• Je ramèneici un fil hyper complet et pratique de Nicolas Bonneel, chercheur CNRS, qui n’en peut plus des apprentis charlatants ! 👇

    Une maitre de conf de mon domaine, l’informatique graphique, siège au conseil scientifique d’un gros organe de désinformation #covid : #reinfocovid.
    Parmi leurs dernières bêtises sur la pharmacovigilance : « tout ce qu’on va lire par la suite relève d’une présomption de causalité » 1/X

    puis « 170 [évènts graves après vaccination Astrazeneca] ont conduit à la mort [en 1 mois en France selon l’ANSM] », puis 761 pour Pfizer, 7 pour Janssen et 44 pour Moderna. Reinfocovid en déduit, avec les données européennes (23k décès en Europe), une létalité réelle de 0.1% 2/X

    après un x10 pour prendre en compte la sous-déclaration. Cela ferait environ 36k morts en France. Avec ce même calcul, on obtiendrait 1.4% d’effets indésirables graves.
    Bref, la pharmacovigilance implique-t-elle, même approximativement, une causalité ? 3/X

    Selon eux : « Les vaccins covid-19 sont les seules substances pour lesquels les effets indésirables sont remis en cause ». Mais en vrai ca ne serait pas le cas. Leur argument ? On le voit ci-après : « On est la marmotte qui mange du chocolat ». 4/X

    Est-ce vrai ? Allez juste sur le site en question : https://www.adrreports.eu/fr/index.html Vous y verrez-la notice ci-après en première page qui concerne bien toutes les substances et n’est pas spécifique aux vaccins covid-19. Mensonge numéro 1. 5/X

    On notera même la notice de rétractation d’un papier MDPI vaccines qui fait la même erreur de prendre les données de pharmacovigilance pour de la causalité : https://www.mdpi.com/2076-393X/9/7/729/htm
    6/X

    Les chiffres restent-ils plausibles ? Il y a en France 3.5 millions de vaccinés de + de 80 ans. Dans cette tranche d’âge, 10% de cette population est morte en 2020, avant les vaccins. Donc chaque jour qui passe, une personne de cette tranche d’âge a 0.027% de risque de décès 7/X

    y compris le jour d’une injection. C’est peu. Mais x3.5 millions cela fera 930 pers. de 80+ ans qui mourront le jour d’une injection. Plus généralnt, ci-après la population vaccinée par tranche d’âge, ainsi que le nb moyen de décès quotidien attendu parmi ces vaccinés 1 dose. 8/X

    Au total, 1584 devraient mourir le jour de leur 1ère injection. Le double si on compte 2 injections. Encore 7x ca si on considère une semaine entre l’injection et le décès comme suspecte. Encore 4x si finalement on prend 1 mois. Faire grosso modo x10 pour le chiffre européen. 9/X

    Beaucoup moins si on considère une étude clinique dont la distribution des âges ne correspond pas à la distribution des personnes vaccinées actuellement (principalement âgées). Aussi il s’agit des chiffres de 2020 qui incluent une importante mortalité covid, sans vaccins. 10/X

    Elle annonce par la suite : « une mort subite c’est une mort où on injecte et on meurt quelques minutes après ».Non, on peut faire des morts subites plusieurs jours après. La base adrreports qu’ils utilisent inclut d’ailleurs des morts subites 8 j après : https://twitter.com/nbonneel/status/1426742607586205696
    11/X

    Bon, pas convaincu ? On peut reprendre les données de phase 2 et 3 des différents vaccins.

    – Pour Moderna c’est ici : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/nejmoa2035389 : 15k vaccinés, 15k placebo, suivi médian de 2 mois. 2 morts vaccinés non liés au vaccin (dont 1 suicide), 3 morts avec le placebo. 12/X

    – Pfizer : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/nejmoa2034577 : 22k vacc, 22k placebo, suivi médian de 2 mois. 2 morts vaccinés non liés au vac, 4 avec placebo.

    – Astrazeneca : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0140673620324661 : 24k vacc ; le suivi rapporte sur 6k vacc+6k placebo. 1 mort vacciné non lié au vac, 3 avec placebo. 13/X

    – Janssen : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2101544 : 20k vacc, 20k placebo. 3 morts vaccinés non liés au vac, 16 morts placebo.

