Bertrand Fessard de Foucault, Surzurois touché par une forme longue de la covid, va témoigner dans un livre - Vannes-Auray : il y a un an, la covid

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  • Bertrand Fessard de Foucault, Surzurois touché par une forme longue de la covid, va témoigner dans un livre - Vannes-Auray : il y a un an, la covid - Le Télégramme

    La PQR parle de forme longue de covid mais l’article n’évoque rien de spécifique au #covid_long, ce qui est évoqué semble surtout des séquelles de la réanimation, de l’intubation et du coma

    https://www.letelegramme.fr/dossiers/vannes-auray-il-y-a-un-an-la-covid/bertrand-fessard-de-foucault-surzurois-touche-par-une-forme-longue-de-l


    Bertrand Fessard de Foucault, Surzurois et ancien diplomate, a été parmi les premiers contaminés par la covid à Surzur.

    Ancien diplomate résidant à Surzur, Bertrand Fessard de Foucault a été touché dès début mars 2020 par la covid. Il va écrire un livre pour témoigner des effets de la maladie dont il a mis plusieurs mois à se remettre.

    C’est le jour de ses 78 ans que Bertrand Fessard de Foucault, habitant de Surzur et ancien diplomate dépêché aux quatre coins du monde, témoigne de son parcours du combattant depuis sa contamination à la covid-19. « Dans la soirée du 4 mars 2020, une forte fièvre me cloue au lit. La nuit suivante, c’est mon corps qui me lâche. Emporté aux urgences de Vannes, je suis détecté positif à la covid-19. Mon état se dégrade rapidement. Je me souviens de l’extrême gentillesse et bienveillance du personnel médical. Le 10 mars, ce dernier m’informe qu’il faut me mettre dans le coma. Juste avant, j’appelle ma fille, Marguerite, pour lui dire simplement que je ne l’appellerais plus pendant un petit moment, qu’elle ne s’inquiète pas, que nous nous retrouverons rapidement. Le 23 mars, je suis extubé et passe à une ventilation non invasive intermittente et nocturne », explique Bertrand Fessard de Foucault.

    « Remercier le personnel médical exceptionnel que j’ai côtoyé »
    L’ancien diplomate prévient que « se réveiller du coma n’est pas anodin. C’est le début de réapprentissages : la parole, la marche, l’équilibre… ». Sorti de l’hôpital le 29 mai, le septuagénaire rechute deux jours après. « Un streptocoque me renvoie à l’hôpital, puis en maison de repos. Ce n’est que fin juillet que je rentre pour de bon à la maison ».

    L’homme n’est cependant pas encore totalement remis. « En octobre 2020, je peux commencer à me promener, très essoufflé et fatigué. Le 13 octobre, je mets seul mes chaussures, puis mon pantalon, mais je reste épuisé en permanence. Ce n’est que le 18 février 2021 que je reprends ma voiture. J’avais peur de me remettre au volant. Je suis vacciné depuis le 2 avril avec Moderna. Seule ma fille a été épargnée de la contamination, mais elle subit comme tous les jeunes les restrictions. La jeunesse a perdu un an de ses folles années d’insouciance. Il n’y a qu’en temps de guerre, où l’on supprime le droit d’aller à l’école ». Bertrand Fessard de Foucault va témoigner de cette forme longue de la covid dans un livre, « surtout pour remercier le personnel médical exceptionnel que j’ai côtoyé ».