• Procès suite à une autoréduction : appel à solidarité offensive
    https://paris-luttes.info/proces-suite-a-une-autoreduction-15366

    Suite à une action d’autoréduction en janvier dernier à Paris dans un Carrefour, deux camarades sont convoqué.es pour un procès le 14 octobre. À cette occasion, nous vous proposons quelques réflexions sur la période actuelle et les raisons qui nous animent dans nos luttes au quotidien. Nous appelons à faire circuler ce texte et à venir en solidarité le jour du procès !

    Jeudi 14 octobre à 9h, se déroulera au tribunal judiciaire de Paris le procès de deux de nos camarades, dont l’identité a été contrôlée lors de l’autoréduction qui a eu lieu au Carrefour Market de la rue Nationale, dans le 13e arrondissement de Paris, le 30 janvier dernier. Il leur est reproché d’avoir « frauduleusement soustrait des biens de consommation (denrées alimentaires, alcool, hi-fi etc…) pour un montant total estimé à 16 449,75 euros au préjudice de Carrefour Market, avec cette circonstance que les faits ont été commis en réunion ». Au-delà de ce montant fantasque dont on ignore la méthode de calcul, il est important de rappeler ce qu’il s’est passé.

    Le samedi 30 janvier 2021, nous avons été une soixantaine de militant·e·s à remplir nos caddies de produits alimentaires et hygiéniques dans ce supermarché. Après avoir distribué des tracts tant aux salarié·e·s qu’aux client·e·s, déployé deux banderoles, bloqué les caisses et expliqué au mégaphone les raisons de notre action, une négociation a été entamée entre nous et le directeur du supermarché. Contacté par le directeur, le siège de Carrefour a accepté de céder la marchandise s’il s’agissait, selon leurs critères, de produits de première nécessité. Au bout d’une heure et demie d’une discussion qui a principalement porté sur la qualité et la nature des produits que l’on nous autorisait à emporter, nous sommes parti·e·s avec donc l’accord de la direction.

    Dans les jours qui ont suivi cette autoréduction, différents collectifs de la région parisienne engagés dans des actions de lutte contre la précarité ont redistribué les produits alimentaires et hygiéniques. Ce sont les liens tissés depuis le premier confinement qui ont permis à des cantines populaires, des réseaux de maraude, des associations de femmes, des collectifs de travailleur·euse·s sans papiers, mais aussi à des mères isolées de récupérer ces produits.

    Pour en finir avec la charité

    En mars 2020, alors que l’État abandonnait les plus précaires d’entre nous (mères isolées, étudiant·e·s, travailleur·euse·s sans papiers, etc.) et que les structures associatives fermaient, nous avons été nombreux·euses (voisin·e·s, militant·e·s, etc.) à nous mobiliser en distribuant nourriture et produits d’hygiène, partout en France : les brigades de solidarité populaire dans différentes villes, la Casa de Toulouse, l’Île Égalité de Cusset à Villeurbanne, le McDo autogéré de Saint-Barthélémy à Marseille, parmi tant d’autres exemples. Depuis, nous voulons faire perdurer et développer ces actions d’entraide mises en place durant le premier confinement.

    Pour alimenter l’entraide, nous allons par exemple à Rungis récupérer les fruits et légumes invendus, et ce n’est pas par bonté de cœur que les grossistes nous les donnent : en plus de bénéficier d’avantages fiscaux, cela leur permet de ne pas avoir à s’occuper de leurs déchets. De la même manière, quand nous organisons une collecte devant un supermarché, les entreprises de la grande distribution y trouvent leur compte, cela leur permet d’augmenter leur chiffre d’affaires, tout en faisant peser le poids de la solidarité sur celles et ceux d’entre nous qui ont encore les moyens de consommer au supermarché et de payer pour les autres. Ainsi, un directeur de Leader Price à Montreuil a contacté l’un d’entre nous pour nous inciter à organiser des collectes devant son magasin plutôt que devant le Monoprix, ou comment se faire de la publicité sur le dos des initiatives de solidarité. Face à cette hypocrisie, nous partageons un constat : les dons et la récupération de produits invendus ne suffisent pas. Plutôt que de nous contenter des miettes, des restes et des invendus de médiocre qualité, nous avons choisi l’autoréduction, afin d’en finir avec la charité et de prendre selon nos besoins.

    #autoréduction #justice #précaires #brigades_de_solidarité_populaire #entraide #Carrefour

    • « Il y a de la casse chez les salariés » : la grande distribution essorée par un an et demi de Covid-19 (cité par l’article ci-dessus)
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/06/il-y-a-de-la-casse-chez-les-salaries-la-grande-distribution-essoree-par-un-a

      Les hôtesses de caisse des hypers et des supermarchés conservent un souvenir amer, voire traumatisant, de leur expérience d’« employées de la deuxième ligne » durant les divers confinements liés à la pandémie.

