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  • #Covid-19 : des vaccins moins efficaces contre le variant delta avec le temps, nouvelles données
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/30/covid-19-de-nouvelles-donnees-suggerent-que-les-personnes-vaccinees-peuvent-

    Le ministère de la santé israélien a rendu publics des chiffres montrant que le vaccin de Pfizer et BioNTech ne protégerait plus qu’à 39 % contre l’infection, tout en restant très efficace pour prévenir les hospitalisations. De nombreux scientifiques estiment qu’il est encore un peu tôt pour en tirer des conclusions.

    [...]

    Faut-il dès à présent prévoir une troisième dose pour tout ou partie de la population ?

    Véritable cas d’école, Israël est le premier pays à affronter le variant Delta avec une population vaccinée depuis plusieurs mois. Lorsque le virus a été détecté en avril au Royaume-Uni, moins de 10 % de la population était complètement immunisée contre 55 % en Israël. « La population britannique a été vaccinée plus tard et a vu le variant plus tôt  », résume Cyrille Cohen, selon qui ce décalage pourrait expliquer les différences d’efficacité observées dans les deux pays. Une étude des laboratoires Pfizer et BioNTech mise en ligne mercredi 28 juillet montre en effet que la protection est maximale jusqu’à deux mois après la seconde dose, puis décline d’environ 6 % en moyenne tous les deux mois.

    « Prendre dès à présent des mesures »

    Les données ont été collectées dans le cadre d’un essai clinique jusqu’à la mi-mars à un moment où le variant Alpha était majoritaire. La diminution d’efficacité pourrait être plus marquée avec d’autres variants. « On verra d’ici quelques mois ce qui passe avec Delta dans les autres pays doublement vaccinés », souligne le scientifique, selon qui il est malgré tout « certain » que l’efficacité du vaccin baisse avec le temps contre le variant Delta, bien plus contagieux que les lignées historiques.

    Si ce chiffre de 39 % est confirmé, cela signifie que le virus peut continuer à circuler par l’entremise et parfois à l’insu des personnes vaccinées, quand elles sont asymptomatiques. « Il faut envisager le pire des scénarios, et prendre dès à présent des mesures », estime l’immunologue, pour qui la question du masque dans les lieux clos ne devrait même pas se poser.

    Mercredi, les autorités américaines ont ainsi revu leur position sur le sujet. « Dans les zones où la transmission [du Covid-19] est importante, les CDC [Centres de prévention et de lutte contre les maladies] recommandent aux personnes entièrement vaccinées de porter des masques dans les lieux publics en intérieur »,(...).

    Selon un document confidentiel du #CDC obtenu par le Washington Post https://context-cdn.washingtonpost.com/notes/prod/default/documents/54f57708-a529-4a33-9a44-b66d719070d9/note/753667d6-8c61-495f-b669-5308f2827155.#page=1, la charge virale des personnes vaccinées infectées par le variant Delta pourrait être aussi élevée que celle des personnes non vaccinées, indépendamment des symptômes présentés. Même si le risque d’être hospitalisé ou de décéder du Covid reste faible chez les personnes vaccinées, « la guerre a changé », estiment les experts américains, inquiets de la vitesse de propagation du variant Delta, « aussi contagieux que la varicelle ». Le CDC s’appuie notamment sur l’analyse d’un cluster récent dans le comté de Barnstable, dans le Massachusetts : sur 882 cas recensés, environ 74% étaient vaccinés, rapporte le New York Times.

    #delta #vaccin #troisième_dose

  • #Covid-19 : lever les gestes barrières avant d’avoir atteint l’immunité collective favorise l’irruption de variants résistants
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/30/covid-19-lever-les-gestes-barrieres-avant-d-avoir-atteint-l-immunite-collect

    Un phénomène, appelé « #pression_de_sélection », favorise le développement de souches plus résistantes au #vaccin dans les populations de plus en plus vaccinées chez qui les gestes barrières se relâchent mais qui n’ont pas encore atteint l’immunité collective.

    (la critique du gouvernement, en sourdine)

    #gestes_barrières #masques

  • Covid-19 : l’Angleterre met fin à la quarantaine pour les voyageurs vaccinés aux Etats-Unis et dans l’UE, à l’exception de la France
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/28/covid-19-l-angleterre-met-fin-a-la-quarantaine-pour-les-voyageurs-vaccines-a

    Covid-19 : l’Angleterre met fin à la quarantaine pour les voyageurs vaccinés aux Etats-Unis et dans l’UE, à l’exception de la France. La présence du variant Beta sur le territoire français préoccupe les autorités britanniques, qui ont choisi d’exclure le pays de la liste des pays concernés par cette mesure très demandée par les expatriés.
    La France est le seul pays de l’Union européenne à ne pas bénéficier de cet assouplissement. Les voyageurs complètement vaccinés contre le Covid-19, dans l’Union européenne (UE) ou aux Etats-Unis, seront désormais exemptés de quarantaine en Angleterre, a annoncé, mercredi 28 juillet, le gouvernement britannique. Cette mesure, ardemment réclamée par les expatriés et par le secteur touristique, entrera en vigueur à partir de lundi à 5 heures, heure française, a précisé le ministère britannique des transports. Mais elle ne s’appliquera pas aux arrivées de France. Pour les voyageurs venus de pays classés « orange », soit la grande majorité des destinations touristiques, dont l’UE et les Etats-Unis, le Royaume-Uni impose une quarantaine d’au moins cinq jours, ainsi que de coûteux tests. Le pays avait déjà exempté de quarantaine les arrivants vaccinés par le service de santé britannique, mais pas ceux vaccinés à l’étranger, au grand désespoir des expatriés britanniques dans ces pays, pour lesquels tout retour à la maison est très difficile. Désormais, l’Angleterre appliquera la même mesure aux personnes vaccinées dans l’Union européenne ou aux Etats-Unis, pour les arrivées de tous les pays de la liste orange, sauf la France, en raison de la présence du variant Beta, répertorié pour la première fois en Afrique du Sud. « Des règles distinctes vont continuer de s’appliquer pour les arrivées de France », a affirmé le ministère dans un communiqué. Les voyageurs vaccinés aux Etats-Unis devront, eux, prouver en plus qu’ils sont résidents aux Etats-Unis. Un test PCR restera obligatoire deux jours après leur arrivée. En outre, ces mesures ne concernent pas les pays classés « rouge » par Londres, comme l’Inde, les Emirats arabes unis, ou les pays d’Amérique du Sud. Seuls les résidents du Royaume-Uni peuvent en revenir, en observant une coûteuse quarantaine à leurs frais, dans des hôtels réservés à cet effet.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#france#etatsunis#sante#vaccination#variant#quarantaine#expatrie#UE#frontiere#circulation

  • Au Japon, une forte hausse des cas de #Covid-19 replace la pandémie en tête des préoccupations
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/28/au-japon-une-forte-hausse-des-cas-de-covid-19-replace-la-pandemie-en-tete-de

    … alors que la capitale est depuis le 12 juillet en « état d’urgence », un statut censé endiguer la progression du virus.

  • Dans la catégorie on vous avait prevenus

    Plébiscités pendant les confinements, les animaux de compagnie envahissent les refuges

    Depuis le début de la crise sanitaire, de nombreux Français ont fait le choix d’accueillir un animal de compagnie. Mais bon nombre de ces bêtes peuplent aujourd’hui les refuges des associations, qui sont à saturation depuis début juin.

