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  • New York says it is not moving forward with three offshore wind farms | Reuters
    https://www.reuters.com/business/energy/new-york-says-it-is-not-moving-forward-with-three-offshore-wind-farms-2024-

    New York State on Friday stalled three major offshore wind-energy projects after General Electric Vernova (GE.N), opens new tab changed the turbine design, which the state said “materially altered” the plans.
    New York provisionally approved the projects in October 2023. They are Attentive Energy One being developed by TotalEnergies, Rise Light & Power and Corio Generation; Community Offshore Wind, which is backed by RWE and National Grid Ventures; and Vineyard Offshore’s Excelsior Wind.

    But since then, GE Vernova decided to move from its 18 megawatt Haliade-X turbine platform to a smaller turbine.

    This caused “technical and commercial complexities” for the developers, the New York State Research and Development Authority said in a statement that announced it would not sign final contracts.
    “Given these developments, no final awards will be made,” NYSRDA said, adding it will “look to advance a future competitive solicitation.”

    The problem is the latest hit to U.S. offshore wind energy development, which is an important component of climate plans by President Joe Biden and numerous U.S. states.
    Supply chain problems and rising interest rates over the past year have forced project cancellations and billions of dollars in writedowns by major developers.
    Vineyard Offshore spokesperson Andrew Doba said the developer planned to continue to bid on new projects.

    GE Vernova said it aimed to continue working with New York, offshore developers and others to quickly scale offshore wind, and touted its alternative.
    “...We believe our technology will better position the industry to create jobs, and strengthen the supply chain for the next chapter of offshore wind in New York and beyond," the company said in a statement.
    Offshore wind industry group Oceantic said the news was disappointing, but it “will not impact the market’s overall fundamentals.”

    Adrienne Esposito, executive director of the Citizens Campaign for the Environment, said: “Is it a bump in the road? Yes,...but we are still going to get there.”

  • Tobago’s tourism, fishing hit as oil slick spreads across Caribbean | Reuters
    https://www.reuters.com/business/environment/tobagos-tourism-fishing-hit-oil-slick-spreads-across-caribbean-2024-02-16


    An oil spill in Tobago Island, Trinidad and Tobago, is seen in this handout photo released February 10, 2024.
    Office of the Chief Secretary - THA/Handout via REUTERS

    Nine days after a slick was first spotted by Trinidad and Tobago’s Coast Guard, an oil leak from a capsized barge remains unplugged, according to first responders and authorities, prompting nations across the Caribbean to coordinate a response.
    The spill has spread miles from Tobago’s shore, the area first hit by the incident. Trinidad this week alerted neighbors Venezuela and Grenada on possible impact to their coasts.
    […]
    A barge pulled by a tugboat caused the spill, but details of the incident remain unclear, including the type of petroleum leaking, the ship’s intended destination, owner and if any members of the crew were lost.

    By Thursday, the slick had reached about 144 km (89 miles) into the Caribbean Sea and was moving at a rate of 14 km (9 miles) per hour, authorities said.

  • Boeing will not put planes in air unless 100% confident, CEO says | Reuters
    https://www.reuters.com/business/aerospace-defense/boeing-will-not-put-planes-air-unless-100-confident-ceo-says-2024-01-24

    Boeing CEO Dave Calhoun said on Wednesday the planemaker will only support the operation of its airplanes if it is “100%” confident in their safety.

    le titre fait immédiatement bondir will not, au futur donc laisse entendre que ce n’était pas le cas avant.

    La phrase qui suit immédiatement le passage ci-dessus reprend cette information mais en style direct dans la bouche dudit CEO…
    … et là, c’est bien au présent. Bravo Reuters !

    “We don’t put planes in the air that we don’t have 100% confidence in,” Calhoun told reporters in Washington before one of a series of meetings with U.S. senators on the grounding of the company’s 737 Max 9 jets in the U.S. Calhoun added that Boeing fully understands “the gravity of the situation.”

    • La perte de confiance en Boeing s’accélère$
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/01/24/la-perte-de-confiance-en-boeing-s-accelere_6212776_3234.html

      Le constructeur américain accumule les déboires : un Boeing 757 a perdu une roue au décollage. Cet incident intervient alors que les autorités de régulation américaines ont renforcé la surveillance des appareils suite au détachement en vol d’une pièce du fuselage d’un #737_MAX_9.
      Par Arnaud Leparmentier (New York, correspondant)

      La confiance en #Boeing s’effondre. Selon le baromètre Morning Consult, le solde des Américains ayant confiance dans la marque a chuté de 32 à 20 points entre décembre 2023 et janvier ; celle des passagers utilisant fréquemment ses avions a reculé de 41 à 28 points. Après le détachement en vol d’une porte d’issue de secours d’un Boeing 737 MAX 9 d’Alaska Airlines, vendredi 5 janvier, le constructeur aéronautique est au plus mal. Le voici de nouveau pris dans la tourmente, incapable de faire voler ses avions de manière sûre, après la catastrophe des 737 MAX 8 de Lion Air et Ethiopian Airlines, qui firent 346 victimes en 2018 et 2019. Et mercredi 24 janvier, la Federal Aviation Administration (FAA), l’autorité américaine de régulation de l’aviation civile, a indiqué qu’une roue avant d’un Boeing 757, exploité par Delta Air Lines, s’est détachée alors que l’avion s’alignait pour décoller de l’aéroport international d’Atlanta, le week-end du 20-21 janvier.
      Même la #Bourse finit par se rendre à l’évidence : il y a quelque chose de cassé chez Boeing, qui a perdu 18 % de sa valeur depuis le début de l’année.
      L’autorité de régulation a ordonné l’immobilisation pour inspection des 737 MAX disposant de ces fermetures de portes, principalement chez United Airlines et Alaska Airlines. Elle a vivement critiqué la compagnie, qui avait déjà menti aux autorités lors de la certification des 737 MAX 8. « Cet incident n’aurait jamais dû se produire et cela ne peut pas se reproduire », déclarait la #FAA dans un communiqué. Dimanche 21 janvier, elle a étendu les exigences d’inspections aux portes des 737-900 ER, qui précédèrent le MAX 9. Depuis son vol inaugural, en 2006, la FAA a déclaré que le 737-900 ER avait enregistré plus de onze millions d’heures de fonctionnement et effectué 3,9 millions de vols, sans aucun problème lié à la fermeture des portes.

      Ses erreurs commises depuis un quart de siècle

      L’affaire conduit au procès de la compagnie et toutes ses erreurs commises depuis un quart de siècle : son incapacité à voir monter en puissance #Airbus et ses A320, qui allaient concurrencer les Boeing 737 ; la fusion avec l’avionneur militaire #McDonnell_Douglas [crasheur de civlils, ndc] et la prise de contrôle de Boeing par ses dirigeants, plus habitués à grenouiller politiquement à Washington pour obtenir des subventions qu’à travailler industriellement à la qualité des aéronefs ; une obsession de rentabilité, ayant conduit après une grande grève à Seattle, berceau historique de l’avionneur, en 2000, à délocaliser le siège à Chicago ; déplacer en Caroline du sud une partie de la production et sous traiter la construction du fuselage à une ancienne usine du Kansas, Spirit AeroSystems.
      Les clients sont furieux. « Je suis plus que frustré et déçu. Je suis en colère », a déclaré le PDG d’Alaska Airlines, Ben Minicucci, à NBC News. Selon lui, l’arrachage de la porte était « inacceptable » pour un appareil sorti d’usine. United Airlines, grand client de Boeing, envisage d’annuler ses commandes de 737 MAX 10, avion encore non certifié. « Le clouage au sol du MAX 9 est probablement la goutte d’eau qui a fait déborder le vase pour nous. Nous allons élaborer un plan qui ne contient pas le MAX 10 », a annoncé le PDG d’United, Scott Kirby.

      Les avertissements se succèdent. Pour Michael O’Leary, patron de Ryanair et grand client de Boeing, « le véritable défi pour Airbus et Boeing est qu’ils sont tous deux en retard dans leurs projets d’augmentation de production mensuelle. Cela tient en grande partie aux pressions de la chaîne d’approvisionnement. Je pense qu’Airbus et Boeing, et [plus] certainement Boeing, doivent améliorer considérablement le #contrôle_qualité », a-t-il déclaré au Financial Times.

