Laurence Bloch, directrice de France Inter, veut « redonner le goût de la politique aux citoyens », recourir à des éditorialistes couvrant un large spectre politique et attirer les jeunes. Chez Europe 1, l’heure est aux départs. lemonde.fr 5/7
A la #radio, les grilles en vue de l’élection présidentielle de 2022 se mettent en place. Dans un entretien au Parisien, samedi 3 juillet, Laurence Bloch, directrice de France Inter, a expliqué quels étaient les enjeux pour la radio la plus écoutée de France. Dans les prochains mois, la dirigeante veut « redonner le goût de la politique aux citoyens », recourir à des éditorialistes couvrant un large spectre politique et attirer les jeunes.
La patronne de France Inter veut ainsi relancer les débats, « en proposant aux gens des points de vue variés (…) pour leur permettre de se forger une opinion ». Ce ne sont pas moins de quatre éditorialistes qui débarquent sur la station à 7 h 20 dont Natacha Polony (directrice de la rédaction de l’hebdomadaire Marianne) le lundi, Cécile Duflot (ancienne secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, aujourd’hui directrice générale d’Oxfam France) le mardi, Alexandre Devecchio (Le Figaro) le mercredi, Etienne Gernelle (directeur de l’hebdomadaire Le Point) le jeudi… Les présentateurs Nicolas Demorand et Léa Salamé « recevront des politiques, mais la présence des intellectuels, des experts sera renforcée ».
Ou comment redonner le dégoût de la politique aux auditeurs et faire fuir les jeunes qui n’écoutent plus la radio de toute façon. L’intervention de ce quarteron d’expert en #éditocratie face à Nicolas Salamé et Léa Demorand va motiver de nouveau abstentionnistes. à noter aussi l’arrivé de Patrick Cohen , à la rentrée, sur france cul le dimanche matin... après la messe.
alea jacta est, le rubicon est franchi et la messe est dites.