques. Arrivé dans la dernière salle tout au bout de cette exploration, il abaisse une dernière poignée. Lentement, la porte s’ouvre sur le saint des saints. Ici, loin des yeux du public, derrière les colonnes qui forment l’imposante façade du siège du défunt conglomérat dans la banlieue de Chemnitz, se cache ce qui constitue sans doute la plus grande collection d’art de l’ex-République démocratique allemande (RDA).

      « Environ 4 300 œuvres ont été rassemblées par Wismut entre 1946, date des premières excavations, et la fin de la RDA en 1990 », explique M. Loße, 45 ans, directeur adjoint de la fondation chargée de réparer les considérables dégâts environnementaux dont s’est rendue coupable la compagnie.

    • Ça, c’est un morceau de chance, n’est-il pas ?

      Très chouette, à tous égards.


      Lutz R. Ketscher. – « Schichtbus » (Bus de relève), 1983
      Photo : Andreas Kämper/Wismut GmbH/DIK

      Lorsqu’on lui demande pourquoi la fondation n’organise pas une exposition permanente ou un musée, M. Loße soupire : « Le gouvernement allemand ne nous verse de l’argent que pour nettoyer les sols pollués et restaurer un environnement naturel. Nous ne recevons pas de crédits pour faire découvrir des œuvres d’art. »
      […]
      Déplorant l’indifférence qui pèse comme un couvercle sur cette étonnante collection, il évoque ses propres souvenirs. « Après la réunification de 1990, personne ne voulait accorder le moindre intérêt à ce qui était considéré comme l’art officiel d’une dictature. Sous cet angle, rien ne pouvait paraître plus suspect que les biens entassés dans le dépôt de Wismut. »


    • sérigraphie (12/40) passée en vente aux enchères en juin 2014 à 120 €

      Wolfgang Petrovsky/ Jürgen Schieferdecker, Eine gute deutsche Schokolade / Sixtina verläßt ihren Standort. 1984/ 1983. - Auktionen & Preisarchiv
      https://www.lotsearch.de/lot/wolfgang-petrovsky-juergen-schieferdecker-eine-gute-deutsche-schokolade-11

      BESCHREIBUNG:
      Farbserigraphien auf leichtem Karton. Beide Arbeiten in Blei signiert „Petrovsky“ bzw. „Schieferdecker“ u.re. bzw. u.li. sowie datiert. Die Arbeit von Petrovsky nummeriert „12/40“, die Arbeit von Schieferdecker mit undeutlichem Editionsstempel, wohl ehemals Teil eines Grafikkalenders.
      Das Blatt von Petrovsky mit ganz unscheinbarer Knickspur an der Ecke u.li., die Arbeit von Schieferdecker mit perforiertem oberen Blattrand.
      Bl. 73 x 51 cm / Bl. 36 x 35 cm.

      en lithographie (XIII/XXV) en octobre 2008 à Pankow, mise à prix à 70 €
      http://kunstarchiv-pohl.de/Archiv/2008/Auktion/Auktionskatalog.pdf

      365. Schieferdecker, Jürgen, geb. 1937, lebt in Dresden
      Sixtina verläßt ihren Standort, 1983, mehrfarbige Lithographie Offset-Kollege auf Karton, num XIII/XXV, sign., dat. Edition des SKH, DDR

      Sixtina verläßt ihren Standort berauscht von ??? der Schönheit der Perspektive
      Engel sieht schwarz

      ping @klaus, @nepthys

  • Comment l’extrême droite a infiltré les médias
    http://www.davduf.net/comment-l-extreme-droite-a-infiltre-les-medias

    Lu dans #Le_Monde, l’enquête de la semaine par Sandrine Cassini et Aude Dassonville | #19h59 | L’année électorale qui vient de se terminer aura permis à la rhétorique et aux théories réactionnaires de prospérer, y compris sur l’audiovisuel public. Une tendance que le nombre inédit de députés RN devrait accentuer (mais aussi la puissance de feu des RS, les méandres fachos et les petites compromissions d’ex-patrons de presse dit de gauche) En 2016, Vincent Bolloré, devenu le premier actionnaire de Vivendi, (...) Revue de presse, du web & veille en tous genres