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/28/plebiscites-pendant-les-confinements-les-animaux-de-compagnie-envahissent-le

  • Covid-19 : face à la quatrième vague, les effets trop tardifs de l’accélération de la vaccination, selon l’Institut Pasteur

    L’immunisation d’une partie plus importante de la population sous la pression du passe sanitaire réduira le pic d’hospitalisations mais ne devrait pas suffire à éviter « un encombrement important à l’hôpital », d’après les dernières modélisations de l’équipe de Simon Cauchemez.

    L’accélération de la vaccination suffira-t-elle à contrer la quatrième vague ? Sans doute pas, selon les dernières modélisations de l’Institut Pasteur, mises en lignes mardi 27 juillet https://modelisation-covid19.pasteur.fr/realtime-analysis/delta-variant-dynamic. Selon ces calculs, l’immunisation d’une partie plus importante de la population sous la pression du passe sanitaire réduira la taille du pic d’hospitalisations, mais sans autres mesures, il pourrait bien être aussi haut que celui de la deuxième, voire de la première vague. « Si on reste sur une dynamique avec un taux de transmission égal à 2 [ce qui signifie que chaque individu infecté contamine en moyenne deux personnes], cela pourrait conduire à un encombrement important à l’hôpital », souligne le chercheur Simon Cauchemez, par ailleurs membre du #conseil_scientifique.

    Si, fin mai, lorsque le variant Delta n’était encore qu’une menace incertaine, le modélisateur espérait un « été tranquille », ses scénarios sont désormais bien plus pessimistes. Dans l’hypothèse où la vaccination atteindrait, en rythme de croisière, 700 000 injections par jour, et où la part des Français souhaitant se faire vacciner serait de 70 % chez les 12-17 ans, 90 % parmi les 18-59 ans et 95 % chez les plus de 60 ans, jusqu’à 2 500 hospitalisations quotidiennes sont attendues au pic, soit un niveau proche de celui de la deuxième vague, en novembre 2020. C’est moins que ce qui était anticipé le 9 juillet, avant l’annonce de la mise en place du passe sanitaire – jusqu’à 4 800 hospitalisations par jour, soit bien au-delà des 3 600 hospitalisations observées au pic de la première vague, en avril 2020 –, mais bien trop pour éviter que les hôpitaux ne débordent de nouveau.

    INFOGRAPHIE LE MONDE

    Le nombre de lits de soins critiques occupés au pic pourrait atteindre 5 400, voire 7 200, si les durées moyennes de séjour sont plus longues (quinze jours contre dix), c’est-à-dire les niveaux atteints lors des deux premières vagues épidémiques. « Une réduction du taux de transmission grâce à des mesures non pharmaceutiques reste donc importante pour limiter l’impact de la vague sur le système hospitalier », insistent les auteurs de ces projections, en précisant que « même de petites réductions peuvent avoir un impact important ». En abaissant le taux de transmission de 10 %, le nombre d’hospitalisations au pic ne serait plus « que » de 1 800, et de 1 200 avec une réduction de 25 %.

    INFOGRAPHIE LE MONDE

    « A la croisée des chemins »

    Le passe sanitaire y parviendra-t-il ? « Son effet est difficile à anticiper. Tout dépend de sa mise en œuvre », indique Simon Cauchemez, en rappelant que du point de vue du contrôle de l’épidémie, des mesures appliquées à l’ensemble de la population n’ont pas davantage d’intérêt que des mesures ciblant seulement les personnes non vaccinées. « Auparavant, on n’avait pas d’autre choix que de fermer un lieu où le risque de contamination est élevé. Maintenant, on peut le laisser ouvert pour les personnes qui contribuent peu à la transmission », précise le modélisateur, citant une étude sur l’épidémiologie du SARS-CoV-2 dans une population partiellement vaccinée.

    « On est à la croisée des chemins. Le fait qu’on soit passé de 2 000 à 20 000 [cas positifs par jour] en très peu de temps est un signal très inquiétant. Il va falloir suivre la situation de très près dans les jours et les semaines qui viennent pour voir si on réussit à casser cette dynamique », explique le modélisateur. A différentes reprises déjà, l’épidémie a pu suivre une trajectoire imprévue – du fait de la météo ou encore des vacances. « Dans le passé, on a vu des ralentissements ou des accélérations de l’épidémie sans pouvoir les expliquer. Il y a le virus, mais aussi l’ajustement du comportement des gens, indépendamment des mesures prises par les autorités », souligne-t-il. Depuis quelques jours, la courbe s’est ainsi infléchie dans plusieurs pays, comme au Royaume-Uni, sans explication claire – mais les Anglais totalement vaccinés étant bien plus nombreux que les Français, toute comparaison est hasardeuse. [ainsi 100 % des personnes de plus de 80 ans y sont vaccinées, un facteur décisif pour la part des décès, ndc]

    Alors que des départements envisagent de réinstaurer un couvre-feu et que le port du masque est redevenu obligatoire en extérieur dans 22 d’entre eux, une étude mise en ligne mi-juillet par une équipe de modélisateurs de l’université de Bordeaux https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.07.09.21260259v3 précise l’impact qu’on peut en attendre. Grâce à différentes méthodes statistiques, les scientifiques sont parvenus à démêler les effets des différentes interventions. Selon leurs calculs, le premier confinement a réduit le taux de transmission de près de 80 %, le deuxième confinement, avec les écoles ouvertes et un assouplissement du télétravail, autour de 50 %, et les différents couvre-feux, autour de 30 %, sans grande différence suivant qu’il démarre à 18 heures ou à 20 heures. La fermeture des écoles n’aurait, en revanche, contribué qu’à une diminution de 7 %.

    « Un phénomène d’usure des mesures »

    Ces calculs ne permettent cependant pas de comprendre la « mécanique » à l’œuvre derrière chacune des interventions. « Quelles que soient les raisons pour lesquelles ça marche, mettre en place un couvre-feu, ça marche ! », résume Rodolphe Thiébaut, coauteur de l’étude, en admettant avoir été surpris par ce résultat, qui contredit d’autres estimations basées, par exemple, sur le niveau de mobilité des Français pendant cette période. « Les mesures ont aussi un effet de signal pour la population », souligne le modélisateur, selon qui ces résultats ne sont pas transposables au contexte actuel.

    « Il y a un phénomène d’usure des mesures, donc l’efficacité qui a pu être constatée n’est plus la même au bout d’un certain temps », explique Pascal Crépey, épidémiologiste à l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), citant les travaux de la modélisatrice Vittoria Colizza sur la « fatigue pandémique ». « Il peut être trompeur de lier une réduction du taux de transmission à une mesure, car ce pourcentage est malheureusement amené à baisser. Plus une mesure s’applique longtemps, moins elle est efficace », précise-t-il.

    L’effet du climat serait par contre très significatif puisque, selon les calculs de l’équipe de Bordeaux, il serait à l’origine d’une baisse de plus de 20 % de la circulation du virus en été et d’une augmentation de 10 % l’hiver. S’il se confirme, cela pourrait contribuer à décaler l’épidémie dans le temps, mais dans ce cas, « il faut s’attendre à une augmentation de la transmission du variant Delta de 30 % à l’arrivée de l’hiver », souligne Pascal Crépey, en rappelant que d’autres facteurs « non identifiés par le passé » peuvent aussi avoir un impact sur la dynamique à venir du variant. « Pour l’instant, ça va, mais on n’est pas sortis d’affaire », résume-t-il, en rappelant que les vaccinations qui ont lieu aujourd’hui n’auront pas d’effet avant le mois de septembre. « Les gens qui seront hospitalisés au 15 août ont été infectés aujourd’hui. Le tracé des courbes est déjà écrit et va se dévoiler dans les jours à venir. »

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/28/covid-19-face-a-la-quatrieme-vague-les-effets-trop-tardifs-de-l-acceleration

    #covid-19 #hospitalisations

  • Covid-19 : en France, une triple fracture vaccinale
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/25/covid-19-en-france-une-triple-fracture-vaccinale_6089451_3244.html

    Les données calculées par le géographe de la santé Emmanuel Vigneron mettent en évidence une France divisée sur le plan de la vaccination entre Nord-Ouest et Sud-Est, entre centres urbains et périphéries, ainsi qu’entre communes riches et pauvres.

