Un silence de mortes
Comme le rappelle l’auteure dès l’introduction « en définitive, on accepte de briser le silence à la seule condition que chaque épisode de violence soit présenté comme un cas isolé, et pourvu que les auteurs apparaissent au cœur d’une situation d’exception – entre autres parce que sous l’emprise d’émotions incontrôlables, ou au contraire souffrant d’une absence pathologique desdites émotions, ou parce que d’une autre culture – entendons issus de l’immigration ou musulmans. Alors on veut bien, à la rigueur parler de violence, mais jamais de violence masculine. »
Le tableau, par ailleurs incomplet, établi par l’organisation mondiale de la santé en 1997 rend compte la continuité des violences contre les femmes, quel que soit leur âge et quelle que soit leur culture d’origine :
Note sur : Patrizia Romito : Un silence de mortes
La violence masculine occultée
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