• Plusieurs associations d’Occitanie dénoncent les grands projets inutiles
    https://www.lejournaltoulousain.fr/occitanie/actualites-occitanie/associations-occitanie-denoncent-grands-projets-inutiles-173450

    Ces grands projets d’ inutilité publiques

    Pour ces trois années décisives, voilà ce que les élus en place nous ont concocté :

    – L’État veut construire une autoroute Castres-Toulouse payante pour une fraction de 5 640 véhicules par jour ! Tous les marqueurs vont à l’encontre d’un projet tel que cette autoroute A69 : inutile, imposée, injuste, d’un autre temps. https://www.lvel.fr Pourquoi ne pas regarder la vérité en face ?

    – Le Conseil départemental de la Haute-Garonne et Toulouse Métropole veulent construire un réseau routier de contournement à l’ouest de Toulouse (BUCSM et BUO) : 24 kilomètres de nouvelles routes, 52 hectares d’espaces naturels et agricoles artificialisés, pour un total de 276 millions d’euros.

    – Toulouse Métropole porte un projet de nouvel échangeur tout voiture à 80 millions d’euros sur la rocade Est de Toulouse, la Jonction Est, au milieu d’une zone verte à fort intérêt écologique, et cela https://www.change.org/p/non-%C3%A0-la-jonction-est-rocade-de-toulouse pour desservir une clinique privée au détriment de la qualité de vie des habitants.

    – Toulouse Métropole souhaite construire la Tour Occitanie, projet phare du réaménagement du quartier de la gare de Toulouse-Matabiau, qui devrait culminer à 150 mètres et héberger des bureaux, un hôtel, des commerces, des restaurants et des appartements haut de gamme. Il s’agit d’un projet antisocial, dont les classes populaires seront exclues. Un prélude à l’embourgeoisement du quartier.

    – Dans l’Aude, un projet immobilier et de golf Lacoste sur 220 hectares de terres agricoles et naturelles avec 120 villas et maisons, 168 appartements, un hôtel de 80 chambres, un héliport… Capacité d’accueil de plus de 1 000 habitants, le tout en zone de montagne dans un village de 450 habitants ! L’augmentation du trafic aérien serait inéluctable.

    – La Région Occitanie et l’État veulent agrandir le port industriel de Port-la-Nouvelle pour accueillir des navires plus grands, sans qu’un projet économique ne le justifie, si ce n’est importer toujours plus de pétrole, d’engrais chimiques, de bois d’Amazonie, et exporter des blés que nous ne produisons pas. Le projet fait peser un grave danger sur la biodiversité du complexe lagunaire Bages-Sigean, et détruit des centaines d’hectares de fonds marins. Ce sont également des milliers de tonnes par kilomètre de cailloux qui sont transportés quotidiennement depuis le Tarn jusqu’à la Méditerranée. Ce projet voit l’abandon d’une gestion publique au profit d’une société d’économie mixte à dominante privée.

    – Entre Puylaurens (Tarn) et Castelnaudary (Aude), un projet d’axe rapide assorti de deux déviations : Blan (Tarn) et Revel (Haute-Garonne). Soit l’accaparement de quelques centaines d’hectares de terres fertiles, de refuges de biodiversité, des parcelles fracturées, les paysages et le cadre de vie bouleversés.

    – Un projet de contournement par l’Ouest de la ville de Nîmes est récemment ressorti des cartons. Un vieux Contrat de plan État-Région d’une 2×2 voies de 12 kilomètres https://caveiracvaunage.wixsite.com/contournement/lassociation qui détruira la garrigue du village voisin, Caveirac. 230 millions d’euros pour saccager 140 hectares d’espaces boisés sans résoudre les problèmes d’embouteillages à l’entrée de la ville ! Un “pognon de dingue” pour appauvrir la biodiversité !