    #covid-19 #paywall

    • Le Monde en cartes sur Twitter : "Covid-19 : la France divisée autour de la vaccination. lemondefr fait sa Une sur la triple fracture vaccinale qui traverse le pays. Des cartes à retrouver dans l’édition en kiosque ce week-end
      https://mobile.twitter.com/LM_enCartes/status/1418888814781685768

      @lemondefr
      fait sa Une sur la triple fracture vaccinale qui traverse le pays. Des cartes à retrouver dans l’édition en kiosque ce week-end

      https://mobile.twitter.com/LM_enCartes/status/1418888814781685768/photo/1

      La Une

      page 8

      page 9

    • Les données concernant mon coin cadrent très bien avec le fait que c’est yolo complet : taux de vaccination entre 30 et 50% en dessous de la moyenne nationale, vieux de plus 75 ans vaccinés entre 65 à 80% (dans ces tranches d’age je ne comprends pas comment on peut passer à côté de la vaccination), et jeunes de 20 à 39 ans vaccinés entre 20 et 35% (on s’en fout on est jeunes et en bonne santé).

      Et après tout ce beau monde va couiner au confinement, à la confiscation de sa liberté (de se battre l’œil de son prochain). Blaireaux.

    • Covid-19 : « Entre le nord et le sud de la France, des disparités territoriales sur l’opposition à la vaccination » , Lucie Guimier, 23 novembre 2020
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/11/23/covid-19-entre-le-nord-et-le-sud-de-la-france-des-disparites-territoriales-s

      TRIBUNE

      Géographe spécialisée en santé publique, chercheuse associée à l’Institut français de Géopolitique/ Université Paris 8
      Dans le sud de la France, le rôle des médecins et des acteurs politiques pourrait expliquer la progression du scepticisme à l’égard des vaccins, estime dans une tribune au « Monde » la géographe Lucie Guimier.

      L’attention médiatique portée au vaccino-scepticisme prend une ampleur sans précédent et traduit les enjeux politiques, sociaux mais aussi sanitaires de ce phénomène de société. Les sciences sociales, depuis les années 1990, ont joué le rôle d’éclaireur sur cette question pour en saisir la portée, les pratiques, et les relier à leur contexte social.

      Quelques points saillants émergent. Les mouvements antivaccins suivent l’histoire de la vaccination et se sont, dès l’origine, organisés autour de l’idée de libertés individuelles à défendre face à des directives vaccinales émanant de l’Etat et perçues comme intrusives, voire illégitimes. Le refus vaccinal constitue en ce sens une stratégie d’insoumission à l’autorité et participe d’un rapport de force entre l’Etat et les citoyens.

      La valeur centrale défendue par les opposants à la vaccination est celle d’une nature saine qu’il ne faudrait pas contrarier, opposée aux artifices supposés malsains créés par l’homme à l’aide des sciences et techniques. La décision de ne pas se vacciner ou de refuser les vaccins pour ses enfants est le plus souvent aidée par des acteurs qui dispensent des discours plus ou moins idéologiques légitimant ce choix.

      Les acteurs politiques jouent un rôle dans le scepticisme
      Il peut s’agir d’un proche, mais on constate aussi de plus en plus souvent que des médecins ou soignants dissidents ainsi que des acteurs politiques en quête d’électeurs jouent un rôle dans la progression de ce scepticisme. L’attention portée aux antivaccins efface bien trop souvent les responsabilités de certains acteurs influents dans la manifestation de cette défiance.

      Il faut désormais également prendre en compte l’évolution récente qu’est l’appropriation des discours vaccino-sceptiques par la complosphère, qui explique en grande partie la diffusion de l’hésitation vaccinale et de ses formes les plus résistantes au sein de populations jeunes et peu diplômées, qui jusqu’à récemment n’étaient que faiblement touchées par ce phénomène.

      Lorsqu’un individu adhère à ce schéma d’idées, il exprime son choix de ne pas se soumettre aux codes et aux discours dominants de la société, il se veut maître de ses propres normes. La résistance vaccinale peut être interprétée comme une source d’estime de soi qui aurait une fonction émancipatrice. Le choix de se vacciner ou non est loin d’obéir à des processus strictement raisonnés : il s’inscrit avant tout dans un système de représentations.

      Une fracture selon un axe Cherbourg-Nice

      Longtemps ignorée dans ce contexte, la géographie peut aussi aider à décrypter cette opposition au vaccin. Depuis une dizaine d’années, des sondages d’opinion désignent la France comme l’épicentre mondial du vaccino-scepticisme. Ces données portent à croire qu’il s’agirait d’un fait social réparti de manière uniforme à l’échelle nationale, d’autant que l’on pourrait aisément imaginer que la démocratisation d’Internet aurait effacé les particularités territoriales en la matière.

      Or, si l’on s’en tient à l’étude de certaines couvertures vaccinales – en particulier des vaccins contre l’hépatite B et contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) –, des disparités territoriales se dessinent entre le nord et le sud, ce dernier étant plus réticent à la vaccination. Les cartes des taux de couvertures vaccinales à l’échelle des départements montrent des niveaux de protection moins élevés dans l’ouest et le sud-est du pays qu’au nord, selon un axe Cherbourg-Nice, révélant des comportements de résistance ou d’hésitation vaccinales plus fréquents qu’ailleurs.

      Comment expliquer que certaines parties du Midi soient plus sensibles aux sentiments de rejet vis-à-vis des vaccins ? Des études conduites par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes, désormais Santé publique France) auprès d’un échantillon de médecins généralistes ont souligné que les praticiens installés dans le sud-est, et dans une moindre mesure ceux du sud-ouest, ont tendance à avoir une opinion plus négative sur les vaccinations que ceux exerçant dans la partie nord de la France.

      Paris peut jouer pour ou contre les politiques publiques

      Ce phénomène s’observe particulièrement pour le vaccin contre l’hépatite B qui a fait l’objet d’une importante controverse dans le pays au milieu des années 1990. D’une manière générale, ce scepticisme influe sur les pratiques des médecins puisqu’ils respectent moins les recommandations du calendrier vaccinal que leurs collègues de la moitié nord. Lorsque l’on connaît l’importance des liens de confiance qui se tissent au cours du colloque singulier entre soignant et soigné, nous tenons là une première piste de compréhension du scepticisme plus marqué dans la population méridionale du pays.

      Une autre explication de ces fractures territoriales est la distance physique avec Paris, qui peut jouer sur le refus ou l’indifférence vis-à-vis des politiques publiques nationales, perçues comme des normes édictées par des instances lointaines. Les tensions entre Paris et Marseille, ravivées au cours de la gestion de la pandémie, pourraient accentuer cette fracture géographique.

      Il y a quelques semaines, la maire de Marseille (EELV), Michèle Rubirola, et le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier (LR), ont clamé leur insoumission à l’égard de l’autorité de la capitale, non sans avoir conscience d’utiliser ces repères identitaires à des fins électorales. L’image d’une ville, voire d’une région rebelle sont des arguments auxquels la population est sensible.