    Vous voyez 0.1% de létalité sur 63k vaccinés ? Les essais contrôlés ils ont pas l’air de connaitre. Mais je sens poindre le « mais ce sont des études de BigPharma ! » 14/X

    Allons ailleurs :

    –Thompson et al. https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2107058 3179 vacc (Pfizer 67%+Moderna 33%),796 non vacc. Suivi médian 69j. 0 mort

    –Kadali et al. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1201971221003581 803 Pfizer+442 Moderna :"no reports of anaphylaxis or death due to the BNT162b2" (Moderna on sait pas), 2 hospit

    – García-Grimshaw et al. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8213977 . 704k vaccinés 1 dose (Pfizer). 33 effets indésirables sérieux (donc pas 1.4%, plutôt 0.005%), 0 morts parmi les 17 effets indésirables neurologiques qu’étudie ce papier (pas d’info sur les autres). 16/X

    –Modenese.. https://www.mdpi.com/2076-393X/9/6/652/pdf 74 Pfizer,"No severe adverse effects were observed"

    –Menni.. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1473309921002243 « Systemic and local side-effects after BNT162b2 and ChAdOx1 nCoV-19 vaccination occur at frequencies lower than reported in phase 3 trials » (self-report) 17/X

    Je vous laisse aussi 2 calculateurs de balance benefice-risque des vaccins covid en fonction de divers paramètres (age, vaccin, sexe,...) :
    https://cress-umr1153.fr/covid_vaccines
    et
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120521/vaccins-covid-calculez-votre-balance-benefice-risque-personnelle
    18/X

    En quoi ces propos anxiogènes et manifestement faux sur les vaccins sont un problème ?
    –> https://twitter.com/nathanpsmad/status/1427632731106721792
    –> https://twitter.com/ecsdmed/status/1427569867218116630
    –> https://twitter.com/Sonic_urticant/status/1427016665099902978

    Jamais ils ne mentionneront les séquelles post-réa ni les covid longs qui peuvent être lourdement handicapants. 19/X

    Pour finir avec les discours nauséabonds de reinfocovid : « Le covid tue des personnes âgées [90 ans et +] malheureusement qui auraient dû peut-être mourir 2 années avant ». A 90 ans un H a 4 ans à vivre et une F 5 ans. Personne n’aurait dû mourir avant. https://www.viager-rentable.com/esperance-de-vie-statistique-calcul-viager 20/X

    Et qlq sources qui rappellent que :

    –la pharmacovigilance ne donne pas de causalités : https://twitter.com/arikouts/status/1414945493810024452

    –ce n’est pas un vaccin expérimental : https://twitter.com/OSS117_Helsinki/status/1414442331806253056

    –rien n’indique que l’ivermectine https://www.cochrane.org/fr/CD015017/HAEMATOL_livermectine-dans-la-prevention-et-le-traitement-de-la-covid-19 ni l’HCQ https://www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD013587.pub2/full marchent. 21/X

    –que les covid longs sont un problème https://twitter.com/T_Fiolet/status/1411770809077669891 et https://nature.com/articles/s41598-021-95565-8

    –qu’on a du recul sur ce genre de vaccins : https://twitter.com/OSS117_Helsinki/status/1416806466091208704

    –une vizu de la mortalité par age https://twitter.com/DDupagne/status/1426796586609295361

    –les vaccins n’ont pas de graphene https://twitter.com/MatSciMatt/status/1414018907900366858 22/22

    @mentions@Sonic_urticant @lonnibesancon @OSS117_Helsinki @arikouts @AlexSamTG @HerbelPhilippe @lionel_case @BioHospitalix et +. Et si vous connaissez d’autres gros RCT impliquant les vaccins et faisant un suivi de la mortalité, n’hésitez pas !

    Source : https://twitter.com/nbonneel/status/1428187385871933441
    Formart reader : https://threadreaderapp.com/thread/1428187385871933441

    Désolée pour la mise en forme, les quelques liens coupés et l’absence d’illustration, mais sur smartphone c’est une plaie, j’arrangerai ça quand je serai sur ordi si je vois que ça tourne... //edit :mis à jour avec liens & images !

  • Vacciné, dans quelle mesure peut-on attraper le Covid ? Ce que disent les cas, études, experts
    https://www.franceinter.fr/sciences/vaccine-dans-quelle-mesure-peut-on-attraper-le-covid-ce-que-disent-les-c

    La vaste étude de l’agence de Santé britannique. L’agence de santé britannique, la Public Health England, a mené une vaste étude auprès de 57 000 patients, issue de 24 000 foyers. Dans ces ménages, une personne vaccinée avait malgré tout contracté le coronavirus. Ils ont comparé les niveaux de transmission avec des familles dans lesquelles aucun membre n’avait reçu d’injection. Il en ressort que, trois semaines après avoir reçu la première dose, les personnes vaccinées sont 38% à 49% moins susceptibles de transmettre le virus à leur famille. Et ce, à n’importe quel âge. Résultat : une personne vaccinée, même positive, est beaucoup moins contagieuse et contaminera moins autour d’elle.