    / Une, Groupe Bolloré, Le Monde, #Extrème_Droite

    #Revue_de_presse,du_web&_veille_en_tous_genres #Groupe_Bolloré

    • « En huit ans, j’ai vu la fenêtre d’Overton s’agrandir, se félicite François de Voyer, proche de Marion Maréchal et cofondateur du site identitaire Livre noir, en référence à l’allégorie définissant le cadre des idées politiques acceptables. C’est même devenu une véranda, principalement grâce à Zemmour, qui a élargi le champ du dicible. » Même l’audiovisuel public, qui a longtemps fait figure de forteresse, a fini par se fissurer. Au cours de l’hiver, soucieuse de couper court aux accusations de gauchisme, France Télévisions a ainsi cru bon de proposer à Mathieu Bock-Côté de produire un documentaire. Le projet a échoué uniquement en raison du veto posé par CNews, principal employeur du Canadien.

      Cyril Hanouna et les foires d’empoigne qu’il organise dans « Touche pas à mon poste », sur C8, ont aussi largement contribué à banaliser la parole d’extrême droite en général, celle d’Eric Zemmour en particulier. Sous le couvert du pluralisme, l’animateur star de la galaxie Bolloré a convié les figures les plus controversées, comme Thaïs d’Escufon, l’ancienne porte-parole du groupe Génération identitaire, dissous depuis, Alice Cordier du collectif féministe identitaire Némésis, ou l’avocat de Didier Raoult opposé aux mesures sanitaires, Fabrice Di Vizio. L’animateur s’était déjà attaché la présence régulière, avant la campagne électorale, de Jean Messiha, ancien du RN devenu porte-parole de Reconquête !. C’est dans cette même émission que la Miss France 2012 et personnage de « Ford Boyard » sur France 2 Delphine Wespiser a déclaré son soutien à Marine Le Pen. Il y a quelque temps, une telle sortie aurait été synonyme de radiation du PAF. A la rentrée, la jeune femme présentera sa propre émission de divertissement sur C8.

      « Idéologiquement, je me sens moins isolée qu’avant, c’est vrai », reconnaît Elisabeth Lévy, la fondatrice du site réactionnaire Causeur (environ 10 000 abonnés, entre 6 000 et 8 000 ventes en kiosques), qui a son rond de serviette sur CNews et à Sud Radio, qui a pour vedette André Bercoff, un admirateur de Trump. La journaliste en est persuadée : « Ce que je dis correspond à ce que pensent beaucoup de gens. » Quand Franz-Olivier Giesbert l’avait fait venir dans son émission « Cultures et dépendances », sur France 3 (2001-2003), elle était la « seule » à défendre une parole « pas de gauche », se souvient celle qui illustrait, dès septembre 2021, en « une » de son magazine, le « grand remplacement » avec des bébés de toutes les couleurs.

      « Certains diraient qu’on est surreprésentés par rapport à ce qu’on pèse », concède Tugdual Denis. Avec ses 30 000 à 35 000 ventes hebdomadaires, Valeurs actuelles dispose, en effet, sur les antennes d’une représentativité qui a peu à voir avec son poids réel dans les kiosques. (...)

      https://justpaste.it/8hhv6

      #média

  • Thibault Le Texier : « Les manuels de #marketing sont remplis d’aveux d’échecs » - JustPaste.it
    https://justpaste.it/3jp8o