      Les positions de Didier Raoult et Samia Ghali (PS)

      A ces sorties s’ajoutent la controverse autour d’une personnalité locale, Didier Raoult, promoteur de l’hydroxychloroquine et devenu une icône antisystème, ainsi que les déclarations polémiques, mi-septembre, de la seconde adjointe à la mairie de Marseille Samia Ghali (PS) – elle affirmait qu’elle ne se fera pas vacciner contre le Covid-19 et qu’elle refusera également le vaccin pour ses enfants –, on observe autour de Marseille un climat de suspicion à l’égard des institutions qui peut impacter l’accueil d’un éventuel vaccin contre le Covid-19. Le risque est, qu’une fois ancrée, cette géopolitique de la défiance vaccinale soit difficilement maîtrisable.

      #santé_publique #vaccino-scepticisme #médecins #médecins_généralistes #soignants #politiciens #géographie #antivaccins #vaccination #libertés_individuelles #nature #complosphère

  • Covid-19 : la mobilisation contre le passe sanitaire s’accroît, 161 000 opposants ont défilé partout en France
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/24/covid-19-les-opposants-au-passe-sanitaire-et-a-la-vaccination-obligatoire-po

    Le ministère de l’intérieur a recensé 168 manifestations pour protester contre l’extension du passe sanitaire, ainsi que la vaccination obligatoire pour certaines professions. A Paris, près de 11 000 personnes sont descendues dans la rue.

  • Covid-19 dans le monde : le Canada rouvre ses frontières aux Américains vaccinés le 9 août, à tous les étrangers vaccinés le 7 septembre
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/19/covid-19-dans-le-monde-le-canada-rouvre-ses-frontieres-aux-americains-vaccin

    Le Canada va rouvrir sa frontière terrestre le 9 août aux citoyens américains complètement vaccinés contre le Covid-19 et toutes ses frontières le 7 septembre pour les voyageurs étrangers, a annoncé lundi 19 juillet le gouvernement.La pandémie a fait plus de 4 millions de morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse à partir de sources officielles lundi 19 juillet. Les Etats-Unis sont le pays le plus touché avec 609 021 morts, suivis par le Brésil (542 214 morts), l’Inde (414 108), le Mexique (236 331) et le Pérou (195 146). L’OMS estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé.Le Canada avait fermé ses frontières aériennes le 18 mars 2020 puis trois jours plus tard sa frontière terrestre avec les Etats-Unis, la plus longue au monde. Le pays va rouvrir petit à petit ses portes, à partir du 9 août. Pour entrer sur le territoire canadien, les voyageurs devront avoir reçu deux doses d’un vaccin autorisé par Santé Canada au moins quatorze jours avant leur entrée dans le pays et ne présenter aucun symptôme.
    Seront d’abord concernés les « Américains entièrement vaccinés » et les « résidents permanents vivant aux Etats-Unis », a affirmé la ministre de la santé canadienne, Patty Hajdu, lors d’un point presse. Dans l’immédiat, les Etats-Unis ne se sont pas engagés à une réouverture réciproque. « Nous continuons à réviser nos restrictions de voyage », a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, qui a affirmé que les Etats-Unis suivaient les conseils de leurs « propres experts médicaux ».Pressé ces dernières semaines par le secteur touristique de lever les restrictions dans un pays où la vaccination est bien avancée, le gouvernement Trudeau a également annoncé une totale ouverture pour le mois de septembre. La réouverture de la frontière canado-américaine le 9 août sera suivie de la « réouverture de notre frontière aux voyageurs entièrement vaccinés en provenance de n’importe quel pays à condition qu’ils remplissent les conditions d’entrée prévues », a annoncé Dominic LeBlanc, le ministre des affaires intergouvernementales, lors d’un point presse.

    #Covid-19#migrant#migration#canada#sante#frontiere#circulation#vaccination#etatsunis#tourisme

  • #Covid-19 : les exclus involontaires du #passe_sanitaire
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/22/covid-19-quand-l-acces-au-passe-sanitaire-devient-un-casse-tete_6089162_3244

    Pour d’anciens malades, des femmes enceintes, ou encore des personnes allergiques à certains composants, obtenir le sésame pour une vie normale peut être difficile, voire impossible.

    Il y a ceux qui s’excluent volontairement de la vaccination, et ceux qui voudraient être vaccinés mais ne peuvent pas. Victimes de situations parfois ubuesques, d’incompatibilités réelles ou supposées avec le vaccin, et qui ne peuvent avoir accès au sésame pour une vie normale qu’est devenu le passe sanitaire.

    Pour se rendre à la Comédie-Française, comme elle le souhaitait, ou partir en Grèce, comme prévu début août, Anne de Mondenard devra présenter son passe… qu’elle n’a pu encore obtenir. Cette salariée du secteur culturel, âgée de 56 ans, a été testée positive le 8 mars. Le 1er juin, une sérologie atteste de l’infection au SARS-CoV-2, avec une présence massive d’anticorps. Son médecin lui recommande alors d’attendre début septembre pour se faire vacciner.

    « J’ai appelé le laboratoire qui avait fait le test en mars afin qu’il transmette le résultat sur le portail dédié Sidep, mais on m’a expliqué que cela ne marchait pas. Puis je reçois un texto me disant que, comme mon infection remontait à plus de quatre-vingt-dix jours, le délai a expiré [pour obtenir le passe]. J’ai tout essayé, je suis fatiguée » , raconte Mme de Mondenard qui, étant fonctionnaire, n’a pas accès au portail de l’Assurance-maladie Ameli et dépend de la Mutuelle générale de l’éducation nationale… qui la renvoie à son médecin.

    « Risque de surréaction »

    Un scénario fréquent pour les Covid anciens. Benoît Anne, 26 ans, a été infecté en février. Etudiant dans une école d’ingénieurs dans la construction, ce sportif souffre encore de forts maux de tête, de fatigue et de légères pertes de mémoire. « Un médecin m’a recommandé d’attendre six mois, car le vaccin pourrait relancer des symptômes aigus. J’ai vu sept médecins qui m’ont tous dit des choses différentes », explique-t-il. M. Anne essaye de récupérer son QR code, mais le portail Sidep lui explique que son « test est expiré ». « Pour les vacances, c’est râpé, je devais aller au Portugal, mais j’ai annulé. »

    Antonin Gaucher, 26 ans, a lui eu le Covid-19 en mars. Scénario identique, il souffre de maux de tête et quand il fait du sport il est vite épuisé. On lui recommande de patienter pour le vaccin, car « risque de surréaction ». Il attendra septembre, restera en France cet été, mais n’arrive pas non plus à récupérer un passe sanitaire.

    De nombreux anciens malades, infectés en 2020, naviguent entre des avis divergents sur la nécessité de recevoir une ou deux doses, l’infection étant ancienne, et ne savent plus à quelle règle se vouer. « Le gouvernement s’est orienté vers une obligation vaccinale sans nécessairement tenir compte de tous ces aspects. Je suis harcelé par des gens qui me demandent ce qu’ils doivent faire, une, deux, zéro dose ? Je rappelle la règle : deux doses pour ceux qui n’ont pas été touchés, une injection pour les Covid de plus de six mois et aucune pour les moins de six mois », résume le professeur Jean-Daniel Lelièvre, chef du service immunologie et maladies infectieuses à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil et membre de la Haute Autorité de santé.