      « Les objectifs financiers doivent passer au second plan »

      La compagnie aérienne a doublé le nombre de ses ingénieurs pour inspecter le processus de production chez Boeing et Spirit AeroSystems, qui a multiplié les défaillances de qualité depuis un an. « Compte tenu de ce qui s’est passé avec les deux accidents mortels et cet incident, les objectifs financiers doivent passer au second plan pour Boeing et sa chaîne d’approvisionnement », a renchéri dans le Financial Times Aengus Kelly, directeur général d’AerCap, la plus grande société de location d’avions au monde, avant de mettre en garde Boeing : « S’il y avait un autre problème avec la gamme de produits [737], il serait très difficile pour les clients d’acquérir des avions supplémentaires. »

      Pour contenir l’incendie, Boeing a nommé l’amiral en retraite, Kirkland Donald, conseiller spécial du PDG Dave Calhoun, pour évaluer le système de gestion de la qualité de Boeing. Avec une équipe d’experts, il doit examiner les programmes et pratiques de qualité de Boeing ainsi que la surveillance de ses sous-traitants.
      Dans la foulée de l’accident, la FAA a envisagé de priver Boeing du droit de certifier ses propres avions . « Il est temps de réexaminer la délégation d’autorité et d’évaluer les risques de sécurité associés, a déclaré l’administrateur de la FAA, Michael Whitaker. L’immobilisation du 737-9 et les multiples problèmes liés à la production identifiés ces dernières années nous obligent à examiner toutes les options pour réduire les risques. La FAA étudie la possibilité de recourir à un tiers indépendant pour superviser les inspections de Boeing et son système qualité. »
      La FAA a envoyé des dizaines d’inspecteurs sur site. « Nous passons d’une approche d’audit à une approche d’inspection directe, a déclaré le patron de la FAA à CNBC. Jusqu’à ce que nous soyons sûrs que le système [d’assurance qualité] fonctionne correctement… nous aurons des troupes sur le terrain. »

  • Crash évité du vol Alaska Airlines : Boeing sous pression après la remise en cause de la fiabilité du 737 Max
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/01/08/crash-evite-du-vol-alaska-airlines-un-miracle-pour-les-passagers-une-catastr


    Le Boeing 737 Max 9 qui a effectué le vol 1282 d’Alaska Airlines, à Portland (Oregon), le 8 janvier 2024.
    NTSB / AFP

    Avec le nouvel accident qui a affecté l’avionneur américain, c’est sa capacité à produire vite et bien ses appareils qui est en doute. Lundi, United Airlines et Alaska Airlines ont annoncé avoir découvert des fragilités sur d’autres appareils.

    Un « bouchon de porte » (#door_plug) qui vient obstruer l’emplacement d’une porte de sortie de secours de l’avion non installée (elle est obligatoire dans des configurations de la cabine avec plus de passagers) qui s’est désolidarisé du fuselage dans la phase ascensionnelle du vol.

    Pas de passager au droit de la porte, mais un adolescent assis le rang précédent avec sa maman à sa droite.
    #737_Max

    • le témoignage de la maman

      When Alaska flight 1282 blew open, a mom went into ‘go mode’ to protect her son | The Seattle Times
      https://www.seattletimes.com/business/boeing-aerospace/when-hole-opened-on-alaska-flight-1282-a-mom-held-tight-to-her-son


      A passenger view of the door plug hole on an Alaska Airlines Boeing 737 MAX 9, flight 1282, which was forced to return to Portland airport on Friday....
      Courtesy Elizabeth Le via Instagram

      When the Boeing 737 MAX 9’s side blew out explosively on Alaska Airlines Flight 1282 Friday evening, a 15-year-old high school student was in the window seat in the row directly ahead, his shoulder beside the edge of the gaping hole.

      His mother, who was seated beside him, in the middle seat of row 25, described the moment as a very loud bang, like “a bomb exploding.”

      As the air in the passenger cabin rushed out, the Oregon woman turned and saw her son’s seat twisting backward toward the hole, his seat headrest ripped off and sucked into the void, her son’s arms jerked upward.

      “He and his seat were pulled back and towards the exterior of the plane in the direction of the hole,” she said. “I reached over and grabbed his body and pulled him towards me over the armrest.”

      To avoid being inundated with further media calls, the woman, who is in her 50s, a lawyer and a former journalist, asked to be identified only by her middle name, Faye.

      “I was probably as filled with adrenaline as I’ve ever been in my life,” Faye said.

    • le cas n’est pas isolé – on est chez Boeing… – les compagnies équipées d’appareils dans la même configuration découvrent qu’il y a un peu partout des boulons mais serrés

      Des vérifications sur des Boeing 737 MAX font apparaître des équipements mal fixés sur des appareils d’Alaska Airlines et United
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/01/08/un-avion-alaska-airlines-perd-une-porte-en-plein-vol-l-action-boeing-en-fort


      La compagnie Alaska Airlines a décidé de maintenir au sol ses 737 MAX 9 après l’envol spectaculaire d’une porte qui a provoqué, vendredi soir, l’atterrissage d’urgence de l’un de ses appareils aux Etats-Unis.
      HANDOUT / AFP

      Les compagnies aériennes américaines United Airlines et Alaska Airlines ont rapporté, lundi 8 janvier, avoir trouvé des éléments mal fixés lors de vérifications de leurs appareils Boeing 737 MAX 9, après qu’un avion de ce type a perdu une porte en plein vol vendredi.
      United, qui exploite la plus importante flotte de 737 MAX 9 du monde (79 appareils), a révélé avoir découvert des « boulons qui nécessitaient d’être resserrés » lors de vérifications sur les portes condamnées de ce modèle, les mêmes que celle qui a été arrachée lors du vol 1282 d’Alaska Airlines aux Etats-Unis, vendredi.
      « Depuis que nous avons entamé les inspections, samedi, nous avons fait des découvertes qui semblent liées à des problèmes d’installation du panneau obstruant les portes », a précisé United dans une déclaration transmise à l’Agence France-Presse. « Par exemple, des boulons qui nécessitaient d’être resserrés. » La condamnation de certaines portes est une configuration que propose Boeing à ses clients quand le nombre d’issues de secours existantes est déjà suffisant au regard du nombre de sièges dans l’appareil.
      Alaska Airlines a également annoncé avoir détecté des « équipements mal fixés » sur certains de ses appareils de ce type, à la suite d’inspections préliminaires. Ces découvertes interviennent après que l’agence américaine de l’aviation civile (FAA) a demandé des inspections sur 171 Boeing 737 MAX 9, qui sont maintenus au sol dans l’attente de ce passage en revue.
      Lundi, la compagnie Aeroméxico a déclaré être dans la « phase finale d’une inspection détaillée » et anticiper la remise en service de ses 19 MAX 9 « dans les prochains jours ».

    • dans les semaines qui précèdent, l’avion, pratiquement neuf, avait connu des incidents à répétition sur son système de pressurisation, peut-être liés à un jeu ou des vibrations de la fausse porte. Ce qui avait conduit la compagnie à ne pas utiliser l’avion sur des liaisons long-courrier (vers Hawaï).

      Alaska Airlines jet that had a cabin wall blowout made 3 recent Alaska-Hawaii flights - Alaska Public Media
      https://alaskapublic.org/2024/01/09/alaska-airlines-jet-that-had-a-cabin-wall-blowout-made-3-recent-alaska

      At the time of the blowout, the aircraft was just a few months old. Alaska Airline had restricted the jet from long flights over water after a warning light that could signal a pressurization problem lit up on three flights, on Dec. 7 and twice in January.

    • Le fabricant #Spirit_AeroSystems (qu’on a déjà croisé ici dans les épisodes de la saison précédente du feuilleton 737 Max) était – déjà – la cible de procès pour divers problèmes de qualité

      Boeing supplier that made Alaska Airlines door plug was warned of « defects » with other parts, lawsuit claims - CBS News
      https://www.cbsnews.com/news/boeing-loose-bolts-alaska-airlines-united-airlines-spirit-aerosystems-door-

      The manufacturer of the door plug that was blown out in mid-air during a Alaska Airlines flight on Friday was the focus of a class-action lawsuit filed less than a month earlier, with the complaint alleging that Spirit AeroSystems had experienced “sustained quality failures” in its products. 