    – À Montpellier, le département de l’Hérault entend dépenser près de 100 millions d’euros pour https://www.sosoulala.org éventrer 80 hectares de garrigues et de terres agricoles pour tracer au Nord de la ville de Montpellier un périphérique, le LIEN. À l’Ouest, l’État et la Métropole promeuvent une nouvelle liaison autoroutière surdimensionnée, le COM (contournement Ouest de Montpellier), sur 6 kilomètres, au coût d’au moins 275 millions d’euros, avec jusqu’à 10 voies en parallèle, détruisant au passage 24 hectares de très bonnes terres agricoles et 6 hectares de bois classés (pétition). Quid du trafic induit de poids lourds qui vont se déverser en masse sur ce nouvel itinéraire autoroutier plus court et moins cher ? De quoi étendre ainsi https://agir.greenvoice.fr/petitions/contre-les-projets-routiers-dans-l-agglomeration-montpellieraine et toujours plus une métropole hypertrophiée, de quoi grossir indéfiniment les trafics routiers périurbains de même que le transit de transport routier et de tourisme.

    – Dans les Pyrénées-Orientales, la Mairie de Codalet souhaite construire un lotissement à la sortie du village, sur 8 600 m² de terres agricoles. Les habitants s’opposent à ce bétonnage et estiment que la population locale n’a pas été informée. Ils aimeraient plutôt que le centre urbain soit rénové.

    – Dans les Pyrénées-Orientales, les organisations écologistes font face à de multiples projets issus d’un autre temps.
    À Argelès-sur-Mer, le maire Antoine Passa veut agrandir le port au mépris de zones humides et donne son feu vers à la construction de centaines de villas sur des zones boisées.
    A Céret, des espaces naturels encore préservés sont menacés par un projet de pont et de contournement soutenu, quoiqu’il en coûte, par le Conseil départemental.
    À Canet-en-Roussillon, des habitants découvrent qu’une zone arborée de 6 000 m² sera détruite pour y construire des immeubles. L’agglomération de Perpignan est défigurée par des routes et déviations de plus en plus nombreuses. Un entrepôt Amazon vient d’être inauguré dans la plaine du Roussillon et d’autres pourraient s’y implanter encore. Partout autour des villes et villages catalans, lotissements et zones commerciales grignotent les terres agricoles pour le seul profit des promoteurs immobiliers et des propriétaires, sans qu’aucune réflexion sur la qualité environnementale, la ressource en eau et l’intérêt commun ne soit menée.

    – En Ariège, un collectif s’oppose à la construction de l’écodomaine Coucoo sur le lac de Montbel. Les promoteurs ont promis d’investir 3 millions d’euros et de créer 14 emplois. Les opposants dénoncent une absence totale de concertation avec les habitants et plaident pour un libre accès à cet espace naturel. Ils craignent que les infrastructures nécessaires à l’hôtel (accès routier, assainissement, piscines) et la présence humaine permanente ne perturbent le fragile écosystème du lac. Ils réclament la prise en compte des avertissements de la mission régionale d’autorité environnementale concernant les dommages que pourraient causer les aménagements.

    – Toujours en Ariège, pour un coût de 11 à 13 millions d’euros, le détournement de la rivière Touyre pour alimenter le barrage de Montbel qui a pourtant toujours rempli son contrat pour servir l’irrigation des plaines d’Ariège, du Lauraguais et de l’Hers mort : sur 32 années, fin juin, après avoir servi à remplir le lac de la Ganguise, il est toujours resté plus de 41 millions de m3 pour la branche Hers Ariège malgré des turbinages en période de remplissage et le soutien d’étiage de la Garonne a été assuré.

    La LGV Bordeaux Toulouse/Dax ou GPSO https://www.lejournaltoulousain.fr/societe/carole-delga-jean-luc-moudenc-sadressent-conjointement-a-letat-1 est un des plus gros projets de bétonnage d’Europe. 6 000 hectares de forêt, de champs et de zones NATURA 2000 (Ciron, Gat Mort…) détruites. C’est aussi 4,5 millions de tonnes de CO2 équivalent, rien que pour le chantier. Un impact carbone qui ne sera pas amorti avant 2060 soit bien trop tard pour limiter le réchauffement climatique. Et c’est aussi une gabegie financière sans limite. 14 milliards d’euros annoncés qui se finiront en 25 ou 30 milliards. Le collectif NINA ainsi que les autres associations se battent contre ce projet mortifère et ne lâcheront rien.

    et tu as aussi

    – Mine de Salau (Ariège)
    https://www.ladepeche.fr/2022/06/24/mine-de-salau-le-conseil-detat-relance-le-dossier-10394590.php
    La mine de Salau a cessé toute activité en 1986. Mais en 2017, la hausse du cours du tungstène permet à la société Variscan de relancer l’idée de sa réouverture. Une importante mobilisation contre ce projet voit le jour à travers l’association Stop Mine Salau. Ces habitants s’inquiètent des polluants pouvant contaminer le réseau d’eau et des conséquences sur le tissu économique local.