    Tests à répétition

    Interrogée, la direction générale de la santé (DGS) précise le cadre pour ceux qui ont été infectés avant le 19 avril, date à laquelle le QR code, récupérable sur le portail Sidep, a été mis en place.« Conformément à la loi, les données relatives aux tests sont conservées dans le système d’information Sidep pendant une durée maximale de trois mois à compter de leur collecte, puis, au-delà de ce délai, sont effacées. Un “rattrapage” via le renvoi de SMS/mail aux patients testés positifs entre le 28 mars et le 20 avril a été réalisé afin de récupérer une preuve de test positif, au format européen », explique-t-on à la DGS.

    De fait, les patients ne peuvent pas récupérer de test positif émis avant le 28 mars 2021, comme preuve de rétablissement ouvrant l’accès au passe sanitaire. « Pour les personnes n’étant pas dans ce calendrier, il est nécessaire soit d’avoir un schéma vaccinal complet, soit d’effectuer un test sérologique qui atteste de l’infection passée, qui permettra au médecin d’orienter vers une dose de vaccin, soit de se faire dépister pour obtenir une preuve de test négatif », précise encore la DGS (ce qui suppose dans le dernier cas d’effectuer des tests à répétition).

    Autre casse-tête, le cas de femmes enceintes à qui leur gynécologue a conseillé d’attendre le deuxième trimestre de grossesse. « J’avais pris mes rendez-vous pour les deux vaccins, mais mon gynécologue m’a recommandé de les annuler, par mesure de précaution, car enceinte de sept semaines. Mes vacances vont être plus compliquées, ainsi que la reprise du travail en septembre, car je ne me vois pas faire un test toutes les quarante-huit heures », raconte une femme souhaitant rester anonyme.

    « Clarifications » à venir

    Le ministre de la santé, Olivier Véran, a annoncé, mardi 20 juillet, « en accord avec les autorités scientifiques », que les femmes enceintes pouvaient se faire vacciner dès le premier trimestre de grossesse. « Des femmes ont été vaccinées sans savoir qu’elles étaient enceintes et la recommandation dans ce cas est de poursuivre le schéma vaccinal. Il est, de ce fait, proposé que la vaccination pour les femmes enceintes qui le souhaiteraient soit possible au cours du premier trimestre de la grossesse », précise le conseil d’orientation de la stratégie vaccinale.

    D’autres enfin connaissent des #contre-indications_au_vaccin_à_ARN messager. Cela concernerait, potentiellement, quelques centaines de Français, avance-t-on à la DGS. Trois cas ont été recensés : le syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique, dit « syndrome PIMS », qui touche certains enfants et adolescents à la suite d’une infection par le coronavirus ; les réactions type myocardite, péricardite et hépatite sévère ayant nécessité une hospitalisation à la suite d’une première injection de vaccin ; et les personnes allergiques au polyéthylène glycol, l’un des composants du vaccin. Pour eux, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a annoncé, lundi 19 juillet, sur Franceinfo, des « clarifications » à venir, sans donner de délai.

    https://seenthis.net/messages/924888

    #non_vaccinables

  • Covid-19 : plus de cinq millions de personnes souffrant de comorbidités ne sont pas encore vaccinées en France [ainsi que 2 millions de plus de 65 ans]
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/22/plus-de-cinq-millions-de-personnes-a-risque-ne-sont-pas-encore-vaccinees-sel

    Cinq millions de personnes à risque toujours pas vaccinées

    Même si elles ont eu un accès prioritaire à la vaccination, 5 millions de personnes souffrant de comorbidités ne sont toujours pas vaccinées. « Ce sont 5 millions de personnes qui sont en situation à risque au moment où repart l’épidémie [de Covid-19] », a souligné Dominique Martin, médecin-conseil national de la Caisse nationale de l’Assurance-maladie, lors d’un point presse, jeudi 22 juillet.

    Chez les plus 65 ans, 2 millions de personnes n’ont reçu aucune dose

    Concernant l’autre facteur de risque, c’est-à-dire l’âge, l’Assurance-maladie fait état d’ « encore un million de personnes de plus de 75 ans qui n’ont pas eu d’injection » , 86,15 % d’entre elles ayant reçu une première injection et 81,4 % présentant un schéma vaccinal complet. A ce décompte s’ajoute « un peu plus d’un million de personnes entre 65 et 74 ans ».

    Au rang des actions engagées depuis fin mars pour accompagner la vaccination, l’Assurance-maladie fait état de 7 millions de courriers envoyés aux personnes d’au moins 50 ans, 3,5 millions de courriers plus ciblés et 7,15 millions de SMS. Sur le terrain, elle a recensé quelque 2 000 actions, comme la vaccination éphémère ou à domicile.

    Les cas explosent, l’hôpital craint l’onde de choc

    Sur les sept derniers jours, les autorités sanitaires françaises ont enregistré en moyenne près de 12 000 nouveaux cas quotidiens, contre moins de 2 000 fin juin. Mercredi, Santé publique France (SPF) a comptabilisé 21 539 personnes positives au SARS-CoV-2 en vingt-quatre heures. C’est la première fois depuis le début mai que le seuil de 20 000 contaminations par jour est dépassé. « Nous avons une augmentation de la circulation du virus de l’ordre de 150 % sur une semaine : nous n’avons jamais connu cela » depuis le début de la pandémie, s’est alarmé mardi le ministre de la santé, Olivier Véran.

    Si la propagation du virus augmente, en raison de la très forte contagiosité du variant Delta, cela ne se ressent pas sur les données sanitaires, du moins pour le moment. Au total, 6 869 patients atteints du Covid-19 sont hospitalisés en France, selon les chiffres de SPF mercredi, contre 7 047 il y a sept jours. Dans les services de soins critiques – qui reçoivent les cas les plus graves –, on comptait 859 malades, dont 64 admis ces dernières vingt-quatre heures. Ils étaient 931 une semaine plus tôt.

    « La baisse s’est ralentie, et dans cinq régions – notamment celles du Sud –, on voit qu’il commence à y avoir une augmentation du nombre de patients en réa’ », a cependant souligné M. Véran jeudi devant les sénateurs. Si les vaccins – qui réduisent le risque d’infection et surtout les formes graves – garantissent qu’un certain nombre de contaminations ne se transforment pas en hospitalisations, le variant Delta est si contagieux que cela pourrait ne pas suffire, soulignent les scientifiques.

    Comme disait Blachier, vaut mieux que les vieux et les fragiles s’isolent en attendant la mort.

    Jean-François Delfraissy, alerte !
    https://twitter.com/le_Parisien/status/1418222816432852993

    Lors d’une prise de parole au Sénat, le Président du conseil scientifique Jean-François Delfraissy a alerté sur le relâchement des Français face aux gestes barrières alors que la 4e vague semble inévitable « Il faut revenir aux gestes barrières », a-t-il insisté

    Il a également indiqué être favorable au port du #masque même en extérieur car « avec ce variant, on peut clairement s’infecter à l’extérieur »

  • Vacciné, dans quelle mesure peut-on attraper le Covid ? Ce que disent les cas, études, experts
    https://www.franceinter.fr/sciences/vaccine-dans-quelle-mesure-peut-on-attraper-le-covid-ce-que-disent-les-c

    La vaste étude de l’agence de Santé britannique. L’agence de santé britannique, la Public Health England, a mené une vaste étude auprès de 57 000 patients, issue de 24 000 foyers. Dans ces ménages, une personne vaccinée avait malgré tout contracté le coronavirus. Ils ont comparé les niveaux de transmission avec des familles dans lesquelles aucun membre n’avait reçu d’injection. Il en ressort que, trois semaines après avoir reçu la première dose, les personnes vaccinées sont 38% à 49% moins susceptibles de transmettre le virus à leur famille. Et ce, à n’importe quel âge. Résultat : une personne vaccinée, même positive, est beaucoup moins contagieuse et contaminera moins autour d’elle.

