Climat et résilience : l’érosion côtière, charge locale pour phénomène mondial
La future loi Climat et résilience transfère aux communes littorales les plus vulnérables la responsabilité de la gestion du trait de côte. De nouveaux pouvoirs de police sont assignés aux maires, notamment celui de faire démolir d’office les bâtiments en zone critique.
Adoptée définitivement hier, la future loi Climat et résilience consacre un chapitre entier – le chapitre V, intitulé « Adapter les territoires aux effets du dérèglement climatique » au sein du titre IV du texte – à la problématique de la gestion du trait de côte. Des dispositions nées en commission à l’Assemblée, enrichies au fil des débats, pour aboutir à un texte final accablant pour les communes littorales, signant une nouvelle « déresponsabilisation de l’État ».
C’est par ces mots que l’AMF, l’Anel (Association nationale des élus du littoral) et le Cepri (Centre européen de prévention des risques d’inondation), avaient, dans un communiqué du 28 mai, tiré la sonnette d’alarme sur les conséquences de ces dispositions.
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