    – Centre commercial Val Tolosa (Haute-Garonne)
    Projet abandonné d’après https://www.ladepeche.fr/2022/05/30/en-haute-garonne-le-projet-du-mega-centre-commercial-val-tolosa-a-lagonie-
    90 000 m2 pour un centre commercial construit sur 44 hectares de terres agricoles. Ce projet gigantesque devait voir le jour dans l’ouest de Toulouse (Haute-Garonne). Jugé inutile en raison d’une présence importante de centres commerciaux, Val Tolosa fait face à une très importante fronde. Des opposants qui ont obtenu plusieurs fois l’annulation de son permis de construire et qui n’attendent désormais que l’abandon officiel de ce projet.

    #grands_projets #inutilité_publique

  • Le CovidTracker du soir pour #Montpellier est juste désespérant :
    – on passe en violet, avec un taux d’incidence général à 407 pour 100 000 ;
    – la courbe des cas positifs est passée en mode délire (belle verticale) :

    – la heatmap des tranches d’âge est invraisemblable :

    Les 20-29 ans sont passés, de semaine en semaine, de 54 à 138, puis de 138 à 312, puis de 312 à 1101. On multiplie par quoi – 2,5 à 3,5 ? – toutes les semaines ?

    Et noter que ça monte très vite dans toutes les tranches d’âge. Chez les plus de 90 ans, c’est passé de 12 à 116 en une semaine.

    (Et comme je t’ai dit, pendant ce temps, la nouvelle mode vestimentaire en ville, c’est le masque sous le pif.)

  • À Toulouse, l’extrême droite cible et fiche des militants et des Gilets jaunes dans un trombi
    https://www.lejournaltoulousain.fr/societe/toulouse-extreme-droite-trombinoscope-cible-militants-gilets-jau

    Agressée en pleine centre ville par un groupe d’extrême droite, ce mercredi 14 juillet, une femme Gilet jaune découvre qu’elle fait partie d’un « trombinoscope » qui cible et fiche les « gauchiasses » sur les réseaux sociaux à Toulouse.

    « Les fachos sont là ! Toulouse, les fachos sont là ! » La vidéo filmée place du Capitole et partagée en direct sur les réseaux sociaux, ce mercredi 14 juillet, par une manifestante venue participer à la marche d’opposition au Pass sanitaire débute par ce cri d’alerte. Les images sont quelques peu confuses et la voix de la personne qui filme, une femme faisant partie du mouvement des Gilets jaune, très nettement altérée par l’émotion et la colère. « J’ai eu la peur de ma vie », confie-t-elle avant de revenir sur la violente scène qui s’est déroulée à l’angle des rues Rémusat et Lafayette, en plein centre ville.

  • LA CGLPL publie aujourd’hui les recommandations en urgence concernant la prison de Toulouse-Seysses.
    Accablant.

    La deuxième visite du centre pénitentiaire de Toulouse-Seysses, réalisée du 31 mai au 11 juin 2021 par onze contrôleurs, a donné lieu au constat d’un nombre important de dysfonctionnements graves qui permettent de considérer que les conditions de vie des personnes détenues au sein de cet établissement sont indignes :