      The complaint, initially filed in federal court in May and amended in December, was filed on behalf of investors in Spirit AeroSystems, which was originally a manufacturing unit of Boeing until it was spun off in 2005 (The company has no relationship with Spirit Airlines.) According to the suit, Spirit relies heavily on Boeing for orders and manufactures much of the aviation giant’s jet fuselages. 

      The lawsuit was earlier reported by the investigative publication The Lever.

      The midair incident involved a door plug, panels designed to fit into doors that typically aren’t needed on an aircraft, transforming them into windows. One of these plugs was sucked out of a Boeing 737 Max 9 flown by Alaska Airlines just minutes after the plane departed Oregon’s Portland International Airport on its way to Ontario, California. 

      Alaska and United Airlines — the only two U.S. carriers to fly the Boeing 737 Max 9 — have since said they have found loose bolts inside several other door plugs on the jets, which the Federal Aviation Administration has grounded.

      Boeing supplier that made Alaska Airlines door plug was warned of « defects » with other parts, lawsuit claims - CBS News
      https://www.cbsnews.com/news/boeing-loose-bolts-alaska-airlines-united-airlines-spirit-aerosystems-door-

      The manufacturer of the door plug that was blown out in mid-air during a Alaska Airlines flight on Friday was the focus of a class-action lawsuit filed less than a month earlier, with the complaint alleging that Spirit AeroSystems had experienced “sustained quality failures” in its products. 

      The complaint, initially filed in federal court in May and amended in December, was filed on behalf of investors in Spirit AeroSystems, which was originally a manufacturing unit of Boeing until it was spun off in 2005 (The company has no relationship with Spirit Airlines.) According to the suit, Spirit relies heavily on Boeing for orders and manufactures much of the aviation giant’s jet fuselages. 

      The lawsuit was earlier reported by the investigative publication The Lever.

      The midair incident involved a door plug, panels designed to fit into doors that typically aren’t needed on an aircraft, transforming them into windows. One of these plugs was sucked out of a Boeing 737 Max 9 flown by Alaska Airlines just minutes after the plane departed Oregon’s Portland International Airport on its way to Ontario, California. 

      Alaska and United Airlines — the only two U.S. carriers to fly the Boeing 737 Max 9 — have since said they have found loose bolts inside several other door plugs on the jets, which the Federal Aviation Administration has grounded.

    • L’expert : c’est normal, dans le secteur aéronautique, c’est plein de petits jeunes qui bossent comme des cochons.
      (traduction libre…)

      Quest Means Business sur X 
      https://twitter.com/questCNN/status/1744775723192119498

      “We have a relatively young workforce throughout the aerospace supply chain, and it is showing up in quality escapes that we experienced all throughout 2023.”

      Citi analyst Jason Gursky on the aviation industry following a Boeing plane’s mid-air fuselage blowout.

    • ça aurait peut-être coûte (un peu) plus cher d’utiliser une conception garantissant la sécurité (#safety_by_design). Ben oui, une pièce – introduite par l’intérieur – dont les bords débordent de l’ouverture dans le fuselage…

      Aviation experts raise questions about 737 Max ‘door plug’ design | CNN Business
      https://www.cnn.com/business/boeing-737-max/index.html

      In interviews with CNN, some experts argued that if that door plug were designed to be larger than the opening it covers and installed inside the plane, the force of the pressurized air in the passenger cabin would force the plug against the plane’s interior frame and a situation such as the one on the Alaska Airlines flight could have been avoided. However, such a design could have added costs and practical disadvantages, some said.

    • Chez Boeing, la finance contre les ingénieurs
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/11/chez-boeing-la-finance-contre-les-ingenieurs_6210186_3232.html

      Les nouveaux déboires des 737 MAX, déjà responsables de deux catastrophes en 2018 et 2019, illustrent la bascule de la culture d’entreprise intervenue au tournant du siècle chez l’avionneur américain.

      Après la catastrophe évitée à bord d’un #Boeing #737 MAX 9 d’Alaska Airlines, dont une partie du fuselage a été arrachée, vendredi 5 janvier, le PDG de l’avionneur américain, David Calhoun, a fait amende honorable devant les cadres de Boeing réunis, mardi 9 janvier, en urgence : « Nous allons aborder cela d’abord en reconnaissant notre erreur », a-t-il expliqué, ajoutant que les compagnies aériennes étaient « profondément ébranlées », mais qu’elles allaient conserver leur« confiance en [eux] tous ».

      Vraiment ? Après que les inspections d’autres appareils ont montré que les vis de la pièce qui bouche l’espace réservé à une possible porte de secours supplémentaire n’étaient pas bien serrées ? Après la catastrophe de deux 737 MAX en 2018 (Lion Air, Indonésie, 189 morts) et 2019 (Ethiopian Airlines, 157 morts), qui ont révélé des défauts de #conception et une volonté de dissimulation aux autorités de régulation américaines ?

      On peut prétendre, comme certains analystes financiers, qu’il s’agit d’un problème de contrôle qualité qui sera vite surmonté. En réalité, la confiance en Boeing est brisée. « Ils sont revenus cinq ans en arrière. Calhoun doit faire quelque chose de radical pour sortir de cela. C’est une entreprise qui semble se soucier des profits plus que de la sécurité », a accusé, le 9 janvier sur CNBC, Paul Argenti, professeur de communication d’entreprise à l’université Dartmouth (New Hampshire).

      Politique d’économies

      De fait, le logiciel de M. Calhoun et des équipes de Boeing est en cause. Le patron est un disciple de Jack Welch (1935-2020), qui, dirigeant de General Electric de 1981 à 2001, en avait fait l’entreprise la plus puissante du monde, privilégiant la rentabilité. Le conglomérat s’est effondré et a fini démantelé, tandis que Jack Welch est accusé d’avoir tué le capitalisme industriel américain. Ses héritiers, parmi lesquels M. Calhoun, sont aujourd’hui accusés de tuer Boeing, géant de l’aéronautique civile et militaire. Trop gros pour tomber, il aurait peut-être sombré s’il n’était pas stratégique et n’avait pas été sauvé par le refinancement avantageux des « années Covid ».

      Tout remonte à la bascule de la culture d’entreprise intervenue au tournant du siècle, avec la montée d’Airbus, que la firme n’avait jamais pris au sérieux, et la course aux #économies. Comme l’explique le journaliste Peter Robison dans son ouvrage Flying Blind (« voler à l’aveugle », Anchor Books, 2021, non traduit), le slogan de l’entreprise, « travailler ensemble », est devenu « davantage pour moins cher ». Boeing est passé d’une culture d’ingénieurs à une culture de financiers et de commerciaux. En dépit de ses déboires, il vaut plus qu’Airbus en Bourse.

      Le drame se noue en 2000, lors d’une grande #grève des 23 000 #ingénieurs de Seattle (Etat de Washington), qui conduit à un divorce entre les ingénieurs syndiqués et la direction. Cette dernière décide alors de déménager son siège à Chicago (Illinois), loin de ses centres de production.

      Il faut aussi faire des économies sur les nouveaux projets. Le lancement du Boeing 777 avait fait la fierté des équipes dans les années 1990. Pour son projet de 787 Dreamliner, la direction fixe un budget plus faible de 60 % que celui du 777. Boeing décide d’en délocaliser la production dans l’Etat non syndiqué de Caroline du Sud, avec des #salaires deux fois moindres, mais peine à former ses techniciens. En Europe, le droit du travail, qui complique les licenciements et renchérit la main-d’œuvre, force Airbus à monter en gamme et en automatisation.

