Erreur 404

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  • Comment la Chine a administré plus de 1 milliard de doses de vaccin contre le Covid-19
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/28/comment-la-chine-a-administre-plus-d-un-milliard-de-doses-de-vaccin-contre-l

    Comment la Chine a administré plus de 1 milliard de doses de vaccin contre le Covid-19
    Après des débuts poussifs, la mobilisation de tous les moyens de l’Etat et le retour de quelques foyers épidémiques ont permis à la Chine d’arriver à une cadence de 18 millions d’injections par jour.
    La Chine a franchi la barre du milliard de doses injectées le 21 juin pour atteindre 1,12 milliard jeudi 24 juin, soit plus du tiers des doses administrées dans le monde (2,8 milliards). Après un début de campagne vaccinale poussif, les autorités ont su déployer des moyens importants pour atteindre aujourd’hui un rythme de croisière impressionnant : 18 millions de doses quotidiennes en moyenne, avec un record à 23 millions de doses injectées le 18 juin. De quoi vacciner la France en trois jours ! Avec 1,4 milliard d’habitants, l’entreprise s’annonce un peu plus longue pour la Chine, d’autant que les zones rurales, moins denses, seront plus longues à couvrir.
    (...)Malgré les progrès de cette campagne à grande échelle, la réouverture des frontières chinoises pourrait prendre plus longtemps que prévu.
    L’efficacité des vaccins développés par la Chine contre les infections, qui varie de 51 % pour Sinovac à 78 % pour Sinopharm, ou encore à 65 % pour Cansino, ne rassure pas les autorités, qui ont jusqu’ici adopté une politique « zéro cas ». Leur efficacité serait plus élevée contre les cas graves, à plus de 90 % selon les fabricants. Mais plusieurs exemples de nouvelles vagues épidémiques dans des pays largement vaccinés avec des vaccins chinois, tels que le Chili ou la Mongolie, montrent que baisser trop tôt la garde s’avère risqué.A plus long terme, la stratégie de tolérance zéro paraît difficile à tenir. A Foshan, dans le Guangdong, plusieurs habitants ont protesté après que leur résidence a été soumise à plus de vingt jours de confinement à cause d’un foyer de contaminations comptant officiellement 168 cas pour une population totale de 115 millions d’habitants dans la province.« La politique de tolérance zéro, cela veut dire que, tant qu’il y a un cas, le gouvernement doit mobiliser toutes ses capacités, tester massivement, fermer des quartiers, des villes entières… On voit qu’un retour à une vie normale n’est pas possible, estime Huang Yanzhong, du CFR. Pour sortir de ce dilemme, il faut à un moment passer de l’endiguement de la maladie à son atténuation. Cela suppose aussi d’éduquer la population, car si l’on continue à présenter le virus comme une menace à éradiquer, les gens ne vont pas accepter la réouverture des frontières. »

    #Covid-19#migrant#migration#chine#vaccination#immunitecollective#circulation#frontiere#variant#confinement#cluster#confinement#contamination

  • Covid-19 dans le monde : nouvelles restrictions en Australie, l’accès des Britanniques à l’UE se complique
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/28/covid-19-dans-le-monde-nouvelles-restrictions-en-australie-l-acces-des-brita

    l’accès des Britanniques à l’UE se complique
    L’Espagne va exiger la présentation d’un test Covid-19 négatif ou d’une preuve de vaccination pour les touristes britanniques qui souhaitent se rendre à Majorque, Ibiza et dans d’autres îles des Baléares, a déclaré lundi le premier ministre, Pedro Sanchez. « Ce que nous allons faire, c’est appliquer aux touristes britanniques qui se rendent aux Baléares les mêmes exigences que celles que nous imposons aux autres citoyens européens », a-t-il expliqué à la radio Cadena SER. L’Espagne avait levé en mai l’obligation faite aux Britanniques de présenter un test PCR négatif. Ces nouvelles mesures entreront en vigueur dans les soixante-douze heures, a annoncé Pedro Sanchez, sans préciser de jour. Elles font suite à une hausse inquiétante des infections au Royaume-Uni, selon le premier ministre, cité par la chaîne télévisée espagnole TVE.Le Portugal a de son côté décidé que les voyageurs en provenance de Grande-Bretagne seraient soumis dès lundi à une quarantaine de quatorze jours s’ils se présentent sur son territoire sans vaccination complète, a annoncé le gouvernement portugais dans un communiqué publié tard dimanche. Cette décision, qui restera en vigueur au moins jusqu’au 11 juillet, intervient dans un contexte de recrudescence des cas au Portugal, où le nombre de nouvelles infections quotidiennes a retrouvé son niveau de février. Selon The Times, l’Allemagne souhaite que les voyageurs britanniques ne puissent pas se rendre dans l’Union européenne, peu importe qu’ils aient reçu ou non un vaccin contre le Covid-19, par crainte du variant Delta. La chancelière allemande, Angela Merkel, qui doit rencontrer en fin de semaine le premier ministre britannique, Boris Johnson, veut que la Grande-Bretagne soit désignée comme « pays d’inquiétude » sanitaire, écrit le quotidien britannique.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#UE#grandebretagne#variant#vaccination#quarantaine#tourisme#situationepidemiologique

  • Covid-19 : la ville de Sydney entièrement confinée en raison de la progression du variant Delta
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/26/australie-la-ville-de-sydney-entierement-confinee-en-raison-de-la-progressio

    Les rues de Sydney et de sa banlieue étaient presque vides samedi 26 juin, au début d’un confinement de deux semaines visant à contenir la progression du très contagieux variant Delta du SARS-CoV-2 dans la plus grande ville australienne.

    Le confinement, déjà en vigueur depuis vendredi minuit dans quatre quartiers de la ville, s’appliquera à compter de samedi 18 heures (10 heures à Paris) à l’ensemble de la métropole, la plus grande d’Australie, a fait savoir la première ministre de l’Etat, Gladys Berejiklian.