    une surpopulation dramatiquement élevée : au moment du contrôle, le quartier maison d’arrêt des hommes hébergeait 898 détenus pour 482 places (186% d’occupation) et le quartier maison d’arrêt des femmes hébergeait 58 détenues pour 40 places (145% d’occupation). Dans ces quartiers, 173 hommes et 5 femmes dormaient sur un matelas posé au sol. Le quartier des arrivants n’est pas épargné puisqu’il comptait 11 matelas au sol au premier jour du contrôle. Il y a près de 200 matelas au sol au centre pénitentiaire de Toulouse-Seysses, un peu moins du quart du nombre de matelas au sol pour l’ensemble des établissements pénitentiaires en France.
    Un espace personnel d’1,28 m2 en cellule pour beaucoup : quasiment toutes les cellules des quartiers maison d’arrêt sont doublées voire triplées. En déduisant l’espace sanitaire et l’emprise des meubles en cellule, les contrôleurs ont observé que les détenus disposaient d’1,28 m2 à 4,41 m2 d’espace personnel selon la taille des cellules et de l’occupation par deux ou trois personnes.
    La présence de nombreux nuisibles et une hygiène déplorable dans des locaux en mauvais état : les contrôleurs ont constaté la présence de cafards et punaises dans les espaces communs et les cellules ; des rats courent dans des espaces de promenade jonchés de détritus. La dégradation des locaux, préoccupante pour un établissement ouvert en 2003, est aggravée par la surpopulation. Les cellules sont pour la majorité en mauvais état et les détenus n’ont aucune intimité car les cloisons des sanitaires sont toutes cassées.
    Un temps excessif passé en cellule : très peu de personnes accèdent à une activité, qu’il s’agisse de formation ou de travail et les activités sportives et socioculturelles n’ont pas repris depuis mars 2020, à l’exception de quelques heures de sport. La plupart des détenus restent ainsi en cellule et bénéficient au mieux d’une promenade par jour. Le temps passé en cellule avoisine donc pour beaucoup les 22 heures par jour.

    En outre, l’intégrité physique des personnes détenues n’est pas assurée du fait d’un climat de violences permanent et de conditions d’accès aux soins très dégradées.

    De nombreux détenus ont témoigné d’un climat de violence généralisé, en cellule et dans les cours de promenade où les agressions sont fréquentes et où les surveillants n’entrent pas. Par crainte des agressions, de nombreuses personnes ne sortent plus de leur cellule. La surpopulation et l’inactivité forcée des détenus entraînent d’inévitables tensions : en 2020, l’établissement décomptait 64 agressions physiques de personnes détenues sur surveillants. L’exercice du métier de surveillant dans ces conditions est d’une évidente difficulté. Les contrôleurs ont également recueilli des témoignages nombreux et concordants de personnes détenues dénonçant des recours excessifs à la force et des violences (verbales et physiques) de la part de surveillants. L’ambiance en détention est délétère. La direction de l’établissement s’y rend trop rarement et n’y est pas identifiée, n’effectuant qu’exceptionnellement des entretiens avec les détenus.

    L’accès aux soins des personnes détenues n’est pas assuré. Lors du contrôle, l’établissement disposait d’un seul véhicule par jour pour les extractions médicales, ce qui entraîne des retards de soins. Le taux d’annulation des extractions varie entre 51 % et 56 %. En tout, ce sont plus de 65% des besoins qui ne sont pas satisfaits faute de moyen de transport. Le départ de praticiens spécialistes intervenant dans l’établissement et n’ayant pas été remplacés n’a pu être compensé par des consultations à l’hôpital faute d’extraction possible. Le nombre de consultations spécialisées a chuté de plus de 70% en dix ans nonobstant une augmentation de 20% des consultations au sein de l’unité sanitaire. Ce mode de fonctionnement dégradé induit pour les patients des conséquences potentiellement graves, mais aussi une lassitude des équipes médicales et soignantes. Le CHU de Toulouse ne semble pas en avoir pris toute la mesure des risques graves que cette situation fait courir aux patients. Cet établissement, pourtant pilote depuis de nombreuses années en matière de télémédecine, n’a pas cherché à la mettre en place au bénéfice des détenus alors que la mobilisation de ces moyens technologiques permettrait notamment de pallier certaines des insuffisances observées.

    Le centre pénitentiaire de Toulouse Seysses doit faire l’objet, d’une part, de mesures urgentes concernant la surpopulation pénale, la rénovation des cellules, la désinfection, l’accès aux soins somatiques et d’autre part, d’une reprise en mains du fonctionnement de l’établissement, notamment pour faire cesser le climat de violence ainsi que de garantir au personnel des conditions normales d’exercice de sa mission et aux détenus le respect de leur dignité, de leur intégrité physique et de leurs droits fondamentaux.

    https://www.cglpl.fr/2021/recommandations-en-urgence-relatives-au-centre-penitentiaire-de-toulouse-seyss
    https://lasellette.org

    #justice #prisons