• La réalité brutale des Palestiniens à Silwan, Jérusalem
    Jawad Siyam, 12 avril 2021 |Publié le 12 avril 2021 sur Haaretz | Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2021/04/14/la-realite-brutale-des-palestiniens-a-silwan-jerusalem

    Jawad Siyam : “Je suis l’un des organisateurs d’une communauté palestinienne du quartier de Silwan, à Jérusalem-Est. Permettez-moi de vous montrer ce que c’est que d’être assiégé par des colons et de vivre sous l’agression permanente des autorités israéliennes. Intimidation, extorsion, expulsion : Telle est la réalité brutale des Palestiniens à Silwan, Jérusalem “ (...)

    #colonialisme de peuplement

  • Le prisonnier Marwan Barghouti et les élections palestiniennes
    Abdelbari Atwan, le 1er avril 2021
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2021/04/06/le-prisonnier-marwan-barghouti-et-les-elections-palestinie

    Le président palestinien Mahmoud Abbas pourrait regretter d’avoir convoqué des élections législatives palestiniennes pour le mois prochain. A la clôture des dépôts de listes, les choses ne se présentent pas bien pour son mouvement Fatah. 3 des 36 listes de candidats enregistrées auprès de la commission électorale – dont 13 ont été approuvées à ce jour – sont des listes rivales du Fatah :

    –La liste officielle du Fatah, dirigée par le numéro deux d’Abbas, Mohamed Al Aloul, et comprenant cinq autres membres du comité central du Fatah.

    –La liste « Liberté » constituée par le leader du Fatah emprisonné Marwan Barghouti et l’ancien diplomate Nasser Al Qidwa, neveu de feu Yaser Arafat.

    –La liste « Avenir » parrainée par Mohamed Dahlan, l’ancien chef de la sécurité de Gaza basé aux Émirats arabes unis, qui a ensuite été exclu du Fatah.

    Il s’agit d’un clivage sans précédent au sein du mouvement politique palestinien dominant, qui menace non seulement de le priver d’une majorité au sein du corps législatif, mais aussi de son rôle historique de leader et du contrôle de l’Autorité palestinienne (AP), de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et d’autres institutions palestiniennes telles que le Conseil national et le Conseil central.

    Et si les divisions du Fatah signifient que son vote sera fragmenté, son principal rival, le Hamas, a présenté une liste unique bénéficiant du soutien solide de sa base électorale en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

    Les derniers sondages d’opinion indiquent que la liste de Barghouti bénéficie du soutien de 28 % des électeurs, les listes pro-Abbas et du Hamas obtenant 22 % chacune. Cela signifie qu’une alliance entre Barghouti, le Hamas et d’autres factions, ce qui est probable, pourrait obtenir une majorité au sein de l’assemblée législative et former le prochain gouvernement. Le leader parlementaire de cette alliance deviendrait également président intérimaire de l’AP si le poste devenait vacant.

    Barghouti a résisté aux pressions et aux incitations des autres dirigeants du Fatah – transmises par Hussein Ech Cheikh qui a été envoyé le voir dans sa prison israélienne – et on s’attend maintenant à ce qu’il défie Abbas lors de l’élection présidentielle qui doit suivre le vote législatif. (...)

    • Élections en Palestine. On se remet à parler politique
      Israël/Palestine > Politiques > Samuel Forey > 7 avril 2021
      https://orientxxi.info/magazine/la-palestine-sort-de-l-hibernation-politique,4660

      Malgré le scepticisme initial, le processus électoral lancé le 15 janvier 2021 par le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas suit son cours. Il devra franchir de nombreux obstacles pour parvenir à son terme. Mais la joute électorale relance le débat politique. Si le Hamas est le grand favori, le Fatah étale ses divisions.

    • Législatives palestiniennes : un grand pas vers les premières élections depuis 15 ans
      Publié le : 06/04/2021 , Avec notre correspondante à Ramallah, Alice Froussard
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20210406-l%C3%A9gislatives-palestiniennes-un-grand-pas-vers-les-premi%C3%A8res-%

      (...) Le Fatah, le parti de Mahmoud Abbas, sera mis à l’épreuve, concurrencé par plusieurs de ses anciens membres, qui ont choisi de présenter leur propre liste. C’est le cas de Naser al Qudwa, ancien diplomate, auparavant au comité central du parti et neveu de Yasser Arafat avec sa liste « Liberté », soutenue par un influent cadre du parti en prison depuis 19 ans, Marwan Barghouti. Cette liste, en plus de diviser le parti, pourrait aussi gagner plus de sièges et battre ainsi Fatah comme Hamas.

      Mais cette division n’est pas la seule. Salam Fayyad, l’ancien Premier ministre palestinien, a aussi déposé sa liste, tout comme Mohammad Dahlan, ex-proche et désormais rival d’Abbas, exilé aux Émirats arabes unis. Ainsi le parti finit écartelé entre 4 listes. Selon des analystes palestiniens, ces divisions ne sont pas nouvelles, mais elles explosent à l’approche des élections, car le Fatah ne peut regrouper autant de factions.

      D’ici aux élections, il y a encore de nombreux obstacles comme la question du vote à Jérusalem-Est, ou d’éventuelles arrestations ou empêchement de la part des Israéliens. (...)

  • Retrouver le corps de son fils dans une mare d’eau rougie de son sang
    Publié le 1er avril 2021 sur Haaretz
    Gideon Levy / Alex Levac, 1er avril 2021 | Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2021/04/05/retrouver-le-corps-de-son-fils-dans-une-mare-deau-rougie-d

    La police israélienne prétend qu’un Palestinien s’est tué dans une chute alors qu’il était pourchassé. Son père défend une tout autre théorie

    Gideon Levy / Alex Levac, 1er avril 2021

    L’image de son fils mort flottant dans l’eau rougie et stagnante au niveau moins 3 va hanter à jamais Musa Bib, un plâtrier. Chaque fois qu’il revoit la scène – l’image lui revient sans arrêt – des larmes affleurent dans ses yeux, déjà passablement rougis par l’insomnie.

    Personne ne s’est encore soucié de lui raconter exactement ce qui est arrivé à son fils, Mohammed, qui travaillait au rez-de-chaussée, alors que Musa lui-même travaillait au cinquième étage de la structure, qui en compte sept. Cinq étages séparaient le père et son fils, mercredi dernier, ce jour particulièrement sombre. Au moment où le père s’était précipité vers le bas, après avoir entendu des cris, son fils flottait déjà dans une mare, au bas de la cage d’ascenseur.

    Que s’était-il passé, en fait ? La Police des frontières affirme que le jeune homme s’est tué en sautant dans la cage d’ascenseur quand les policiers ont fait irruption sur le site en construction afin de poursuivre des Palestiniens se trouvant en Israël sans permis. Mais Musa a soulevé une série de questions embarrassantes, toujours sans réponse à l’heure qu’il est.

    Il nous montre une photographie du corps de son fils : Il porte une entaille très profonde à la tête, quelques égratignures sur le visage. Le reste du corps était intact, dit Musa. À son avis, cela l’autorise à soupçonner que Mohammed, 21 ans, n’est pas tombé de très haut, sinon la chute lui aurait laissé des fractures et des hématomes partout sur le corps. Il pense que quelque chose a provoqué la mort de son fils avant sa chute. L’autopsie qui était censée être effectuée avec le consentement de Musa n’a finalement pas eu lieu – on ne voit pas très clairement pourquoi non plus. (...) (

    https://seenthis.net/messages/908154