    L’étude des autorités sanitaires américaines. De l’autre côté de l’Atlantique, près de 136 millions d’habitants, soit 41% de la population américaine, ont reçu les deux doses de vaccin. Un rapport du CDC, le Centre américain de lutte et de prévention des maladies, publié la semaine dernière, révèle que 0,01% des personnes entièrement vaccinées contre le Covid-19 entre janvier et avril ont ensuite été contaminées par le virus. Autrement dit, et si on préfère être optimiste, 99,99% des américains vaccinés seraient de facto immunisés. L’étude porte sur les 101 millions de personnes qui étaient entièrement vaccinées aux États-Unis entre le 1er janvier et le 30 avril. En tout, 10 262 contaminations ont été rapportées deux semaines ou plus après une vaccination complète. 

    Deux études américaines sur les malades vaccinés. Pour tenter de comprendre la contamination de nouveaux malades, pourtant vaccinés, deux études fouillées sont à relever aux États-Unis. La première nous emmène à Dallas. Seulement quatre des 8 121 employés entièrement vaccinés du Southwestern Medical Center de l’Université du Texas ont été infectés. La seconde a pris ses quartiers en Californie. Elle révèle que seulement sept des 14 990 travailleurs de l’UC San Diego Health et de la David Geffen School of Medicine de l’Université de Californie à Los Angeles ont été testés positifs deux semaines ou plus après avoir reçu une deuxième dose des vaccins Pfizer-BioNTech ou Moderna. Les deux rapports ont été publiés dans le New England Journal of Medicine. Les chercheurs de l’étude texane estiment que le vaccin a empêché le développement de formes plus graves de la maladie, ce qui est son principal objectif.

    La vaste étude israélienne. Israël est l’un des pays qui compte la plus forte proportion de population vaccinée contre le Covid-19. Le 14 février, après une étude réalisée sur plus d’1,2 million de patients, dont 600 000 immunisés par des doses Pfizer BioNTech, l’un de ses co-auteurs Ben Reis, déclare : « Il s’agit de la première preuve validée par les pairs de l’efficacité d’un vaccin dans les conditions du monde réel ». Elle confirme l’efficacité du vaccin américain à 94%. Surtout, l’étude révèle une efficacité de 92% contre la possibilité d’être infecté tout simplement par le virus. Trois à quatre semaines après la première dose, la fréquence des infections asymptomatiques (quand on est positif au test mais sans symptôme de la maladie) est réduite de 52 % par rapport à la population contrôle. Selon les chercheurs, une semaine après avoir reçu sa deuxième dose de vaccin, une personne a dix fois moins de risque d’être infectée sans le savoir et de potentiellement transmettre le virus. Deux doses permettent donc de casser les chaînes de contamination. Des résultats encourageants, mais Noam Barda, l’un des deux auteurs, avertit : « Cette étude ne peut pas garantir que nous ayons détecté toutes les infections asymptomatiques ».

    Ce qu’en disent trois experts

    Ces études nous prouvent une chose : être vacciné protège dans la plupart des cas contre les formes graves de la maladie. Dans ces essais cliniques, Pfizer l’avait déjà souligné : un vaccin ne prévient pas de 100% des infections. Trois experts nous éclairent et nous expliquent pourquoi il est malgré tout possible d’être contaminé, et quelles conséquences peuvent avoir les variants sur la vaccination.

    Daniel Floret, de la Haute autorité de santé : « D’abord, le but était de vacciner pour protéger les personnes les plus à risques, les plus vulnérables face au virus », dit-il à France Inter. « Mais à présent, il faut modifier la stratégie vaccinale. On sait que les vaccins permettent de réduire la transmission du virus. Cela permet d’envisager une autre stratégie qui n’est plus seulement de prévenir les formes symptomatiques de la maladie, mais de réduire sa circulation. Il est aussi possible de contracter le virus car l’immunité démarre 14 jours après la première dose, soit le temps pour l’organisme de produire les anticorps. Quand un vaccin est efficace à 94% contre le virus, cela veut dire qu’il y a 94% de moins de risque de développer une forme symptomatique de la maladie. » 

    Dans les faits, explique M. Floret, cela veut dire que dans un groupe de personnes non vaccinées où 100 patients sont en contact avec le covid, si tout le monde était vacciné, il n’y en aurait plus que six qui contractent la maladie. Une courbe publiée dans les résultats de l’essai clinique de phase 3 du vaccin Pfizer le démontre. Quatorze jours après l’injection, les deux courbes (groupe placebo et groupe vacciné) se séparent. L’une poursuit sa progression, l’autre stagne.

    il me semble que c’est une redite ici mais j’ai été troublé par une affirmation étonnante de Lehman, surpris qu’il se plante à ce point
    https://twitter.com/LehmannDrC/status/1417726746389004291

    Ton risque d’etre contaminante est tres faibles. Ton risque de faire une forme grave est tres faibles. Mais ton risque d’être contaminée est exactement le même et dépend entre autre de ton entourage et des mesures barriere. Le vaccin n’est pas un préservatif

    #covid-19 #vaccin

    • Parmi les malades du Covid-19 en France, combien sont vaccinés ?
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/21/covid-19-en-france-combien-de-personnes-vaccinees-parmi-les-malades-du-covid

      Le cloisonnement entre les différents systèmes d’information ne permet pas d’avoir des indicateurs exhaustifs, publics et régulièrement mis à jour.

      Depuis le début de la crise sanitaire il y a un an et demi, trois fichiers – entre autres – permettent d’avoir une idée de la situation :

      – SI-VIC, qui recense les personnes hospitalisées, en réanimation, ou mortes en lien avec le Covid-19 ;
      – SI-DEP, qui recense les tests virologiques dits « RT-PCR » et les tests antigéniques pratiqués ainsi que leurs résultats, positifs ou négatifs ;
      – VAC-SI, qui retrace toutes les injections de vaccins.

      Or ces systèmes d’information ne sont pas reliés entre eux. Ainsi, difficile de savoir automatiquement si des personnes infectées, hospitalisées ou mortes ont été dûment vaccinées. Il était en conséquence difficile d’en tirer des statistiques globales. Dans son avis du 6 mai 2021 , le conseil scientifique qualifiait ce croisement de fichiers comme une « priorité ».

      [...]
      Une faible proportion [ de vaccinés parmi les testés positifs] les qui doit cependant, rappelle l’organisme public, être analysée avec nuance : les patients non vaccinés sont surreprésentés parmi les personnes se faisant tester, et la mise en place progressive du passe sanitaire – qui leur impose un test pour pouvoir accéder à un grand nombre de lieux du quotidien – pourrait encore accentuer ce phénomène. Des facteurs qui, selon la Drees, « montrent bien qu’il n’est pas possible d’estimer précisément l’efficacité vaccinale via de simples statistiques descriptives ».

      Il y a des croisements de fichiers qui vont plus vite que d’autres, et des cohortes, en bleus avec casques, plus importantes que d’autres, ni constituées, ni étudiées.

    • Prevention and Attenuation of Covid-19 with the BNT162b2 and mRNA-1273 Vaccines
      https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2107058

      METHODS

      We conducted a prospective cohort study involving 3975 health care personnel, first responders, and other essential and frontline workers. From December 14, 2020, to April 10, 2021, the participants completed weekly SARS-CoV-2 testing by providing mid-turbinate nasal swabs for qualitative and quantitative reverse-transcriptase–polymerase-chain-reaction (RT-PCR) analysis. The formula for calculating vaccine effectiveness was 100%×(1−hazard ratio for SARS-CoV-2 infection in vaccinated vs. unvaccinated participants), with adjustments for the propensity to be vaccinated, study site, occupation, and local viral circulation.