      « Bonsoir à toute l’équipe, merci d’avoir été autant disponible cette semaine. Journée très, très, rude aujourd’hui, qui, sans vous, aurait été encore plus un enfer. » Ce vendredi 13 mars 2020, à 21 h 30, Carole Amanou, la responsable du secteur caisse et de l’accueil du supermarché Casino de Marseille Valmante, envoie un SMS à ses collaborateurs. Depuis plusieurs jours, partout en France, les clients s’arrachent papier toilette et pâtes dans les rayons. A 47 ans, elle a beau travailler « au pied des calanques », une fois le message envoyé, ses nerfs lâchent.

      A cette heure, elle ne sait pas encore que le premier ministre d’alors, Edouard Philippe, annoncera, le lendemain, la fermeture, « jusqu’à nouvel ordre », de tous les « lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays »

      Le début d’une année éprouvante pour les salariés de la grande distribution, contraints de se rendre sur leur lieu de travail malgré le risque sanitaire. Une année que Carole Amanou résume ainsi : « Au premier confinement, on avait du personnel, mais pas les protections. Et, au deuxième, on avait les protections, mais pas le personnel. » Pour tous, « c’était difficile, émotionnellement, nerveusement et physiquement ».

      Mme Amanou fait partie de ces 632 957 salariés du commerce à prédominance alimentaire, d’après l’Observatoire prospectif du commerce. Et de ces 4,6 millions de salariés du privé, hors secteur médical, dans « dix-sept professions, qui ont continué à travailler sur site durant la crise sanitaire, pour continuer à apporter à la population les services indispensables à la vie quotidienne, avec un risque potentiel d’exposition au Covid-19 », précise la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère du travail, dans un document paru en mai.

      « Déficit global de qualité de l’emploi et du travail »

      Des travailleurs « de la deuxième ligne » qui « souffrent d’un déficit global de qualité de l’emploi et du travail, observable avant la crise à partir d’un ensemble de sources statistiques concernant six dimensions : salaires et rémunérations ; conditions d’emploi ; conditions de travail ; horaires et conciliation vie familiale-vie professionnelle ; formation et trajectoires professionnelles ; dialogue social », écrit l’organisme public. Mais aussi, comme le raconte Carole Amanou, du regard de clients qui ne se retiennent plus en caisse de lancer un « regarde, si tu ne vas pas à l’école, tu seras caissière comme la dame ».

      « On était en deuxième ligne. Pas en première ligne, comme les personnels soignants, mais les inquiétudes étaient là », déclare Nadia Ayad, 53 ans et « vingt-deux ans de Carrefour », tient-elle à préciser. Malgré son tempérament bien trempé, cette vendeuse au rayon multimédia du magasin d’Ollioules (Var), à côté de Toulon, « terminait les journées sur les nerfs, lors de cette période folle du premier confinement, au bord des larmes ».

      Dans les métiers de contact avec les clients, les #femmes sont surreprésentées : 82 % des caissiers et employés de libre-service, selon la Dares. Carole Amanou, dont le compagnon, infirmier, partait tous les jours à l’hôpital, s’angoissait « de l’avenir » de ses enfants de 20 et 11 ans. « Le grand vivait la nuit et dormait le jour, et il fallait éviter que le petit ne soit constamment sur sa console de jeu pendant qu’on n’était pas là », se rappelle celle qui devait aussi « faire les courses pour [s]es parents et [s]a grand-mère, juste avant d’aller travailler ».

      Et, le soir, ces employés devaient observer une discipline, presque médicale, de « laver leurs vêtements tous les jours en machine, ou de passer par leur garage pour se dévêtir entièrement, avant de rentrer dans la maison », raconte Carole Desiano, secrétaire fédérale de la FGTA-FO, l’un des syndicats du secteur.

      « Faire la police »

      Marina Vilatte, âgée de 32 ans, responsable du drive au Super U d’Angoulême, a vécu de l’intérieur la frénésie des Français pour les courses à distance. De vingt par jour en temps normal, son équipe a dû assurer 125 commandes au début de l’épidémie. « Il fallait même attendre trois ou quatre jours pour avoir un créneau de livraison. »

      Séparée avec deux enfants à charge de 11 et 13 ans, elle commençait ses journées à 5 heures du matin. « Sans école ni centre aéré, il n’y avait pas d’autre solution que de laisser les enfants tout seuls à la maison, raconte Marina Vilatte. Quand ils se chamaillaient trop, ils m’appelaient pour me dire : “elle m’a dit ça”, “il a fait ça”. Et moi, je ne pouvais rien faire. C’était du stress en plus. En rentrant, je finissais par ne plus faire attention sur la route. » Son fils a fini en dépression et sa fille à l’hôpital. « Tout le monde en a souffert. Nous, au moins, au travail, on avait quand même une vie sociale », dit-elle en soupirant.

      Dans cette population de travailleurs de la chaîne alimentaire, plus d’une vie a été brisée. Malgré son « physique d’adolescente » et « une pêche d’enfer » pour sa soixantaine, Marie-Joe Joubaud, caissière au Carrefour d’Ollioules, éprouve un sentiment de culpabilité d’avoir refusé d’héberger son neveu, fraîchement séparé, et ses deux enfants. Elle ne voulait pas risquer de les contaminer, car, dans un hypermarché, elle serait « au contact de beaucoup de monde ». « Trois jours plus tard, mon neveu s’est pendu. »

      Ces salariés, qui ont dû « travailler comme des soldats envoyés au front », ont été en première ligne face aux clients agacés par les restrictions, pour « faire la police », afin qu’ils ne rentrent pas tous en même temps, et les faire sortir « pour que le magasin ferme à l’heure », raconte Nadia Ayad. Et, tous les jours, affronter les incivilités. Comme cet homme que Carole Amanou a refusé de faire entrer « alors qu’[ils] étai[en]t en train de fermer » et qui « a fini en [lui] lançant un “ramène-moi ton mari” ». « On est constamment sur la défensive », ajoute-t-elle.