    Dans ce pays, qui a jusqu’à maintenant plutôt bien contenu la propagation du Covid-19, plus de 80 personnes ont été testées positives cette semaine, toutes en lien avec un chauffeur qui conduisait des équipages de compagnies aériennes de l’aéroport de Sydney jusqu’aux hôtels de quarantaine.

  • Ce que l’on sait de Delta, le variant du coronavirus qui préoccupe scientifiques et autorités
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/25/ce-que-l-on-sait-de-delta-le-variant-du-coronavirus-qui-preoccupe-scientifiq

    Or, au regard du variant Delta, les scientifiques s’accordent à dire qu’il faudrait plus de 80 % de la population vaccinée, d’autant qu’il échappe en partie à l’immunité développée par les personnes qui ont déjà contracté le Covid-19. Dans ces conditions, « jusqu’à ce que la plupart des personnes vulnérables soient protégées, nous devons maintenir la circulation du virus Delta à un niveau bas en adhérant strictement aux mesures de santé publique qui ont fonctionné pour contrôler l’impact des autres variants », a préconisé mercredi Andrea Ammon, de l’ECDC.

    #santé #covid_19 #épidémie #pandémie #vaccination #delta #science #savoir

  • Dérèglement climatique : l’humanité à l’aube de retombées cataclysmiques, alerte le GIEC
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/23/dereglement-climatique-l-humanite-a-l-aube-de-retombees-cataclysmiques-alert

    Pénurie d’eau, exode, malnutrition, extinction d’espèces... La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée par le dérèglement climatique quand les enfants nés en 2021 auront 30 ans, voire plus tôt, alerte un projet de rapport des experts climat de l’ONU obtenu par l’Agence France-Presse.

    Quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les impacts dévastateurs du réchauffement sur la nature et l’humanité qui en dépend vont s’accélérer, assurent des centaines de scientifiques rattachés au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), et devenir douloureusement palpables bien avant 2050.

    #climat #dérèglement_climatique

  • Le Sénat vote un droit de veto aux maires qui veulent s’opposer à l’implantation d’éoliennes
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/18/le-senat-donne-un-droit-de-veto-aux-maires-qui-veulent-s-opposer-a-l-implant

    Ce vote va contre l’avis de la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili. Il y a cependant des chances que l’amendement disparaisse dans la navette parlementaire, les députés ayant le dernier mot.

  • « On est là pour convaincre, pas pour contraindre » : le « rétro-tracing » se déploie pour mieux contrôler l’épidémie de Covid-19
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/17/on-est-la-pour-convaincre-pas-pour-contraindre-le-retro-tracing-se-deploie-p

    Complémentaire du « contact tracing » classique, le traçage rétrospectif des contacts, testé depuis la fin mars dans deux départements, se révèle efficace pour casser les chaînes de contamination.

    « Est-ce que vous pensez savoir dans quelle circonstance vous avez été contaminé ? » Derrière son écran, Alexane Avenel, jeune téléconseillère de 22 ans embauchée il y a quelques semaines à la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) de Loire-Atlantique, à Nantes, essaie de nouer le dialogue avec une personne testée positive au Covid-19. « Avez-vous participé à un événement au cours duquel vous n’étiez pas protégé ? Il y avait combien de personnes ? » Des questions qui n’ont l’air de rien mais qui ont fait entrer les traceurs de la caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM) dans l’ère du « rétro-tracing », c’est-à-dire la recherche de cas contacts de manière rétrospective. Expérimenté depuis la fin mars en Loire-Atlantique et en Côte-d’Or, ce nouveau protocole est étendu depuis le 15 juin à soixante départements. Et à partir du 1er juillet, toutes les équipes de traceurs de France mettront en œuvre cette technique qui a fait ses preuves pour casser les chaînes de contamination.

    Procédé chronophage

    Jusque-là, les téléconseillers en charge du traçage des contacts de malades (« contact tracing ») procédaient seulement à une enquête prospective : chaque patient présentant un résultat positif est interrogé sur les personnes qu’il aurait pu contaminer durant les trois jours précédents, c’est-à-dire la période au cours de laquelle il est devenu contagieux. Surtout, les traceurs incitent les malades à s’isoler et leurs cas contacts à se faire tester pour éviter de nouvelles contaminations. En complément de cette démarche, le « rétro-tracing » a pour but d’identifier les circonstances de la contamination pour retrouver les personnes qui, exposées au même moment, auraient pu créer d’autres chaînes de contamination en parallèle.

    Aussi connue sous le nom de « traçage à la japonaise », cette technique consiste donc à enquêter en amont et plus seulement en aval des nouveaux cas détectés. Alors que ce nouveau protocole est annoncé depuis plus de six mois, la CNAM a été critiquée pour sa lenteur. Mais le niveau de circulation du virus était beaucoup trop élevé pour permettre la mise en place d’un procédé si chronophage, une heure et demie étant consacrée en moyenne à chaque cas. « On a échangé avec des épidémiologistes, notamment ceux du conseil scientifique, qui nous ont dit que le “rétro-tracing” ne pouvait marcher que dans un contexte de circulation du virus plus faible que celui qu’on a connu depuis le début de la deuxième vague », insiste Thomas Fatôme, directeur de la CNAM. Avec moins de 4 000 cas nouveaux cas par jour en moyenne, le moment est enfin venu. Pour M. Fatôme, « c’est le continuum d’un tracing qui n’a cessé d’évoluer depuis presque un an ».

    Barrière de l’intime

    Quand le « contact tracing » classique permet de repérer en moyenne deux ou trois contacts par personne, le « rétro-tracing » en identifie onze. « Il s’agit d’une enquête sanitaire approfondie, on remonte plus loin dans le temps, jusqu’à dix jours avant le résultat positif, c’est-à-dire le temps qui s’écoule pour un patient entre l’exposition au virus et le risque de contamination d’autres personnes », explique Thomas Bouvier, sous-directeur chargé du contact tracing à la CPAM de Loire-Atlantique. Dans la salle de repos des téléconseillers, il raconte comment, au côté de Virginie Etourneau, la superviseuse de l’équipe, ils ont testé ce « filet de sécurité » supplémentaire. « C’est vraiment de la relation humaine, on est là pour convaincre, pas pour contraindre », sourit-il sous son masque.