      Multiples défaillances de production

      La demande de moyen-courriers s’envole, pour la plus grande joie d’Airbus, dont les A320 sont nettement moins chers que les 737 de Boeing. L’avionneur de Seattle subit alors plusieurs humiliations : en 2010, le patron de Ryanair, Michael O’Leary, propose d’acheter 300 Boeing 737 à un prix 20 % au-dessous du coût de revient de Boeing. Un an plus tard, American Airlines menace de préférer l’A320. La direction de Boeing décide non pas de concevoir un nouvel appareil, ce qui aurait coûté 25 milliards de dollars (près de 23 milliards d’euros), mais de moderniser ses 737, moyennant 2,5 milliards de dollars. Le projet est mal conçu : les moteurs plus gros, fixés plus en avant sous les ailes, déséquilibrent l’appareil. Plutôt qu’une correction très coûteuse de la conception de l’avion, on lui adjoint un logiciel pour le rééquilibrer.

      Boeing se heurte alors à une nouvelle exigence des compagnies aériennes low cost américaines : elles ne veulent pas que leurs pilotes aient à suivre de coûteuses formations et souhaitent qu’ils puissent passer, comme chez Airbus, d’un modèle à l’autre. Boeing prétend, contre l’évidence, que les pilotes n’ont pas besoin d’une #formation pour piloter les 737 MAX, ce qui sera fatal aux pilotes de Lion Air et d’Ethiopian Airlines.

      Pendant ce temps, l’entreprise rachète ses actions pour soutenir son cours de Bourse, paye royalement ses dirigeants et externalise tout ce qu’elle peut. Dès 2005, elle filialise sous le nom de Spirit AeroSystems son usine de Wichita (Kansas) afin de ne pas octroyer aux ouvriers de cet Etat rural les mêmes augmentations qu’à Seattle. Elle transforme aussi des coûts fixes en coûts variables, en externalisant la fourniture du fuselage. Cette filiale, aujourd’hui en quasi-perdition économique, multiplie les défaillances de production, alors que Boeing ne joue plus qu’un rôle de concepteur et d’assembleur.
      Boeing s’intéresse-t-il encore à l’aéronautique civile ? On peut en douter, tant il est biberonné à la commande militaire, surtout depuis qu’il a fusionné, en 1997, avec le canard boiteux McDonnell Douglas. Dès 2003, une étude avait révélé que, sur la valeur de l’action de 35 dollars, la partie civile ne valait que 3 dollars. Les contrats militaires, avec leurs avances, sont tellement plus confortables ! Le nouveau déménagement de son siège, en 2022, de Chicago à Washington, confirme que la direction a pour priorité les contacts avec le Pentagone et le lobbying politique. Loin, trop loin des ingénieurs.

    • Boeing to add further quality inspections for 737 MAX | Reuters
      https://www.reuters.com/business/aerospace-defense/boeing-add-further-quality-inspections-737-max-2024-01-15

      Boeing (BA.N) will add further quality inspections for the 737 MAX after a mid-air blowout of a cabin panel in an Alaska Airlines (ALK.N) MAX 9 earlier this month, the head of its commercial airplanes division said on Monday.

      The planemaker will also deploy a team to supplier Spirit AeroSystems (SPR.N) - which makes and installs the plug door involved in the incident - to check and approve Spirit’s work on the plugs before fuselages are sent to Boeing’s production facilities in Washington state, Stan Deal, president of Boeing Commercial Airplanes, said in a letter to Boeing employees.

      Où vont-ils chercher tout ça !?

    • et la FAA, aussi, prend de bonnes résolutions
      (c’est marrant – ou pas, comme disent certains par ici – je croyais me souvenir de bonnes résolutions du même tonneau de la même administration lors de l’affaire du MCAS)
      Alaska Airlines begins preliminary inspections on up to 20 Boeing 737-9 MAX | Reuters
      https://www.reuters.com/business/aerospace-defense/alaska-airlines-begins-preliminary-inspections-up-20-boeing-737-9-max-2024-

      Under more stringent supervision, the regulator will audit the Boeing 737 MAX 9 production line and suppliers and consider having an independent entity take over from Boeing certain aspects of certifying the safety of new aircraft that the FAA previously assigned to the planemaker.

      EDIT : 08/2019, les commentaires évoquent un régulateur laxiste…
      https://seenthis.net/messages/796072

      heureusement, chez nous, on est bons, parce que, dans le nucléaire, on fait le chemin inverse : absorption de l’IRSN par l’ASN pour former l’ASNR
      https://seenthis.net/messages/1036595

    • le téléphone passé à travers le hublot a été retrouvé à Vancouver et fonctionne encore après une chute de 5000 mètres…
      (pas le Vancouver canadien, mais le Vancouver états-unien, ville voisine de Portland d’où avait décollé l’avion)

      iPhone falls thousands of feet from Alaska Airlines jet and survives
      https://www.usatoday.com/story/news/nation/2024/01/09/iphone-boeing-737-max-9-jet-fall-physics-science/72156904007

      Even as serious questions emerged about why a door plug flew off one of Alaska Airlines’ new Boeing jets last week and forced an emergency landing, one question was on the mind of many cellphone users: How in the world did an iPhone reportedly fall 16,000 feet from the aircraft and survive intact?

      Social media channels were abuzz with discussion and speculation over how the phone could have still been operable and whether the phone’s survival might find its way into an advertising campaign. USA TODAY reached out to two scientists who explained how physics would have played a role. 

      David Rakestraw, a senior scientist at the Lawrence Livermore National Laboratory in California, works with students as part of the laboratory’s science and math education program. He often talks with students about cellphones, phone drop tests, and how students can do sophisticated experiments with their phones. 

      In this case, at least three things would have worked in the phone’s favor, Rakestraw explained. 

      First, phone manufacturers have been working to make phones stronger, given the number of tumbles our mobile devices take, from much shorter distances. Phone cases and screen protectors also help protect a phone when it falls, he said. And finally, where the phone landed might have made all the difference. 

      How was the cellphone found?
      A man in Vancouver, Washington, Sean Bates, posted on X that he found the iPhone in Portland on Sunday after the National Transportation Safety Board asked people in the area to search for any pieces that might have fallen from the jet.

      Bates told a local television station he found the phone alongside a road, under a bush. He said the phone was still in airplane mode, with a baggage receipt for the Alaska Airlines flight still on its screen.

  • Tesla workers in Germany join union as health and safety issues grow
    https://www.reuters.com/business/autos-transportation/tesla-workers-germany-join-union-health-safety-issues-grow-union-2023-10-09

    9.10.2023 von Victoria Waldersee, GRUENHEIDE - Tesla (TSLA.O) workers at the carmaker’s Brandenburg plant are joining the IG Metall union in rising numbers over concerns around health, safety and overwork, the union said on Monday.

    Lack of staff and inadequate safety provisions in the workplace were leading to a high number of accidents at work, and it was not rare that around 30% of workers were signed off sick, the union said in a statement.

    Reuters was not able to independently verify the union’s claims and Tesla did not immediately respond to a request for comment.

    Union representatives met workers at the factory gates, on the platforms of nearby stations and inside the factory on Monday handing out stickers stating “Together for safe and fair work at Tesla”.

    On Sunday night, Tesla managers invited their teams to a meeting with “free food and a surprise” to discuss IG Metall’s presence on the site, stating: “We want to speak with you and your teams about the questionable methods and actual goals of IG Metall,” according to a copy of the email seen by Reuters.

    “The law gives all workers the right to organise in a union and stand openly for that at their workplace. That counts at Tesla in Brandenburg as well,” Dirk Schulze of IG Metall said.

    The union said it does not share specific membership numbers for companies as a matter of course, but that it has seen a steep rise in the number of new members at Tesla.

    Reuters spoke to twelve workers at the factory on Monday.

    While four said they were satisfied with working conditions, eight said pressure was too high, with some reporting high incidence of accidents and issues with receiving overtime pay.

    Two workers said they were not allowed to speak to the media.

    “Speed is not compatible with safety,” said one 56-year-old worker from Poland, who declined to be named, adding there were too few workers to meet targets and that he would seek a new job next year if conditions did not improve.

    Reporting by Victoria Waldersee; Editing by Sharon Singleton

    Victoria Waldersee - Autos correspondent in Germany, covering the industry’s transition to electric vehicles. Previously reported on the impact of the COVID-19 pandemic on the retail sector in South Asia, China and Europe, and wider general news. Formerly at YouGov and Economy, a charity working to produce accessible economics coverage.

