« Projet Pegasus » : Emmanuel Macron a été ciblé par le Maroc - Page 1

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  • « Projet Pegasus » : Emmanuel Macron a été ciblé par le Maroc
    20 juillet 2021 Par Ellen Salvi | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/200721/projet-pegasus-emmanuel-macron-ete-cible-par-le-maroc?onglet=full

    (...) Dans un communiqué transmis au consortium de journalistes, NSO affirme qu’Emmanuel Macron « n’a pas, et n’a jamais été, une cible ou n’a jamais été sélectionné comme une cible par des clients de NSO ». Comme le souligne Le Monde, la société israélienne ne précise pas sur quoi elle se base pour l’affirmer, alors qu’elle n’a « pas accès aux données de ses clients, qui doivent toutefois [lui] fournir ce type d’informations » en cas d’enquête. Le Maroc a quant à lui affirmé à plusieurs reprises ne pas être client de NSO Group ni utilisateur de Pegasus. (...)

    (...) Nul doute que le Projet Pegasus engendrera lui aussi une explication entre la France et le Maroc, au regard des liens qu’entretiennent les deux pays et de leurs nombreuses coopérations, notamment en matière de renseignement. Le rôle joué par le gouvernement d’Israël, structurellement lié à la société NSO, interroge aussi. (...)

    #Pegasus #NSO

    • Logiciel espion Pegasus : la NSO ou le « côté obscur » de la tech israélienne
      AFP - Published date : Mardi 20 juillet 2021 - Par Guillaume Lavallée et Daniella Cheslow
      Pour l’avocat spécialisé dans le droit informatique, Jonathan Klinger, « Israël est un incubateur pour des technologies répressives »
      https://www.middleeasteye.net/fr/actu-et-enquetes/israel-logiciel-espion-pegasus-nso-tech-surveillance

      Selon les données publiées par un consortium de médias, quatre pays arabes ont obtenu accès à Pegasus : les Émirats arabes unis, le Maroc, Bahreïn et l’Arabie saoudite.

      Or les trois premiers pays ont normalisé leurs relations en 2020 avec Israël. Et l’Arabie saoudite pourrait éventuellement suivre selon des analystes.

      L’accès à la technologie NSO a-t-elle favorisé ces rapprochements ?

      « La volonté des États-Unis de vendre ses F-35 aux Émirats et leurs pressions [en faveur de la normalisation] ont changé la donne, pas le logiciel. Le logiciel n’était pas suffisant, ils avaient besoin de quelque chose de plus important, mais ça a aidé », a jugé Yoel Guzansky, chercheur à l’Institut des études sur la sécurité nationale (INSS) de Tel Aviv.

      « Il y a 20/30 ans, les exportations d’armes ont permis à Israël de forger de nombreuses relations diplomatiques ou officieuses avec des pays d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient et c’est la même chose aujourd’hui. Mais Israël a plus de choses à vendre, une panoplie de cyber-outils », a-t-il ajouté.

      « Mais c’est un couteau à double tranchant car Israël peut aussi être vu comme aidant des régimes autocratiques à réprimer les libertés civiles. »