Le problème, c’est que si tu veux répondre à la provoc des teufeurs installés en plein milieu du parc avec la musique montée à fond (tu les vois et tu les entends quasiment depuis la Préfecture de l’Hérault), ben tu es censé verbaliser tout le parc, parce que tout le monde là-dedans est plus ou moins en dehors des clous (mais pas dans les mêmes proportions, et perso je trouve que la tolérance pour les groupes de jeunes assis sur les pelouses, c’est une bonne chose - mais toute la semaine, à subir les teufeurs au milieu du parc je me suis dit que ça n’allait pas pouvoir durer).
Sinon il y a deux ou trois semaines, dans le parc on a eu la manif de covidiots anti-masque. À vue de nez moins de 50 abrutis, mais tout de même. Et là encore, tu te dis que si on voulait verbaliser ce petit gang, ben normalement les groupes de jeunes gens sur les pelouses, ils vont aussi prendre (c’est le principe même du Peyrou, ici : des groupes de jeunes, entre 7 et 10, assis sur les pelouses, en train de siroter des bières, de jouer de la guitare et du djembé, et évidemment sans masques).
C’est une difficulté vraiment pète-couille (et politiquement difficile) avec ces restrictions, c’est que si tu veux gérer des tolérances, tu te retrouves avec un autre niveau d’arbitraire policier, super-chiant (virer les teufeurs et la manif anti-masques, mais accepter les centaines de jeunes assis en petits groupes sur les pelouses ?), et qu’en plus tu dois te fader les abrutis qui se disent qu’on va pousser le bouchon pour prouver cet arbitraire policier (ce qui n’est jamais bien difficile), alors que parfois tu peines à voir ce qu’on gagne à démontrer l’évidence.