    Branding, marketing politique, « marketing de l’authenticité », contre-marketing, marketing « vert », « interactif », « marketing de soi »… Comment cette science imparfaite, apparue dans les manuels destinés aux femmes au foyer anglaises de la fin du XIXe siècle, est-elle parvenue à mettre son nez dans tous les aspects de notre vie, ou presque ? Le sociologue Thibault Le Texier, chercheur associé au Centre européen de sociologie et de science politique de la Sorbonne (CESSP), retrace son histoire dans un livre profus la Main visible des marchés. Une histoire critique du marketing publié en février aux éditions la Découverte. Auteur d’une précédente généalogie du management (le Maniement des hommes, 2016) et d’une contre-enquête passionnante sur « l’expérience de Stanford » (Histoire d’un mensonge, 2018), Le Texier a fait ce dont il raffole : plonger, décrypter et prendre au mot les discours des professionnels et des milliers de pages des manuels de marketing américains. Il en tire une description précise (et parfois cocasse) de la construction du marketing aux Etats-Unis et une hypothèse contre-intuitive : le marketing n’a rien du rouleau compresseur et manipulateur qu’on décrit souvent. Car ce que les marketeurs savent vendre le mieux, c’est encore le marketing. En réalité, son histoire est aussi celle d’un « savoir mou », contraint de s’adapter à des consommateurs pas si faciles à manipuler et de reconnaître ses échecs, nombreux.

    • Ça va dans le sens de ce que j’essayais de formuler super-mal à propos du nudge :
      https://seenthis.net/messages/918942#message918966

      – On s’en fait un monde, genre la super-manipulation de ton cerveau à l’insu de ton plein gré.
      – Alors que la lecture des conseils de nudge ça fleure bon la branlette de pubard payée what-mille euros.
      – Et de toute façon, on insiste sur l’aspect « soft power », genre tout repose sur la communication, alors que derrière, l’État fait reposer sa force de conviction sur des amendes à 135 euros et des LBD dans ta face.

  • Management : « Les algorithmes sont plus opaques que les méthodes de contrôle traditionnelles », Régis Martineau, Professeur à l’ICN Business School

    Le chercheur Régis Martineau explique, dans une tribune au « Monde », que nous sommes entrés dans une phase d’« oligarchie numérique », où les entreprises dominantes, comme les Gafam, dictent les règles dans presque tous les aspects de la vie et du travail.

    Les algorithmes s’appuient sur le big data et l’intelligence artificielle pour prédire et analyser les comportements des individus. Ils sont devenus essentiels, au cours de la dernière décennie, dans le fonctionnement des organisations : ils peuvent être utilisés pour mieux connaître les clients, faciliter une meilleure prise de décision, assurer une coordination plus fluide ou encore améliorer l’apprentissage organisationnel. Ils sont par ailleurs essentiels à l’économie de plate-forme et à l’industrie 4.0.

    Mais les algorithmes ne bouleversent pas seulement les modèles économiques ou la relation client, ils modifient aussi les modes de management. Ainsi, dans les organisations, est pratiqué de plus en plus le « management algorithmique », une nouvelle forme de management, qui s’appuie sur les algorithmes pour organiser les modes de production et de contrôle. Qu’y a-t-il de nouveau avec le management algorithmique ?

    Selon la synthèse réalisée récemment par des chercheurs de l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT) et de l’université Stanford (Cafifornie), les algorithmes ont, comparés aux systèmes de contrôle traditionnels, trois caractéristiques qui les distinguent.
    Instantanés et interactifs
    Tout d’abord, ils permettent de capter davantage d’aspects du comportement humain : les dispositifs connectés peuvent désormais enregistrer avec plus d’acuité les mouvements corporels (jusqu’aux mouvements du visage et les données biométriques) et les pensées des salariés (à travers les vidéos et les enregistrements audio, mais aussi l’analyse des données textuelles).

    Cela permet de prescrire et d’encadrer le travail d’une manière nouvelle, souvent de manière beaucoup plus stricte et en temps réel. Par exemple, Uber analyse les données d’accélération et de freinage pour produire des « nudges » incitant les chauffeurs à prendre des pauses. Certaines entreprises analysent le vocabulaire utilisé et les sentiments exprimés sur les réseaux par les salariés ; quand d’autres localisent les employés qui interagissent fréquemment ensemble ou, au contraire, ceux qui s’isolent. D’autres utilisent même la reconnaissance faciale pour évaluer le moral de leurs employés.

