• Les accusations de « transphobie » lancées contre l’écrivaine #J.K._Rowling n’ont aucun fondement.
    https://tradfem.wordpress.com/2021/04/19/les-accusations-de-transphobie-lancees-contre-lecrivaine-j-k-rowl

    Avertissement : Ce texte contient des passages inappropriés pour les enfants.

    Pour des raisons que je m’apprête à évoquer, la rédaction de cet article ne me fut pas facile. Mais je sais qu’il est temps que je m’explique sur ce sujet empreint de toxicité. Ce que j’écris, je ne l’écris aucunement dans l’intention d’en rajouter.

    À ceux qui ne sont pas au courant : en décembre dernier, j’exprimai sur Twitter mon soutien à Maya Forstater, une fiscaliste qui venait de perdre son emploi en raison de tweets jugés « transphobes ». Ayant porté son affaire devant un tribunal du travail, elle demanda au juge de déterminer si la conviction philosophique selon laquelle le sexe est déterminé par la biologie était, ou non, protégée par le droit du travail. Le juge Tayler estima que tel n’était pas le cas.

    Ma préoccupation vis-à-vis des questions liées au transgenrisme est antérieure à l’affaire de Maya. Je m’intéressais déjà au concept de l’identité de genre depuis deux ans lorsque l’affaire débuta. J’ai rencontré des personnes trans, lu divers livres, blogs et articles rédigés par des personnes trans, des spécialistes du genre, des personnes intersexuées, des psychologues, des experts en matière de protection de l’enfance, des travailleurs sociaux et des médecins, et suivi le sujet à la fois en ligne et dans les médias traditionnels. Mon intérêt pour cette question est pour partie d’ordre professionnel : j’écris une série policière dont l’action se déroule de nos jours, et ma détective fictive est en âge de s’intéresser à ces questions et d’en être affectée. Cependant, il est aussi très personnel, comme vous allez pouvoir le constater.

    Pendant toute la durée de mes recherches et de mon apprentissage, des accusations et des menaces formulées par des militants pour les droits des trans [dans les milieux féministes critiques du genre, on parle aussi de « transactivistes », NdT] affluèrent sur ma « ligne de temps » (timeline) Twitter. Tout cela à cause d’un « j’aime ». Lorsque je commençai à m’intéresser à l’identité de genre et aux questions transgenres, j’entrepris de faire des captures d’écran des commentaires qui m’intéressaient, afin de me souvenir de sujets ou thèmes à creuser ultérieurement. À une occasion, sous une publication, je cliquai étourdiment sur « j’aime » au lieu de faire une capture d’écran. Ce seul « j’aime », considéré comme la preuve d’une erreur de jugement, engendra, à mon encontre, un léger mais constant harcèlement.

    Version originale : https://www.jkrowling.com/opinions/j-k-rowling-writes-about-her-reasons-for-speaking-out-on-sex-and-gender-i
    Traduction : Nicolas CASAUX