    Conformément aux consignes sanitaires, la fenêtre est grande ouverte face à eux et les gestes barrières sont scrupuleusement respectés. Impossible d’oublier les messages de prévention véhiculés au quotidien par les 130 traceurs de l’équipe. Ici, rien n’est laissé au hasard. Une fois par semaine, un point d’actualité est organisé avec la CNAM pour présenter les dernières connaissances scientifiques sur la manière dont se transmet le virus. D’ailleurs, la plupart des employés sont en télétravail après une formation intensive d’une dizaine de jours dans les imposants locaux situés sur l’île de Nantes. Aux murs, des slogans tels que « le plus grand échec est de ne pas avoir le courage d’oser » illustrent le management positif mis en œuvre.

    Le « rétro-tracing » implique de passer plus de temps avec son interlocuteur et de le persuader de dévoiler une partie de sa vie intime, les personnes qu’il fréquente, et les comportements à risque adoptés depuis dix jours. « L’objectif, ce n’est pas forcément d’obtenir un nom tout de suite, sinon la porte risque de se refermer », glisse Virginie Etourneau. D’autant plus que l’expérimentation a commencé dans une période confinée, pendant laquelle les rassemblements étaient interdits. « C’était très intrusif à ce moment-là de demander aux gens où ils s’étaient contaminés, certains patients demandaient même à ce que leur identité ne soit pas révélée à leurs cas contacts, souligne la superviseuse. On devait leur faire comprendre qu’on n’est pas la police et que les données recueillies sont anonymes. »

    A cette barrière de l’intime s’ajoute celle de la compréhension. « Quand on dit “événement” ou “rassemblement”, les termes utilisés scientifiquement pour parler des circonstances de contamination, ça ne parle pas aux gens, qui imaginent tout de suite des événements de grande ampleur, alors qu’il peut s’agir d’une petite réunion entre amis. Le rôle des téléconseillers est d’amener un discours vulgarisé », précise Virginie Etourneau. Le comportement des personnes contactées a ainsi beaucoup évolué depuis le début de l’épidémie. « Au début, on me raccrochait au nez, je ne comprenais pas trop pourquoi », se souvient Assya, 22 ans, dont le CDD de six mois arrive à son terme. « J’ai appris à m’adapter aux gens… tout en leur présentant des avantages, comme l’obtention rapide d’un arrêt de travail » [Hum, c’est mieux qu’une promo sur les fais d’obsèques], raconte la jeune femme qui va désormais finir ses études de gestion des organismes de protection et d’assurances sociales.

    Réactivité sur le terrain

    Quand les personnes sont injoignables ou que les publics concernés sont précaires, c’est la vingtaine de traceurs de l’Agence régionale de santé (ARS) des Pays-de-la-Loire qui prend le relais. De formation médicale, contrairement aux équipes de la CNAM, ces médecins et infirmiers interviennent sur environ 10 % des cas. « Notre plus-value [sic] est de détricoter les situations complexes », assure Josselin Vincent, responsable de la veille sanitaire à l’ARS. A l’enquête téléphonique s’associent des acteurs de terrain, comme les médiateurs sociaux. Le tout dans un souci de très grande réactivité. Arrivés trop tard, les traceurs ne pourront plus désamorcer les chaînes de contamination. Se constituent alors parfois des clusters, qui nécessitent le déploiement d’autres savoir-faire : le renforcement du dépistage ou de la vaccination, comme ce fut le cas récemment à Bordeaux.

    Les données recueillies par les différentes équipes permettent également de vérifier sur le terrain les hypothèses formulées par l’équipe d’épidémiologistes de l’Institut Pasteur qui travaille sur les circonstances les plus favorables aux contaminations via l’étude ComCor. Quand, en décembre, l’Institut Pasteur estimait à 35 % les personnes ne sachant pas comment elles avaient été infectées, les retours de la CPAM indiquent une proportion de 25 %, signe de l’apprentissage progressif de la population sur le comportement du virus.

    Dans le futur, la CNAM compte encore enrichir le tracing en vérifiant que les personnes contact sont bien allées se faire tester. « On ne se démobilise pas, malgré le reflux de l’épidémie. Avec le dépistage, le tracing fait partie des différents maillons de la chaîne permettant de garder le contrôle de l’épidémie », insiste Thomas Fatôme. Aux avant-postes de l’épidémie, les traceurs sont déterminés à anticiper un éventuel rebond.

    Edit "se déploie" ?
    Depuis le 25 mars [2021], le contact tracing rétrospectif, ou rétrotracing, est testé dans deux départements : la Côte-d’Or et la Loire-Atlantique,, le 29 avril 2021.
    https://www.ameli.fr/paris/transporteur-sanitaire/actualites/covid-19-une-experimentation-pour-essayer-de-remonter-les-chaines-de-contamina

    #covid-19 #traçage_rétrospectif

  • Le lourd coût humain d’un troisième confinement tardif en France, Nathaniel Herzberg

    Plus de 14 000 décès, près de 112 000 hospitalisations, dont 28 000 en réanimation, et environ 160 000 cas de Covid-19 long supplémentaires, selon les calculs du « Monde » : en retardant à début avril les mesures réclamées fin janvier par les scientifiques, le gouvernement a alourdi le bilan de la pandémie en France.

    [...]

    Pour parvenir à ce résultat, nous nous sommes livrés à un exercice assez simple : nous avons pris les courbes d’évolution des trois indicateurs épidémiologiques principaux (décès, réanimations, hospitalisations), réalisées à partir de données nationales de France métropolitaine publiées par l’agence de sécurité sanitaire Santé publique France, et nous les avons décalées de deux mois en amont. L’évolution observée à partir du 1er avril se trouve donc anticipée au 1er février. On y observe d’abord un ralentissement de la progression, une stabilisation, puis une décrue massive à partir de la troisième semaine qui a suivi les mesures de restriction, d’abord perceptible sur les hospitalisations, puis sur les entrées en réanimation, et enfin massivement sur les décès. Ne reste ensuite qu’à évaluer la différence entre les deux courbes.