    L’étude des autorités sanitaires américaines. De l’autre côté de l’Atlantique, près de 136 millions d’habitants, soit 41% de la population américaine, ont reçu les deux doses de vaccin. Un rapport du CDC, le Centre américain de lutte et de prévention des maladies, publié la semaine dernière, révèle que 0,01% des personnes entièrement vaccinées contre le Covid-19 entre janvier et avril ont ensuite été contaminées par le virus. Autrement dit, et si on préfère être optimiste, 99,99% des américains vaccinés seraient de facto immunisés. L’étude porte sur les 101 millions de personnes qui étaient entièrement vaccinées aux États-Unis entre le 1er janvier et le 30 avril. En tout, 10 262 contaminations ont été rapportées deux semaines ou plus après une vaccination complète. 

    Deux études américaines sur les malades vaccinés. Pour tenter de comprendre la contamination de nouveaux malades, pourtant vaccinés, deux études fouillées sont à relever aux États-Unis. La première nous emmène à Dallas. Seulement quatre des 8 121 employés entièrement vaccinés du Southwestern Medical Center de l’Université du Texas ont été infectés. La seconde a pris ses quartiers en Californie. Elle révèle que seulement sept des 14 990 travailleurs de l’UC San Diego Health et de la David Geffen School of Medicine de l’Université de Californie à Los Angeles ont été testés positifs deux semaines ou plus après avoir reçu une deuxième dose des vaccins Pfizer-BioNTech ou Moderna. Les deux rapports ont été publiés dans le New England Journal of Medicine. Les chercheurs de l’étude texane estiment que le vaccin a empêché le développement de formes plus graves de la maladie, ce qui est son principal objectif.

    La vaste étude israélienne. Israël est l’un des pays qui compte la plus forte proportion de population vaccinée contre le Covid-19. Le 14 février, après une étude réalisée sur plus d’1,2 million de patients, dont 600 000 immunisés par des doses Pfizer BioNTech, l’un de ses co-auteurs Ben Reis, déclare : « Il s’agit de la première preuve validée par les pairs de l’efficacité d’un vaccin dans les conditions du monde réel ». Elle confirme l’efficacité du vaccin américain à 94%. Surtout, l’étude révèle une efficacité de 92% contre la possibilité d’être infecté tout simplement par le virus. Trois à quatre semaines après la première dose, la fréquence des infections asymptomatiques (quand on est positif au test mais sans symptôme de la maladie) est réduite de 52 % par rapport à la population contrôle. Selon les chercheurs, une semaine après avoir reçu sa deuxième dose de vaccin, une personne a dix fois moins de risque d’être infectée sans le savoir et de potentiellement transmettre le virus. Deux doses permettent donc de casser les chaînes de contamination. Des résultats encourageants, mais Noam Barda, l’un des deux auteurs, avertit : « Cette étude ne peut pas garantir que nous ayons détecté toutes les infections asymptomatiques ».

    Ce qu’en disent trois experts

    Ces études nous prouvent une chose : être vacciné protège dans la plupart des cas contre les formes graves de la maladie. Dans ces essais cliniques, Pfizer l’avait déjà souligné : un vaccin ne prévient pas de 100% des infections. Trois experts nous éclairent et nous expliquent pourquoi il est malgré tout possible d’être contaminé, et quelles conséquences peuvent avoir les variants sur la vaccination.

    Daniel Floret, de la Haute autorité de santé : « D’abord, le but était de vacciner pour protéger les personnes les plus à risques, les plus vulnérables face au virus », dit-il à France Inter. « Mais à présent, il faut modifier la stratégie vaccinale. On sait que les vaccins permettent de réduire la transmission du virus. Cela permet d’envisager une autre stratégie qui n’est plus seulement de prévenir les formes symptomatiques de la maladie, mais de réduire sa circulation. Il est aussi possible de contracter le virus car l’immunité démarre 14 jours après la première dose, soit le temps pour l’organisme de produire les anticorps. Quand un vaccin est efficace à 94% contre le virus, cela veut dire qu’il y a 94% de moins de risque de développer une forme symptomatique de la maladie. » 

    Dans les faits, explique M. Floret, cela veut dire que dans un groupe de personnes non vaccinées où 100 patients sont en contact avec le covid, si tout le monde était vacciné, il n’y en aurait plus que six qui contractent la maladie. Une courbe publiée dans les résultats de l’essai clinique de phase 3 du vaccin Pfizer le démontre. Quatorze jours après l’injection, les deux courbes (groupe placebo et groupe vacciné) se séparent. L’une poursuit sa progression, l’autre stagne.

