La Relève et La Peste
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La surveillance algorithmique avance à pas de colombe. Lundi 19 juillet, le conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes a adopté un plan de sécurité prévoyant de mettre en place, « à titre expérimental, un premier dispositif de reconnaissance faciale » dans les gares et les trains régionaux. Une logique sécuritaire assumée.
Mais le combat est loin d’être gagné, nuance Martin Drago. « La tension médiatique se concentre sur la reconnaissance faciale ; pourtant c’est l’arbre qui cache la forêt, celle de la surveillance biométrique. » Analyse de démarche, de comportements dans la foule, détection d’émotions, suivi de silhouettes ou d’individus, captations sonores : tout cela constitue aussi de la surveillance de l’espace public par algorithmes.
Selon le juriste de la Quadrature du Net, d’autres types de technologies sont déployées dans la plus grande opacité : à Valenciennes, dans les couloirs du métro parisien, à Marseille, à Cannes, à Saint-Étienne, peut-être à Toulouse.
« Ces techniques reposent sur l’analyse de comportements par algorithmes, mais on ne sait pas ce dont il est vraiment question, car parfois, on ne l’apprend que quand l’expérimentation est passée. Or, du moment que l’on utilise notre corps pour nous marquer au sein d’une foule, c’est le même danger. »
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