    Ensuite, les algorithmes sont instantanés et interactifs : on peut maintenant davantage calculer, sauvegarder et communiquer des informations en temps réel. Cela a des conséquences importantes sur les modes d’évaluation des salariés, qui se fait de plus en plus instantanément à travers notamment les notes attribuées par les consommateurs.

    Amazon, Craigslist, Upwork, eBay, Uber, Lyft, Airbnb, TripAdvisor, pour ne citer que les plus connues, utilisent ces évaluations pour attribuer les commandes aux individus les mieux notés et rendre les « mal notés », ou ceux dont le comportement s’écarte de la prescription, moins visibles. Par ailleurs, les algorithmes utilisent cette instantanéité pour « gamifier » le travail, au travers d’applications qui utilisent les techniques de récompense ou d’incitation inventées dans le monde du jeu vidéo.

    Mêmes questions et mêmes réactions

    Enfin, les algorithmes sont plus opaques que les méthodes de contrôle traditionnelles. La plupart des travailleurs ne saisissent pas complètement quels types de données sont collectés à leur sujet, comment elles sont utilisées ou comment les contester. De plus, avec le « machine learning », les algorithmes sont particulièrement difficiles à déchiffrer, y compris pour les spécialistes de l’intelligence artificielle eux-mêmes.
    Cette opacité rend le contrôle particulièrement strict et rend difficile le « gaming » (le jeu avec les règles), qui, traditionnellement, permet aux individus d’aménager des espaces de liberté dans l’entreprise.
    Lire aussi Article réservé à nos abonnés Entreprises : « Il faut avoir le courage de briser le silence à l’endroit où il doit l’être et oser nommer les abus managériaux qui ont pu en résulter »
    Voilà pour le « nouveau monde ». Cependant, l’« ancien monde » n’est jamais trop près de disparaître. En réalité, comparé aux formes traditionnelles du contrôle, le management algorithmique repose les mêmes questions et provoque les mêmes réactions, déjà bien connues.

    Rien de nouveau dans ces gestes répétitifs de travailleurs non qualifiés ; ce paiement à la (micro) tâche ; ces « journaliers » incertains d’être assignés à une tâche éphémère ; cette facilité de remplacement du facteur travail (par d’autres plus précaires ou par des machines) ; cette précarité qu’entraîne un contrat de travail non protecteur ; cette surveillance stricte… Autant d’éléments déjà bien décrits dans les romans de Steinbeck ou dans les films de Chaplin.

    Les joies du stakhanovisme

    De manière plus surprenante, on y renoue même avec les joies du stakhanovisme : les livreurs à vélo connaissent bien ce système qui indique le nombre de kilomètres parcourus, et qui les compare à ce livreur mythique, qui parcourt des distances chaque mois dignes d’un coureur du Tour de France… Au final, entre « gamification » et discours enthousiastes sur l’intelligence artificielle d’un côté ; et précarité et surveillance accrue de l’autre, les travailleurs transportent dans leurs poches un bien étrange Big Brother…
    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Mari-Noëlle Jégo-Laveissière : « Choisir l’“IA douce” contre l’“IA Big Brother” »
    L’histoire du management a montré que nous avons déjà connu des périodes où de nouvelles technologies venaient bouleverser les modes de management. A chaque fois, au début, ces nouvelles formes de management sont célébrées comme des innovations bénéfiques, tout en rendant le contrôle plus intrusif et plus strict ; et sont très peu débattues, malgré leurs implications humaine, éthique et juridique importantes. Ensuite, elles sont contrebalancées par des mouvements qui les font évoluer vers un management plus humain (par exemple, le mouvement des relations humaines avait répondu au taylorisme).

    Les sciences des organisations peuvent donc aider à prendre du recul sur les algorithmes et à penser des politiques adaptées. Selon des recherches historiques récentes, nous serions actuellement dans une phase d’« oligarchie numérique », c’est-à-dire un laisser-faire qui laisse le numérique – et les entreprises qui en sont les leaders, particulièrement les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) – se développer de manière incontrôlée, dans tous les aspects de la vie et du travail.