      RESULTS

      SARS-CoV-2 was detected in 204 participants (5%), of whom 5 were fully vaccinated (≥14 days after dose 2), 11 partially vaccinated (≥14 days after dose 1 and <14 days after dose 2), and 156 unvaccinated; the 32 participants with indeterminate vaccination status (<14 days after dose 1) were excluded. Adjusted vaccine effectiveness was 91% (95% confidence interval [CI], 76 to 97) with full vaccination and 81% (95% CI, 64 to 90) with partial vaccination. Among participants with SARS-CoV-2 infection, the mean viral RNA load was 40% lower (95% CI, 16 to 57) in partially or fully vaccinated participants than in unvaccinated participants. In addition, the risk of febrile symptoms was 58% lower (relative risk, 0.42; 95% CI, 0.18 to 0.98) and the duration of illness was shorter, with 2.3 fewer days spent sick in bed (95% CI, 0.8 to 3.7).

      CONCLUSIONS

      Authorized mRNA vaccines were highly effective among working-age adults in preventing SARS-CoV-2 infection when administered in real-world conditions, and the vaccines attenuated the viral RNA load, risk of febrile symptoms, and duration of illness among those who had breakthrough infection despite vaccination. (Funded by the National Center for Immunization and Respiratory Diseases and the Centers for Disease Control and Prevention.)

  • Mobilisation exceptionnelle et exaspération généralisée contre le pass sanitaire, le fichage et la surveillance partout
    https://ricochets.cc/Mobilisation-exceptionnelle-et-exasperation-generalisee-contre-le-pass-san

    LES RENSEIGNEMENTS S’INQUIÈTENT D’UNE « MOBILISATION EXCEPTIONNELLE » ET D’UNE « EXASPÉRATION GÉNÉRALISÉE » Une note des services de renseignements à propos des mobilisations en cours contre le « Pass sanitaire », imposé à marche forcée par le gouvernement autoritaire de Macron, a fuité dans la presse : ➡ La police politique qui prend la température sociale s’inquiète d’une « exaspération de plus en plus généralisée face à des mesures considérées comme liberticides » et pointe un « risque de radicalisation » de la (...) #Les_Articles

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/07/20/covid-19-le-gouvernement-envisage-de-nouvelles-restrictions-locales-pour-fai
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/20/les-emissions-mondiales-de-co2-devraient-atteindre-un-niveau-jamais-vu-d-ici
    https://mars-infos.org/l-extreme-droite-n-a-rien-a-faire-5860

  • #Covid-19 : l’incidence repart à la hausse, notamment parmi les 20-29 ans
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/09/covid-19-l-incidence-repart-a-la-hausse-notamment-parmi-les-20-29-ans_608768

    L’incidence augmente dans toutes les classes d’âge, sauf chez les plus jeunes (0-9 ans) et chez les plus âgés (plus de 70 ans), et est particulièrement marquée chez les 20-29 ans, tranche d’âge qui connaît une augmentation de 80 % de ses contaminations par rapport à la semaine dernière pour atteindre le taux d’incidence de 65 cas positifs pour 100 000 personnes sur une semaine. Seuls 23 % d’entre eux sont entièrement vaccinés, mais les personnes contaminées de cet âge développent très peu de formes graves, voire essentiellement des formes asymptomatiques ou paucisymptomatiques de la maladie.

    Les répercussions ne se font pas encore sentir sur l’hôpital, où le nombre de déclarations de nouvelles hospitalisations et admissions en services de soins critiques a encore diminué cette semaine.

    […]

    #France #paywall

    • Il semblerait que les épidémiologistes (auto-proclamés) du gouvernement et son omnipotent conseil de défense sont atteints de cécité lorsqu’ils consultent les données en temps réel : le variant delta était à nos portes peu avant la mi-juin et avait déjà forcé le « barrage » dans le département des Landes. Mais, bon, tant que « les répercussions ne se font pas encore sentir sur l’hôpital », lequel reste la seule préoccupation lors de chaque reprise épidémique. Faut croire qu’ils ont pas trop la conscience tranquille rapport à « l’hôpital », nos premiers de cordées ...

      #stop&go (4ème édition)
      #incurie

  • Covid-19 : la France impose des tests de moins de vingt-quatre heures à l’entrée sur son territoire depuis plusieurs pays européens
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/17/covid-19-la-france-impose-des-tests-de-moins-de-vingt-quatre-heures-a-l-entr

    Covid-19 : la France impose des tests de moins de vingt-quatre heures à l’entrée sur son territoire depuis plusieurs pays européens. Dès dimanche, ces mesures concerneront les voyageurs non vaccinés en provenance du Royaume-Uni, d’Espagne, du Portugal, de Chypre, de Grèce et des Pays-Bas.
    Alors que les contaminations au Covid-19 continuent d’augmenter rapidement en France, sous l’effet du très contagieux variant Delta, Matignon a annoncé, samedi 17 juillet, que des tests de moins de vingt-quatre heures à l’entrée sur le territoire allaient être imposés en provenance de six pays européens.
    La France va imposer des tests du Covid-19 de moins de vingt-quatre heures à l’entrée sur son territoire en provenance du Royaume-Uni, d’Espagne, du Portugal, de Chypre, de Grèce et des Pays-Bas, où la circulation du virus est jugée préoccupante. Cette mesure, qui concerne les voyageurs non vaccinés, entrera en vigueur dimanche à minuit, selon un communiqué du premier ministre, Jean Castex.Les personnes arrivant du Royaume-Uni étaient soumises jusqu’à présent à la présentation d’un test de moins de quarante-huit heures. Le délai est de soixante-douze heures pour celles venant d’Espagne, du Portugal, de Chypre, des Pays-Bas et de Grèce. « Dans le même temps, et parce que les vaccins sont efficaces contre le virus, et notamment son variant Delta, les contraintes pesant sur les voyageurs bénéficiant d’un schéma vaccinal complet avec un vaccin reconnu par l’Agence européenne du médicament (Pfizer, Moderna, AstraZeneca ou Janssen) seront levées à compter de ce samedi 17 juillet, quel que soit le pays de provenance », poursuit Matignon. Jean Castex confirme, par ailleurs, que le schéma vaccinal est désormais considéré comme complet sept jours après l’injection d’une seconde dose, ou d’une dose pour les personnes ayant déjà contracté le virus, contre quatorze jours précédemment. Toutefois pour le vaccin monodose Janssen, le schéma demeure complet vingt-huit jours après l’injection. Enfin, le vaccin Covishield, issu d’un transfert de technologie d’AstraZeneca, « est désormais reconnu pour le passe sanitaire ». Les services du premier ministre confirment également l’élargissement de la liste des pays « rouges » à la Tunisie, au Mozambique, à Cuba et à l’Indonésie.