    #Allemagne #industrie_automobile #travail #syndicalisme

  • Goldman Sachs plans fresh round of job cuts for underperformers, Financial Times reports | Reuters
    https://www.reuters.com/business/finance/goldman-sachs-plans-fresh-round-job-cuts-underperformers-ft-2023-09-08

    Sept 7 (Reuters) - Goldman Sachs (GS.N) is planning for another round of job cuts for employees who are deemed underperformers, which could come as soon as late October, the Finanical Times reported on Thursday, citing people familiar with the matter.

    The plan would typically result in between 1% and 5% of company-wide employees losing their jobs and Goldman is targeting a number at the lower end of the range in parts of its core investment banking and trading divisions, according to the report.

    This is an annual exercise that the bank does, as part of performance reviews, according to a source familiar with the matter. The bank reinstated the review last year after it was halted during the pandemic in 2020 and 2021.

    The bank cut 500 employees in September 2022, Reuters had reported earlier, citing sources.

    Goldman Sachs did not immediately respond to a Reuters request for comment on the report.

    In June, Goldman’s managing directors were invited to meetings to receive an ominous message: take even more painful steps to cut costs.

    Belt-tightening on the agenda for meetings of Goldman’s top executives is another sign that the firm’s ongoing push to cut $1 billion in costs is now accelerating as managers target smaller and smaller line items and contemplate more job cuts

    Goldman reduced its headcount by about 3,200 in the first quarter in its biggest round of layoffs since the 2008 financial crisis. It also cut about 250 jobs in May.

    The Wall Street giant’s profit slumped 60% in the second quarter, missing estimates, as writedowns on its consumer businesses and real estate investments weighed on earnings.

    Reporting by Juby Babu in Bengaluru and Saeed Azhar in New York; Editing by Rashmi Aich

    • L’Allemagne débloque des fonds pour se doter du bouclier antimissiles israélien
      la tribune.fr. - 14 Juin 2023,
      https://www.latribune.fr/economie/international/l-allemagne-debloque-des-fonds-pour-se-doter-du-bouclier-antimissiles-isra

      L’Allemagne souhaite débloquer une enveloppe de quatre milliards d’euros pour se munir du système antimissiles de type Arrow 3. Cette démarche s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’Olaf Scholz de réarmer l’Allemagne, après des années de sous-investissement et dans le contexte de la guerre en Ukraine qui a éclaté en février 2022.

      Le chancelier Olaf Schloz avait notamment déclaré, en mars 2022, que l’Allemagne actait « un changement d’époque » après l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février 2022. Le dirigeant social-démocrate avait ainsi promis de débloquer un fonds de 100 milliards d’euros pour moderniser l’armée nationale, et de dépenser chaque année au moins 2% du PIB national dans la défense.

      Première tranche de financement validée

      Dans cette optique, la commission budgétaire de la chambre des députés a approuvé ce mercredi une première tranche de financement qui porte sur 560 millions d’euros en vue d’un prochain accord pré-contractuel avec Israël, a appris l’AFP la veille.

      Dans un document destiné à la commission budgétaire, le ministère des Finances avait, en effet, annoncé que le gouvernement allemand avait « l’intention de mettre en place le plus rapidement possible la capacité nationale de défense territoriale contre les missiles avec l’acquisition prévue du système d’armes Arrow ».

      Ce document affirme également qu’« une convention d’accord intergouvernementale avec le gouvernement israélien est prévue d’ici fin 2023 ».

      Un bouclier qui couvre aussi les pays voisins

      Ce système antimissiles de type Arrow 3, d’un coût total de quatre milliards d’euros, est doté de radars, de lanceurs et de missiles guidés susceptibles de détruire des cibles au-delà de l’atmosphère. Fabriqué par l’entreprise Israel Aerospace Industries (IAI) en collaboration avec le constructeur d’avions américain Boeing, il est déjà utilisé sur les bases aériennes israéliennes depuis 2017. Le système est conçu pour la défense contre les missiles à longue portée. Israël se protège ainsi contre les attaques de l’Iran ou de la Syrie.

      En effet, selon le fabricant israélien IAI, Arrow 3 est capable d’intercepter des missiles balistiques au-dessus de l’atmosphère, tirés à une distance allant jusqu’à 2.400 kilomètres. Et c’est bien ce qui intéresse l’Allemagne puisque le système est considéré comme suffisamment performant pour assurer également une protection aux pays voisins de l’UE s’il devait être installé en Allemagne. Les missiles Arrow ont une portée nettement supérieure à celle du système de défense antiaérienne Patriot et du système IRIS-T utilisés jusqu’à présent en Allemagne.

      Ce système antimissiles doit, selon le document, « contribuer à la protection de l’Allemagne, de la population et des infrastructures critiques contre les missiles balistiques ». « 
      Au total, les besoins budgétaires pour l’acquisition du système d’armes Arrow sont évalués à 3,99 milliards d’euros en l’état actuel des connaissances », est-il ajouté. Sa livraison pourrait être effectuée en 2025. (...)

      Ce bouclier devrait aussi permettre à l’Allemagne de protéger ses pays frontaliers. « « Nous pouvons tendre le Dôme de fer au-dessus de nos pays voisins. Nous jouerions ainsi un rôle clé pour la sécurité de l’Europe », avait notamment déclaré le rapporteur au Bundestag pour le budget de la défense, Andreas Schwarz, en mars 2022.

      La commission budgétaire a par ailleurs approuvé, ce mercredi, environ 950 millions d’euros pour l’achat de six supplémentaires systèmes de défense aérienne Iris T SLM de fabrication allemande. Arrow 3 serait donc un complément à la défense antimissile allemande existante. Le système pourrait apporter une contribution décisive au projet de « Bouclier du ciel européen ».
      (Avec AFP)

      #marchand_de_canons. #IsraelAllemagne

  • SCOR, Axa, Allianz et Matmut annoncent leur départ de l’alliance des assureurs pour le climat
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/05/25/scor-axa-alliance-annoncent-quitter-l-alliance-des-assureurs-pour-le-climat_

    Munich Re, Hannover Re et l’assureur Zurich, trois autres groupes majeurs européens, les avaient précédés ces derniers mois en annonçant leur départ de la Net Zero Insurance Alliance, créée pour respecter l’objectif de neutralité carbone à l’horizon de 2050.

    (...)

    Il y a une semaine, une vingtaine de procureurs d’Etats républicains des Etats-Unis ont en effet envoyé une lettre de critiques à l’alliance. Pour les plus gros membres, présents aux Etats-Unis, rester dans l’alliance implique donc un risque juridique, avec des années de procédures.

    Les bienfaiteurs qui nous protègent des diaboliques Russes nous expliquent que lutter contre le dérèglement climatique c’est mal (quoi je mélange tout ?... vraiment, c’est moi qui mélange tout ?)

    • Net-Zero Insurance Alliance : Axa et Allianz tirent aussi leur révérence
      https://www.argusdelassurance.com/green-assurance/decarboner/net-zero-insurance-alliance-axa-et-allianz-tirent-aussi-leur-reve

      Des motivations peu explicites
      « Nous avons informé l’Alliance de notre retrait », a indiqué de son côté le groupe munichois Allianz, ajoutant que ses propres objectifs climatiques restaient « inchangés ». Ce sont donc sept assureurs et réassureurs qui, à l’heure où nous écrivons, ont quitté au cours des deux derniers mois l’Alliance, placée sous l’égide des Nations Unies, laquelle comptait encore une trentaine de membres en début d’année 2023 : Munich Re, Zurich, Hannover Re, Swiss Re, Scor, Axa et Allianz.

      Plus loquace, le leader mondial de la réassurance Munich Re avait le premier tiré sa révérence, le 31 mars, en annonçant par voie de presse, avoir mis fin à son adhésion à la NZIA, car sa participation à l’Alliance l’exposerait à un risque élevé de non-respect du droit de la concurrence.
      […]
      Risque juridique, engagements “net zero” trop difficiles à tenir, ou pression du mouvement américain anti-finance durable ? Les raisons qui ont motivé ces départs, encore peu explicites, ont fait l’objet d’une enquête récente de L’Argus de l’assurance.

