• Une mosquée française vandalisée par un graffiti fasciste dans le cadre de la campagne antimusulmane de Macron - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2021/04/14/frmm-a14.html
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    Plus largement, le gouvernement Macron a mené une campagne toujours plus ouverte restreignant les droits de la population musulmane de France et favorisant une atmosphère antimusulmane. Vendredi, la police d’Angers a indiqué qu’elle avait arrêté un homme de 24 ans soutenant l’idéologie nazie, après un reportage selon lequel il avait menacé de mener une attaque contre la mosquée du Mans et de tuer plusieurs personnes. La police a découvert plusieurs armes chez lui, dont un fusil à pompe. Il a admis avoir proféré la menace et a déclaré qu’il avait une « haine des Arabes ».

    Macron cherche actuellement à faire passer la loi « anti-séparatisme », ainsi nommée pour faire référence au danger supposé du « séparatisme » islamique, qu’il a ensuite rebaptisée loi « de protection des principes républicains ».

    Cette loi établit une « Charte des principes » que les associations musulmanes sont juridiquement tenues de signer, en prêtant allégeance à l’État. Elle confère au gouvernement de vastes pouvoirs sur les associations religieuses et toutes les autres associations, telles que les associations politiques, y compris le pouvoir de les dissoudre sur la base de la conduite des membres individuels. La loi interdit les discussions politiques à l’intérieur des mosquées, et elle qualifie de diffamatoire toute déclaration qui dénonce l’État français comme étant raciste.

    Le mois dernier, Amnesty International a dénoncé la loi « anti-séparatisme » comme étant incompatible avec les droits démocratiques fondamentaux. Katja Rouge d’Amnesty a déclaré que « conditionner le financement public des associations à leur acceptation des symboles fondamentaux de la République constitue une restriction illégale du droit à la liberté d’expression. » L’organisation a demandé la suppression de l’article 6 de la loi, qui prévoit un « contrat d’engagement républicain » auquel toute association doit se soumettre.