Rappelé par Nils Wilcke (voir mon post précédent) ; Laurent Simonin, complice de Benalla, avait été promu par Darmanin au plus haut grade des commissaires, alors qu’il était mis en examen et pas encore jugé.
►https://www.lepoint.fr/societe/un-commissaire-mis-en-examen-dans-l-affaire-benalla-obtient-une-promotion-24
L’arrêté a été signé de la main du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin le 15 juin. Il promeut Laurent Simonin au grade de commissaire général, le plus haut du corps des commissaires. Laurent Simonin, ancien chef d’état-major de la direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) à la préfecture de police, est pourtant mis en examen depuis juillet 2018 dans la procédure « Benalla » pour « violation du secret professionnel » et « détournement d’images issues d’un système de vidéoprotection ».
Homme clé de l’affaire, il avait été suspendu dans un premier temps durant quatre mois et « dégradé » de son titre de contrôleur général, l’un des plus importants grades de la police nationale. Il avait par la suite été nommé à Dreux en secteur prioritaire, avant de rejoindre Mayotte il y a quelques mois.
En 2019, ils avaient nommé Didier Lallement à Paris, alors que « sa politique aurait délibérément contribué à l’escalade de la violence à Bordeaux » :
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/bordeaux-politique-du-prefet-lallement-denoncee-rapport
Avec la promotion de Simonin au plus haut grade du corps des commissaires en 2021, ça prouve encore que les violences policières ne sont pas des « dérives individuelles », mais au contraire que les responsables directs de violences policières sont récompensés et sélectionnés par le gouvernement pour accomplir ses basses œuvres de répression.
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Info relevée par @colporteur à l’époque, alors que « Le nombre de sanctions dans la police au plus bas ces deux dernières années » :
▻https://seenthis.net/messages/920434
