#conjoncture_covid : vendredi 14 janvier 2022
orienté franchement à la baisse
• par rapport à l’extrapolation de référence
on est en dessous partout
• en données corrigées des variations hebdomadaires
les 3 cvh sont nettement orientées à la baisse
#conjoncture_covid : vendredi 14 janvier 2022
orienté franchement à la baisse
• par rapport à l’extrapolation de référence
• en données corrigées des variations hebdomadaires
une point tout périphérique à l’objet du seen initial, pour mémoire
Une des cause du décrochage relatif des décès par rapport au nombre d’hospitalisations en France, alors qu’aux USA ce n’est pas le cas, c’est le maintien en Ephad des patients gravement touchés, le renvoi chez eux de ceux qui ne seront pas sauvés. D’où une sous-déclaration.
Pr. Logos @Pr_Logos
▻https://twitter.com/Pr_Logos/status/1482052563318890496
les morts en ehpad, les morts à domicile, ça reste assez obscur depuis deux ans il me semble.
justement, la série des décès qui est reprise dans mon suivi conjoncturel est la série « deces_tot », décès constatés à l’hôpital et en EMS les Établissements Médico-Sociaux incluent les EHPAD, plus les différents établissements pour handicapés et les hébergements familiaux (du moins, me semble-t-il, je ne trouve pas une définition officielle claire du sigle)
la source des données : ►https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/synthese-des-indicateurs-de-suivi-de-lepidemie-covid-19
Santé Publique France, 04/04/2021 :
• décès covid à l’hôpital : 185 (cvh : 322)
• hospitalisations covid : 29 356 (+470)
décès, exactement le même nombre qu’hier, ce qui en fait une valeur exceptionnellement élevée pour un dimanche, mais les coefficients journaliers risquent d’être un peu perturbés par la présence d’un lundi férié, difficile de se prononcer, donc
les hospitalisations ont repris leur hausse régulière (depuis le 20 mars, il n’y a eu qu’une seule journée où le nombre de patients hospitalisés a baissé (faiblement))
admissions en réanimation, après la pointe d’hier, la valeur d’aujourd’hui replace dans la ligne de la tendance croissante de la moyenne mobile
incidence dans les métropoles, Nice est toujours la seule ville en baisse sur la semaine, sur le court terme également, Paris, toujours en tête, reste stable, comme Rouen et Lille ; Marseille continue à avoir la progression la plus forte, avec Saint-Étienne qui se rapproche du groupe la précédant
on notera que les indicateurs de suivi de l’épidémie (TO, TI, etc.) n’ont pas été publiés hier, il y a donc ce soir deux nouvelles observations pour chacune de ses séries)
les taux d’occupation progressent toujours à l’exception de l’île-de-France où il marque le pas depuis 2 jours
en Île-de-France, il n’y a plus de département en croissance, ils sont soit en plateau (94 et 75, avec, peut-être pour Paris un petit redémarrage) soit en légère diminution
@simplicissimus je me demande si ça serait compliqué que tu fasses la courbe admissions et décès pour toute la période mars 2020 avril 2021 avec les chiffres avec lesquels tu travailles ? pour donner une idée un peu plus distanciée
til tjeneste, herr @reka,
historique de la covid-19 à l’hôpital en France
il s’agit des admissions à l’hôpital pour covid, des admissions en réanimation pour covid et des décès covid (d’où le flux dans le titre)
• échelles arithmétiques (et moyennes mobiles à 7 jours idem)
• échelle logarithmique unique (et moyennes mobiles géométriques à 7 jours)
du coup, pour simplifier, je suis parti des chiffres du fichier de synthèse ►https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/synthese-des-indicateurs-de-suivi-de-lepidemie-covid-19 des indicateurs qui, parfois, diffèrent de ceux issus des données hospitalières ►https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/donnees-hospitalieres-relatives-a-lepidemie-de-covid-19
Mille merci François, du coup je vois ce que pressentais mais que je n’arrivais pas à visualiser : des pics aux plateaux en somme, comme si on était passé d’une situation de pics épidémique à une situation normalisée durable et très stable (à voir les graphiques on croise les doigts pour que le vaccin marche et qu’après l’été on ait une population immunisé). Ces figures distanciées, remises dans le contexte sont totalement effrayantes.
à adjoindre au tableau, l’effet des déprogrammations, le covid comme amorce de maladie chronique chez de nombreux infectés sans symptômes violents initiaux et la possible (probable) récurrence d’infections et de « vagues » épidémiques tant que la stratégie zéro covid ne fera pas l’objet d’un consensus mondial et de l’emploi de moyens appropriés on en reste à deux covid longs en un, et de très gros dégâts.