Métal Hurlant nouvelle version arrive !

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  • Dans ma série #bd_à_papa, je viens de racheter Salammbô de Druillet dans sa réédition en intégrale.

    Je ne me souviens pas trop à quel âge je suis tombé dessus (je dirais, au pifomètre, vers 15 ans). Je me souviens que j’avais déjà feuilleté quelques Druillet à la bibliothèque, des Lone Sloane, et qu’« évidemment » j’avais détesté :-)

    Et vlan, à l’époque je découvre Salammbô (qui date de 1980), et voilà, en gros pour moi c’est fini les petits Mickeys. Je t’apprends rien, je suppose, mais ça m’a mis la grosse baffe.

    Alors 40 ans après, je trouve que ça reste très impressionnant. Il y a évidemment des éléments très années 80, notamment les trucs à l’aérographe flashy, ça a vieilli. Mais ça me gêne pas (c’est pas un clip de Duran Duran, non plus). Les pleines pages et les double pages totalement dingues, le fait que ça se lit très lentement, et que je pourrais toujours pas trop te raconter l’histoire (et que je m’en fous).

    (Après, comme j’étais un peu plus vieux, j’ai évidemment relu les BD des années 70, et oui, je me souviens que j’avais été très impressionné par La Nuit notamment.)

    • Je feuillette parfois ses albums à la bibliothèque mais il y a longtemps que je n’ai pas relu ses œuvres. Depuis Métal Hurlant en fait. Je possédais quelques albums de ce géant de la #BD. Donné, perdu, revendu... je ne sais plus.
      Son autobiographie est pas mal aussi et surprenante, après l’avoir lu tu comprendras mieux d’où lui vient toute cette noirceur.

      « Mon père était chef de la Milice dans le Gers. Ma mère et lui étaient des fascistes convaincus. En août 1944 j’avais deux mois à peine , ils se sont enfuis, bébé en bandoulière, d’abord à Sigmaringen, puis en Espagne. La voilà mon histoire. La voilà ma famille. La voilà ma jeunesse. Depuis trop longtemps, je vis avec les fantômes d’un passé qui me révulse. Aujourd’hui, j’ai décidé de tout envoyer valser et de ne plus rien cacher. »


      https://www.druillet.com/index.php
      son site web est très chouette aussi

      Je pensais à cette image après la lecture de ton billet @arno
      la voici :


      je me souviens de Druillet, Moebius, Dionnet et Farkas.
      Enfin Farkas pas trop car je ne savais pas qui s’était. Je croyais même que son prénom était Basile (me demande pas pourquoi). Mais non le quatrième Humanoïde Associé s’appelle Bernard.

      Le quatrième Humanoïde Associé est un homme discret. Caché derrière les noms prestigieux de Dionnet, Moebius et Druillet, l’administrateur général Bernard Farkas n’assura pas moins l’intendance éditoriale des 23 premiers #Métal_hurlant et albums publiés par la toute jeune maison d’édition, assurant tour à tour les rôles de comptable, de responsable marketing, de conseiller juridique ou simplement de quatrième larron humanoïde de sortie. Après deux ans aux #Humanoïdes_Associés, Farkas quitte la société et fait fortune en lançant… le Rubik’s Cube ! On le retrouve ensuite comme actionnaire de nombreuses sociétés (parmi lesquelles Majorette, Apollo Invest, Abar S.A., Ab Cool…).

      Du métal sonnant et trébuchant : entretien avec #Bernard_Farkas.
      http://bdzoom.com/59805/interviews/du-metal-sonnant-et-trebuchant-entretien-avec-bernard-farkas

      Voilà un discret qui a bien sa place sur #seenthis

    • les années métal hurlant
      http://neuviemeart.citebd.org/spip.php?rubrique32

      Métal hurlant... toute une époque ! La « machine à rêver » s’est arrêtée de fonctionner en août 1987, après douze années et 133 numéros − sans compter les hors série. Les Humanoïdes associés, eux, continuent d’exister, même s’ils ont plusieurs fois changé de propriétaires.

    • Métal Hurlant is back
      https://www.actuabd.com/Metal-Hurlant-nouvelle-version-arrive-27550

      De retour avec un numéro à la sortie prévue pour le 1er octobre 2021, du haut de ses 288 pages couleurs et, dédié à l’anticipation toute proche, le near near future comme aiment le dire les fans de science-fiction à la pointe.

      https://www.lefigaro.fr/bd/le-retour-fou-du-magazine-de-bd-metal-hurlant-en-2021-20200516

      Contacté par nos soins, l’excellent et toujours vrombissant Jean-Pierre Dionnet s’explique : « Pour l’instant, je préfère rester un simple lecteur. Si j’y étais retourné, ma présence aurait eu la même force qu’un cachet postal : du style « Approuvé par Jean-Pierre Dionnet ». Là, non, je n’en suis pas. J’ai été échaudé par d’autres relances de titres mythiques, qui finalement m’ont fortement déçu. Si le nouveau Métal Hurlant s’avère enthousiasmant, alors, je serai beau joueur et je ferai peut-être une petite visite dans les prochains numéros. En tout cas, je trouve la couverture d’Ugo Bienvenu plutôt pas mal. Selon moi, c’est déjà réussi à 50% ! »

      À 75 ans Philippe Druillet, qui se remet d’une grave opération, a déjà repris des forces, et continue d’être combatif. « Je vais vous dire encore une chose, conclut-il. Selon moi, Métal Hurlant existe encore dans la tête des gens... C’est comme Pilote. Donc, refaire Métal Hurlant, c’est un pari complètement fou ! Et pour ça, il faut embaucher des fous. Voilà, c’est mon avis, c’est tout ! »

      20€ déjà ça pique un peu et si cette nouvelle version est aussi fofolle que « les cahiers de la bande dessinée » de Vincent Bernière, je vais passer mon tour. Ou comme disait Georges Bernier (un véritable cinglé, lui !) je le volerai.