      « On est solidaire entre nous »

      Des histoires comme celle-là, elles en ont plein à raconter. L’une s’est fait « cracher dessus ». L’autre « traiter de connasse ». Une autre encore s’est vue menacée par deux jeunes, énervés par un rappel de la distanciation physique, qui « ont jeté par terre leurs deux bouteilles de cognac. Il y en avait partout. Tout de suite, c’était de [s]a faute », se rappelle Marina Vilatte.

      L’« agressivité des clients », Amara Fousya, 37 ans, également hôtesse d’accueil dans le Carrefour d’Ollioules, a appris à la gérer grâce à « d’anciennes formations ». « Je ne rentre pas en conflit. Quand le client t’agresse, il n’en a pas contre toi, il s’en prend à Carrefour. » Récemment séparée de son conjoint, elle s’était arrêtée dès le début pour garder ses enfants, âgés de 3 ans et demi et 10 ans. « Mais j’ai très mal vécu ces deux mois à la maison, _témoigne-t-elle. Je culpabilisais de laisser ma collègue toute seule au boulot. Quand j’ai repris le travail, j’étais contente. »

      Le deuxième confinement ? « Hors de question de m’arrêter. On est solidaire entre nous. » Entre elles, d’ailleurs, elles s’appellent « les filles », comme si elles exerçaient ensemble un sport de compétition. « On était hypersoudées, telle une armée qui devait faire bloc face au Covid-19 », se rappelle Carole Amanou.

      « Certaines auraient pu se mettre en absence pour garde d’enfant et ne l’ont pas fait, pour ne pas mettre à mal les collègues », raconte Nadia Ayad. « [Rétrospectivement,] on s’est dit qu’on avait vécu quelque chose qui nous appartenait », par rapport à ceux qui se sont arrêtés, ajoute Mme Amanou.

      De leur engagement, certains dirigeants en ont pris conscience, tant ils craignaient que cela ne fracture leur entreprise. « Nos équipes dans les magasins travaillaient dans des conditions compliquées les premiers jours, raconte le patron d’un groupe de grande distribution, qui souhaite garder l’anonymat. Je m’étais dit que ça allait casser la psychologie de la boîte en deux, avec, d’un côté, les sièges fermés et les dirigeants dans leur maison et, de l’autre, ceux qui vont tous les jours au travail et qui ne se posent pas la question d’y aller. Finalement, cela a été contrebalancé par un sentiment de fierté et d’utilité, dans un secteur qui souffre parfois de ne pas être reconnu et apprécié. »

      Pour autant, ces employés de la « seconde ligne » savent que « leur métier se transforme, qu’un jour il n’y aura plus besoin de caissières », dit Amara Fousya. « Chez nous, l’installation des caisses automatiques, cela crée énormément de stress. En quelques années, on est passé de 120 caissières à moins de 70. Les embauches, c’est pour le drive. »

      Cette année folle, « cela laisse des traces », d’après Mme Desiano. « Il y a de la casse, renchérit Nadia Ayad. Des salariés qui ne sont toujours pas rentrés, d’autres qui ont de grosses difficultés. » Comme cette collègue, « qui pourtant a du métier », à qui il ne faut pas parler trop fort, « sinon elle fond en larmes, car elle se sent agressée. Certaines, déjà fragiles, se sont retrouvées avec encore plus de failles ». Beaucoup regardent ces événements comme des épreuves qu’elles sont fières d’avoir surmontées.

      En 2020, la plupart des enseignes les avaient récompensés par la « prime Macron » de 1 000 euros. Cette année, cela ne semble pas d’actualité. Et pourtant. « La pandémie a enrichi la grande distribution et fragilisé les travailleuses », en France comme dans le reste du monde, « plus durement touchées par la crise, car surreprésentées dans les emplois peu qualifiés et mal payés des grandes chaînes d’approvisionnement, et notamment alimentaires »_, selon un rapport Oxfam publié le 22 juin. Selon l’organisation, le salaire net médian de ces employés était de 1 300 euros par mois.