    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/18/le-lourd-cout-humain-d-un-troisieme-confinement-tardif-en-france_6084619_324
    #covid-19 #santé_publique

    • le ministère de la santé n’a pas souhaité « commenter des chiffres dont il ne connaît pas la méthodologie ».
      https://justpaste.it/6d8p1

      ... le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, avait salué dès le 17 mai, sur RTL. « On voit aujourd’hui que les signaux sont au vert et ça démontre que le président de la République a eu raison dans ce calendrier », se réjouissait-il, ajoutant, à l’adresse notamment des épidémiologistes : « Ça donne tort à tous les prophètes de malheur, à tous ceux qui ne croient pas à la responsabilité des Français. » L’examen rigoureux de cette première moitié de l’année 2021 aurait sans doute mérité un peu plus de modestie.

    • Après, il y a tout de même d’énormes inconnues qui, à mon avis, invalident le calcul du Monde (même si je crois tout à fait que le « pari » d’Épidémiologiste Premier a tué ou handicapé beaucoup de gens) : notamment le déploiement du vaccin, et l’influence de la saisonnalité sur la diffusion du virus. Deux éléments qui rendent les évolutions sans doute totalement différentes entre février et avril.

      (Et encore des maths de journalistes : si tu m’évalues au doigt mouillé « environ 100.000 hospitalisations », je veux bien. Si tu écris « 112.000 » hospitalisations – introduisant une précision au pourcent près –, tu ruines le game.)

    • C’est un effet du chapo. L’article (voir ci-dessus) dit :

      Ordre de grandeur vraisemblable
      Selon nos estimations, environ 14 600 décès, 112 000 hospitalisations, dont 28 000 en réanimation, et 160 000 cas de Covid-19 longs auraient pu être évités.

      Il me semble que l’inconnue majeure c’est l’ampleur et la précision des infos et des moyens de base (FFP2) à faire circuler pour que des mesures restrictives et protectrices soient appliquées par les premier.es concerné.es. Ce qu’ils ont appelé « acceptabilité » supposait de commencer par renverser la logique de destruction de toute santé publique. Trop coûteux politiquement de faire quelque chose comme le Vietnam, dont une information d’intérêt collectif (on a vu tout l’inverse), d’informer les comportements sans jouer du nudge.

      Le traçage de tous les contacts des personnes détectées positives est systématisé à l’aide de 63 centres provinciaux, 700 centres de districts et 11.000 dispensaires de santé. Les médias informent les populations où des personnes ont été détectées positives afin qu’elles se présentent aux centres de tests. L’objectif est de tester, à partir de chaque cas confirmé – et donc mis en quarantaine et non renvoyés chez eux comme en France – les contacts des contacts des contacts de cette personne (trois degrés de proximité).

      La mobilisation des populations dans une action présentée comme une « guerre contre le virus » se fait par des moyens de communication de toutes sortes : journaux, télévision, radio, internet… Une vidéo et une chanson en vietnamien expliquant le mode de propagation du virus et les gestes barrières a été vue plus de 53 millions de fois…

      https://seenthis.net/messages/867379#message885334

  • A l’approche de l’été, l’UE rouvre petit à petit ses frontières
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/16/a-l-approche-de-l-ete-l-ue-rouvre-petit-a-petit-ses-frontieres_6084423_3244.

    A l’approche de l’été, l’UE rouvre petit à petit ses frontières. Les Vingt-Sept ont ajouté, mercredi, les Etats-Unis à la liste des pays dont les ressortissants peuvent voyager au sein de l’Union européenne, quel que soit le motif de leur déplacement.
    Joe Biden avait à peine quitté Bruxelles, après le sommet Europe-Etats-Unis, à l’occasion duquel les deux partenaires avaient annoncé une trêve dans le conflit Airbus-Boeing, que les Vingt-Sept autorisaient les touristes américains à revenir sur le Vieux Continent. Mercredi 16 juin, ils ont en effet élargi la liste des pays – jusqu’alors composée du Japon, de l’Australie, d’Israël, de la Nouvelle-Zélande, du Rwanda, de Singapour, de la Corée du Sud et de la Thaïlande – dont les ressortissants peuvent voyager au sein de l’Union européenne (UE), quel que soit le motif de leur déplacement. Et y ont ajouté les Etats-Unis, mais aussi l’Albanie, le Liban, la Macédoine du Nord, la Serbie, Taïwan, Hongkong et Macao. L’UE, qui avait fermé ses frontières extérieures pour les voyages non essentiels en mars 2020, se rouvre petit à petit, à l’approche de l’été et des grandes vacances. Elle prend ses décisions en fonction de la situation épidémiologique (le taux d’incidence doit être inférieur à 75 cas de Covid-19 pour 100 000 habitants sur les quatorze derniers jours) du pays tiers, de l’avancement de sa campagne de vaccination, du nombre de tests menés, ou encore de la fiabilité des données. Ces critères ne sont cependant pas automatiques. Ainsi, même si le Royaume-Uni les remplit, les Britanniques restent interdits de séjour en Europe, sauf pour voyage essentiel. « La situation n’est pas stabilisée outre-Manche. On attend d’y voir plus clair sur l’évolution des variants là-bas avant de se prononcer », explique un diplomate. Mais, même si les frontières européennes sont de nouveau ouvertes aux touristes américains ou libanais, rien n’empêche les Etats membres de leur imposer un test ou une quarantaine. En ce qui concerne les Américains, Bruxelles est en discussion avec Washington pour une reconnaissance mutuelle des certificats sanitaires, qui doivent permettre à leur détenteur de prouver qu’il a été vacciné, testé négatif ou qu’il est immunisé après avoir contracté le virus, et l’autoriser à venir en Europe sans restriction.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#etatsunis#grandebretagne#sante#vaccination#variant#circulation#frontiere#tourisme#situationepidemiologique#tauxincidence

  • A l’approche de l’été, l’UE rouvre petit à petit ses frontières
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/16/a-l-approche-de-l-ete-l-ue-rouvre-petit-a-petit-ses-frontieres_6084423_3244.