    Pour contrer ou mieux encadrer ce mouvement, les pouvoirs publics et les organisations collectives du travail doivent se saisir du sujet pour que les intérêts et les limites du numérique au travail soient collectivement et politiquement débattus, pour en venir à une « démocratie numérique ».

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/04/26/management-les-algorithmes-sont-plus-opaques-que-les-methodes-de-controle-tr

    #travail #management #algorithmes

    • Dans les entreprises, l’essor du management par les algorithmes

      C’est le manageur dont le travail se voit aujourd’hui le plus transformé par l’intelligence artificielle (IA), affirme une étude de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), publiée en décembre 2021. Juste derrière le professionnel de la finance. L’essor du big data dans les années 2000, couplée à l’utilisation de systèmes informatiques capables de traiter une quantité de données sans précédent, a permis le développement de logiciels ultra-perfectionnés, capables de participer aux décisions les plus stratégiques dans l’entreprise. Ainsi, 32 % environ des emplois risquent d’être modifié radicalement par le progrès technologique, estime une autre étude de l’OCDE parue en 2019. Selon l’organisme international, les fonctions supérieures d’encadrement et de décision sont les prochaines sur la liste.

      https://justpaste.it/4t53e

  • Sondages : un exécutif très attentif aux humeurs de l’opinion

    300 sondages commandés par le service d’information du gouvernement retracent les interrogations d’un pouvoir particulièrement soucieux de son image et de la perception de son action.

    Il est des questions plus instructives que les réponses qu’elles appellent. Particulièrement lorsqu’il s’agit des sondages commandés par l’exécutif pour s’enquérir de l’opinion des Français. « Pensez-vous [qu’un événement analogue à l’invasion du Congrès américain par les partisans du candidat perdant, Donald Trump] pourrait survenir en France à la suite d’une élection ? » Concernant « la démission [du ministre de l’intérieur] Gérard Collomb, diriez-vous qu’elle affaiblit (…) le président de la République ? » Edouard Philippe est-il « un homme de droite » ?
    Ces interrogations figurent, parmi des milliers d’autres, dans les quelque 300 sondages commandés entre juin 2017 et mars 2021 par le service d’information du gouvernement (SIG) et dont Le Monde a obtenu la copie, fin février.

    Questionnements sur l’actualité, prospection sur de futurs projets de loi, coups de sonde sur l’image du pouvoir… Ces études confidentielles, jusqu’alors jamais publiées, retracent, en creux, les obsessions et les inquiétudes d’un exécutif particulièrement soucieux de la perception de son image et de son action.

    A dix jours du premier tour de l’élection présidentielle, ils racontent aussi l’appétit pour les remontées de terrain d’un pouvoir qui, à force de cultiver la verticalité, s’est en partie coupé d’autres thermomètres permettant de mesurer l’état d’esprit des Français, comme les élus locaux ou les syndicats.

    [...]
    Pour obtenir ces quelque 300 sondages, [le journal] a fait plusieurs demandes auprès du service d’information du gouvernement (SIG) à partir d’août 2019, en invoquant la loi du 17 juillet 1978 qui accorde à toute personne un droit d’accès aux documents de l’administration. S’il a fourni dès le départ les baromètres mensuels de « suivi de l’action gouvernementale », le SIG s’est longtemps refusé à transmettre les sondages hebdomadaires couvrant l’actualité au nom du « secret des délibérations du gouvernement ».

    Un argument qui n’a pas convaincu la Commission d’accès aux documents administratifs (#CADA). Dans un avis daté de décembre 2020, cette autorité indépendante a estimé que les études d’opinion commandées en amont des projets de réforme ne relevaient pas de ce secret, « sauf circonstances particulières, non invoquées en l’espèce ».