      #commerce #travail #grande_distribution

    • SNCF : trafic rétabli entre la gare Montparnasse et le Sud-Ouest après la mort d’un ouvrier dans un éboulement
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/25/sncf-trafic-interrompu-entre-la-gare-montparnasse-et-le-sud-ouest-apres-la-m


      Des agents de sécurité de la SNCF sur le chantier près de la gare de Massy-Palaiseau, où un éboulement de terrain a coûté la vie à un ouvrier, en juillet 2021.
      SAMEER AL-DOUMY / AFP

      « Nous avons été en mesure de refaire partir les circulations et notamment de remettre en œuvre le tunnel grande vitesse. Demain les circulations seront à peu près normales sur l’ensemble du réseau, notamment les réseaux sud-ouest et Atlantique », a expliqué M. Djebbari à la presse, près du lieu de l’accident où il s’est rendu dans la soirée. Le ministre a également annoncé qu’une «  enquête judiciaire [était] en cours », promettant que « la lumière ser[ait] faite sur cette sombre affaire ». « Un drame est survenu sur ce chantier, un éboulement alors que des travaux étaient en cours sur les lignes des RER C et D s’est produit un peu plus tôt dans l’après-midi et a enseveli un cadre, un ingénieur de SNCF réseau, pour lequel les recherches sont encore en cours dans des conditions difficiles », a-t-il aussi précisé.

      Environnement très « instable » et « difficile d’accès »
      Selon les sapeurs-pompiers de l’Essonne, l’effondrement a eu lieu dans un chantier de forage de plus d’une trentaine de mètres, proche des voies de chemin de fer. L’environnement immédiat est très « instable » et « _difficile d’accè_s » du fait notamment des fortes précipitations des derniers jours. La préfecture de l’Essonne a tweeté avoir activé le centre opérationnel départemental pour la gestion des conséquences de l’accident.

    • Même info par le parisien
      https://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/ile-de-france-trafic-sncf-interrompu-et-des-retards-en-pagaille-apres-un-

      et

      https://www.leparisien.fr/economie/des-voyageurs-sont-en-galere-un-eboulement-et-un-drame-immobilisent-les-t

      en regardant le plan des anciennes carrières de l’Essonne c’est pas mal creux par là bas et le pont de Chartres ou s’est passé l’accident semble être juste au dessus d’une ancienne carrière de calcaire lutécien : https://www.igc-versailles.fr/essonne.html

    • Au lendemain du drame de Massy-Palaiseau (Essonne) qui a coûté la vie à un salarié, l’enquête se poursuit. La victime, un ingénieur de SNCF Réseau, était âgée de 55 ans. L’homme est décédé ce dimanche, suite à un éboulement sur un chantier « à la jonction des RER B et C et de la voie TGV » à Massy Palaiseau, comme l’a précisé le président du conseil départemental de l’Essonne, François Durovray. La procureure d’Évry, Caroline Nisand, a été chargée de l’enquête judiciaire ouverte à la suite de l’incident. Ce lundi, elle a décidé de saisir un juge d’instruction, l’affaire étant complexifiée par « le nombre d’entreprises intervenant » sur place, indique-t-elle au Figaro.

      À lire aussi :Éboulement à Massy : le trafic SNCF a repris, une enquête judiciaire en cours

      En ce début de semaine, les secours se sont activés sur place pour retrouver le corps de la victime de cet accident, un ingénieur de SNCF Réseau, mortellement piégé dans les débris vers 16 heures la veille. Mais ces opérations de recherches ont été temporairement interrompues afin de permettre une sécurisation du site et pour éviter de nouveaux éboulements, « si d’autres failles étaient observées », précise encore la procureure. À ce stade, le corps de la victime n’a pas pu être récupéré.

      Les causes de l’éboulement restent elles aussi mystérieuses. SNCF Réseau et la RATP menaient sur le lieu de l’accident des travaux de remplacement de deux ponts ferroviaires situés dans la commune de Massy : le pont de Chartres et le pont de Gallardon, précise SNCF Réseau. « Les causes de l’affaissement du terrain ne sont pas connues pour l’heure (météo, géologie, travaux, etc.), » ajoute le groupe, qui indique avoir également ouvert une enquête interne suite à cet accident.

      Les syndicats de cheminots ont été nombreux à s’émouvoir de cet accident et à appeler à faire toute la lumière sur l’affaire. « La priorité doit être donnée à la recherche du corps », affirme au Figaro Bruno Poncet, secrétaire fédéral du syndicat SUD Rail. « La famille cheminote est une nouvelle fois endeuillée », après ce « tragique accident », regrette dans un communiqué la CGT-Cheminots, dont les « premières pensées vont à la famille et aux proches de la victime ». Le syndicat rappelle que « le milieu ferroviaire est dangereux » et que « la sécurité doit demeurer une priorité absolue ». L’Unsa ferroviaire a quant à elle appelé à faire la lumière sur cet incident « tragique ».

      https://www.lefigaro.fr/societes/massy-palaiseau-le-point-sur-l-enquete-au-lendemain-de-l-eboulement-2021072

  • Affaire Arnaud Lagardère-Amber Capital : une information judiciaire ouverte pour soupçons d’achat de vote et abus de bien social
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/23/la-justice-s-invite-dans-le-dossier-lagardere_6089362_3234.html

    Selon nos informations, le Parquet national financier a ouvert une information judiciaire, notamment pour achat de vote, abus de biens sociaux et information fausse ou trompeuse.