    • l’enquête en question (17/05/2023) est derrière un #paywall

      Neutralité carbone, une marche trop haute ?
      https://www.argusdelassurance.com/les-assureurs/neutralite-carbone-une-marche-trop-haute.217951

      Les récents départs de la Net-Zero Insurance Alliance, une initiative sous l’égide des Nations unies, jettent le doute sur les capacités de décarbonation du secteur.

      Les ambitions du secteur de l’assurance en matière de neutralité carbone ont du plomb dans l’aile. C’est en tout cas ce que laissent entendre les […]

    • le communiqué du bouzin, il y a 2 jours (24/05/2023), laisse clairement entendre qu’il s’agit d’un risque juridique états-unien

      Public statement by the United Nations Environment Programme on the UN-Convened Net-Zero Insurance Alliance – United Nations Environment – Finance Initiative
      https://www.unepfi.org/industries/insurance/public-statement-by-the-united-nations-environment-programme-on-the-un-conve

      In light of the recent discussions within the United States, some members of the United Nations-convened Net-Zero Insurance Alliance (NZIA), particularly those with significant US business and exposure, have made the individual and unilateral decision to either remain or withdraw from the NZIA. As a voluntary initiative convened by the United Nations Environment Programme (UNEP), every company has the freedom to join or withdraw from the NZIA at any point in time and for any reason.

      Regardless of the situation, UNEP reaffirms its conviction ever since it initiated, convened, and launched the NZIA—that in order to successfully tackle the climate emergency, there is a fundamental and urgent need for collaboration, not just individual action.

      The NZIA has provided a framework that enables insurers and reinsurers and other insurance market participants across the globe to individually start or propel their respective net-zero insurance journeys and take urgent and ambitious individual, unilateral climate action. This is why UNEP will continue to strengthen and deepen its collaborative work with the insurance industry and key stakeholders to advance net-zero insurance thinking and practices globally.

      The recent Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) AR6 Synthesis Report has reiterated that the climate emergency is an unprecedented global crisis that requires urgent and ambitious action by all actors in society in order to protect lives, livelihoods, and assets; and to protect communities, cities, and countries. Global warming has resulted in more frequent and more intense extreme weather events that have caused increasingly dangerous impacts in every region of the world, and every increment of warming results in rapidly escalating hazards (IPCC, 2023).

      #NZIA #Net-Zero_Insurance_Alliance

    • Insurers flee climate alliance after ESG backlash in the U.S. | Reuters
      https://www.reuters.com/business/allianz-decides-leave-net-zero-insurance-alliance-2023-05-25

      LONDON/FRANKFURT, May 25 (Reuters) - A United Nations-convened climate alliance for insurers suffered at least three more departures on Thursday including the group’s chair, as insurance companies take fright in the face of opposition from U.S. Republican politicians.
      […]
      The group has been buffeted by growing political opposition from some Republicans in the United States, who say the group could be violating antitrust laws by working together to reduce clients’ carbon emissions.

      This month 23 U.S. state attorneys general told NZIA members that the group’s targets and requirements appeared to violate both federal and state antitrust laws.

      They gave insurers a month to respond in a May 15 letter - the latest salvo from the Republicans against financial institutions factoring environmental, social and governance-related (ESG) factors into their decision making.

      NZIA members held talks on Thursday to discuss the alliance’s options, sources familiar with the group said.

      John Neal, CEO of Lloyd’s of London, which is a member, told Reuters on Wednesday the alliance needed to make its membership rules less prescriptive or risk falling apart.

      An NZIA spokesperson did not respond to requests for comment.

      According to the NZIA website, it still has 23 members including Aviva, Lloyd’s and Tokio Marine Holdings. Most of those which have left have sizeable U.S. businesses, but so do some of those still in.

      “We must wonder whether their ditching of the alliance has more to do with fears of losing business in the U.S. than real legal jeopardy,” said Patrick McCully, senior analyst at campaign group Reclaim Finance.

    • Que les réassureurs se retrouvent avec un pistolet sur la tempe de la part de la justice américaine, rien que pour avoir expliqué que peut-être un de ces jours, il allait falloir être responsable vis à vis du climat de la planète, est tout de même significatif. Cela devrait faire l’objet de gros titres et de débats enflammés.

      Mais à la façon dont Airbus ou Alsthom ont fait l’objet de chantages aux poursuites judiciaires par les américains, on n’en entendra pas parler. Parce que la Justice Américaine fait office de Justice Divine. Et qu’avec les sanctions mises en œuvre récemment, nos économies petit à petit ne vont plus pouvoir compter que sur elles-mêmes, du fait de la compartimentation qui est en cours de mise en œuvre avec zèle et enthousiasme, entre l’Occident et sa pureté christique d’un côté, et le reste du monde impure et russophile/sinophile.

  • Réindustrialisation : les chimères d’Emmanuel Macron
    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/120523/reindustrialisation-les-chimeres-d-emmanuel-macron

    Certes, le gouvernement communique beaucoup sur les chiffres des créations d’emplois nets qui sont effectivement positifs. Sur le premier trimestre 2023, on compte ainsi 1,5 % d’emplois privés en plus que fin 2019, soit 48 100 emplois. Sauf que ces créations d’emplois ne sont pas des créations d’emplois à taux plein. Or, en équivalent temps plein, le nombre d’emplois salariés baisse entre le dernier trimestre 2019 et celui de 2022 de quelque 16 300 postes, soit un recul de 0,6 %.

    En d’autres termes, les emplois créés dans l’#industrie sont d’abord des emplois à temps partiel et ne sont le fruit que d’une parcellisation du temps de travail industriel. [...]

    Une descente aux enfers financée par plus de 50 milliards d’euros annuelles de baisses d’impôts, un plan de relance de 100 milliards d’euros, un plan ciblé « France 2030 » de 30 milliards d’euros, une baisse des impôts de production pour 15 milliards d’euros et des crédits d’impôts à foison comme le crédit impôt recherche (CIR) qui a coûté 7,5 milliards d’euros en 2022…

    On comprend pourquoi il faut accompagner de tant de chants de victoire un tel désastre. La politique néolibérale d’Emmanuel Macron a en fait accompagné la poursuite de la destruction de l’industrie française à coups de centaines de milliards d’euros, et donc d’une destruction parallèle des services publics, mais aussi d’une politique de réduction des droits et protections des travailleurs et travailleuses.

    Les classes populaires ne peuvent être dupes de cette réindustrialisation Potemkine qui se fait au gré du bon vouloir des capitaux étrangers qui, par opportunisme, s’installent ici avant de partir ailleurs, en fonction des aides publiques.

    Entre le deuxième trimestre de 1974 et le dernier trimestre de 2022, la France a perdu 2,26 millions d’emplois privés dans l’industrie. À l’époque, ce que l’on appelait simplement des usines employait des dizaines de milliers d’emplois et alimentaient des bassins de sous-traitants. L’usine Renault de Billancourt a compté ainsi jusqu’à 35 000 salariés. Le fait que le jargon technocratique utilise le terme « gigafactory » pour décrire un site de 3 000 salariés dans un contexte où les sous-traitants sont désormais répartis sur l’ensemble de la planète montre que le terme de « réindustrialisation » est tout simplement trompeur.

    La réalité est celle d’une économie française très fortement tertiarisée et financiarisée dans laquelle l’essentiel des emplois créés le sont dans des services très peu productifs qui sont mal payés et soumis à un niveau élevé de contraintes. Cette situation est le vrai produit des réformes macronistes puisqu’elles ont favorisé la baisse du coût du travail peu qualifié. Loin de favoriser une chimérique réindustrialisation, elles ont poussé la création d’une économie peu productive à haut niveau d’exploitation.