    #Covid-19#migrant#migration#france#UE#sante#vaccination#COVAX#circulation#frontiere#passesanitaire#schemavaccinal#variant#restrictionsanitaire

  • Covid-19 : « Evitez l’Espagne, le Portugal dans vos destinations », recommande le secrétaire d’Etat aux affaires européennes
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/08/covid-19-clement-beaune-recommande-d-eviter-le-portugal-et-l-espagne-cet-ete

    Covid-19 : « Evitez l’Espagne, le Portugal dans vos destinations », recommande le secrétaire d’Etat aux affaires européennes. Clément Beaune a justifié sa recommandation en invoquant les risques posés par le variant Delta du Covid-19 dans ces pays.
    Le secrétaire d’Etat français chargé des affaires européennes, Clément Beaune, a recommandé jeudi 8 juillet aux Français de ne pas se rendre au Portugal et en Espagne pour leurs vacances estivales en raison des risques posés par le variant Delta du coronavirus dans ces pays.
    « Ceux qui n’ont pas encore réservé leurs vacances, évitez l’Espagne, le Portugal dans vos destinations. C’est une recommandation sur laquelle j’insiste », a déclaré sur France 2 Clément Beaune.
    « Nous suivons particulièrement la situation des pays où la flambée est très rapide, le Portugal, l’Espagne, en particulier la Catalogne où nombre de Français se rendent pour faire la fête. Attention, très grande prudence (…). Nous pourrons avoir des mesures renforcées », a-t-il ajouté. Ces recommandations n’ont été confirmées par aucun autre membre du gouvernement. « A ma connaissance, ce matin, je n’ai pas de recommandation à faire », a déclaré sur CNews, jeudi matin, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. « Quel que soit le lieu où l’on se rend en vacances, il faut évidemment faire très attention, respecter les gestes barrière, être vigilant », a-t-il insisté.
    Parmi les pays en première ligne du regain de la pandémie de Covid-19 provoqué par le variant Delta, notamment en Europe, le Portugal a vu le nombre de nouveaux cas quotidiens dépasser le seuil des 2 000.Pour freiner les contagions, le gouvernement socialiste a décidé la semaine dernière de réimposer un couvre-feu nocturne dans les 45 municipalités les plus touchées, dont la capitale, Lisbonne, et Porto, deuxième agglomération du pays.Reconnaissant que la situation sanitaire de son pays s’était « aggravée », le ministre des affaires étrangères portugais, Augusto Santos Silva, a fait valoir que « les inquiétudes d’un Etat ami comme la France » étaient « compréhensibles ». « Il s’agit d’un conseil », a-t-il souligné dans une déclaration à l’agence Lusa, en précisant que les membres de la communauté portugaise de France pouvaient venir rendre visite à leur famille, car ces voyages figurent parmi les déplacements jugés essentiels.
    Contaminations incontrôlables en Espagne
    En Espagne, le système de vaccination assez rigide pourrait être à l’origine d’un rebond de l’épidémie. A la différence d’autres pays européens, qui ont ouvert il y a plusieurs semaines la vaccination aux jeunes adultes et aux adolescents, Madrid a débuté cet hiver sa campagne avec les personnes âgées de plus de 80 ans et est arrivé progressivement à la tranche des 30-39 ans.Mais avec l’arrivée de l’été et des vacances, les fêtes étudiantes dans les bars, les discothèques et les appartements se multiplient, alors même que le port du masque n’est plus obligatoire en plein air. Conséquence inéluctable : le nombre de contaminations est devenu incontrôlable depuis une dizaine de jours dans cette catégorie d’âge. Mardi, l’incidence était ainsi de 717 cas pour 100 000 personnes sur quatorze jours pour les 20-29 ans, soit plus du triple de l’incidence moyenne pour l’ensemble de la population (225).
    Jeudi, Clément Beaune est, par ailleurs, revenu sur la situation sanitaire partout en Europe, invitant les pays de l’Union européenne à la plus grande prudence. « On a vu des moments préoccupants, des stades en Hongrie où il n’y avait plus de jauge (…). Il faut être prudent (…). La pandémie n’est pas finie », a-t-il estimé. « Un pays comme la Grèce, qui avait sans doute fait preuve d’un peu de laxisme ces dernières semaines, a renforcé son dispositif de contrôle à l’entrée, tant mieux », a-t-il ajouté.

    #Covid-19#migrant#migration#france#espagne#portugal#grece#variant#circulation#frontiere#tourisme#sante#test##vaccination#

  • Covid-19 dans le monde : du Portugal au Canada en passant par Malte, les mesures de restriction visent les touristes
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/09/covid-19-dans-le-monde-du-portugal-au-canada-les-mesures-de-restrictions-vis

    Covid-19 dans le monde : du Portugal au Canada en passant par Malte, les mesures de restriction visent les touristes. Pour séjourner dans un hôtel au Portugal, il faudra désormais fournir une preuve de vaccination ou bien un test négatif. Le Canada, pour sa part, ne rouvrira pas ses frontières aux touristes non vaccinés avant « un bon moment ».
    La situation sanitaire est « catastrophique » en Tunisie, qui enregistre ces dernières semaines un nombre record de contaminations au Covid-19, a annoncé, jeudi, la porte-parole du ministère de la santé, évoquant l’« effondrement » du système sanitaire.

    Selon Mme Ben Alya, il est désormais difficile de trouver un lit disponible ou d’avoir la quantité nécessaire d’oxygène dans les hôpitaux du pays. « Si nous n’unissons pas nos efforts, la catastrophe va empirer », a-t-elle mis en garde.Les hôpitaux tunisiens connaissent depuis deux semaines un important afflux de patients durant cette vague de propagation du Covid-19, qui atteint des niveaux inédits. Mardi, le pays a enregistré 9 823 cas dont 134 décès en une journée, des chiffres jamais atteints depuis mars 2020. Au total, la Tunisie a connu 464 914 cas dont 15 735 décès, pour environ 12 millions d’habitants.
    Malte a annoncé vendredi la fermeture de ses frontières aux voyageurs non vaccinés, espérant ainsi juguler une recrudescence des nouveaux cas de Covid-19. « A partir du mercredi 14 juillet, toute personne arrivant à Malte doit présenter un certificat de vaccination reconnu : un certificat maltais, un certificat britannique ou un certificat de l’Union européenne, a annoncé le ministre de la santé, Chris Fearne, au cours d’une conférence de presse. Nous serons le premier pays en Europe à prendre cette mesure. »
    Sur fond de difficultés à enrayer une nouvelle flambée de l’épidémie de coronavirus, le Portugal a mis en place, jeudi, des restrictions sanitaires plus strictes pour les touristes, demandant aux vacanciers – qu’ils soient portugais ou étrangers – de présenter un test négatif, une preuve de vaccination contre le Covid-19 ou une preuve de guérison pour pouvoir séjourner dans les hôtels. Les nouvelles dispositions, qui entrent en vigueur samedi, concernent aussi les autres types d’hébergements provisoires comme Airbnb.
    Le nombre quotidien de nouvelles infections au Portugal a continué de croître ces dernières semaines, atteignant des niveaux recensés pour la dernière fois en février, période lors de laquelle le pays faisait face à la pire flambée épidémique au monde et avait imposé un confinement strict. Près de 90 % des nouvelles contaminations sont dues au variant Delta, apparu pour la première fois en Inde, et considéré comme plus contagieux que la souche originelle du coronavirus.Un test négatif, une preuve de vaccination ou de guérison seront aussi demandés le week-end à l’entrée des restaurants, pour le service en salle, dans 60 municipalités à haut risque dont la capitale, Lisbonne, et Porto.
    Le Canada a commencé à assouplir les restrictions de voyage pour ses citoyens, mais le premier ministre, Justin Trudeau, a annoncé, jeudi, que les voyageurs étrangers non vaccinés ne seront pas autorisés à rentrer au pays avant « un bon moment ».« Je peux vous dire maintenant que ça ne sera pas en vigueur avant longtemps », a répondu Justin Trudeau à une question de la presse. « Nous devons continuer à nous assurer de la sécurité des Canadiens et que les sacrifices de tant de gens dans les derniers mois n’aient pas été faits pour rien », a-t-il dit.

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