    On pensait Arnaud Lagardère complètement détendu en cette veille des vacances. Le 30 juin, l’assemblée générale votait sa prolongation pour six ans à la tête de l’entreprise propriétaire d’Hachette, des boutiques Relay, d’Europe 1, du Journal du dimanche et de Paris Match. Après des mois de bataille, la paix venait d’être signée avec ses turbulents actionnaires – Vincent Bolloré, Bernard Arnault et le fonds d’investissement activiste britannique Amber Capital. La rentrée s’annonçait donc sous les meilleurs auspices.

    Cette quiétude pourrait être de courte durée. Selon nos informations, le Parquet national financier (PNF) a ouvert, en avril, une information judiciaire pour des chefs d’abus de biens sociaux, d’achat de vote, de comptes inexacts et de diffusion d’information fausse ou trompeuse, ce qui a entraîné la nomination d’un juge d’instruction. Pourtant, en signant un accord avec ses partenaires, Arnaud Lagardère mettait également fin aux multiples procédures en cours avec Amber Capital. Mais l’histoire lui a échappé : le PNF a décidé de se saisir de la plainte déposée par le fonds activiste en février, quand la crise était encore vive. Chez Lagardère, on affirme ne pas avoir encore été informé de la démarche du parquet.

    Depuis trois ans, l’héritier et Amber Capital bataillent devant les tribunaux. Un bras de fer judiciaire qui trouve ses origines dans l’assemblée générale de mai 2018. A l’époque, le britannique souhaite faire nommer deux administrateurs au conseil de surveillance. Lagardère s’y oppose. Les deux belligérants travaillent au corps chaque actionnaire pour emporter ses suffrages.

    Volte-face du Qatar
    Le Qatar, premier actionnaire du groupe, et censé être un allié historique d’Arnaud Lagardère, manque de basculer dans le camp du fonds activiste. Il commence par voter en sa faveur. Avant de se rétracter au dernier moment. Pourquoi ? Ce retournement de veste est secret, mais la rumeur court dans Paris. Les interrogations sur les positions du Qatar s’amplifient en septembre, quand Lagardère fait entrer à son conseil Jamal Benomar. Officiellement, ce Maroco-Britannique a occupé de hautes fonctions à l’Organisation des Nations unies. En réalité, il est soupçonné d’être « un agent secret » du Qatar, comme l’a affirmé, aux Etats-Unis, Elliott Broidy, un républicain proche de Donald Trump, en guerre avec l’émirat.
    Lagardère aurait-il monnayé le retournement de son partenaire par une place au conseil ? Le groupe, lui, justifie la nomination de ce diplomate, qui ne connaît pas le monde des affaires, par sa très bonne « connaissance de nombreux pays, particulièrement en Afrique et au Proche-Orient ». Rien à voir avec le Qatar, affirme Lagardère.

    • Bozo avait réussi à monter un coup d’enfer. Avec 3 centimes d’investissement, il dirigeait une entreprise qui valait 1000 boulettes. (Ça s’appelle la commandite simple). Que la dite entreprise soit à la frontière de la défense, des nouvelles technologies et des médias, et que Bozo soit copain avec l’ensemble de la classe politique Française, c’est probablement un hasard. On appelle ça un capitaine d’industrie. Quand Bozo mourut, c’est Mini-Bozo qui se retrouva à la tête du bordel. Mais Mini-Bozo avait d’autres goûts dans la vie, les belles jeunes femmes et le sport. Et ainsi, outre des vidéos douteuses d’amour baveux (malaisantes diraient mes filles) qui ne sont pas forcément les mieux reçues par le le complexe militaro-industriel français, Mini-Bozo décida de réorienter le groupe vers le business du marketing sportif. (Ce qui en soit n’était pas forcément une mauvaise idée d’un point de vue capitaliste), mais, je ne sais comment, il loupa le coche. C’est ainsi que quelques années plus tard, les véritables gamers viennent chercher la thune. (Je ne crois pas que Mini-Bozo soit en danger à titre personnel, il va juste pouvoir aller à Roland Garros pendant de nombreuses années sans avoir à travailler pour de vrai).

  • Covid-19 : le spectre d’une économie durablement fragilisée
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/23/le-virus-sans-fin-l-etat-face-au-spectre-d-une-economie-sous-covid-19-long_6
    Alors que l’épidémie repart sous l’effet du variant Delta, les économistes sont moins nombreux à croire au scénario privilégié jusque-là d’un choc ponctuel suivi d’un retour au monde d’avant.

    « The forever virus. » Le « virus sans fin » : c’est ainsi que _Foreign Affairs a renommé le Covid-19. « [Il] va probablement continuer à faire des allers-retours autour du globe dans les années à venir, plutôt que disparaître », avancent les auteurs de l’article publié dans la prestigieuse revue américaine, posant la question que les autorités évitent pour l’instant de formuler publiquement. « Le virus est là pour durer, la question, c’est comment faire pour nous assurer que nous aussi ? »

    Face au variant Delta qui déferle sur l’Europe, les économistes, qui, ces derniers mois, tentaient encore d’évaluer la reprise permise par la vaccination, ont posé les crayons. Et ils commencent à se demander si cet après-Covid-19, cette « Covida » annoncée comme une résurrection des Années folles, est bien une issue réaliste face à un virus à l’inventivité déconcertante. « Le variant Delta constitue une source croissante d’incertitude », a reconnu Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne, jeudi 22 juillet, alors que les marchés financiers commencent, eux aussi, à s’inquiéter du spectre d’une économie sous « Covid-19 long ».

