une information judiciaire ouverte pour soupçons d’achat de vote et abus de bien social

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  • Affaire Arnaud Lagardère-Amber Capital : une information judiciaire ouverte pour soupçons d’achat de vote et abus de bien social
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/23/la-justice-s-invite-dans-le-dossier-lagardere_6089362_3234.html

    Selon nos informations, le Parquet national financier a ouvert une information judiciaire, notamment pour achat de vote, abus de biens sociaux et information fausse ou trompeuse.

    On pensait Arnaud Lagardère complètement détendu en cette veille des vacances. Le 30 juin, l’assemblée générale votait sa prolongation pour six ans à la tête de l’entreprise propriétaire d’Hachette, des boutiques Relay, d’Europe 1, du Journal du dimanche et de Paris Match. Après des mois de bataille, la paix venait d’être signée avec ses turbulents actionnaires – Vincent Bolloré, Bernard Arnault et le fonds d’investissement activiste britannique Amber Capital. La rentrée s’annonçait donc sous les meilleurs auspices.

    Cette quiétude pourrait être de courte durée. Selon nos informations, le Parquet national financier (PNF) a ouvert, en avril, une information judiciaire pour des chefs d’abus de biens sociaux, d’achat de vote, de comptes inexacts et de diffusion d’information fausse ou trompeuse, ce qui a entraîné la nomination d’un juge d’instruction. Pourtant, en signant un accord avec ses partenaires, Arnaud Lagardère mettait également fin aux multiples procédures en cours avec Amber Capital. Mais l’histoire lui a échappé : le PNF a décidé de se saisir de la plainte déposée par le fonds activiste en février, quand la crise était encore vive. Chez Lagardère, on affirme ne pas avoir encore été informé de la démarche du parquet.

    Depuis trois ans, l’héritier et Amber Capital bataillent devant les tribunaux. Un bras de fer judiciaire qui trouve ses origines dans l’assemblée générale de mai 2018. A l’époque, le britannique souhaite faire nommer deux administrateurs au conseil de surveillance. Lagardère s’y oppose. Les deux belligérants travaillent au corps chaque actionnaire pour emporter ses suffrages.

    Volte-face du Qatar
    Le Qatar, premier actionnaire du groupe, et censé être un allié historique d’Arnaud Lagardère, manque de basculer dans le camp du fonds activiste. Il commence par voter en sa faveur. Avant de se rétracter au dernier moment. Pourquoi ? Ce retournement de veste est secret, mais la rumeur court dans Paris. Les interrogations sur les positions du Qatar s’amplifient en septembre, quand Lagardère fait entrer à son conseil Jamal Benomar. Officiellement, ce Maroco-Britannique a occupé de hautes fonctions à l’Organisation des Nations unies. En réalité, il est soupçonné d’être « un agent secret » du Qatar, comme l’a affirmé, aux Etats-Unis, Elliott Broidy, un républicain proche de Donald Trump, en guerre avec l’émirat.
    Lagardère aurait-il monnayé le retournement de son partenaire par une place au conseil ? Le groupe, lui, justifie la nomination de ce diplomate, qui ne connaît pas le monde des affaires, par sa très bonne « connaissance de nombreux pays, particulièrement en Afrique et au Proche-Orient ». Rien à voir avec le Qatar, affirme Lagardère.

    • Bozo avait réussi à monter un coup d’enfer. Avec 3 centimes d’investissement, il dirigeait une entreprise qui valait 1000 boulettes. (Ça s’appelle la commandite simple). Que la dite entreprise soit à la frontière de la défense, des nouvelles technologies et des médias, et que Bozo soit copain avec l’ensemble de la classe politique Française, c’est probablement un hasard. On appelle ça un capitaine d’industrie. Quand Bozo mourut, c’est Mini-Bozo qui se retrouva à la tête du bordel. Mais Mini-Bozo avait d’autres goûts dans la vie, les belles jeunes femmes et le sport. Et ainsi, outre des vidéos douteuses d’amour baveux (malaisantes diraient mes filles) qui ne sont pas forcément les mieux reçues par le le complexe militaro-industriel français, Mini-Bozo décida de réorienter le groupe vers le business du marketing sportif. (Ce qui en soit n’était pas forcément une mauvaise idée d’un point de vue capitaliste), mais, je ne sais comment, il loupa le coche. C’est ainsi que quelques années plus tard, les véritables gamers viennent chercher la thune. (Je ne crois pas que Mini-Bozo soit en danger à titre personnel, il va juste pouvoir aller à Roland Garros pendant de nombreuses années sans avoir à travailler pour de vrai).