    A l’approche de l’été, l’UE rouvre petit à petit ses frontières. Les Vingt-Sept ont ajouté, mercredi, les Etats-Unis à la liste des pays dont les ressortissants peuvent voyager au sein de l’Union européenne, quel que soit le motif de leur déplacement.
    Joe Biden avait à peine quitté Bruxelles, après le sommet Europe-Etats-Unis, à l’occasion duquel les deux partenaires avaient annoncé une trêve dans le conflit Airbus-Boeing, que les Vingt-Sept autorisaient les touristes américains à revenir sur le Vieux Continent. Mercredi 16 juin, ils ont en effet élargi la liste des pays – jusqu’alors composée du Japon, de l’Australie, d’Israël, de la Nouvelle-Zélande, du Rwanda, de Singapour, de la Corée du Sud et de la Thaïlande – dont les ressortissants peuvent voyager au sein de l’Union européenne (UE), quel que soit le motif de leur déplacement. Et y ont ajouté les Etats-Unis, mais aussi l’Albanie, le Liban, la Macédoine du Nord, la Serbie, Taïwan, Hongkong et Macao. L’UE, qui avait fermé ses frontières extérieures pour les voyages non essentiels en mars 2020, se rouvre petit à petit, à l’approche de l’été et des grandes vacances. Elle prend ses décisions en fonction de la situation épidémiologique (le taux d’incidence doit être inférieur à 75 cas de Covid-19 pour 100 000 habitants sur les quatorze derniers jours) du pays tiers, de l’avancement de sa campagne de vaccination, du nombre de tests menés, ou encore de la fiabilité des données. Ces critères ne sont cependant pas automatiques. Ainsi, même si le Royaume-Uni les remplit, les Britanniques restent interdits de séjour en Europe, sauf pour voyage essentiel. « La situation n’est pas stabilisée outre-Manche. On attend d’y voir plus clair sur l’évolution des variants là-bas avant de se prononcer », explique un diplomate. Mais, même si les frontières européennes sont de nouveau ouvertes aux touristes américains ou libanais, rien n’empêche les Etats membres de leur imposer un test ou une quarantaine. En ce qui concerne les Américains, Bruxelles est en discussion avec Washington pour une reconnaissance mutuelle des certificats sanitaires, qui doivent permettre à leur détenteur de prouver qu’il a été vacciné, testé négatif ou qu’il est immunisé après avoir contracté le virus, et l’autoriser à venir en Europe sans restriction.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#etatsunis#grandebretagne#sante#vaccination#variant#circulation#frontiere#tourisme#situationepidemiologique#tauxincidence

  • Venez vivre le futur : davantage de technologies pour pallier les effets forcément néfastes de la #Technologie ?!
    https://ricochets.cc/Davantage-de-technologies-pour-pallier-les-effets-forcement-nefastes-de-la

    Pour résoudre (mais surtout oublier) toutes les catastrophes que génère le développement technologique, vous reprendrez bien davantage de Technologie ? Le Dieu moderne fait sa promotion dans tout Paris en ce moment. Pour résoudre (mais surtout oublier) toutes les catastrophes que génère le développement technologique, vous reprendrez bien davantage de Technologie ? Nous sommes tous condamnés à une impuissance quasi-totale, intégralement dépossédés, contraints par les lois et règles imposées par l’État, (...) #Les_Articles

    / Technologie, #Le_monde_de_L'Economie, #La_civilisation,_la_civilisation_industrielle

    https://vivatechnology.com
    https://vivatechnology.com/partners
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/15/un-tsunami-de-dechets-electroniques-menace-la-sante-de-millions-d-enfants-al

  • Covid-19 dans le monde : les voyageurs en provenance des Etats-Unis autorisés à entrer dans l’Union européenne, même non vaccinés
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/16/covid-19-dans-le-monde-les-voyageurs-en-provenance-des-etats-unis-autorises-

    L’Union européenne rouvre un peu plus ses frontières
    Les ambassadeurs des Vingt-Sept ont donné leur feu vert mercredi à l’ajout des Etats-Unis à leur liste des pays et territoires dont les voyageurs, même non vaccinés contre le Covid-19, peuvent être admis dans l’Union européenne (UE). Outre les Etats-Unis, ce sont l’Albanie, le Liban, la Macédoine du Nord, la Serbie, Taïwan, Hongkong et Macao qui ont également été ajoutés à cette liste, laquelle comprenait jusqu’alors seulement huit pays (Japon, Australie, Israël, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Singapour, Corée du Sud et Thaïlande).
    Cela n’empêche en revanche pas que les voyageurs en provenance de ces pays ou territoires puissent être soumis par les Etats où ils se rendent à des mesures telles que des tests ou une quarantaine. Pour mémoire, l’UE avait décidé en mai d’autoriser l’accès à son espace à tout voyageur vacciné, d’où qu’il provienne. Pour arrêter leur liste, les Européens se fondent notamment sur la situation épidémiologique du pays, ainsi que sur l’avancement de sa campagne de vaccination, le nombre de tests menés, et sur la fiabilité des données. Les pays sont admis à y figurer s’ils ont enregistré moins de 75 cas de Covid pour 100 000 habitants sur les quatorze derniers jours.

