Micmacs sur le bac
▻http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2021/06/23062021Article637600251663515500.aspx
Surtout on retiendra du texte du Se-Unsa que ces bugs viennent de loin. « La mise en œuvre du grand oral était mal engagée dès 2018 : définition floue de l’épreuve, programmes trop lourds dans les spécialités pour prendre le temps de préparer les élèves pour ces nouvelles compétences d’expression orale, absence de formations dédiées pour les enseignants qui assuraient cette préparation… » La plupart des formations n’ont eu lieu que quelques jours avant l’épreuve. Et elles se sont souvent limitées à une « messe » descendante.
Le ministère a sous-estimé la complexité de l’épreuve. La préparation de l’épreuve consomme beaucoup d’heures et de moyens : il faut pourvoir à 175 000 heures d’examen , multipliées par deux examinateurs, pour faire passer les 526 000 candidats. Et pour organiser les vacations il faut recueillir en amont les spécialités préparées par les candidats pour affecter les bons examinateurs. Visiblement à beaucoup d’endroits ça coince. Et quand des problèmes viennent d’aussi loin et qu’ils n’ont pas été anticipés , évidemment ça ne fait pas bonne impression.