    Malgré cet avis favorable, le SIG a poursuivi son obstruction et nous avons dû saisir le tribunal administratif. En février, alors que le tribunal ne s’était pas encore prononcé, une partie des documents nous a été transmise. Le reste, concernant principalement les retraites et le Covid-19, ainsi que les documents postérieurs à février 2021, ne nous a toujours pas été communiqué.

    https://justpaste.it/8i6dl

    On sait maintenant qu’il y a eu des McKinsey aux réunions d’un « conseil de défense » supposé composé exclusivement de responsables d’État. La loi sur le secret des affaires (cf, le rapport public sur Orpéa non publié) montre le chemin.

    #SIG #sondages #gouvernement #accès_aux_documents_administratifs #gilets_jaunes #covid-19 #retraites #pauvreté

  • Pourquoi vous devriez conserver le masque en intérieur - JustPaste.it
    https://justpaste.it/1rxvu

    Sous prétexte que la majorité des adultes ont reçu 2 ou 3 doses de vaccin, les gouvernements ont décrété un peu partout la fin de la pandémie et referment la parenthèse interventionniste qui allait avec.
    3. Du fait de cette capitulation totale des pouvoirs publics face à la circulation de SARS-CoV-2, vous allez être beaucoup plus exposé à l’infection que lors de la phase pré-vaccinale de la pandémie, avec une menace croissante pour votre santé.
    4. Or, quel que soit le baratin « rassuriste » en vogue, SARS-CoV-2 reste un pathogène dangereux. Dans une simple optique de préservation de votre santé, vous devriez essayer d’éviter l’infection autant que possible.

    • Et donc merci à « Maître Pandaï » qui, soit dit en passant, est un twittos remarquablement organisé qui réussit le tour de force de se référer à des tweets d’il y a plusieurs mois (dont les siens). Sans parler des nombreuses sources citées en exemple. Ce thread de 108 posts témoigne d’un argumentaire sans faille. Je suis toujours admiratif de ces personnes qui ont une telle puissance de travail et d’organisation.

      Ceci dit, il y a sûrement des outils sur la plateforme qui permettent une telle organisation des infos mais j’ai jamais vraiment pris le temps de creuser.

      Source : https://twitter.com/Panda31808732/status/1502747054979923970

    • Tentons un condensé des affirmations importantes, sans les preuves et détails :
      – Il faut garder un masque FFP2 partout en intérieur et aérer fortement.
      – Le virus continue de circuler fortement, partout.
      – C’est un virus AÉROSOL, en intérieur vous le chopez même loin des gens, et même si les gens qui l’ont expiré dans la pièce sont déjà partis ! Il ne faut donc pas DU TOUT respirer l’air intérieur sans masque filtrant fort (FFP2).
      – Les vaccins actuels sont moins efficaces et moins longtemps contre les variants du moment donc il FAUT se protéger de manière non pharmaceutique : masques + aération.
      – Le vaccin est un airbag ou ceinture : ça amortit le choc mais ça ne rend PAS les accidents (l’infection) désirables.
      – Tout le monde s’est focalisé sur les cas graves (hopital) et les décès, alors qu’on peut TOUS finir avec un covid long = des maladies chroniques handicapantes. Même celleux qui sur le moment ont juste eu le nez bouché. Même chez les jeunes, même celleux en bonne santé.
      – Le covid long, les maladies chroniques handicapantes, c’est le PRINCIPAL RISQUE quand on attrape le covid !
      – Le covid est une maladie SANGUINE (vasculaire, des vaisseaux sanguins) : elle peut toucher le corps entier, poumon, cerveau, cœur, reins, articulations, TOUT.
      – Une fois infecté, risque augmenté pour : insuffisance respiratoire, hypertension, démence, diabète, insuffisance rénale, maladies cardiovasculaires, AVC, embolie pulmonaire… Et ce risque augmente à CHAQUE infection.
      – Quand on est vacciné : minimum 10% de risque de finir avec des maladies chroniques, 1 fois sur 10, c’est beaucoup. Et c’est plus quand on n’est pas vacciné.
      – Or on peut être infecté des DIZAINES de fois dans notre vie : en moyenne 1 à 2 fois par an chacun, et à CHAQUE infection on aura un risque élevé de finir avec des maladies chroniques.
      – Le covid, ce n’est pas « ce qui ne me tue pas me rend plus fort » mais « ce qui ne me tue pas peut quand même bousiller ma santé, puis mute et réessaye quelques mois plus tard ».
      – Si on échappe aux handicaps la 1ère infection, la 2ème… c’est peu probable d’y échapper à chaque fois sur les dizaines de fois où on peut être infecté le reste de notre vie. Et une fois qu’on est en mode maladies chroniques, c’est handicap à vie.
      – Les plus pauvres attrapent plus le covid => le covid augmente énormément les maladies chroniques handicapantes => qui empêchent de travailler correctement ensuite => le covid rend plus pauvre => cercle vicieux.
      – Il FAUT donc se protéger au max, pour ne jamais le choper.
      – Faire chacun des gestes ne suffit pas : il faut militer pour une politique publique gouvernementale : FFP2 gratuits, travaux d’aération des lieux publics (à commencer par l’école, nid du virus depuis le début), etc.