    #Covid-19#migrant#migrationUE#etatsunis#sante#circulation#frontiere#paysàrisque#vaccination#test

  • Au Népal, l’impossible mesure de l’ampleur du Covid-19 lors de la saison des ascensions
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/15/au-nepal-le-covid-19-a-perturbe-la-saison-des-ascensions-himalayennes_608418

    Lorsqu’il s’est envolé pour le Népal afin de tenter l’ascension du mont Everest (8 848 mètres), le Norvégien Erlend Ness n’imaginait pas qu’il marquerait la chronique himalayenne d’une manière aussi insolite. Ce ne sont, en effet, ni la terrible cascade de glace aux crevasses insondables, ni les avalanches provoquées par l’enneigement inhabituel – dû au passage de deux cyclones – qui l’ont privé de son Graal, mais le Covid-19.
    Le 14 avril, à peine arrivé à pied depuis le minuscule aéroport de Lukla (2 860 mètres) au camp de base (EBC) à 5 345 mètres au-dessus du niveau de la mer, après une petite semaine de trek à travers la vallée du Khumbu, ce propriétaire d’agence immobilière de 57 ans est devenu le premier prétendant au sommet du « Toit du monde » évacué par hélicoptère à cause du virus.« Qui aurait pu prévoir ça, alors que les autorités parlaient seulement de quelques dizaines de cas à Katmandou et nous encourageaient à venir, moyennant un test PCR négatif avant le départ et un à l’arrivée ? », interroge-t-il depuis son domicile de Trondheim, où il récupère « plutôt bien » après une hospitalisation à plusieurs milliers de dollars à Katmandou.
    Enclavé entre la Chine – qui, cette année, a interdit son versant tibétain de l’Everest aux alpinistes – et l’Inde – qui connaît depuis début mars un terrible regain de la pandémie –, le Népal semblait avoir réussi à contenir la vague de Covid-19 du 2020 en fermant ses frontières et ses montagnes.
    Mais très peu de tests y étaient pratiqués et l’énorme manque à gagner, pour ce pays très dépendant du tourisme, a poussé son gouvernement à tenter un pari des plus risqués visant à requinquer l’hôtellerie et le business des expéditions cette année.Il a assoupli son protocole sanitaire qui comprenait à l’origine une quarantaine obligatoire de sept jours. Le département « montagnes » du ministère du tourisme, qui gère l’accès aux sommets népalais de plus de 7 000 mètres, a délivré pour l’Everest le nombre record de 408 permis d’ascension à 11 000 dollars pièce (environ 9 000 euros) à des alpinistes étrangers, divisés en 43 équipes. S’y sont ajoutés environ 150 permis meilleur marché, répartis sur le Lhotse (8 516 mètres), le Nuptse (7 861 mètres) et le Pumori (7 161 mètres) voisins.
    Avec les guides et le personnel logistique, près de 2 000 personnes ont élu domicile à l’EBC de mi-mars à mi-mai. « La Colline » (surnom du camp de base) s’est muée en un cluster géant en puissance, au moment où les villes népalaises et leurs hôpitaux, surchargés et démunis, en appelaient au monde entier pour être ravitaillés en oxygène.Les médecins de l’Association himalayenne de secours (Himalayan Rescue Association, HRA) venus ausculter Erlend Ness sous sa tente n’ont, selon lui, « jamais prononcé le mot de Covid ». Ils ont ordonné son évacuation pour des « symptômes évocateurs d’un œdème pulmonaire ». Et pour cause. Le gouvernement népalais avait interdit la pratique de tests PCR rapides aux préposés de cette ONG népalaise, présente pour la saison à l’EBC : une décision visant à soigner la réputation de l’Everest, vitrine touristique nationale.Erlend Ness n’a été officiellement testé positif au Covid-19, et enregistré comme tel par le ministère de la santé népalais, qu’à son arrivée à l’hôpital à Katmandou. Meera Acharya, chef du département « montagnes » au ministère du tourisme a eu beau jeu d’affirmer, chaque fois qu’elle était interrogée sur l’EBC, qu’elle n’avait « pas connaissance » d’évacuations dues au Covid.
    « Les autorités népalaises donnent des informations sur le Covid [dans les camps de base] en partant des rapports fournis par les chefs d’expéditions au ministère », a plaidé Mme Acharya dans un courriel au Monde, se justifiant de n’avoir pas disposé de ces données durant la période d’ascension, qui a pris fin début juin.Le guide autrichien Lukas Furtenbach, lui aussi, a d’abord cru son équipe à l’abri. Le médecin d’expédition qu’il avait embauché s’était muni de 3 000 tests rapides afin de pouvoir contrôler, tout au long du trek d’approche et des rotations d’acclimation, ses clients et leur encadrement népalais. Par précaution, le patron de Furtenbach Adventures leur avait aussi interdit de frayer avec d’autres expéditions à l’EBC.Mais des cas positifs dans ses rangs et une jam session, animée dans une vaste tente par une star américain de la pop réunissant plusieurs équipes, l’ont décidé à annuler son expédition. « Les leaders des équipes qui ont organisé cette fête s’en sont largement fait l’écho sur les réseaux sociaux, raconte-t-il au Monde, par téléphone, depuis l’EBC. Or, à eux tous, ils avaient déjà évacué une bonne quarantaine de leurs membres infectés au Covid, et il y avait parmi eux des gens sans masque, arrivés du Dhaulagiri (8 167 m), et dont aucun n’avait été testé. »Dénonçant un « scandale », Lukas Furtenbach a levé le camp « en concertation avec [son] médecin d’expédition », sans comprendre pourquoi le ministère du tourisme s’entêtait « à nier une épidémie énorme, au risque de perdre toute crédibilité ».
    « J’ai appelé, sans être entendu, à des tests massifs à l’ECB car la HRA, officieusement, les opérateurs d’expéditions, les pilotes d’hélicoptère qui procèdent aux évacuations, les compagnies d’assurances et les alpinistes infectés confirment tous l’existence d’une multitude de cas, a-t-il insisté. C’est criminel d’un point de vue légal comme d’un point de vue moral d’envoyer pour l’ascension – même s’ils veulent y aller – des clients, porteurs et guides susceptibles de déclarer un virus mortel dans les camps supérieurs où toute évacuation héliportée est impossible. »Pour la Dre Dominique Jean, infectiologue, spécialiste de la médecine d’altitude – à laquelle elle forme des médecins népalais – et vice-présidente de la Société internationale de médecine de montagne (ISSM), amener des groupes étrangers au Népal, ce printemps, était « irresponsable » : « Excepté les guides, porteurs et personnels de cuisine des très grosses agences d’expéditions, nombre de gens n’ont jamais été testés et encore moins vaccinés ».Or, sans tests rapides systématiques à l’arrivée au camp de base, sauf en cas de perte du goût et de l’odorat, il est « impossible de faire la distinction entre les symptômes du Covid et ceux de maladies fréquemment développées en haute altitude (difficultés respiratoires, toux, diarrhées…) ».
    Les conséquences sanitaires de l’existence de clusters de haute altitude au Népal ne seront probablement jamais démontrées, faute d’un dépistage et d’un traçage efficaces. Mais l’Everest et les autres sommets népalais de 8 000 mètres continuent d’aimanter les alpinistes. »