    « On sent qu’il y a une petite musique qui s’installe, qui dit qu’on ne va jamais s’en sortir », admet un économiste, confessant une réelle « incapacité à prévoir ». A l’image des scientifiques, les économistes sont moins nombreux à croire au scénario, privilégié jusque-là, d’un choc ponctuel suivi d’un retour au monde d’avant. « On est passé d’une épidémie à une endémie, résume Ludovic Subran, économiste en chef d’Allianz. _Cela fait moins d’à-coups sur la croissance, mais cela a d’autres effets, sur les inégalités, l’épargne, les entreprises, les ménages… Parce que ça dure. »

    Mouvement lent de « démondialisation »
    Bien sûr, la messe n’est pas dite. Il n’est pas certain, par exemple, que le variant Delta entraîne un bond des hospitalisations qui oblige à fermer la France – ce n’est pas le cas au Royaume-Uni. La plupart des économistes demeurent relativement optimistes concernant l’Hexagone, où les entreprises ont bien résisté et où, du fait des politiques de soutien, peu de faillites sont attendues. Les confinements sont à chaque fois moins coûteux, rappellent-ils à l’unisson, et l’objectif des autorités est précisément d’en éviter un nouveau.

    #paywall

  • Covid-19 : en Angleterre, des entreprises perturbées à cause de l’isolement des salariés


    Un employé dans l’usine Nissan de Sunderland, dans le nord-est de l’Angleterre, le 1er juillet 2021. OLI SCARFF / AFP

    Des pubs et des supermarchés forcés de fermer, la production de Nissan et de Rolls-Royce réduite… L’obligation de s’isoler pour les cas contacts, même vaccinés, alors que le coronavirus se répand, complique la vie de la plupart des secteurs économiques.

    Samedi 17 juillet, le Kings Arms a finalement jeté l’éponge, fermant ses portes pour au moins cinq jours. Ce charmant pub côtier de Salcombe, dans le sud du Devon, en Angleterre, a été forcé à la fermeture en pleine saison estivale parce que la majorité de sa main-d’œuvre a reçu l’ordre de s’isoler. Aucun d’entre eux n’est malade, mais l’application anti-Covid a détecté qu’ils avaient été proches d’une personne positive au coronavirus. Devenus cas contacts, ils doivent s’isoler cinq jours, voire dix s’il s’agit d’un cas dans leur propre foyer.

    A quelques encablures de là, un autre petit café de Salcombe avait déjà fermé ses portes dans les mêmes circonstances, une semaine plus tôt. Quant à Salcombe Finest, une petite entreprise qui loue des résidences de luxe (de 3 500 à 9 000 euros la semaine) dans cette station balnéaire, elle peine à avoir suffisamment d’employés pour nettoyer et préparer les maisons entre deux locations. « Une des sociétés qui gèrent nos maisons n’a qu’une dizaine d’employés disponibles sur quinze actuellement, explique Kate Allen, qui dirige Salcombe Finest. Si ça continue, on va devoir demander aux vacanciers de partir plus tôt ou d’arriver plus tard. » Elle s’en désole, parce que la saison s’annonce « phénoménale », avec des réservations en hausse de 75 % par rapport à 2020. Avec des frontières encore compliquées à traverser, beaucoup de Britanniques ont choisi de prendre leurs vacances au Royaume-Uni.

    L’Angleterre connaît une situation paradoxale. Depuis lundi 19 juillet, il n’y a plus aucune restriction sanitaire en place. Les discothèques peuvent ouvrir à plein, les restaurants n’ont pas de limites et les masques ne sont plus obligatoires. Mais, dans le même temps, jusqu’au 16 août, les cas contacts sont obligés de s’isoler, même s’il s’agit de personnes doublement vaccinées. Or, le virus se répand très rapidement, avec près de 50 000 cas par jour en moyenne. Le premier ministre, Boris Johnson, en sait quelque chose : il est lui-même forcé de s’isoler pour cinq jours après avoir été en contact avec son ministre de la santé, Sajid Javid, qui est positif.

    « Pingdemic » à Heathrow

    Les entreprises se retrouvent donc à faire le grand écart : théoriquement, elles peuvent ouvrir comme avant la pandémie, mais dans les faits, une large partie de leurs employés ne peut pas aller travailler. La semaine du 1er au 7 juillet, 520 000 Britanniques ont reçu l’ordre de s’isoler rien qu’avec l’application anti-Covid, en hausse de 46 % par rapport à la semaine précédente.

    Presque toutes les industries sont touchées. Les pubs Greene King’s, l’une des principales chaînes du pays, ont dû fermer 33 établissements pour cette raison, sur un total de 2 700. D’autres ont dû réduire leurs horaires d’ouverture. Les demandes d’isolement « touchent une personne sur cinq actuellement », confie à la BBC son patron, Nick Mackenzie. La chaîne de pubs concurrente Wetherspoons a réussi à éviter les fermetures, mais son patron, Tim Martin, confirme le problème : au moins 10 % des employés du secteur ont reçu une demande d’isolement.

