Billie Holiday, qui voyait en lui le patron du jazz, l’appelait « le proprio ». Proprio, Louis Armstrong le fut aussi au sens premier du terme d’une demeure située dans le modeste quartier de Corona, au fin fond du Queens, dénichée par sa quatrième épouse, en 1943. Façade de brique rouge, cuisine bleu Cadillac, bureau tapissé des collages qu’il aimait tant confectionner : Satchmo - retenu 300 jours par an sur les routes par ses tournées - la surnommait son « château ». Lui qui n’eut jamais d’enfant (« Nous n’en avons pas, non, mais on s’amuse beaucoup à essayer d’en faire », assénera-t-il un jour au Saint-Père lors d’une visite au Vatican) va y trouver un point d’ancrage.
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