    #Covid-19#migrant#migration#nepal#inde#chine#sante#cluster#economie#depistage#sport

  • Au large de Saint-Brieuc, une fuite d’huile « significative » s’échappe du chantier éolien
    https://www.liberation.fr/environnement/pollution/au-large-de-saint-brieuc-une-fuite-dhuile-significative-sechappe-du-chant

    C’est une « pollution d’ampleur significative », selon les autorités. Le navire Aeolus, chargé des travaux de forage dans le cadre du projet controversé de parc éolien en baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), a déclaré avoir rejeté accidentellement « une fuite d’huile de 100 litres » lundi matin. Le navire, appartenant à la société Van Oord, a déclaré la fuite lundi à 6 h 30, selon un communiqué de la préfecture maritime de l’Atlantique., qui a précisait qu’il s’agissait « d’huile hydraulique qui sert au système de forage ». La pollution a d’abord été observée par le satellite CleanSeaNet, puis confirmée par un avion des douanes dans l’après-midi. La nappe, de près de 16 kilomètres de long et de 2,8 kilomètres de large, est située à 18,5 km des côtes, au nord d’Erquy.

    #éolien #pollution #Bretagne

  • Le mythe de l’immunité de groupe

    Il me semble que l’on s’attache beaucoup trop au concept d’immunité de groupe, qui a un rôle explicatif, mais pas opérationnel. Quand le taux R de reproduction courant est inférieur à 1, on est en état d’immunité de groupe. Quand il repasse au dessus de 1, on a perdu l’immunité de groupe. Ce que cela veut dire est que si chaque individu contribue suffisamment peu à la transmission du virus, celui-ci tend à disparaître. Cela peut être du au comportement des individus, et en particulier à leurs précautions, médicales ou autres pour ne pas être contaminé, ou pour que la contamination soit sans effet (vaccin).

    En ce moment, la France est en état d’immunité de groupe. Mais cela peut changer avec les changements de saison, avec l’arrivée du variant delta (indien), ou avec un mode de vie plus laxiste et moins hygiénique.

    Ce qu’explique le concept d’immunité de groupe, c’est que l’on a une chance de stopper de virus même en présence d’une proportion d’irresponsables dans la population (antivax, antimasques, teufeurs et philosophes d’opérette, etc.) si une partie suffisante de la population réussit à être suffisamment bloquante pour la transmission du virus, quel qu’en soit le moyen. Et en fin de compte, c’est la moyenne de la transmissibilité sur l’ensemble de la population qui détermine l’évolution épidémique.

    Alors l’immunité de groupe est-elle atteinte à 60% ou 85% de vaccinés. Ou bien est-elle inatteignable. Cela dépend, d’un tas de choses ... qui changent. En ce moment la France a atteint l’immunité de groupe avec moins de 50% de vaccinés. Si rien ne change, on a gagné. Mais je crains qu’il n’y ait des changements, et il est plus qu’urgent de dépister le variant delta.

    Le concept d’immunité de groupe est utile comme référence explicative. Mais l’insistance des uns et des autres, et surtout de la presse [2] et de certains scientifiques [1] à présenter cela comme un objectif dépendant du taux de vaccination est une source de confusion et d’incompréhension, et finalement de méfiance injustifiée à l’égard des explications scientifiques.

    Cela semble aussi faire croire au public que le but de la vaccination est d’atteindre l’immunité de groupe, alors que ses rôles sont multiples et qu’elle est encore plus indispensable quand la vaccination ne peut à elle-seule éliminer l’épidémie, car la ralentir est déjà utile.

    Au delà de la vaccination, peut être faudra-t-il aussi apprendre (entre autres choses) à réserver les bises à la famille proche, et à mieux aérer les lieux public pour avoir une immunité de groupe. Voire à porter un masque quand on est malade.


    Références

    [1] Vacciner les adolescents est « un impératif arithmétique » pour le professeur Alain Fischer. Le Monde avec AFP, 13 juin 2021
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/13/vacciner-les-adolescents-est-un-imperatif-arithmetique-pour-le-pr-alain-fisc

    « La vaccination des mineurs de plus de 12 ans, qui doit commencer mardi 15 juin, est un « impératif arithmétique » pour se rapprocher de l’immunité de groupe contre le Covid-19. »

    [2]Vaccination : pourquoi la France craint d’atteindre un plafond. L’Obs, 11 juin 2021.
    https://www.nouvelobs.com/vaccination-anti-covid-19/20210611.OBS45145/vaccination-pourquoi-la-france-craint-d-atteindre-un-plafond-de-verre.htm

    « La campagne de vaccination française risque de plafonner avant l’immunité collective. »

    Les commentaires des lecteurs sont souvent instructifs quant aux illusions et incompréhensions dues au rôle, perçu comme incontournable, que l´on fait jouer au concept d’immunité collective induite par la vaccination.

  • Covid-19 : les personnes infectées développent une immunité robuste et durable
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/13/sars-cov-2-une-immunite-post-infection-robuste-et-durable-contre-le-covid-19

    L’immunité face au SARS-CoV-2 de la plupart des personnes infectées dure au moins un an et pourrait persister plusieurs années. Mieux encore : après une seule injection de vaccin, ces personnes semblent développer une immunité extrêmement robuste, capable de résister aux nouveaux variants. C’est ce que démontrent des publications consacrées à la réponse immunitaire face à une infection naturelle au Covid-19, parues en mai dans des revues ou en prépublication (avant relecture par les pairs). Des résultats très encourageants, alors que beaucoup de pays profitent de l’accalmie de l’été pour accélérer la vaccination de leur population et tenter de reprendre le contrôle de l’épidémie.