    Les supermarchés sont aussi touchés, et la chaîne Iceland a même dû fermer quelques-uns de ses magasins. Dans l’automobile, l’usine Nissan de Sunderland, dans le nord-est, a peiné à rester ouverte, avec 10 % de sa main-d’œuvre obligée de rentrer à la maison. Rolls-Royce a dû réduire sa production de moitié. La comédie musicale Hairspray a annulé dix jours de représentations à Londres entre le 5 et le 14 juillet, à la suite d’un seul cas positif, qui a entraîné une multitude de cas contacts. La semaine dernière, de longues queues se sont formées à l’aéroport d’Heathrow, après qu’une centaine de personnes a entendu résonner le « ping » caractéristique de l’application anti-Covid, alertant de la nécessité de s’isoler. L’affaire a rapidement été surnommée « pingdemic » (épidémie de « ping »)…

    4,5 millions de Britanniques concernés d’ici à mi-août

    Le problème est que la situation ne peut qu’empirer. Avec la fin des règles sanitaires, le virus va continuer sa progression rapide. Le gouvernement prévoit officiellement 100 000 cas par jour courant août. A raison de trois cas contacts en moyenne par cas positif, la BBC estime que 4 millions et demi de Britanniques devront s’isoler d’ici à mi-août.

    Le principal groupe patronal, le CBI, appelle à un changement urgent des règles. Il demande que les personnes vaccinées puissent éviter l’isolement, à condition de réaliser un test négatif. Cette approche est prévue, mais seulement à partir du 16 août. Il faut le faire dès aujourd’hui, estime Karan Bilimoria, son président : « Face à cette pénurie d’employés paralysante, il faut agir vite. »

    Dans l’urgence, le gouvernement britannique a néanmoins changé ses règles pour quelques personnels-clés : militaires, conducteurs de train, personnel médical… Il s’agit d’éviter la fermeture d’infrastructures stratégiques.

    Dans ces circonstances, de plus en plus de Britanniques choisissent la solution la plus évidente : ils cassent le thermomètre. « Beaucoup de personnes retirent l’application anti-Covid de leur téléphone », explique Mme Allen, de Salcombe Finest. C’est le cas de Rosemary Squire, qui dirige Ambassador Theatre Group, une société qui gère 58 salles de théâtre. Elle a reçu le « ping », assure avoir suivi « religieusement » la période d’isolement… avant de supprimer l’application de son téléphone à sa sortie de chez elle. Pour ne plus jamais recommencer ça.

    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/20/covid-19-en-angleterre-des-entreprises-perturbees-a-cause-de-l-isolement-des

    je trouve scandaleux que Le Monde effraie ainsi les employeurs et les militants de l’économie de notre beau pays

    #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #tourisme #industrie #services

  • Avec « Ready to fly », Air France espère fluidifier l’embarquement des passagers
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/17/avec-ready-to-fly-air-france-espere-fluidifier-l-embarquement-des-passagers_

    Avec « Ready to fly », Air France espère fluidifier l’embarquement des passagers. Ce nouveau service gratuit permet aux clients de la compagnie de vérifier au préalable s’ils détiennent tous les documents sanitaires exigés pour leur voyage.
    C’est la hantise des compagnies aériennes cet été. Des files d’attente interminables qui s’allongent dans les aéroports et provoquent d’importants retards à l’embarquement. Pour parer à cette thrombose des aérogares et, parallèlement, « réduire le stress de ses clients », Air France a lancé, samedi 17 juillet, un nouveau service gratuit baptisé « Ready to fly » (« prêt à voler »). Il permet aux futurs passagers de vérifier au préalable s’ils sont en possession de tous les documents sanitaires exigés pour effectuer leur voyage. Une liste qui peut être longue et varier selon les pays de destination.
    Trois jours avant le vol, Air France adresse à chaque passager un courriel avec un accès à une plate-forme vers laquelle « il doit transmettre, selon les cas, les documents sanitaires nécessaires pour son voyage. Le QR code de son passe sanitaire européen [disponible dans l’application TousAntiCovid pour les Français] ou, pour les non-Européens, la photo d’un test PCR négatif ou du justificatif de vaccination », explique Guy Zacklad, directeur du hub de Roissy-Charles-de-Gaulle. Une fois téléchargés sur la plate-forme, les documents sont vérifiés « soit par des agents d’Air France, soit par des sous-traitants de sécurité » qui travaillent habituellement avec l’entreprise, précise M. Zacklad. Cette étape franchie, « les données sont supprimées », assure-t-il. Si le passager a bien fourni tous les papiers exigés, sa carte d’embarquement portera alors la mention « Ready to fly », un sésame qui lui évitera un contrôle de son passe sanitaire à l’aéroport.
    C’est l’obligation, pour les compagnies aériennes, « de s’assurer que tous les passagers ont les documents demandés par le pays de destination » qui est à l’origine de « Ready to fly », souligne M. Zacklad. Air France voit aussi dans ce nouveau service une chance d’accélérer le parcours des voyageurs à l’aéroport, car les contrôles manuels à l’embarquement prennent beaucoup de temps – une minute pour chacun des 470 passagers d’un Boeing 777 d’Air France pour les outre-mer. Et pourtant, elle est l’une des plus rapides. A l’inverse, beaucoup plus tatillonne, l’américaine United Airlines prendrait, au grand dam de Groupe ADP, gestionnaire de Roissy et d’Orly, « environ dix minutes par passager ».
    Après une phase de test auprès de 5 000 clients depuis le 15 juin, Air France a décidé de lancer « Ready to fly » dans un premier temps sur ses vols vers la Corse et les outre-mer (Antilles, Guyane et La Réunion). Sa filiale KLM « a développé un système comparable » opérationnel depuis quelques jours, note M. Zacklad. A terme, « toutes les compagnies aériennes vont s’y mettre, notamment pour éviter les problèmes d’embouteillage à l’embarquement », prédit Augustin de Romanet, PDG de Groupe ADP. La compagnie Corsair a même devancé Air France avec un service similaire à l’œuvre depuis le 12 juillet.Pour « limiter au maximum les files d’attente », M. Romanet souhaite « travailler main dans la main avec la police ». En pratique, il veut obtenir l’aval des autorités pour organiser, à l’instar d’Air France, un contrôle sanitaire des passagers en amont des contrôles de la police aux frontières (PAF). Une sorte de « préfiltrage » qui ne laisserait plus à la PAF que la vérification des voyageurs pour « motif impérieux ».

