• A voir en ligne : le film « Les femmes palestiniennes »
    Publié 21 juin 2021
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2021/06/21/a-voir-en-ligne-le-film-les-femmes-palestiniennes

    Deux courts métrages de la légendaire réalisatrice libanaise Jocelyne Saab, récemment disparue, vont être diffusés gratuitement en ligne, pendant une semaine seulement, à la fin de ce mois. Les deux films, « Les femmes palestiniennes » (1974) et « Les enfants de la guerre » (1976) seront diffusés dans le cadre des séries de films Mizna, du 23 au 27 juin. Ces séries de films dureront une semaine chaque mois pendant les trois mois à venir, et se concentreront sur Beyrouth, une année après l’explosion qui a complètement dévasté le port. (...)

  • Succès BDS : le Lothian Pension Fund désinvestit de la banque Hapoalim
    10 juin 2021
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2021/06/10/succes-bds-le-lothian-pension-fund-desinvestit-de-la-banqu

    Le Lothian Pension Fund, la deuxième caisse de retraite des collectivités locales écossaises, vient d’annoncer son désinvestissement de la banque israélienne Hapoalim.

    Avec 84.000 adhérents et plus de 8 milliards de £ (plus de 9 milliards d’euros) d’actifs, le Lothian Pension Funds devient ainsi le troisième fonds de pension écossais à accéder aux revendications du mouvement de solidarité avec la Palestine et d’une série de syndicats.

    Avant lui, le Falkirk Pension Fund en 2018, et le Tayside Pension Fund début 2019, avaient ouvert la voie. A ce jour, indique la Scottish Palestine Solidarity Campaign (SPSC) plus aucune caisse de retraite des employés du secteur public écossais n’entretient donc de relations avec Hapoalim.

    Cette banque figure sur la liste noire des Nations-Unies des entreprises tirant profit de l’occupation des territoires palestiniens par le régime de l’apartheid. Hapoalim est notamment active dans le financement de la construction d’habitations dans les colonies de Cisjordanie occupée.

    #BDS

  • Quand un jeune Palestinien fait redécouvrir le poète Taha Muhammad Ali
    8 juin 2021 - Jonathan Cook - Publié le 14 mars 2017 sur Mondoweiss
    Traduction : Jean-Marie Flémal, Charleroi pour la Palestine

    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2021/06/08/quand-un-jeune-palestinien-fait-redecouvrir-le-poete-taha-

    La source de Saffouriya, al-Kastel, est restée un but de visite pour les familles de réfugiés en Israël. De petits enfants barbotent dans l’eau en été, alors que de nombreuses familles y viennent pour remplir des bouteilles d’eau qui leur dureront la semaine. (Photo : Jonathan Cook)

    (...) L’auteur et la vedette du spectacle, Amer Hlehel, joue la pièce en arabe depuis 2014. Il espère avoir été à même d’aider les jeunes Palestiniens à redécouvrir la poésie de Taha Muhammad Ali après son décès, survenu en 2011.

    Comme Taha, Hlehel fait partie de l’importante minorité des citoyens palestiniens d’Israël, forte aujourd’hui d’environ 1,7 million d’habitants, c’est-à-dire un cinquième de la population. Ils se sont retrouvés coincés de force dans une situation unique et embarrassante : territorialement à l’intérieur d’Israël et nominalement en tant que citoyens mais en dehors de la qualification juive que se confère lui-même l’État et exclus du consensus populaire d’Israël et de son cercle de privilèges ethniques. Il en résulte que la minorité a acquis une perspective inhabituelle et très édifiante tant de l’expérience israélienne que de l’expérience palestinienne.

    Les jeunes Palestiniens en Israël, dit Hlehel, sont las de ne voir dans la Nakba qu’un événement politique. Les grandes lignes de la Nakba sont de plus en plus connues, même des publics étrangers : Plus de 750 000 Palestiniens ont été expulsés en 1948 – et leurs centaines de villages rasés – afin de créer un État juif sur les ruines de leur patrie. Mais les poèmes de Taha donnent une voix aux expériences concrètes de ces réfugiés.

    « Sa poésie n’est politique qu’indirectement », me dit Hlehel.

    « Elle est éminemment personnelle, emplie de sentiment humain et trompeusement simple. C’est tout à fait à l’opposé d’une autre poésie palestinienne de cette époque et elle a eu une grande influence sur de jeunes poètes. L’idée de la pièce a démarré parce que je voulais trouver une façon de présenter sa poésie sur scène. » (...)

    Taha venait d’un grand et célèbre village de Galilée appelé Saffouriya. Comptant près de 6 000 habitants, il était situé près des ruines impressionnantes de Sephoris – dont il tirait son nom – et où le gouverneur romain de Galilée résidait voici 2 000 ans. Les villageois de Saffouriya étaient également les gardiens soigneux des ruines notables d’une église des croisés célébrant le site où l’on croit qu’est née Marie, la mère de Jésus. (...)

    #Taha_Muhammad_Ali