    Tout d’abord, plusieurs études démontrent que la présence d’anticorps persiste dans l’organisme, alors que de premiers résultats soulignaient une forte décroissance au bout de quelques mois. Ces protéines sécrétées par l’organisme pour identifier et neutraliser le virus sont détectables chez les personnes infectées jusqu’à treize mois après la rencontre avec le Covid-19, affirme l’équipe de Samira Fafi-Kremer, directrice de l’institut de virologie de Strasbourg, qui a mené une étude sur les personnels de santé du CHU de la ville, publiée en preprint le 15 mai. Les anticorps seraient fabriqués en nombre tant que le pathogène est présent dans l’organisme, avant de rapidement diminuer dans les sept mois suivant l’infection, pour finalement se stabiliser à un niveau plus bas mais constant.

    « On savait que les taux d’anticorps ne restent jamais très hauts dans le sang, mais comme c’est un virus respiratoire et qu’on ne suit pas en général leur sérologie dans le temps, personne n’osait trop s’avancer sur le sujet, explique Samira Fafi-Kremer. Là, on observe finalement que les anticorps restent stables de manière persistante et c’est une très bonne nouvelle. » En effet, si le corps conservait sur le long terme les niveaux d’anticorps produits lors de ses infections successives, le sang se transformerait rapidement en une épaisse bouillie.

    Cette cinétique des anticorps en deux phases – décroissance puis stabilisation – signale une transition entre deux types de cellules sécrétant ces protéines : les plasmablastes, ayant une vie courte, cèdent le pas « à une population plus petite mais plus persistante de cellules à longue durée de vie, générées plus tard dans la réponse immunitaire », écrivent les chercheurs de l’équipe américaine d’Ali H. Ellebedy dans une étude publiée dans la revue Nature le 24 mai.

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  • Covid-19 : passe sanitaire européen, le feu vert définitif
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/09/covid-19-feu-vert-definitif-pour-le-passe-sanitaire-europeen_6083455_3244.ht

    Covid-19 : passe sanitaire européen, le feu vert définitif. Destiné à faciliter les déplacements au sein de l’Union européenne, le certificat sanitaire a été approuvé, mardi, par le Parlement européen. Il doit entrer en vigueur à partir du 1er juillet pour douze mois.L’horizon se dégage pour les voyages au sein de l’Union européenne (UE) cet été, malgré la pandémie de Covid-19. Les députés européens ont donné leur accord définitif, mercredi 9 juin, au certificat Covid numérique, destiné à faciliter les déplacements cet été au sein de l’UE. A charge désormais aux Etats membres de le mettre en place d’ici au 1er juillet, pour une durée de douze mois. Délivré gratuitement par les autorités nationales, ce certificat sera disponible au format numérique ou papier et contiendra un QR code. Le document attestera qu’une personne a été vaccinée contre le Covid-19, qu’elle a passé un test (dont le résultat est négatif) ou qu’elle est immunisée (à la suite d’une infection). Il doit permettre d’éviter de faire des quarantaines dans les pays de destination. Lors d’un vote, mardi, dont le résultat a été dévoilé mercredi, les eurodéputés, dont au moins la moitié sont présents à Strasbourg, tandis que les autres ont voté à distance, ont largement adopté, par 546 voix pour (93 voix contre, 51 abstention), ce système de certificat commun. « Après un temps record de négociations, moins de deux mois, nous avons réussi », s’est félicité l’eurodéputé socialiste espagnol Juan Fernando Lopez Aguilar, rapporteur de ce texte qui, selon lui, « relance la liberté de mouvement des citoyens européens ». « Il est LA réponse européenne permettant de mettre fin au patchwork de règles différentes », s’est réjouie la centriste française Nathalie Colin-Oesterlé. Malgré un large vote favorable, plusieurs eurodéputés ont toutefois émis des réserves quant à la protection des données personnelles. L’eurodéputée écologiste française Michèle Rivasi a estimé qu’il ouvrait « un nouveau risque en manière de traçabilité ». Par ailleurs, « ce certificat n’est pas consolidé par la gratuité des tests [à l’échelle communautaire] (…), il ouvre donc la voie à des risques de discrimination », a regretté la socialiste française Sylvie Guillaume.
    Lors d’un débat, mardi, dans l’hémicycle du Parlement européen, à Strasbourg, le commissaire à la justice, Didier Reynders, a encouragé les Etats à émettre déjà de tels certificats pour éviter un embouteillage dans les procédures au début de l’été. Selon lui, « plus d’un million de citoyens ont déjà reçu ces certificats et beaucoup d’autres suivront dans les semaines et les mois à venir ». Bulgarie, Croatie, République tchèque, Danemark, Allemagne, Grèce, Pologne, Lituanie et Espagne ont commencé à en délivrer. En France, le passe sanitaire est entré en vigueur mercredi.
    Si le texte européen encadrant ce certificat Covid concerne la libre circulation, les Etats membres peuvent utiliser ce document à d’autres fins (festivals, concerts, rencontres sportives…) dans le cadre de leur législation nationale. La Commission européenne a également promis 100 millions d’euros – une somme insuffisante, d’après les eurodéputés favorables à une gratuité – pour l’achat de tests de dépistage contre le Covid-19, qui, s’ils sont pris en charge par la Sécurité sociale en France, peuvent être très coûteux dans certains pays.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#sante#passeportsanitaire#vaccination#frontiere#circulation#france#tourisme

  • Le travail des enfants en recrudescence pour la première fois en vingt ans
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/10/le-travail-des-enfants-en-recrudescence-pour-la-premiere-fois-en-vingt-ans_6

    Un rapport conjoint de l’Organisation internationale du travail (OIT) et de l’Unicef, l’agence onusienne en charge du bien-être des enfants, estime qu’au début 2020, 160 millions d’enfants étaient forcés de travailler, soit 8,4 millions de plus en quatre ans.