/met_rottman-strock.pdf

  • Intervenir sur les rez-de-chaussée en ville : une #action_publique à enrichir
    https://metropolitiques.eu/Intervenir-sur-les-rez-de-chaussee-en-ville-une-action-publique-a-en

    Décisifs pour l’animation des centres-villes, les commerces disparaissent dans beaucoup de rues. Valérie Strock-Huttepain et David Rottmann reviennent sur les causes de cette déprise et sur quelques initiatives imaginées pour redonner vie aux rez-de-chaussée. Les rez-de-chaussée, fondements de l’animation des centres-villes et de leur mixité fonctionnelle et sociale, sont aujourd’hui en crise. Si la déprise commerciale des centres-villes ne date pas d’hier, elle est aujourd’hui accentuée par #Essais

    / #centre-ville, #commerce, #villes_moyennes, #foncier, action publique

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_rottman-strock.pdf

    • Cette vacance est une ressource qui doit être reconnue pour ouvrir les rez-de-chaussée à d’autres programmations, et en premier lieu le maintien ou le retour d’activités productives en ville. L’implantation de rez-de-chaussée productifs ou hybrides permettrait d’accueillir de nombreuses activités qui ne trouvent pas leur place dans nos tissus urbains, alors même qu’elles favorisent le retour de l’artisanat, une économie et des services plus inclusifs ou encore l’entrepreneuriat. C’est le cas par exemple à Villeurbanne qui, dans le cadre de l’expérimentation « Territoire zéro chômeur de longue durée » et en partenariat avec des bailleurs sociaux, des entreprises sociales et des PME locales, a favorisé l’implantation d’Emerjean

      , une entreprise d’insertion qui occupe un ancien rez-de-chaussée vacant et y déploie de la petite production textile ou des activités liées à l’ESS.

      Ainsi, dans des cas où les marchés sont défaillants, il n’y a plus de transaction et plus d’occupation des rez-de-chaussée, les lois du marché ne favorisent plus mécaniquement les activités commerciales au détriment des activités artisanales. D’autres activités peuvent alors s’installer. C’est donc peut-être dans les interstices de ces marchés défaillants, et à condition d’adapter les locaux, que l’on peut retrouver l’espace nécessaire au retour ou au développement d’activités qui s’étaient retrouvées en concurrence avec les activités commerciales.