      Les deux schémas les plus importants :

    • Autres arguments qui confortent la thèse que le Covid n’est pas une « grippette » mais que le virus #SARS-CoV2 attaque le système vasculaire, ce qui pourra générer des symptômes diversifiés ainsi que des séquelles durables et dévastatrices.

      31. Ce papier sur le Covid long décrit plus de 200 symptômes différents à travers tout le corps. Les plus courants dans l’étude étaient : fatigue, malaise post-effort, dysfonctionnements cognitifs.
      https://www.thelancet.com/journals/eclinm/article/PIIS2589-5370(21)00299-6/fulltext

      32. Le Covid est une maladie vasculaire : « on observe une atteinte des cellules qui tapissent l’intérieur de la paroi des vaisseaux sanguins. Cette fine couche de cellules qui forme le revêtement interne des vaisseaux porte le nom d’endothélium. »
      https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/04/29/covid-19-est-aussi-une-maladie-inflammatoire-vasculaire (article du 22/04/2020 ... Ah oui, déjà ?)

      32b. « Envisager la Covid-19 comme une maladie endothéliale permet en outre de rendre compte de la variété des symptômes observés dans cette pathologie multi-cibles, qui n’atteint pas seulement les poumons, mais également le cœur, les vaisseaux, les reins, le cerveau. »

      S’ensuit alors une recension de publications d’études statistiques (Royaume Uni et États-Unis) sur des cohortes de personnes Covid+, qui présentent toute une « palette » de symptômes qui ne disparaissent pas au bout de quelques semaines mais qui se prolongent durant des mois, voire bientôt deux ans. Ce qui, au final, ne paraît pas si incohérent puisque le système vasculaire irrigue le corps entier.

      Et on avait mis le doigt là-dessus depuis le début de la pandémie. Peut-on, sans trop passer pour de mauvais esprits, prétendre que les experts infectiologues et épidémiologistes autoproclamés ainsi que leur ministre Véran ont largement pédalé dans la semoule ? Voire nous ont pris carrément pour des buses ?
      je vous parle même pas de ceux qui ont prétendu que pour guérir du #Covid_long, il faut aller voir un psy.

  • If You Care About Privacy, It’s Time to Try a New Web Browser
    https://www.nytimes.com/2021/03/31/technology/personaltech/online-privacy-private-browsers.html?action=click&algo=identity&block=edito

    A new crop of internet browsers from Brave, DuckDuckGo and others offer stronger privacy protections than what you might be used to. Most of us use web browsers out of habit. If you surf the web with Microsoft Edge, that may be because you use Windows. If you use Safari, that’s probably because you are an Apple customer. If you are a Chrome user, that could be because you have a Google phone or laptop, or you downloaded the Google browser on your personal device after using it on computers (...)

    #Apple #Google #Brave #Chrome #Edge #Firefox #Safari #Windows #DuckDuckGo #microtargeting #profiling #surveillance (...)

    ##EFF