• Mali : la junte donne 72 heures à l’ambassadeur de France pour quitter le pays
    https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20220131-mali-la-junte-donne-72-heures-%C3%A0-l-ambassadeur-de-france-pour

    La junte malienne a décidé d’expulser l’ambassadeur de France à Bamako. Le représentant français a été sommé lundi de quitter le pays sous 72 heures. Les autorités maliennes ont justifié cette décision par les récentes déclarations "hostiles" de responsables français à leur encontre.

    Les gras sont de moi, pour le cas où tu n’aurais pas compris qui sont les méchants de l’Histoire.

    La fin de l’article, pour avoir peut-être une idée de ce qui se joue :

    Cette convocation marque un nouveau durcissement des tensions entre le Mali et la France, l’ancienne puissance coloniale engagée militairement au Mali et au Sahel depuis 2013. Les relations n’ont cessé de se détériorer depuis que des colonels ont pris par la force en août 2020 la tête de ce pays plongé depuis 2012 dans une profonde crise sécuritaire et politique.

    Les militaires français sont chez eux depuis 2013, et au bout de 7 ans, donc, les militaires locaux n’ont rien trouvé de mieux que de prendre le pouvoir... Ceux qui y verraient un quelconque lien de cause à effet seraient de mauvaise foi, évidemment.

    Comment qu’il disait Sun-Tzu ?
    « Quand tu ne fais pas partie de la solution, c’est possiblement que tu fais partie du problème ».
     :-))

    • Mali : Le gâchis mortel d’Emmanuel Macron

      Le retrait piteux du Mali signe le bilan accablant du duo Hollande Macron. Le désastre était si largement prévisible ! Et cela depuis le premier jour. Mais tel est le prix de la gloriole de quelques-uns. Ceux-là ont transformé une opération militaire ponctuelle en une expédition sans perspective politique autre que de faire les fiers à bras à Paris. Tels furent Hollande président et Le Drian ministre des Armées.

      Puis, nous eûmes dans la même partition Macron ex secrétaire général de l’Elysée devenu président et Le Drian cette fois-ci ministre des Affaires étrangères. Les deux tout aussi incapables de sortir notre pays de l’impasse dans laquelle ils l’ont enfoncé. 53 militaires tués au combat plus tard, des centaines sans doute de civils maliens pris entre deux feux, dix ans de guerre et un seul vote à l’Assemblée nationale, trois millions d’euros dépensés par jour, huit milliards au total et nous devons partir, humiliés.

      Qu’avons-nous fait pour mériter cela ? La France a-t-elle envahi le Mali ? Non ! Elle y est venue à la demande de son gouvernement d’alors. A-t-elle manipulé les putschs qui se sont succédés ? Non. Elle a été incapable de les prévoir – en dépit des avertissements – et ensuite d’y réagir utilement. Son président, Emmanuel Macron a juste donné le feu vert aux putschistes en allant parrainer au Tchad l’accès du fils Deby, bientôt imité au Mali et au Burkina. A-t-elle imposé une solution politique quelconque sur place ? Non, elle n’avait ni projet, ni volonté, ni accord avec les Maliens hélas. Il faut donc partir juste parce que c’est devenu intenable. Juste écrasé sous le poids de la bêtise et de la désinvolture des chefs civils français qui se sont grisés en voulant jouer à la guerre. Nous laissons un pays ami en ruine, un peuple frère déchiré, un putschiste au pouvoir et une bande de mercenaires russes ratissant son espace comme une meute féroce.

      Les Français sont mal. Les Maliens guère mieux dans un tel contexte. Ils souffraient et vont souffrir davantage encore. Mais la France ne mérite pas l’opprobre. Ni son peuple ni son armée. Ce n’est pas ce départ que j’ai souhaité en m’exprimant tant de fois sur le sujet. Le contraire ! Prévoyant cette fin piteuse en queue de poisson, j’ai dit et répété qu’il fallait à notre pays un délai et un cahier des charges pour quitter les lieux. Un plan discuté avec les Maliens. C’est-à-dire un but politique et des conditions de retrait annoncés de longue main. Evidemment j’ai demandé sans trêve comme président alors du groupe parlementaire insoumis que cela soit politiquement discuté aussi devant notre parlement. Bastien Lachaud, député de Seine Saint Denis et responsable des questions militaires des insoumis en a fait autant je ne sais combien de fois par tous les canaux d’expression à notre portée. Un gouvernement de l’Union populaire devra refonder entièrement notre politique d’accords de défense en Afrique. Il ne peut plus être question de se voir convoqué puis renvoyé comme nous l’avons été au Mali.