    il me semble que c’est une redite ici mais j’ai été troublé par une affirmation étonnante de Lehman, surpris qu’il se plante à ce point
    https://twitter.com/LehmannDrC/status/1417726746389004291

    Ton risque d’etre contaminante est tres faibles. Ton risque de faire une forme grave est tres faibles. Mais ton risque d’être contaminée est exactement le même et dépend entre autre de ton entourage et des mesures barriere. Le vaccin n’est pas un préservatif

    #covid-19 #vaccin

    • Parmi les malades du Covid-19 en France, combien sont vaccinés ?
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/21/covid-19-en-france-combien-de-personnes-vaccinees-parmi-les-malades-du-covid

      Le cloisonnement entre les différents systèmes d’information ne permet pas d’avoir des indicateurs exhaustifs, publics et régulièrement mis à jour.

      Depuis le début de la crise sanitaire il y a un an et demi, trois fichiers – entre autres – permettent d’avoir une idée de la situation :

      – SI-VIC, qui recense les personnes hospitalisées, en réanimation, ou mortes en lien avec le Covid-19 ;
      – SI-DEP, qui recense les tests virologiques dits « RT-PCR » et les tests antigéniques pratiqués ainsi que leurs résultats, positifs ou négatifs ;
      – VAC-SI, qui retrace toutes les injections de vaccins.

      Or ces systèmes d’information ne sont pas reliés entre eux. Ainsi, difficile de savoir automatiquement si des personnes infectées, hospitalisées ou mortes ont été dûment vaccinées. Il était en conséquence difficile d’en tirer des statistiques globales. Dans son avis du 6 mai 2021 , le conseil scientifique qualifiait ce croisement de fichiers comme une « priorité ».

      [...]
      Une faible proportion [ de vaccinés parmi les testés positifs] les qui doit cependant, rappelle l’organisme public, être analysée avec nuance : les patients non vaccinés sont surreprésentés parmi les personnes se faisant tester, et la mise en place progressive du passe sanitaire – qui leur impose un test pour pouvoir accéder à un grand nombre de lieux du quotidien – pourrait encore accentuer ce phénomène. Des facteurs qui, selon la Drees, « montrent bien qu’il n’est pas possible d’estimer précisément l’efficacité vaccinale via de simples statistiques descriptives ».

      Il y a des croisements de fichiers qui vont plus vite que d’autres, et des cohortes, en bleus avec casques, plus importantes que d’autres, ni constituées, ni étudiées.

    • Prevention and Attenuation of Covid-19 with the BNT162b2 and mRNA-1273 Vaccines
      https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2107058

      METHODS

      We conducted a prospective cohort study involving 3975 health care personnel, first responders, and other essential and frontline workers. From December 14, 2020, to April 10, 2021, the participants completed weekly SARS-CoV-2 testing by providing mid-turbinate nasal swabs for qualitative and quantitative reverse-transcriptase–polymerase-chain-reaction (RT-PCR) analysis. The formula for calculating vaccine effectiveness was 100%×(1−hazard ratio for SARS-CoV-2 infection in vaccinated vs. unvaccinated participants), with adjustments for the propensity to be vaccinated, study site, occupation, and local viral circulation.

      RESULTS

      SARS-CoV-2 was detected in 204 participants (5%), of whom 5 were fully vaccinated (≥14 days after dose 2), 11 partially vaccinated (≥14 days after dose 1 and <14 days after dose 2), and 156 unvaccinated; the 32 participants with indeterminate vaccination status (<14 days after dose 1) were excluded. Adjusted vaccine effectiveness was 91% (95% confidence interval [CI], 76 to 97) with full vaccination and 81% (95% CI, 64 to 90) with partial vaccination. Among participants with SARS-CoV-2 infection, the mean viral RNA load was 40% lower (95% CI, 16 to 57) in partially or fully vaccinated participants than in unvaccinated participants. In addition, the risk of febrile symptoms was 58% lower (relative risk, 0.42; 95% CI, 0.18 to 0.98) and the duration of illness was shorter, with 2.3 fewer days spent sick in bed (95% CI, 0.8 to 3.7).

      CONCLUSIONS

      Authorized mRNA vaccines were highly effective among working-age adults in preventing SARS-CoV-2 infection when administered in real-world conditions, and the vaccines attenuated the viral RNA load, risk of febrile symptoms, and duration of illness among those who had breakthrough infection despite vaccination. (Funded by the National Center for Immunization and Respiratory Diseases and the Centers for Disease Control and Prevention.)