Covid-19 : Macron prêt à des « décisions difficiles » pour sortir par le haut de la crise - France

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    Emmanuel Macron a prévenu les Français qu’il devrait prendre des « décisions difficiles » pour sortir de la crise de la covid-19.

    Emmanuel Macron a prévenu jeudi qu’il allait devoir prendre des « décisions difficiles » pour la sortie de la crise de la covid-19, tout en appelant les Français à « ne pas avoir une vision catastrophiste » de la situation de leur pays. « Je ne peux pas gérer l’été en pente douce », a déclaré le chef de l’État à Martel, au second jour de son déplacement dans le Lot, première étape d’un « tour de France ».

    À la question : « Serez-vous candidat en 2022 ? », il a répondu : « c’est trop tôt pour le dire », affirmant sa détermination à « faire les choses jusqu’à la fin ». « Je vais devoir prendre des décisions, certaines sur la relance, d’autres difficiles » pour que la dernière année du quinquennat soit « une année utile », a ajouté sans plus de précisions le président. En décembre déjà, il avait dit au média en ligne Brut devoir peut-être « faire des choses dures » qui « rendront impossible » sa candidature.

    Tombant la veste, Emmanuel Macron a balayé l’ensemble des grands sujets d’actualité, de la jeunesse à l’écologie en passant par la vaccination, en répondant aux questions de 30 retraités réunis dans la salle des fêtes de Martel, village touristique de 1 700 habitants. Un exercice qui rappelait le « Grand débat » initié en 2019 pour sortir de la crise des gilets jaunes.

    « On m’a dit "le Président des riches", je m’en fous »
    « On doit prendre le pouls du pays même quand on est pas en campagne », a justifié le président, répondant aux critiques de certains opposants qui lui reprochent d’être entré « en mode élection » à l’approche des régionales et à moins d’un an de la présidentielle. « Il est en campagne. La seule différence entre lui et moi c’est que moi je suis en campagne en respectant les comptes de campagne, lui non », a dénoncé Marine Le Pen, candidate déclarée à l’Élysée, lors d’un déplacement à Saint-Chamond (Loire).

    Pour Emmanuel Macron, la période qui s’ouvre est charnière pour ne pas que la France fasse partie « des pays qui vont sortir de la crise en se repliant ». Adoptant un ton volontariste, il a appelé en particulier les jeunes à être « collectivement vigilants à ne pas avoir une vision catastrophiste ». Car « le moral d’un pays joue aussi sur la façon de voir les choses ».

    Emmanuel Macron n’a pas dévoilé les mesures qu’il compte prendre à l’issue de ce « tour de France ». Ainsi, sur une relance de la réforme des retraites, suspendue depuis mars 2020, « je veux voir ce qu’on est prêt à faire collectivement ». Mais, comme la France « est déjà un des pays où on travaille le moins par rapport à ses voisins », « à un moment donné la question » du financement des retraites « sera posée à la nation », a-t-il averti.

    Est-ce qu’on peut massivement taper les gros contribuables, idée qu’on adore chez nous ? On peut le faire, mais les gros s’en vont !
    Il a également défendu son choix de ne pas augmenter les impôts des plus riches.

    « Est-ce qu’on peut massivement taper les gros (contribuables), idée qu’on adore chez nous ? On peut le faire, mais les gros s’en vont ! », a-t-il affirmé. « On m’a dit "le Président des riches", je m’en fous ». Interrogé sur la garantie jeunes universelle, il a déclaré ne pas croire « à l’idée qu’on donne de l’argent sans condition » car « on a des devoirs et des droits ».

    « Je suis content d’avoir Mbappé »
    Revenant sur sa formule « premiers de cordée », qui avait fait polémique fin 2017, Emmanuel Macron l’a jugée toujours « pertinente » car si « on doit tous être au même niveau, personne ne montera jamais la falaise ». « Il faut bien des gens qui soient au meilleur niveau mondial » et « je suis content d’avoir (le joueur de foot Kylian) Mbappé ». Au cours du débat, il s’est également prononcé pour une « politique d’intégration (des migrants) plus ambitieuse », contre la vaccination obligatoire contre la covid et pour assouplir le non-cumul des mandats des élus. Il a terminé en s’enflammant contre « la cancel culture », qui « est un drame » et à laquelle il prône « une politique de la reconnaissance ».

    Après 14 mois en partie confiné à l’Élysée, Emmanuel Macron a pu être rassuré par l’accueil bon enfant qu’il a reçu dans le Lot, même si certains habitants regrettaient l’omniprésence des forces de l’ordre. À sa sortie, il a été interpellé vivement par un homme reprenant un chant des gilets jaunes et lui lançant : « tu n’en as plus pour longtemps ». Ce déplacement doit se terminer à Cahors par une rencontre avec les élus locaux.

    • « Je vais devoir prendre des décisions, certaines sur la relance, d’autres difficiles » pour que la dernière année du quinquennat soit « une année utile », a ajouté sans plus de précisions le président.

      on est bien d’accord tout ce qui précède était inutile.

      Revenant sur sa formule « premiers de cordée », qui avait fait polémique fin 2017, Emmanuel Macron l’a jugée toujours « pertinente » car si « on doit tous être au même niveau, personne ne montera jamais la falaise ». « Il faut bien des gens qui soient au meilleur niveau mondial » et « je suis content d’avoir (le joueur de foot Kylian) Mbappé »

      Il est toujours frappé du syndrome mcfly et carlito