    • L’État sans stratégie industrielle
      https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/120523/l-etat-sans-strategie-industrielle

      Alors que de nombreux économistes insistent sur la nécessité d’une planification forte pour organiser l’ensemble de la chaîne, de la recherche fondamentale à la formation, en passant par les filières industrielles, afin de réaliser l’impérative transition écologique de tout l’appareil de production et de nos modes de vie, le pouvoir a répondu par la création d’un Haut-commissariat au plan. Depuis sa création en septembre 2020, le plan est aux abonnés absents, son haut-commissaire, François Bayrou, semblant plus préoccupé des petits jeux de la majorité que des grandes questions d’avenir. « C’était prévisible, dit Jean-Louis Levet. François Bayrou n’a aucune appétence pour les enjeux géopolitiques, économiques ou industriels. Sa nomination, purement politique, n’a fait que démobiliser un peu plus les personnes qui travaillent au plan. »

      Cela ne semble pas gêner plus que cela le gouvernement. Même s’il s’en défend, il continue de considérer que le cadre macroéconomique qu’il construit est un moteur d’incitation suffisant, que le marché saura se substituer à lui pour les choix à long terme.

      L’exemple de la production pharmaceutique met en lumière jusqu’à la caricature ces choix : dans ce secteur considéré comme stratégique, où les pénuries de médicaments essentiels sont devenues monnaie courante, l’État reste l’arme au pied. Il parle d’incitation pour convaincre les grands laboratoires de relocaliser quelques productions essentielles sur le territoire, met en avant la coopération européenne. Pour montrer sa colère, il évoque certains jours la création d’une agence chargée de fabriquer certains médicaments. Mais au-delà des mots, rien.

      « L’État stratège a disparu, note Jean-Louis Levet. Il s’est dessaisi des cellules de prospective, d’évaluation. Il ne s’occupe plus de savoir comment articuler la science, les savoirs, les compétences. Il ne connaît plus le tissu industriel. Il n’est plus qu’un État bureaucratique, opaque, qui lance des appels à projets. » Une politique perdante à tout coup, qui tente de donner le change par des effets d’annonce.

    • On a maintenant une meilleure idée de ce qu’est la fameuse "#autonomie_stratégique" avec l’exemple de cette entreprise taïwanaise Prologium qui va s’implanter à Dunkerque pour fabriquer des batteries pour voitures : attirer les entreprises étrangères en concurrençant ses voisins européens à coup de dumping social, subventions opaques, bas coûts de l’énergie assurés et aides à l’achat de leurs produits aux consommateurs.

      [ProLogium executive vice-president] Normand added that the government sweetened the deal with an incentives package, but did not give details while further subsidies were under review by the European Commission.

      Macron’s government is eager to use the recent relaxation of EU state aid rules to offer new tax breaks and other subsidies to encourage investment in green technologies.

      He announced on Thursday that the government would offer a new tax credit worth up to 40% of a company’s capital investment in wind, solar, heat-pump and battery projects.

      Meanwhile, the government hopes to boost consumer demand for European-made electric cars by giving a 5,000 euro cash incentive with vehicles meeting demanding low-carbon standards in their production, effectively shutting out non-European cars.

      https://www.reuters.com/business/france-bags-battery-gigafactory-with-aggressive-lobbying-incentives-2023-05

      Le tout est le résultat d’un "changement de paradigme", ou d’une "révolution doctrinale".

      Industrie verte : une « révolution doctrinale » se dessine en Europe, selon Emmanuel Macron et Thierry Breton
      https://www.euractiv.fr/section/institutions/news/industrie-verte-une-revolution-doctrinale-se-dessine-en-europe-selon-emmanu

      Thierry Breton, invité à la conférence, a emboîté le pas au président, en faisant état d’une « véritable mutation au niveau de Bruxelles » sur l’enjeu de l’industrie verte.

      Le changement de paradigme autour d’une réindustrialisation décarbonée « précède l’IRA », a-t-il précisé, coupant court à toute critique qui voudrait que l’UE n’ait que « réagi » au plan américain.

      [...]

      Sur ces points, le gouvernement doit présenter un projet de loi dite « industrie verte » en début de semaine prochaine. L’accent devrait être mis, notamment, sur la formation de nouveaux métiers, l’investissement ciblé et la fluidification réglementaire.

      En outre, le président a confirmé que de nouvelles réductions impôts verraient le jour afin de « baisser le coût du travail et du capital ».

  • U.S. oil exports to Europe hit record in March on steep discounts | Reuters
    https://www.reuters.com/business/energy/us-oil-exports-europe-hit-record-march-steep-discounts-2023-03-20

    U.S. crude exports to Europe have hit a record 2.1 million barrels per day on average so far this month, spurred by wide discounts to the global benchmark and weaker oil demand by U.S. refineries.

    Record exports to Europe and China this month reflect the rise of United States in crude oil trade and solidifies its role supplying Europe following Russia’s invasion of Ukraine.

  • Glacial lake floods threaten communities in Asia, South America | Reuters
    https://www.reuters.com/business/environment/glacial-lake-floods-threaten-communities-asia-south-america-2023-02-07/?taid=63e2a46a58449200011e8733
    https://www.reuters.com/resizer/vqbGkUePiVpll2V4FeLJN0LFFTM=/1200x628/smart/filters:quality(80)/cloudfront-us-east-2.images.arcpublishing.com/reuters/BKHZDOIYXJP2PELM3EDMTZG4QM.jpg

    Melting mountain glaciers pose a growing flood risk to some 15 million people around the world, researchers said in a report published on Tuesday, with communities in Asia facing the biggest danger.

    Runoff from melting glaciers often pools in shallow lakes, held back by rocks and debris. The risk comes when a lake overfills, bursting through its natural barrier and sending a torrent of water rushing down mountain valleys.

    Scientists have assessed for the first time how many people globally are at risk from these floods, finding that more than half of vulnerable populations live in India, Pakistan, China, and Peru.

    Glacial lake outburst floods threaten millions globally
    https://www.nature.com/articles/s41467-023-36033-x

    #climat #montagne #glacier #fonte #inondation

  • Norway’s Equinor says sanctions prevented it helping on Nord Stream | Reuters
    https://www.reuters.com/business/energy/norways-equinor-says-sanctions-prevented-it-helping-nord-stream-2023-02-01
    https://www.reuters.com/resizer/fyFZFUfhvZIE8Er-sXqiCQPuBL4=/1146x0/filters:quality(80)/cloudfront-us-east-2.images.arcpublishing.com/reuters/2G4OFDCZ2NK5ZKAKXNNIB7R3NE.jpg
    Gas bubbles from the Nord Stream 2 leak reaching surface of the Baltic Sea in the area shows disturbance of well over one kilometre diameter near Bornholm, Denmark, September 27, 2022.
    Danish Defence Command/Handout via REUTERS

    Norway’s Equinor said European Union sanctions had prevented it from providing services and equipment to inspect the damaged Nord Stream gas pipelines last year, revealing for the first time why Norwegian assistance was not forthcoming.

    In September, several unexplained underwater explosions ruptured the Nord Stream 1 and Nord Stream 2 pipelines, each more than 1,200-km-long, that link Russia and Germany across the Baltic Sea, sending methane gushing into the atmosphere.

    The Norwegian Ministry of Foreign Affairs has stated that work on the pipelines would be in breach of the Norwegian sanction regulations – and by extension the EU sanction regulations,” Equinor said in an emailed statement to Reuters.

    Norway’s foreign ministry had no immediate comment. The Nordic country is not part of the EU, but is part of its single market and has applied most EU sanctions against Russia.

  • Sen. Sanders asks Moderna not to hike COVID vaccine price | Reuters
    https://www.reuters.com/business/healthcare-pharmaceuticals/sen-sanders-asks-moderna-not-hike-covid-vaccine-price-2023-01-10/?taid=63bdac57d7e86d00016981a3

    Sanders said in his letter that raising prices would be particularly egregious after the U.S. government provided around $1.7 billion to fund development of the vaccine. The letter was addressed to Moderna Chief Executive Stéphane Bancel.

    “You propose to make the vaccine unaffordable for the residents of this country who made the production of the vaccine possible,” wrote Sanders, who is set to become chairman of the Senate’s Health, Education, Labor and Pensions later this month. “That is not acceptable.”

    Bancel told the Wall Street Journal on Monday that Moderna is considering charging $110 to $130 a dose for the vaccine once the United States moves to a commercial market for the shots.

    The top end of that range is around 8 times the price in the earliest U.S. contracts for the vaccine and nearly 5 times the roughly $27 a dose the government paid for booster shots last year.

