A propos du Projet Pegasus • Forbidden Stories

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  • Pegasus : La nouvelle arme mondiale pour faire taire les journalistes • Forbidden Stories
    https://forbiddenstories.org/fr/pegasus-nouvelle-arme-mondiale-pour-faire-taire-les-journalistes

    Khadija Ismayilova est une parmi près de 200 journalistes dans le monde dont les téléphones ont été sélectionnés pour être ciblés par des clients de NSO. C’est ce que révèle le Pegasus Project, une investigation publiée aujourd’hui par un consortium international de plus de 80 journalistes issus de 17 médias et 11 pays différents, coordonnée par Forbidden Stories avec le soutien technique du Security Lab d’Amnesty International.

    Forbidden Stories et Amnesty International ont eu accès à une fuite de plus de 50 000 numéros de téléphones sélectionnés pour être ciblés par des clients de NSO Group. D’après l’analyse de ces données par le consortium, les téléphones d’au moins 180 journalistes ont été sélectionnés pour être ciblés dans 20 pays par au moins 10 clients de NSO. Comme le Pegasus Project l’illustrera ces prochains jours, ces clients gouvernementaux comprennent aussi bien des régimes autocratiques (Bahreïn, Maroc, Arabie Saoudite) que démocratiques (Inde, Mexique) et couvrent le monde entier – de la Hongrie à l’Azerbaïdjan en Europe, du Togo au Rwanda en Afrique. Aucun n’a hésité à sélectionner comme cible des journalistes, des défenseurs des droits humains, des opposants politiques, des hommes d’affaires et même des chefs d’État avec cette technologie intrusive.

    A propos du Projet Pegasus • Forbidden Stories
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    Forbidden Stories a découvert que, contrairement aux engagements pris par NSO, rappelés par l’entreprise dans un rapport publié en Juin 2021, ce logiciel fait l’objet de nombreux abus depuis cinq ans. La liste de numéros analysée par le consortium montre qu’au moins 180 journalistes ont été sélectionnés comme cibles avec ce logiciel dans le monde, particulièrement en Inde, au Mexique, au Maroc et en France. Parmi les numéros sélectionnés on trouve également ceux de militants des droits de l’homme, d’universitaires, de syndicalistes, de diplomates, d’hommes et de femmes politiques et de plusieurs chefs d’État.