Je reviens à nos moutons nucléaires. Le problème avec la littérature de vulgarisation scientifique est que, la plupart du temps, ça envoie du rêve, ça joue sur les vieilles cordes nationales-patriotes et avec les docteurs es sciences, la probabilité est forte que le rêve finisse par tourner au cauchemar.
Avec le #tokamak, on entend parler de « confinement » et de « disruption ». Là, déjà, on est en droit de se méfier (naaan, j’déconne, hein, c’est très pointu ces questions).
Ensuite, il est question de « bilan énergétique » ou « facteur Q », la partie qui doit (en principe) intéresser le quidam : plus ce facteur Q s’élève plus on approche du Saint-Graal, le moment où les réactions de fusions nucléaires pourront s’auto-entretenir sans avoir à maintenir le plasma à très haute température en s’obligeant, pour ce faire, à cramer un max de Mégajoules. Et là, ça confine à l’orgasme car on est enfin parvenu à produire plus d’énergie qu’on en consomme et c’est pas trop tôt car on est parti de loin pour en arriver à cette phase et on aura dû en balancer des mégatonnes de cette précieuse énergie avant que tout ce bordel ne devienne rentable. Mais fi de cette vulgarisation réductrice ;
Je vous laisse méditer toute la difficulté d’arriver au « grand œuvre » grâce à cette (mal)saine lecture :
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Tokamak