      Dans l’immédiat je crois qu’il faut revenir dans les bases françaises existantes sur le continent africain, avoir un sérieux débat d’ensemble au Parlement avant de décider quoi que ce soit de nouveau. Et surtout je ne fais aucune confiance à je ne sais quel nouveau déploiement sur le terrain dans le Sahel décidé par les auteurs du désastre actuel.

      Communiqué de Jlm

  • France-Afrique : Jean-Yves Le Drian a-t-il fait jouer ses réseaux au profit de son fils ? (1/2) – Jeune Afrique
    https://www.jeuneafrique.com/1192145/politique/enquete-jean-yves-le-drian-business-famille-patrie-1-2

    Jean-Yves Le Drian a endossé ses habits de représentant de commerce. Tout sourire, il se comporte à Abou Dhabi, où il se rend déjà pour la neuvième fois en tant que ministre, comme s’il était chez lui, sur un marché de Bretagne. Poignées de mains et tapes dans le dos, l’ancien édile sait y faire. Quelques pas derrière  : un jeune homme discret, qui n’a que 31 ans.

    Fine moustache et barbe de quelques jours, Thomas Le Drian détonne un peu dans cet aréopage d’industriels plus âgés, de militaires à la retraite et d’acheteurs émiratis. Peu le connaissent. Officiellement, il n’exerce aucune fonction auprès de son père.

    Diplômé de l’Institut supérieur de commerce de Paris en 2008, il a certes été contrôleur de gestion chez le fleuron français du transport maritime CMA-CGM pendant un an, de juin 2006 à juin 2007, mais il a ensuite poursuivi sa carrière comme consultant chez KPMG Advisory (janvier 2008-décembre 2012), avant de devenir conseiller de Jean-Pierre Jouyet, avocat et haut fonctionnaire proche de son père et intime de François Hollande, à la direction générale de la puissante Caisse des dépôts et consignations (CDC).

    Il est vrai que l’Algérie aime bien France Afrique... Mais ce ne serait pas le premier politique à nous prouver qu’on peut être vénal et ex-socialiste (officiellement) !

    #francafrique #macronisme

    • L’essentiel des révélations est ici :
      https://www.alquds.co.uk/%d9%85%d8%ac%d9%84%d8%a9-%d9%82%d8%af%d9%85%d9%87-%d9%84%d9%85%d8%ad%d9%85

      وكشف معدا التحقيق ماتيو أوليفييه وفانسون دوهيم أن أول ظهور علني لتوماس لودريان (31 عاما) كان في فبراير/شباط 2015 خلال معرض الدفاع الدولي (آيدكس) بأبو ظبي حيث ظهر بجوار والده الذي كان يشغل آنذاك منصب وزير الدفاع في حكومة فرانسوا هولاند.

      ظهر محمد بن زايد وهو يصافح شابا ذا ابتسامة عريضة ولم يكن سوى توماس لودريان، وكان والده يتوسّطهما وبدا جليا فخره بتقديم وريثه له

      وكشف أيضا النقاب عن صورة على هامش المعرض تظهر ولي عهد أبو ظبي ونائب القائد الأعلى للقوات المسلحة في الإمارات، محمد بن زايد آل نهيان وهو يصافح شابا ذا ابتسامة عريضة لم يكن سوى توماس لودريان، وكان والده يتوسّطهما حيث “بدا جليا فخره بتقديم وريثه لعائلة آل نهيان” التي تحكم أبو ظبي أغنى إمارة في البلاد.

      وقالت المجلة إن لودريان الذي ظهر خلال المعرض كما لو كان “مندوب مبيعات”، رغم أنها كانت تلك المرة التاسعة التي يتوجه فيها إلى أبو ظبي كوزير، حيث ظهر بابتسامة عريضة وبكثير من التلقائية كما لو كان في منزله، وكان خلفه ابنه الذي لا يشغل رسميا أي منصب.

      وعما إذا كان الوزير الفرنسي قد انتهز فرصة زيارته للإمارات لمشاركة شبكة علاقاته مع ابنه، أو أن لقاء محمد بن زايد، الذي قدم بنفسه هو أيضا عائلته لنظيره الفرنسي في الإصدار السابق من المعرض عام 2014، كان بسبب اهتمامه “المفاجئ” بسياسة الإدارة العامة لصندوق الودائع والأمانات في مجال الإسكان الاجتماعي، أو أنها كانت مجرد مصافحة مجاملة لا غير، امتنع توماس لودريان عن أي تعليق، بحسب المجلة.