    #Covid-19#migrant#migration#france#airfrance#sante#frontiere#controle#circulation

  • Les auditeurs continuent de faire faux bond à la radio
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/13/les-auditeurs-continuent-de-faire-faux-bond-a-la-radio_6088116_3234.html

    A quoi bon communiquer sur des chiffres s’il n’est pas permis de les interpréter ? Une nouvelle fois, mardi 13 juillet, les opérateurs de la radio tentent une mission impossible, à savoir trouver des motifs de satisfaction dans une mesure de l’audience qu’ils ne peuvent pas exploiter selon les critères habituels. La seule donnée qui ne prête à aucun commentaire hasardeux est une nouvelle fois inquiétante : les auditeurs continuent de fuir les ondes.

    Entre avril et juin 2021, la #radio a perdu un million d’auditeurs par rapport à la même période de 2020, selon Médiamétrie. A l’époque, le média radio venait déjà d’afficher une chute vertigineuse de quatre points, soit environ 2 millions d’individus, installant son audience cumulée à 73,6 %. Rétrogradée à 71,3 %, cette audience établit que, désormais, le nombre d’auditeurs quotidiens est inférieur à 40 millions (39,1 millions), un plancher jamais atteint.

  • Macron annonce un « revenu d’engagement » pour les jeunes sans emploi ou formation
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/13/macron-annonce-un-revenu-d-engagement-pour-les-jeunes-sans-emploi-ou-formati

    « Pour amplifier cette dynamique [de l’apprentissage], _je présenterai à la rentrée le revenu d’engagement pour les jeunes, qui concernera les jeunes sans emploi ou formation et sera fondé sur une logique de devoirs et de droits », a déclaré le président de la République dans son allocution télévisée.

    #apprentissage #jeunes #revenu #travail #viande_fraiche et #cerveaux_disponibles

  • S’il y a une industrie qui ne se remet jamais en cause c’est bien l’industrie automobile française. Ces abrutis ne croyaient pas à l’avenir du moteur électrique il y a encore 10 ans, aujourd’hui ils demandent de l’aide pour s’y convertir. Et vous savez quoi ? Ils pensent que c’est la faute du gouvernement s’ils sont en train de crever.

    Leur logique m’échappe : les chinois ont de l’avance mais notre problème de chiffre d’affaires est causé par les infrastructures routières. Comme si un type pensait que c’était la faute de sa chambre à coucher quand sa femme le trompe avec le voisin.

    L’industrie automobile appelle Emmanuel Macron à l’aide face à une transition énergétique « dévastatrice »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/10/l-industrie-automobile-appelle-emmanuel-macron-a-l-aide-face-a-une-transitio

    Autrement dit, la Commission tire un trait sur cent ans de savoir-faire européen et choisit à la place une technologie dans laquelle les Chinois ont dix ans d’avance sur nous.
    (...)
    Pour « réussir l’électrique à batterie », la PFA estime que les pouvoirs publics devraient commencer par accélérer – avec un A majuscule – la mise en place de bornes publiques de recharge rapide.

  • Eiffage et Vinci, grands gagnants du chantier du Lyon-Turin
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/08/eiffage-et-vinci-grands-gagnants-du-chantier-du-lyon-turin_6087519_3234.html


    Les groupements menés par les deux entreprises ont remporté les principaux contrats, pour près de 3 milliards d’euros.
    Le soleil ne se couche jamais sur l’empire Vinci
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/03/DE_LA_CASINIERE/54958
    par Nicolas de La Casinière pour @mdiplo mars 2016 [en ligne]

    du même Les prédateurs du béton - Libertalia 2013
    Enquête sur la multinationale Vinci
    https://editionslibertalia.com/catalogue/a-boulets-rouges/Les-Predateurs-du-beton
    https://seenthis.net/messages/921405