    #Moderna did not respond to a request for comment.

    #covid #vaccin #prix #prédation

  • China to use Shanghai exchange for yuan energy deals with Gulf nations - Xi | Reuters
    https://www.reuters.com/business/energy/chinas-xi-tells-gulf-nations-use-shanghai-exchange-yuan-energy-deals-2022-1

    BEIJING, Dec 9 (Reuters) - China’s President Xi Jinping said in Riyadh on Friday that China and Gulf nations should make full use of the Shanghai Petroleum and National Gas Exchange as a platform to carry out yuan settlement of oil and gas trade.

    #petrodollar #petroyuan

  • Countries split on plastics treaty focus as U.N. talks close
    https://www.reuters.com/business/environment/countries-split-plastics-treaty-focus-un-talks-close-2022-12-03

    More than 2,000 delegates from 160 countries, meeting in Uruguay in the first of a planned five sessions of the Intergovernmental Negotiating Committee (INC), aim to craft the first legally binding agreement on plastic pollution by the end of 2024.

    The negotiations in the coastal city of Punta del Este pitted a “High Ambition Coalition,” including European Union members, against countries including the United States and Saudi Arabia, which have the world’s top plastic and petrochemical companies.

    [...] The High Ambition Coalition of over 40 countries, including EU members, Switzerland, host Uruguay and Ghana, wants the treaty to be based on mandatory global measures, including curbs on production.

    [...] That approach contrasts with the country-driven pledges advocated by countries including the United States and Saudi Arabia.

    [...] Environmental group Greenpeace said that without a strong treaty, plastic production could double within the next 10 to 15 years, and triple by 2050.

    #plastique

    • ENTRETIEN. L’avalanche de plastique continue jusqu’à l’océan, déplore la journaliste Dorothée Moisan
      https://www.ouest-france.fr/environnement/pollution/entretien-l-avalanche-de-plastique-continue-jusqu-a-l-ocean-deplore-la-

      La journaliste Dorothée Moisan fait le point sur une industrie qui n’a pas prévu de « fermer les robinets ». Selon elle, la quantité de matières plastiques déversées dans l’océan devrait doubler avant 2050.

      #paywall

    • Cet article soutient que pour qu’un traité (idéalement global et contraignant) soit effectif, il faut qu’on ait bien plus de connaissances sur tout le cycle de vie du plastique (d’où il vient, qui est responsable, où il va, où sont les pollutions), ce qui suppose que la #science du plastique se développe grandement et d’avoir bien plus de données, notamment sur la production.
      Plastics tsunami : Can a landmark treaty stop waste from choking the oceans ?
      https://www.nature.com/articles/d41586-022-03793-3

      Researchers worry that public discussions focus on recycling and ways to deal with the plastic once it has reached the consumer — ideas promoted by industry — rather than who is creating all the plastic and where it’s going. Hence the emphasis in the NASEM report and global talks on circular-economy design strategies that address that first stage in the plastic life cycle, production.

      “We care so much about this material in the environment — that’s when we’re getting outraged,” Jambeck says. “But we don’t care about it before that point. If you want to prevent it from getting in the environment, we have to care so much more about it upstream, and track that data.”

  • COP27 climate talks reach crunch time with big rifts remaining | Reuters
    https://www.reuters.com/business/cop/cop27-draft-climate-deal-retains-15c-limit-many-issues-unresolved-2022-11-1

    Après le dos rond, la contre-attaque

    “Instead of a reference to phasing out all fossil fuels, we have an even weaker version of the language around coal and fossil fuel subsidies than we got last year,” said Catherine Abreu of the E3G non-profit think tank.

    #criminels #sans_vergogne #climat #fossiles

  • Nord Stream operators : Authorities won’t allow us to inspect damaged pipelines | Reuters
    https://www.reuters.com/business/energy/nord-stream-2-says-it-plans-examine-pipelines-after-police-probe-2022-10-04

    The operators of two Baltic Sea gas pipelines that linked Russia and Germany until they both sprang major leaks last week said they were unable to inspect the damaged sections because of restrictions imposed by Danish and Swedish authorities.

    Europe is investigating what caused three pipelines in the Nord Stream network to burst in an act of suspected sabotage near Swedish and Danish waters that Moscow quickly sought to pin on the West, suggesting the United States stood to gain.

    Nord Stream 2 AG, Switzerland-based operator of that gas pipeline, said on Tuesday it will examine the condition of the leaking pipelines once a police investigation of the “crime scene” is completed and a cordon is lifted.

    Later on Tuesday, Nord Stream AG, operator of the older Nord Stream 1 pipeline, said they had been told by Danish authorities that receiving the necessary permits to carry out an inspection could take over 20 working days.

    According to the Swedish authorities, a ban on shipping, anchoring, diving, using of underwater vehicles, geophysical mapping, etc. has been introduced to conduct a state investigation around the damage sites in the Baltic Sea,” Nord Stream said in a press release.

    Pressure in the pipeline had stabilised as of Monday, Nord Stream added.

    Switzerland-based Nord Stream 2 said in emailed comments it was “cooperating with all relevant authorities”.

    • Enquête terminée du côté suédois, le bouclage de la zone a été levé – communiqué de presse du Parquet suédois
      L’enquête préliminaire conforte les soupçons de sabotage (surprise !) le procureur n’en dira pas plus.

      Avspärrningarna i Östersjön har hävts | Åklagarmyndigheten
      https://via.tt.se/pressmeddelande/avsparrningarna-i-ostersjon-har-havts?publisherId=3235540&releaseId=3332279

      Kammaråklagare Mats Ljungqvist har beslutat att häva avspärrningarna runt Nord Stream 1 och 2. Brottsplatsundersökningen är nu avslutad och misstanken har stärkts.

      – Vi kan konstatera att det har skett detonationer vid Nord Stream 1 och 2 i svensk ekonomisk zon, som har medfört omfattande skador på gasledningarna. Brottsplatsundersökningen har stärkt misstankarna om grovt sabotage. Det har gjorts beslag på brottsplatsen och dessa ska nu undersökas. Det råder förundersökningssekretess och ärendet är mycket känsligt. Samarbetet mellan Åklagarmyndigheten, Säkerhetspolisen, Kustbevakningen och Försvarsmakten fungerar mycket bra. Det är en allvarlig händelse och det är ett styrkebesked att inblandade myndigheteter på bästa sätt fullgör sina respektive uppgifter, säger kammaråklagare Mats Ljungqvist som leder förundersökningen.

      – Sverige har med stöd av FN:s havsrättskonvention, som är införlivad i svensk lagstiftning, jurisdiktion över en anläggning som den som Nord Stream har anlagt, i den delsträcka som befinner sig inom svensk ekonomisk zon, säger Mats Ljungqvist.

      Svensk ekonomisk zon utgör juridiskt i detta avseende ett mellanting mellan svenskt territorialvatten och det internationella havet. Inom den ekonomiska zonen kan den så kallade kuststaten genom till exempel skyddszoner tillfälligt begränsa de rättigheter som finns på det internationella havet.

      – Det har varit fråga om en avspärrning av ett mycket begränsat område både i tiden och till ytan. Enligt havsrättskonventionen ska hänsyn tas till skälighet och alla relevanta omständigheter när intressen står mot varandra i den ekonomiska zonen. I det ingår att ta hänsyn till den betydelse som berörda intressen har, såväl för respektive parter som för hela det internationella samfundet. Mot den bakgrunden gav jag direktiv om att tillfälligt spärra av och genomföra en brottsplatsundersökning, säger Mats Ljungqvist.

      Åklagaren har inte möjlighet att vara tillgänglig för frågor från media. När ytterligare information finns lämnas den i ett pressmeddelande.

  • BioNTech, Pfizer to start testing universal vaccine for coronaviruses | Reuters
    https://www.reuters.com/business/healthcare-pharmaceuticals/biontech-pfizer-starting-testing-universal-coronavirus-vaccine-h2-2022-06-2

    The two partners, makers of the Western world’s most widely used COVID-19 shot, are currently discussing with regulators enhanced versions of their established shot to better protect against the Omicron variant and its sublineages.